FF a
sérieusement agité le landerneau en évoquant un nouveau projet de
superligue européenne à trois étages par l'Association des Clubs
Européens (ECA).
Sur le papier (ou plus vraisemblablement en
projection Powerpoint), ce projet me semble une proposition de
consultant peu au fait de la réalité du foot européen, et l'ECA devrait
vite l'enterrer.
Car dans l'affaire, ce sont les plus ardents
promoteurs d'une superligue à l'européenne qui risquent de se retrouver
les premiers lésés.
Le systeme de relégation / promotion a du
sens au niveau sportif, et c'est d'ailleurs ce qui fait le succès
durable des championnats nationaux, mais il introduit la glorieuse
incertitude du sport dans un modèle fondé sur sa destruction : toute la
sécurité du modèle américain repose sur la garantie de participer à la
ligue majeure chaque année, quoi qu'il advienne. Des mécaniques
artificielles comme le salary cap ou les tours de draft ont été
progressivement introduites pour éviter qu'une franchise domine trop
longtemps ses adversaires (NB: les économistes noteront au passage qu'en
sport comme ailleurs, le stade ultime du libéralisme s'avère souvent
tout sauf libéral).
Si je suis un grand club, j'hésite avant de
m'embarquer dans une telle galère, surtout quand je constate les
limites des phases de poule en Ligue des Champions. Ici, j'ai tous les
désavantages de la ligue fermée à l'américaine (ex risques de perte
d'identité et d'aliénation de la base populaire) et tous ceux des
championnats ouverts actuels (ex risque de relégation).
En fait, ce plan batard combine differents systèmes sans revendiquer une coherence ni une ligne claire.
On ne peut pas avoir a la fois le beurre, l’argent du beurre, la
crémière, l’agent de la crémière, et comme sponsor la Parmalat.
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "ECA : une Euro Super League 0% pur beurre" (20090319)
20190111
Aulas O Desespoir (2009)
L'OL a encore loupé le coche et Aulas a encore pris la mouche.
Si Lyon n'a pas à rougir de cette élimination contre un grand Barcelone, JMA devrait commencer à se poser des questions sur sa propre façon de fonctionner : mon ambition n'est-elle pas contre-productive pour le collectif ?
Fait significatif : c'est depuis que toute sa saison s'articule sur le seul objectif de passer des tours à élimination directe en C1 que le club cale. La cotation en bourse ? Un facteur aggravant tout au plus.
Aulas semble vraiment arrivé aux limites de son modèle. Après avoir fait le vide autour de son club en France, son groupe a accumulé trop de triomphes nationaux et trop de deceptions internationales.
Regardez-le faire des bonds de cabri en hurlant l'Europe, l'Europe, l'Europe, écoutez-le essayer sans aucun scrupule de reveiller la concurrence qu'il a lui-même castrée, sentez-le s'inventer de nouvelles frontieres plus accueillantes au-delà de l'Europe.
Jean-Michel Aulas a raison : le dirigeant de club investissant pour bâtir un nouveau stade ou retenir Karim Benzema est dans le vrai.
Jean-Michel Aulas a tort : l'omniprésident étouffe son propre club en montant au créneau à tout bout de champ. Il est légitime face à la Ligue, face aux politiques, face aux arbitres, face aux joueurs, face aux actionnaires... mais il ne peut plus défendre en même temps tous les intérêts. Trop d'Aulas finit par tuer Aulas.
C'est peut-être le moment de prendre du recul a un niveau ou a un autre. De se faire désirer, qui sait ?
Se faire désirer plus que se faire envier, c'est peut-être ce qui manque à ce grand dirigeant comme à ce grand club.
footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Aulas O Desespoir" (20090317)
Si Lyon n'a pas à rougir de cette élimination contre un grand Barcelone, JMA devrait commencer à se poser des questions sur sa propre façon de fonctionner : mon ambition n'est-elle pas contre-productive pour le collectif ?
Fait significatif : c'est depuis que toute sa saison s'articule sur le seul objectif de passer des tours à élimination directe en C1 que le club cale. La cotation en bourse ? Un facteur aggravant tout au plus.
Aulas semble vraiment arrivé aux limites de son modèle. Après avoir fait le vide autour de son club en France, son groupe a accumulé trop de triomphes nationaux et trop de deceptions internationales.
Regardez-le faire des bonds de cabri en hurlant l'Europe, l'Europe, l'Europe, écoutez-le essayer sans aucun scrupule de reveiller la concurrence qu'il a lui-même castrée, sentez-le s'inventer de nouvelles frontieres plus accueillantes au-delà de l'Europe.
Jean-Michel Aulas a raison : le dirigeant de club investissant pour bâtir un nouveau stade ou retenir Karim Benzema est dans le vrai.
Jean-Michel Aulas a tort : l'omniprésident étouffe son propre club en montant au créneau à tout bout de champ. Il est légitime face à la Ligue, face aux politiques, face aux arbitres, face aux joueurs, face aux actionnaires... mais il ne peut plus défendre en même temps tous les intérêts. Trop d'Aulas finit par tuer Aulas.
C'est peut-être le moment de prendre du recul a un niveau ou a un autre. De se faire désirer, qui sait ?
Se faire désirer plus que se faire envier, c'est peut-être ce qui manque à ce grand dirigeant comme à ce grand club.
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Original: "Aulas O Desespoir" (20090317)
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La Coupe du Monde 1946 enfin révélée (2009)
Vous n'avez jamais entendu parler de la Coupe du Monde de Football 1946, des déboires du Brésilien le plus malchanceux de l'Histoire, ou des revendications de la Fédération des Fakirs Footballeurs ?
La Ligue des Oubliés rend hommage à l'autre histoire du football, à des événements et personnages d'autant plus négligés par les chroniqueurs qu'ils n'ont pas eu la chance d'exister.
Le connaisseur en histoire du football (la vraie) pourrait être tenté de faire des rapprochements avec des personnages existant ou ayant existé. Or toute ressemblance serait non seulement fortuite et involontaire, mais insultante pour les membres de la Ligue au regard de leur non-existence.
Dans ces quelques pages, le célèbre Varga reconnait que « les dictateurs et les footballeurs sont les seuls hommes à pouvoir être statufiés de leur vivant », mais il pourrait aussi bien avouer que ces Oubliés sont peut-être les seuls footballeurs à assumer pleinement leur vanité.
En vous souhaitant une bonne lecture.
"La Ligue des Oubliés"ISBN: 978-1-4092-7158-1
100 pages - Lulu.com
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "La Coupe du Monde 1946 enfin révélée" (20090315)
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La Ligue des Oubliés,
Varga
Carlos Vela, Eduardo, les années 80 (2009)
S'il suffit de
peu de chose pour sauver une journée, les coups de pattes de Carlos Vela
et Eduardo contre Burnley en FA Cup ont ni plus ni moins sauvé deux
décennies perdues.
Ni l'un, ni l'autre, ni même Abu Diaby ou Alexandre Song, grands frères impeccables hier, n'étaient nés quand le football d'Amsud jouait encore sur une autre planète, quand le ballon obéissait à d'autres lois de la physique et prenait son temps pour quitter le pied une fois la passe effectuée.
Un contrôle orienté - petit pont pour le Mexicain, une reprise - aile de pigeon pour le Brésilien, et voilà deux buts d'un autre temps pour la jeune classe d'Arsenal (Nicklas Bendtner est jeune, porte le même maillot, et y a été de son petit but lui aussi, mais il n'évolue pas dans la même classe). Même sans Cesc Fabregas blessé, l'atelier du père Arsène continue à sortir des joyaux réjouissants. Andreï Archavine, peut-être déjà un peu trop poli, doit continuer à se frotter à ses coéquipiers pour rayonner dans son nouveau club.
J'ai zappé en alternance avec un AC Milan - Atalanta Bergame achevé sur le même score de 3-0. Triplé de Filippo Inzaghi.
Celui-là, rien à dire sur le plan de l'efficacité... mais il me rappelle plutôt le pire des années 70.
Quant à Beckham, je suis content qu'il s'amuse de nouveau sur un terrain de foot mais s'il respectait vraiment le jeu, il n'aurait pas ridiculisé la MLS au pire moment.
footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Carlos Vela, Eduardo, les années 80" (20090309)
Ni l'un, ni l'autre, ni même Abu Diaby ou Alexandre Song, grands frères impeccables hier, n'étaient nés quand le football d'Amsud jouait encore sur une autre planète, quand le ballon obéissait à d'autres lois de la physique et prenait son temps pour quitter le pied une fois la passe effectuée.
Un contrôle orienté - petit pont pour le Mexicain, une reprise - aile de pigeon pour le Brésilien, et voilà deux buts d'un autre temps pour la jeune classe d'Arsenal (Nicklas Bendtner est jeune, porte le même maillot, et y a été de son petit but lui aussi, mais il n'évolue pas dans la même classe). Même sans Cesc Fabregas blessé, l'atelier du père Arsène continue à sortir des joyaux réjouissants. Andreï Archavine, peut-être déjà un peu trop poli, doit continuer à se frotter à ses coéquipiers pour rayonner dans son nouveau club.
J'ai zappé en alternance avec un AC Milan - Atalanta Bergame achevé sur le même score de 3-0. Triplé de Filippo Inzaghi.
Celui-là, rien à dire sur le plan de l'efficacité... mais il me rappelle plutôt le pire des années 70.
Quant à Beckham, je suis content qu'il s'amuse de nouveau sur un terrain de foot mais s'il respectait vraiment le jeu, il n'aurait pas ridiculisé la MLS au pire moment.
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Original: "Carlos Vela, Eduardo, les années 80" (20090309)
Tripy Makonda contre le Milan AC (2009)
Deux pions de
Hoareau en fin de match offrent au PSG une sérieuse option pour les
huitièmes de finale (2-0 contre le VfL Wolfsburg). Saint Etienne fait
également le plus dur en l'emportant dans l'antre de l'Olympiakos 3-1.
Certes, Bordeaux a commis un vilain 0-0 sur ses terres face au
Galatasaray, mais au vu de ses dernières sorties on pouvait redouter
bien pire. Enfin ce soir, Marseille a l'occasion de clore ces matchs
aller sur un beau sourire pour le foot français.
En attendant mieux. Car pour la suite de la compétition, seul le Milan AC parait vraiment au-dessus de la mêlée : si Manchester City, Valence ou le Zenith Saint Petersbourg semblent hors de portée, c'est surtout au niveau du portefeuille que ça se passe. Cette année (où avant même l'implosion financière de l'automne le Championnat de France avait quelque peu réduit l'écart avec ses concurrents) sera donc peut-être la bonne.
Le PSG n'ira probablement pas jusqu'au bout... mais contrairement aux saisons précédentes, il semble enfin vouloir capitaliser sur l'expérience C3, et franchement jouer l'Europe. Même quand Le Guen se contente d'envoyer ses jeunes se dégourdir les pattes, comme hier : Apoula Edima Bete Edel (un Arménien né au Cameroun), Larrys Mabiala (un Congolais né à Montfermeil), Maxime Partouche (un casinotier né à Vélizy), ou Tripy Makonda (le petit dernier d'Ivry-sur-Seine).
Ce PSG ira loin s'il gère Makonda, Partouche et Mabiala aussi habilement que Mulumbu ou Chantôme : en leur donnant du temps de jeu avec leur club ou un autre. Ce PSG ira loin si en plus il parvient à conserver les meilleurs de ses moins de 25 ans (Hoareau, Edel, Sességnon...), et à maintenir l'état de grâce des plus vieux briscards survivants des précédentes crises ou venus en renfort l'été dernier. Cela fait beaucoup de "si" mais pour la première fois depuis bien longtemps, les supporters sont en droit d'espérer en un avenir moins sombre.
Bon. Si aucun de nos clubs n'atteint les quarts, on va encore parler de crise.
Mais d'ici là, ne boudons pas notre non-malheur.
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Tripy Makonda contre le Milan AC" (20090219)
En attendant mieux. Car pour la suite de la compétition, seul le Milan AC parait vraiment au-dessus de la mêlée : si Manchester City, Valence ou le Zenith Saint Petersbourg semblent hors de portée, c'est surtout au niveau du portefeuille que ça se passe. Cette année (où avant même l'implosion financière de l'automne le Championnat de France avait quelque peu réduit l'écart avec ses concurrents) sera donc peut-être la bonne.
Le PSG n'ira probablement pas jusqu'au bout... mais contrairement aux saisons précédentes, il semble enfin vouloir capitaliser sur l'expérience C3, et franchement jouer l'Europe. Même quand Le Guen se contente d'envoyer ses jeunes se dégourdir les pattes, comme hier : Apoula Edima Bete Edel (un Arménien né au Cameroun), Larrys Mabiala (un Congolais né à Montfermeil), Maxime Partouche (un casinotier né à Vélizy), ou Tripy Makonda (le petit dernier d'Ivry-sur-Seine).
Ce PSG ira loin s'il gère Makonda, Partouche et Mabiala aussi habilement que Mulumbu ou Chantôme : en leur donnant du temps de jeu avec leur club ou un autre. Ce PSG ira loin si en plus il parvient à conserver les meilleurs de ses moins de 25 ans (Hoareau, Edel, Sességnon...), et à maintenir l'état de grâce des plus vieux briscards survivants des précédentes crises ou venus en renfort l'été dernier. Cela fait beaucoup de "si" mais pour la première fois depuis bien longtemps, les supporters sont en droit d'espérer en un avenir moins sombre.
Bon. Si aucun de nos clubs n'atteint les quarts, on va encore parler de crise.
Mais d'ici là, ne boudons pas notre non-malheur.
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Original: "Tripy Makonda contre le Milan AC" (20090219)
Sans Messi ni KI Sung-yong (2009)
La Coupe du Monde 2010 ira probablement à l'Argentine ou au Brésil, voire au Nigéria ou à l'Espagne. L'Espagne ? Elle a enfin réussi à assumer un rôle de favori dans une grande compétition.
Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").
Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).
L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.
Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?
Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.
Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.
J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)
Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").
Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).
L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.
Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?
Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.
Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.
J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).
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Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)
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Villeneuve, Vieille Rengaine (2009)
Charles
Villeneuve n'a peut être fréquenté ni la Légion Etrangère ni les
paras, son coup de pied dans le CA du PSG Football n'a pas pour autant
fait dans la dentelle.
Paradoxalement, son suicide renforce l'actionnaire Colony Capital : si le président tente un putch pareil, c'est que la maison intéresse d'éventuels repreneurs. Probablement du côté des Emirats chers à l'ex-poujado-justicier de TF1 et à son ami Wenger.
En gros, Charlie a tenté son drôle de drame parce que quelque part, il sentait une conjonction astrale optimale pour sa bonne étoile : le club obtient enfin de jolis résultats sur le plan sportif, la valeur marchande de ses joueurs remonte, la période des transferts touche à sa fin, Colony Capital a besoin d'argent, les gros chéquiers se font rares (ou pataugent dans leur propre Kaka comme à Manchester City)... ni une ni deux, gros coup de poker et vilaine gamelle en retour.
Moralité : on peut diriger un club de foot sans être expert du beautiful game, mais pas si en plus on n'assure pas une bille en politique. Surtout quand, pour couronner le tout, on a le même prof d'astrologie que Raymond Domenech.
footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Villeneuve, Vieille Rengaine" (20090125)
Paradoxalement, son suicide renforce l'actionnaire Colony Capital : si le président tente un putch pareil, c'est que la maison intéresse d'éventuels repreneurs. Probablement du côté des Emirats chers à l'ex-poujado-justicier de TF1 et à son ami Wenger.
En gros, Charlie a tenté son drôle de drame parce que quelque part, il sentait une conjonction astrale optimale pour sa bonne étoile : le club obtient enfin de jolis résultats sur le plan sportif, la valeur marchande de ses joueurs remonte, la période des transferts touche à sa fin, Colony Capital a besoin d'argent, les gros chéquiers se font rares (ou pataugent dans leur propre Kaka comme à Manchester City)... ni une ni deux, gros coup de poker et vilaine gamelle en retour.
Moralité : on peut diriger un club de foot sans être expert du beautiful game, mais pas si en plus on n'assure pas une bille en politique. Surtout quand, pour couronner le tout, on a le même prof d'astrologie que Raymond Domenech.
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Original: "Villeneuve, Vieille Rengaine" (20090125)
Stats mensuelles 2009 (2009)
UPDATED 201001 Ci-dessous,
les statistiques mensuelles de ce petit blog pour l'année 2009, qui en
dépit de mes efforts pour le rendre illisible, auront encore battu leurs
précédents records.
La source pour ces stats est blogspirit : je n'ai bien sûr aucune donnée globale sur mes chers lecteurs, les flux RSS étant ouverts à tous vents et les posts repris dans de nombreux supports (y compris l'Equipe.fr via SportVox), ce qui explique peut-être une partie du décalage entre le nombre de visiteurs et de pages vues.
Vous pouvez également consulter :
TOTAL 2009 : 78.400 visiteurs - 16.420 visiteurs uniques - 331.923 pages vues
2009/12
2009/11
2009/10
2009/09
2009/08
2009/07
2009/06
2009/05
2009/04
2009/03
2009/02
2009/01
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Original: "Stats mensuelles 2009" (20090110)
La source pour ces stats est blogspirit : je n'ai bien sûr aucune donnée globale sur mes chers lecteurs, les flux RSS étant ouverts à tous vents et les posts repris dans de nombreux supports (y compris l'Equipe.fr via SportVox), ce qui explique peut-être une partie du décalage entre le nombre de visiteurs et de pages vues.
Vous pouvez également consulter :
- les stats mensuelles des années précédentes (2005, 2006, 2007, 2008)
- après un peu plus de 3 ans d'activité (créé le 2005/10/2), footlog
frisait déjà les 100.000 visiteurs et les 400.000 pages vues sans le
soutien des habituels boosters de trafic : pas de forum, pas de
blogroll, un seul membre, deux-trois posts par mois seulement et de
qualité déplorable qui plus est.
- sur mon minisite citizencame, les profils des visiteurs de mon site perso (plus de 350.000 visiteurs et 200 pays), avec les listes de pays et de villes, ainsi que quelques exemples de visiteurs spéciaux (gouvernements, médias, bases militaires...)
TOTAL 2009 : 78.400 visiteurs - 16.420 visiteurs uniques - 331.923 pages vues
2009/12
- 8800 visiteurs
- 1539 visiteurs uniques
- 33964 pages vues
- 8824 visiteurs
- 1614 visiteurs uniques
- 31006 pages vues
- 7705 visiteurs
- 1311 visiteurs uniques
- 34260 pages vues
- 7915 visiteurs
- 2107 visiteurs uniques
- 29622 pages vues
- 6299 visiteurs
- 924 visiteurs uniques
- 27225 pages vues
- 5827 visiteurs
- 907 visiteurs uniques
- 28298 pages vues
- 5229 visiteurs
- 1027 visiteurs uniques
- 27565 pages vues
- 6978 visiteurs
- 2180 visiteurs uniques
- 29938 pages vues
- 5667 visiteurs
- 1080 visiteurs uniques
- 29938 pages vues
- 6178 visiteurs
- 1299 visiteurs uniques
- 29900 pages vues
- 4647 visiteurs
- 1065 visiteurs uniques
- 27990 pages vues
- 4931 visiteurs
- 1365 visiteurs uniques
- 16133 pages vues
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Original: "Stats mensuelles 2009" (20090110)
Sommaire - liste des blogs 2009 (2009)
Cette liste est réactualisée régulièrement mais manuellement. Vous pouvez également revenir à l'accueil ou faire une recherche dans l'ensemble des archives (cf searchbox ci-contre).
Sommaire des années précédentes : 2005-2006, 2007, 2008.
Pour toutes les listes des posts parus depuis 2005: cliquez ici.
2009s2 - Second semestre 2009
- 200912 - Décembre 2009
- 20091228 - Exclusif : les palmarès 2010 ! (l'exclu annuelle)
- 20091211 - Blanc en Bleu de chauffe (pour les Reds ?), Aulas au balcon (JMA en Claude Bez)
- 20091205 - Coupe du Monde 2010 : les pronostics (le Brésil et Rooney)
- 20091205 - Coupe du Monde 2010 - Le tirage et le calendrier (à vos marques)
- 20091201 - Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence (Benzema peut mieux faire) - 200911 - Novembre 2009
- 20091127 - Naming du Parc des Princes : faites vos jeux (rien ne va plus, décidément - le worst of)
- 20091125 - Ballon d'Argent 2009 - Peut-on encore vivre de foot et d'eau fraîche ? (Les Cahiers du Football souffrent)
- 20091120 - Vol sans Escalettes pour Pretoria (retour sur la main de Henry)
- 20091120 - Ballon d'Or - Palmarès (tous les vainqueurs depuis 1956)
- 20091119 - Titi a bonne mimine (la main dans la gueule des Irlandais)
- 20091118 - Paon sur le bec (faire le beau après le pénalty oui, avant non - la roue de l'infortune)
- 20091116 - Préparez les nécros (le barrage contre les Irlandais a commencé)
- 20091111 - L'angoisse du gardien de but au moment du passage à niveau (suicide de Robert Enke) - 200910 - Octobre 2009
- 20091020 - Ballon d'Or 2009 (nominés et pronostics)
- 20091019 - Le pouvoir d'Arsène Wenger (un homme de pouvoirS)
- 20091004 - Arsenal Blackburn 75e mn - extérieur jour (spectacle)
- 20091001 - Roman KIM (13 ans, russo-coréen) - 200909 - Septembre 2009
- 20090930 - Pas totalement coupé le cordon ombilical, mais n'en faisons pas une dragédie (un opuscule avec des morceaux de foot dedans)
- 20090923 - Scoop M Flavio Briatore au PSG ! (un nouveau virage pour le club)
- 20090906 - La France fidèle à elle-même (un point bêtement gagné face aux Roumains)
- 20090904 - Lens bat Chelsea 0 Katuka contre 1 (foire internationale au bétail) - 200908 - Août 2009
- 20090828 - Nick Hornby : Carton Jaune / Fever Pitch (le râle de désespoir du supporter d'Arsenal d'avant Arsène)
- 20090826 - Serissima : Serie A Plus ou Moins (le nettoyage reste à faire)
- 20090813 - La martingale du Martégal (Gignac de Thorshavn)
- 20090809 - La Statue du Commandeur (la L1 repart, et elle s'annonce passionnante) - 200907 - Juillet 2009
- 20090729 - Robin Leproux sort des bois (un nouveau locataire pour le siège éjectable du Parc)
- 20090720 - Bucheon FC 1995 - la revanche des supporters (Supporters United contre Business FC)
- 20090707 - La Ligue des Oubliés débarque sur Amazon (par l'auteur de ce misérable blog)
- 20090705 - Le Chevalier Blanc (après Fanny, Robert Louis Dreyfus embrasse la Camarde)
2009s1 - Premier semestre 2009
- 200906 - Juin 2009
- 20090630 - La Coupe à Toto des Nations a grandi (Coupe des Confédérations : 12 ans, toutes ses dents)
- 20090612 - No Pasaran (le Real m'a proposé 100 millions)
- 20090607 - Lee Keun-ho au PSG (mais trop tard) - 200905 - Mai 2009
- 20090528 - Barça Barça Barça (bonne pioche)
- 20090520 - Noh future (combinaison gagnante)
- 20090511 - Sale temps pour le foot (Eydelie se remet à table)
- 20090506 - Le PSG vire Le Guen (ouf, on échappe de peu à la Ligue des Champions) - 200904 - Avril 2009
- 20090430 - Bon vent à Chorlton Villa (quand un footeux met les gaz...)
- 20090421 - foot! Roustan Pierron au théâtre ce soir (foot! avec un point d'exclamation - très important le point d'exclamation)
- 20090402 - Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord (un derby à Sangam) - 200903 - Mars 2009
- 20090319 - ECA : une Euro Super League 0% pur beurre (le dernier schmilblick à la mode)
- 20090317 - Aulas O Désespoir (trop d'Aulas tue l'OL)
- 20090315 - La Coupe du Monde 1946 enfin révélée (L'Autre Histoire du Football)
- 20090309 - Carlos Vela, Eduardo, les années 80 (Arsenal à la sauce Tele Santana) - 200902 - Février 2009
- 20090219 - Tripy Makonda contre le Milan AC (la bonne année, enfin ?)
- 20090213 - Sans Messi ni KI Sung-yong (sur la route de 2010) - 200901 - Janvier 2009
- 20090125 - Villeneuve, vieille rengaine (sepukku dans un club suicidaire... y'avait plus malin pour sortir du lot)
- 20090110 - Stats mensuelles 2009
- 20090110 - Sommaire - Liste des blogs 2009
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Original: "Sommaire - liste des blogs 2009" (20090110)
Exclusif : les palmarès 2009 (2008)
Quelle année 2009 !
A la suite d'un abominable suspense, la France a finalement arraché son ticket pour l'Afrique du Sud.
En juin 2010, les Bleus participeront donc à la tombola pour la dernière place disponible à la première édition de la Coupe du Monde Intertoto de l'histoire, une compétition qualificative pour le premier tour des préliminaires du Tournoi Dérogatoire donnant accès aux prochains Championnats du Monde des Micro-Etats.
"Ce prestigieux sésame couronne notre persévérance", se réjouit Raymond Domenech. "Histoire de ne rien laisser au hasard pour la tombola, les joueurs iront faire un stage en altitude cet hiver dans la nacelle de la Grand' Roue de la Foire du Trône, et j'ai demandé à Courbis de les briefer sur la roulette avec la petite boule (pour la roulette avec ballon, Zizou a bien essayé de leur expliquer, mais c'est au-dessus de leurs moyens). Croyez-moi, les Bleus n'ont pas fini de vous surprendre... On ne donnait pas cher de nos chances, souvenez vous*."
Le fait est que personne n'attendait l'Equipe de France à ce niveau de la compétition.
Stéphane Sessegnon non plus. Le Ballon d'Or 2009 a reçu son trophée sur sa pelouse fétiche du Camp Nou sous un tonnerre d'applaudissements. "Le PSG est très content pour Stéphane", a déclaré Charles Villeneuve. "Sa montée en puissance du printemps dernier a surpris tout le monde et il fallait à tout prix nous en débarrasser avant la fin de la saison si nous voulions éviter l'humiliation d'une qualification en Ligue des Champions. Vous imaginez la risée... après l'affaire des banderoles... Le Barça a vraiment été grand prince dans ce transfert."
Le club catalan a effectivement accepté de ne recevoir que 100 millions d'euros pour échanger Sessegnon contre Thierry Henry, à la condition expresse que ce dernier contracte la scarlatine et échoue lamentablement au contrôle médical. Le président du PSG semble désormais rassuré : "on n'est pas près de revoir des messages aussi insultants que ces misérables 'PSG Champion' qui ont tant porté atteinte à l'image du club. 2010 s'annonce sous les meilleurs hospices puisque l'infirmerie est pleine".
* cf "Aux portes de l'exploit"
---
voir aussi "Exclusif - les palmarès 2008" - "Exclusif - les palmarès 2007" - "Exclusif - les palmarès 2006"
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Original: "Exclusif : les palmarès 2009" (20081222)
A la suite d'un abominable suspense, la France a finalement arraché son ticket pour l'Afrique du Sud.
En juin 2010, les Bleus participeront donc à la tombola pour la dernière place disponible à la première édition de la Coupe du Monde Intertoto de l'histoire, une compétition qualificative pour le premier tour des préliminaires du Tournoi Dérogatoire donnant accès aux prochains Championnats du Monde des Micro-Etats.
"Ce prestigieux sésame couronne notre persévérance", se réjouit Raymond Domenech. "Histoire de ne rien laisser au hasard pour la tombola, les joueurs iront faire un stage en altitude cet hiver dans la nacelle de la Grand' Roue de la Foire du Trône, et j'ai demandé à Courbis de les briefer sur la roulette avec la petite boule (pour la roulette avec ballon, Zizou a bien essayé de leur expliquer, mais c'est au-dessus de leurs moyens). Croyez-moi, les Bleus n'ont pas fini de vous surprendre... On ne donnait pas cher de nos chances, souvenez vous*."
Le fait est que personne n'attendait l'Equipe de France à ce niveau de la compétition.
Stéphane Sessegnon non plus. Le Ballon d'Or 2009 a reçu son trophée sur sa pelouse fétiche du Camp Nou sous un tonnerre d'applaudissements. "Le PSG est très content pour Stéphane", a déclaré Charles Villeneuve. "Sa montée en puissance du printemps dernier a surpris tout le monde et il fallait à tout prix nous en débarrasser avant la fin de la saison si nous voulions éviter l'humiliation d'une qualification en Ligue des Champions. Vous imaginez la risée... après l'affaire des banderoles... Le Barça a vraiment été grand prince dans ce transfert."
Le club catalan a effectivement accepté de ne recevoir que 100 millions d'euros pour échanger Sessegnon contre Thierry Henry, à la condition expresse que ce dernier contracte la scarlatine et échoue lamentablement au contrôle médical. Le président du PSG semble désormais rassuré : "on n'est pas près de revoir des messages aussi insultants que ces misérables 'PSG Champion' qui ont tant porté atteinte à l'image du club. 2010 s'annonce sous les meilleurs hospices puisque l'infirmerie est pleine".
* cf "Aux portes de l'exploit"
---
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Original: "Exclusif : les palmarès 2009" (20081222)
Cristiano Ronaldo Ballon d'Or (2008)
Le quinté 2008 vient d'être publié : Cristiano Ronaldo - Messi - Torres - Casillas - Xavi
Beaucoup plus logique que mon Cristiano Ronaldo - Messi - Villa - Casillas - Ribéry... mais sur le fond, je ne renie pas ce que j'avais écrit :
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Original: "Cristiano Ronaldo Ballon d'Or" (20081202)
Beaucoup plus logique que mon Cristiano Ronaldo - Messi - Villa - Casillas - Ribéry... mais sur le fond, je ne renie pas ce que j'avais écrit :
"Les deux seules vraies questions portent sur :Sur le reste du classement, je retiendrais l'excellent score de Marcos Senna (11e, mais 7e non-Espagnol) à un poste ingrat, et le zéro pointé de Karim Benzema, ultime hommage à l'Euro 2008 de Bleus à peine sauvés par leur champion allemand Ribéry (16e avec 7 points).
- l'ordre de sortie de Messi et Ronaldo - avantage au premier en valeur pure, mais le second semble archifavori au regard de sa saison exceptionnelle et constante.
- le nom de l'Espagnol qui les accompagnera sur le podium : il serait dommage que les jurés favorisent Torres ou même Villa, Fabregas ou Casillas me semblant fondamentalement plus doués. On aura sans doute droit à deux ou trois Ibères dans le top 5."
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Original: "Cristiano Ronaldo Ballon d'Or" (20081202)
6+5 (2008)
J'ai de plus en
plus de mal à suivre la brouille entre Platini et Blatter sur la
question du 6+5 : tous deux sont d'accord sur la nécessité d'imposer une
majorité de joueurs sélectionnables dans une équipe professionnelle de
football, et si Platini connait son droit international, il
devrait aussi savoir que le droit est une matière vivante et
évolutive. Or à mon humble avis, et pour reprendre la célèbre réplique "ce n'est pas le locataire du 6e qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du 6e", ce n'est pas le 6+5 qui est contraire à la loi européenne, c'est la loi européenne qui est contraire à l'esprit de notre sport.
On nous oppose la libre circulation et la libre concurrence, je réponds que la liberté de circulation n'est pas en cause, que le système actuel fausse la concurrence, et qu'il détruit des écosystèmes culturels et économiques.
Enfin, à l'heure où l'on redécouvre à grands frais les limites du capitalisme sauvage, il me semble décalé de pousser le Ricardisme à l'extrême (je ne parle pas de Ricardo, le coach de Monaco mais de David Ricardo, l'économiste) :
Même aux Etats-Unis, antre du libéralisme forcené, des règles comme le salary cap assurent une forme de concurrence équitable entre les équipes et une certaine forme d'équité. Pourquoi le foot européen irait-il encore plus loin alors qu'il ne se fonde pas sur un système de franchises mais sur des clubs ancrés dans des bassins régionaux et culturels, et sur une architecture hautement complexe faisant cohabiter des compétitions nationales à plusieurs niveaux avec relégations et promotions d'une part, des compétitions internationales de clubs dont la participation se détermine en fonction des compétitions nationales et des éditions passées d'autre part, et sur un troisième plan des compétitions internationales opposant des nations entre elles.
Sans nécessairement citer l'exception culturelle, l'Europe soutient des initiatives luttant contre la désertification de régions entières ou la fracture numérique... au non de quelle règle ses pères fondateurs soutiendraient-ils une règlementation qui renforcerait les inégalités ou le sentiment de citoyenneté de seconde zone (je parle du supporter autant que du joueur) ?
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Original: "6+5" (20081202)
On nous oppose la libre circulation et la libre concurrence, je réponds que la liberté de circulation n'est pas en cause, que le système actuel fausse la concurrence, et qu'il détruit des écosystèmes culturels et économiques.
Enfin, à l'heure où l'on redécouvre à grands frais les limites du capitalisme sauvage, il me semble décalé de pousser le Ricardisme à l'extrême (je ne parle pas de Ricardo, le coach de Monaco mais de David Ricardo, l'économiste) :
- L'"avantage comparatif" de la France serait de fournir aux championnats
les plus riches de jeunes pousses bien formées à bon prix, et de
qualifier plus régulièrement son équipe nationale en phases finales de
grandes compétitions pour avoir l'honneur de servir de sparring partners
à de plus grandes nations de football.
- L'"avantage comparatif"
de l'Angleterre serait d'attirer en Bling Bling League les
pétro-dollars de Russie et de Moyen-Orient, de renvoyer les chêvres
brouter des pâturages moins verts et plus continentaux, et surtout de ne
pas avoir à s'en remettre à un astrologue pour composer son équipe
nationale.
- L'"avantage comparatif" de la Côte d'Ivoire serait de voir ses meilleurs éléments à la une des magazines mondiaux vanter les mérites d'inaccessibles articles de sports Européens fabriqués par des enfants Pakistanais.
Même aux Etats-Unis, antre du libéralisme forcené, des règles comme le salary cap assurent une forme de concurrence équitable entre les équipes et une certaine forme d'équité. Pourquoi le foot européen irait-il encore plus loin alors qu'il ne se fonde pas sur un système de franchises mais sur des clubs ancrés dans des bassins régionaux et culturels, et sur une architecture hautement complexe faisant cohabiter des compétitions nationales à plusieurs niveaux avec relégations et promotions d'une part, des compétitions internationales de clubs dont la participation se détermine en fonction des compétitions nationales et des éditions passées d'autre part, et sur un troisième plan des compétitions internationales opposant des nations entre elles.
Sans nécessairement citer l'exception culturelle, l'Europe soutient des initiatives luttant contre la désertification de régions entières ou la fracture numérique... au non de quelle règle ses pères fondateurs soutiendraient-ils une règlementation qui renforcerait les inégalités ou le sentiment de citoyenneté de seconde zone (je parle du supporter autant que du joueur) ?
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Original: "6+5" (20081202)
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Grand stade et petit écran (2008)
Le foot à la télé : s'agit-il vraiment du même sport ?
Vaste débat, que je propose d'aborder par cette évidence technico-tactique : ce qu'il y a de bien quand je vais voir un match au stade, c'est que je ne parfume pas l'appart' avec mon sandwich dégoulinant d'andouillette.
Mais d'un autre côté, en restant chez soi, pas besoin de se déguiser en Yéti pour se cogner un Saint Etienne Sochaux vers la mi-janvier... et puis jusqu'à preuve du contraire, je n'ai toujours pas croisé le moindre nazillon chantant le bras tendu au milieu de mon salon. Enfin, si le match est nul je peux toujours zapper pour un match de Serie A, de Liga, de K-League, ou mieux encore, ma voisine de sofa, qui en prime ne fume pas. A propos, j'oubliais : quand je me fais palper à l'entrée pour vérifier si j'ai une arme, ça relève du préliminaire, pas du sécuritaire.
L'affaire parait entendue, donc. Mais même avec un écran large à la diagonale platinienne, je ne bénéficie d'une vision complète de l'action que lorsque le réalisateur s'autorise une séance retro avec cadrage seventies ou sixties... enfin vous savez cette époque où l'on n'avait pas besoin de loupe à 850 images par seconde pour distinguer deux crânes chauves au coude a coude* : ah, les bacchantes du Gaulois, les roufflaquettes de son frangin, l'afro de M'Pelé... (heureusement que Cissé a épousé une coiffeuse créative).
Certes certes, mais du haut de la tribune, terminé ce gros plan sur le visage, tordu par la douleur, du joueur victime d'une fracture de l'amour propre (il vient de subir un petit pont et veut nous faire croire qu'en passant, son agresseur lui a découpé le tibia à la tronçonneuse)... et tintin pour ce micro indiscret qui nous dévoile tout sur les amabilités échangées entre joueurs, arbitres, dirigeants, entraîneurs et tous ces assistants dont le seul job consiste à bondir en bloc du banc de touche à chaque action litigieuse pour influencer l'arbitre dans ses prochaines décisions.
D'accord, mais des gros plans, en tribune, on y a droit aussi. Et un bien plus large échantillon : des humains de toutes formes, de toutes tailles, de tous horizons et de toutes conditions, mais tous suffisamment masochistes pour se retrouver une fois de plus au stade parce que cette fois-ci, c'est sur, Paris va gagner.
A ce stade-là, c'est plus de la télé, c'est du cinéma.
* quand je dis "deux crânes au coude a coude" il faut comprendre "coude a crâne", cette merveilleuse invention des années 2000... z'avez vu Cris faire la peau lisse ?
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Original: "Grand stade et petit écran" (20081128)
Vaste débat, que je propose d'aborder par cette évidence technico-tactique : ce qu'il y a de bien quand je vais voir un match au stade, c'est que je ne parfume pas l'appart' avec mon sandwich dégoulinant d'andouillette.
Mais d'un autre côté, en restant chez soi, pas besoin de se déguiser en Yéti pour se cogner un Saint Etienne Sochaux vers la mi-janvier... et puis jusqu'à preuve du contraire, je n'ai toujours pas croisé le moindre nazillon chantant le bras tendu au milieu de mon salon. Enfin, si le match est nul je peux toujours zapper pour un match de Serie A, de Liga, de K-League, ou mieux encore, ma voisine de sofa, qui en prime ne fume pas. A propos, j'oubliais : quand je me fais palper à l'entrée pour vérifier si j'ai une arme, ça relève du préliminaire, pas du sécuritaire.
L'affaire parait entendue, donc. Mais même avec un écran large à la diagonale platinienne, je ne bénéficie d'une vision complète de l'action que lorsque le réalisateur s'autorise une séance retro avec cadrage seventies ou sixties... enfin vous savez cette époque où l'on n'avait pas besoin de loupe à 850 images par seconde pour distinguer deux crânes chauves au coude a coude* : ah, les bacchantes du Gaulois, les roufflaquettes de son frangin, l'afro de M'Pelé... (heureusement que Cissé a épousé une coiffeuse créative).
Certes certes, mais du haut de la tribune, terminé ce gros plan sur le visage, tordu par la douleur, du joueur victime d'une fracture de l'amour propre (il vient de subir un petit pont et veut nous faire croire qu'en passant, son agresseur lui a découpé le tibia à la tronçonneuse)... et tintin pour ce micro indiscret qui nous dévoile tout sur les amabilités échangées entre joueurs, arbitres, dirigeants, entraîneurs et tous ces assistants dont le seul job consiste à bondir en bloc du banc de touche à chaque action litigieuse pour influencer l'arbitre dans ses prochaines décisions.
D'accord, mais des gros plans, en tribune, on y a droit aussi. Et un bien plus large échantillon : des humains de toutes formes, de toutes tailles, de tous horizons et de toutes conditions, mais tous suffisamment masochistes pour se retrouver une fois de plus au stade parce que cette fois-ci, c'est sur, Paris va gagner.
A ce stade-là, c'est plus de la télé, c'est du cinéma.
* quand je dis "deux crânes au coude a coude" il faut comprendre "coude a crâne", cette merveilleuse invention des années 2000... z'avez vu Cris faire la peau lisse ?
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Original: "Grand stade et petit écran" (20081128)
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Bonne Savidannée (2008)
Ce qu'il y a de bien avec le Steve Savidan c'est qu'on ne s'ennuye pas.
A l'entendre parler, déjà : le Savidan n'a pas été élevé en batterie, et il a un sacré sens de l'humour que l'on ne retrouve pas chez les produits marques de distributeurs (pourtant plus chers).
A le voir jouer, ensuite. Parce que pour le Savidan, le football est resté un jeu. Monsieur s'amuse sur le terrain, prend son pied, tente, ose, risque, profite à fond de ses minutes de présence sur le terrain... en fait, la seule chose qu'il a faite de conforme à l'équipe de France version Domenech l'autre soir, c'est de ne pas marquer.
Pourtant, le Savidan claque. Comme un bon camembert (JPP, toujours), affiné pendant des saisons entières aux étages inférieurs, trimbalé d'Angers à VA à Caen, il exprime enfin tout son caractère sur un plateau à sa mesure.
Désolé mais contre l'Uruguay nos autres Bleus, en dépit d'AOC comme Anelka ou Gourcuff, se sont contentés de nous servir de la Vache Qui Rit.
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Original: "Bonne Savidannée" (20081121)
A l'entendre parler, déjà : le Savidan n'a pas été élevé en batterie, et il a un sacré sens de l'humour que l'on ne retrouve pas chez les produits marques de distributeurs (pourtant plus chers).
A le voir jouer, ensuite. Parce que pour le Savidan, le football est resté un jeu. Monsieur s'amuse sur le terrain, prend son pied, tente, ose, risque, profite à fond de ses minutes de présence sur le terrain... en fait, la seule chose qu'il a faite de conforme à l'équipe de France version Domenech l'autre soir, c'est de ne pas marquer.
Pourtant, le Savidan claque. Comme un bon camembert (JPP, toujours), affiné pendant des saisons entières aux étages inférieurs, trimbalé d'Angers à VA à Caen, il exprime enfin tout son caractère sur un plateau à sa mesure.
Désolé mais contre l'Uruguay nos autres Bleus, en dépit d'AOC comme Anelka ou Gourcuff, se sont contentés de nous servir de la Vache Qui Rit.
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Original: "Bonne Savidannée" (20081121)
PAULETA en Paulitique ? (2008)
Pauleta vient de
prendre officiellement sa retraîte. Ou plutôt d'officialiser le
caractère définitif de son absence de contrat de joueur pro, effective
depuis cet été (le PSG le remerciant de l'avoir sauvé... en le
remerciant).
Toujours aussi cohérent avec ses principes, le jeune homme a refusé de s'exiler pour des contrées exotiques (les Açores n'ayant rien de la contrée exotique ni de l'exil pour un natif de l'archipel). Seuls Paris ou le Benfica étaient en mesure de le faire changer d'avis, tant pis pour eux...
... et tant pis pour moi puisque dans l'histoire, j'ai perdu mon âme soeur sur le terrain. Le seul joueur auquel je pouvais sinon m'identifier (avec mes pieds carrés !), du moins partager une certaine approche du jeu.
Pauleta n'est ni le plus doué, ni le plus puissant, ni le plus rapide, ni le meilleur dribbleur, mais il compense avec la lecture du jeu et des trajectoires. Ce n'est pas un créateur, mais il crée des occasions. C'est un vrai buteur, avec ce qu'il faut de malice, mais il a le sens du collectif et le respect du maillot. Je ne l'ai vu déraper qu'une seule fois, au Parc, en pleine crise du club, et son vilain coup a logiquement débouché sur une expulsion.
France Football m'a offert l'occasion de le rencontrer il y a deux ans* dans un Face aux Lecteurs décontracté Porte d'Auteuil. L'homme correspondait parfaitement à l'image que je m'en faisais, mais j'avoue avoir été impressionné par ses qualités de diplomate, de politique, et pas seulement au sens trivial du terme. Pauleta sait comment fonctionne un club et ses composants, comment exploiter les media, mais il a aussi des principes sains, un véritable amour du jeu, et le sens de la vocation. Je ne serais pas surpris de le voir mettre ces qualités trop rares à profit.
Comme un Platini, Pauleta gaspillerait son talent à se cantonner à un rôle d'entraîneur ou même de formateur, moins tributaire du court terme. Qu'il passe un peu de temps sur le terrain pour sa fondation, très bien, mais il peut aussi aider le foot portugais et européen à progresser.
Laissons-lui le temps de savourer ses premiers moments de liberté en famille. Mais donnons-lui aussi la chance d'approcher d'autres surfaces de réparation, où il puisse étudier le jeu et ses acteurs avant de se créer la bonne occasion.
* cf "Face à Pauleta" (20061115)
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Original: "PAULETA en Paulitique ?" (20081118)
Toujours aussi cohérent avec ses principes, le jeune homme a refusé de s'exiler pour des contrées exotiques (les Açores n'ayant rien de la contrée exotique ni de l'exil pour un natif de l'archipel). Seuls Paris ou le Benfica étaient en mesure de le faire changer d'avis, tant pis pour eux...
... et tant pis pour moi puisque dans l'histoire, j'ai perdu mon âme soeur sur le terrain. Le seul joueur auquel je pouvais sinon m'identifier (avec mes pieds carrés !), du moins partager une certaine approche du jeu.
Pauleta n'est ni le plus doué, ni le plus puissant, ni le plus rapide, ni le meilleur dribbleur, mais il compense avec la lecture du jeu et des trajectoires. Ce n'est pas un créateur, mais il crée des occasions. C'est un vrai buteur, avec ce qu'il faut de malice, mais il a le sens du collectif et le respect du maillot. Je ne l'ai vu déraper qu'une seule fois, au Parc, en pleine crise du club, et son vilain coup a logiquement débouché sur une expulsion.
France Football m'a offert l'occasion de le rencontrer il y a deux ans* dans un Face aux Lecteurs décontracté Porte d'Auteuil. L'homme correspondait parfaitement à l'image que je m'en faisais, mais j'avoue avoir été impressionné par ses qualités de diplomate, de politique, et pas seulement au sens trivial du terme. Pauleta sait comment fonctionne un club et ses composants, comment exploiter les media, mais il a aussi des principes sains, un véritable amour du jeu, et le sens de la vocation. Je ne serais pas surpris de le voir mettre ces qualités trop rares à profit.
Comme un Platini, Pauleta gaspillerait son talent à se cantonner à un rôle d'entraîneur ou même de formateur, moins tributaire du court terme. Qu'il passe un peu de temps sur le terrain pour sa fondation, très bien, mais il peut aussi aider le foot portugais et européen à progresser.
Laissons-lui le temps de savourer ses premiers moments de liberté en famille. Mais donnons-lui aussi la chance d'approcher d'autres surfaces de réparation, où il puisse étudier le jeu et ses acteurs avant de se créer la bonne occasion.
* cf "Face à Pauleta" (20061115)
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Original: "PAULETA en Paulitique ?" (20081118)
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