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20181128

Usque tandem canalina (2007)

Drôle de match ce soir: Arsenal a sans surprise terrassé Reading sur ses terres en match de retard de Premier League, mais c'est surtout le duo de commentateurs qui m'a déçu. Autant Wenger a su réveiller et recadrer ses troupes à la mi-temps, autant Canal+ a laissé Jean-Michel Ferri sans filet.

J'ai pas mal aimé le joueur et pas mal apprécié certaines de ses remarques sur le fond. Mais sur la forme, il n'est pas vraiment à l'écoute du journaliste, presque cassant, trop appliqué au moment de faire la passe. Encore des automatismes à trouver avant d'accéder à la chaîne premium. Je ne pense pas que Ferri soit de la même veine que Jean-Luc Arribart : sous un filet suave et velouté, la star d'Eurosport a clairement chopé le melon après un excellent départ sur C+ et un moins bon départ vers le groupe TF1.
 
Signe des temps, on est passé sur les grands matchs du duo au trio voire au quatuor... quand ce n’est pas le grand orchestre façon Canal avec un ancien joueur, un ancien entraîneur, un ancien arbitre, un ancien dirigeant, un ancien agent et un ancien de Canal revenu après la fusion CanalSat-TPS.

Pas facile de cumuler compétence et enthousiasme pour un consultant. Wenger a le verbe sec et sans fioritures mais très juste - il est parfait en 3e homme. Un Denoueix dit des choses intéressantes, mais n’emballe pas vraiment le match. Un journaliste plus latin et un bon match de Liga compensent avantageusement. Franck Sauzée a l'enthousiasme pur et raffraichissant du gamin s'amusant à taper la balle dans la cour de l'école, mais chausse parfois un peu trop vite les lunettes roses.

En revanche, le père Dugarry me bluffe totalement. C’est à la fois une révélation et un plaisir. Avec un ton savoureux et mordant sans être amer, toujours dans le sens du jeu.

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Original: Usque tandem canalina (20071112)

20171205

OM 1993 : on refait le match ? (2006)

Les "révélations" de Jean-Jacques Eydelie nous renvoient à la figure l'affaire VA-OM (et non OM-VA) et les dérives du football français sous l'ère Tapie-Bez*.

Rappelons que les vrais perdants dans cette affaire furent le football et Jacques Glassmann.

Marseille la ville peut légitimement s'estimer victime, mais de la gestion de son club et de son image par Bernard Tapie, et non d'un prétendu acharnement judicio-parisiano-parano-montgolfiero-ballonesque.


Les clubs frustrés de titres comme Monaco ou le PSG peuvent également nourrir quelque amertume (surtout après la non-attribution du titre 1992-93), mais n'oublions pas les victimes de dommages collatéraux comme l'équipe de France : sans leurs frictions intestines à la Barça-Real, les Bleus devaient logiquement jouer la World Cup 1994 et vraisemblablement faire au moins aussi bien que les Bulgares, demi-finalistes d'une édition bien pâlotte (Romario trop ternement génial, Maradona trop artificiellement prolongé, OJ Simpson MVP du match d'ouverture et première finale sans but).

Avec l'épisode des injections de Münich**, Eydelie ajoute une pierre à ce bien vilain édifice. Le providentiel coup de boule de Basilou avait déchiré le brouillard dans lequel était plongé le foot français, comment interprêter ce nouveau coup de butoir ?


Le Milan AC n'a peut-être rien à se reprocher (à l'époque, Berlusconi ne pratiquait pas encore les injections de botox), mais il devra patienter : tant qu'Eydelie sera le seul à avouer, ses chances de récupérer le trophée restent minimes.


Ne comptez pas sur un Deschamps, un Di Meco, un Desailly, un Olmeta, un Casoni ou un Tapie pour vendre la mêche (si elle existe). Peu de risques côté Sauzée, Barthez, Boksic ou Ferreri. Plus d'incertitudes concernant Angloma, Thomas, Durand ou des membres du staff. Reste Völler, dont les oreilles risquent de chauffer et la moustache de friser (déjà fait pour la permanente). Le bonhomme n'est pas du genre à verser dans le sensationnalisme***, mais pas non plus à garder sa langue dans sa poche.


A la limite, le titre de 1993 peut s'envoler si ça peut parachever la purge. Et qu'importent les trophées ? S'il ne doit rester qu'une chose de la sublissime équipe de l'OM de ces années-là, que ce soit le jeu.


* voir également "Jürgentleman Klinsmann" (20051112)
** sans prescription des médecins mais avec prescription selon l'UEFA, le délai de 10 ans étant écoulé
*** on se souvient des témoignages bien baveux de Schumacher sur le dopage au 1. FC Köln



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Original: OM 1993 : on refait le match ? (20060125)