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20190112

Soldes du printemps (2011)

Incroyable : pour une fois, Paris-Saint-Germain n'a pas gaché une occasion en or de revenir dans la course à la Ligue des Champions. Une victoire méritée face au concurrent direct Lyon, et voilà Colony Capital libre de rêver un peu.

Pas un rêve sportif, bien sûr. Tout juste l'espoir de limiter les pertes dans le cadre de la revente du club à un généreux mécène. Qatari, à en croire Luis Fernandez, éternel prétendant à un retour aux rênes du club.

Qatari comme Mohamed Bin Hammam, candidat contre Sepp Blatter à la tête de la FIFA. Ce Grand Vizir marche littéralement sur l'eau ces derniers temps. A mon avis, le Calife des Califes avait généreusement accordé à son pays l'organisation de la Coupe du Monde 2022 (voir "Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons") pour le remercier de l'avoir débarrassé du Coréen Chung Mong-joon, un rival déclaré. Seulement au passage, Blatter s'est créé un adversaire encore plus redoutable, capable de promettre encore plus de largesses à des fédérations nationales de plus en plus corrompues.

Aux journalistes d'investigation, s'il en reste, de s'intéresser de près à cette lutte au sommet. A défaut de pouvoir le faire depuis l'intérieur (voir "Grant Wahl s'attaque à Sepp Blatter et à la Samaranchisation de la FIFA").

footlog 2011

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Original: "Soldes du printemps" (20110418)

20190109

Paris en L2 (2008)

C'est désormais une certitude : le PSG va descendre en L2 en fin de saison. 

L'effondrement face à Nice la semaine dernière ne laissait déjà que peu de place au doute, l'humiliation d'hier face à Caen (0-3) sonne comme l'estocade.

La France perd de nouveau un grand club, et la Ligue 1 une petite équipe incapable d'exploiter le talent d'un buteur hors pair (Pauleta), d'un gardien international sortant d'une saison flamboyante (Landreau) et même d'un guerrier amoureux du maillot (Rothen, admirable en Aguirre version Klaus Kinski).

Le désastre sportif a eu lieu en dépit d'un casting a priori sain : Cayzac en gardien du temple, Le Guen et Roche pour entretenir la flamme de l'âge d'or... mais aucun taulier pour tenir la baraque comme du temps de Luis / Lemoult ou Fournier / Ricardo, aucun meneur pour faire monter la mayonnaise comme du temps des Dahleb, Susic ou Raï.
Le Guen a failli. Roche a failli. Cayzac a failli.

Paris peut-il rebondir en L2 sans changer radicalement ? Il faudra a minima des caractères suffisamment trempés pour survivre à ce championnat encore plus exigeant sur le terrain, et une nouvelle direction technique.

Anelka et Fernandez attendent leur heure. Tous deux ont connu des retours mouvementés et marqués du sceau de l'échec. Pour renaître un jour, ce club devra injecter du sang neuf sans cracher sur son passé.

Un miracle demeure possible, mais à condition d'annoncer du changement dès aujourd'hui.

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Original: "Paris en L2" (20080420)

20181128

Francis Borelli (2007)

Il y a ceux qui s'en vont bouffer les pissenlits par la racine, et il y a Francis Borelli, tout juste parti embrasser la pelouse par la racine. 

Daniel Hechter mis à part, le Paris Saint Germain n'aura finalement connu que trois présidents et Francis Borelli demeure encore aujourd'hui le premier d'entre eux : Michel Denisot a réussi à apporter le meilleur de Canal+ et Alain Cayzac à préserver depuis les les premiers jours le meilleur du club pour lui redonner une âme, mais c'est Borelli qui, aux yeux du grand public, aura appris au PSG à gagner des trophées et à conquérir le coeur des supporters.

Le pied noir à la crinière blanche a aussi apporté de splendides rayons de soleil à l'AS Cannes (retrouvant un temps son très cher Luis parti au Matra), mais son nom restera à jamais attaché au club de la Capitale dont il fut un pilier dès la création et qu'il a contribué à façonner à son image : flamboyant, communicant, tchatcheur et chaleureux, amoureux du jeu et des artistes qui le subliment, ouvert sur le monde, résolument humaniste et multiculturel. Avec la touche de folie des grands soirs de coupe.

Je ne croiserai plus cet éternel jeune homme promenant son chien à quelques encablures du Parc, mais Francis Borelli est parti le 2 octobre 2007 en sachant son club en Ligue 1 et en de bonnes mains : si Cayzac a pris son temps pour récuperer la toque blanche et le poste de son ami et il n'aura jamais le même timbre de voix ni le même style exubérant, il rayonne du même amour du jeu et du club. Et il l'incarne tout autant avec une classe bien à lui.

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Original: Francis Borelli (20071004)

20181126

Bravitude et zen attitude (2007)

Pour préparer au mieux la venue des crocodiles nîmois au Parc, Alain Cayzac a fait appel à un crocodile des courts, Yannick Noah. Dix ans après sa Rapid intervention contre Vienne, l'ex vainqueur de Roland Garros signe même pour un bail de plusieurs mois.

Les spécialistes de tennis noteront que Noah ne jouait pas en Lacoste et n'avait pas vraiment le jeu d'un crocodile de fond de court, mais la partie s'annonce plus facile qu'une finale de Coupe d'Europe. Si la Coupe Dévisse à domicile contre un club de CFA, c'est à désespérer le bilan court.

En 1996, Luis Fernandez avait dû accepter l'intrusion du showman à contre coeur mais aujourd'hui, le malin Guy Lacombe présente la chose comme si le Docteur Noah avait été invité au chevet du président du PSG, un peu déprimé ces derniers temps. Le club, les joueurs et le staff se portent comme un charme, merci pour eux. Avec leur talent et leur "bravitude", il soulèveront des montagnes et triompheront des plus hautes murailles... en attendant qu'un autre vieux grognard de la finale au Stade du Roi Baudouin prenne le relais (Paul Le Guen ?).

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Original: Bravitude et zen attitude (20070107)

20180207

PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts (2006)

Parti pour exploser le record de pénalties sifflés contre un club pendant une saison, le Paris Saint Germain ne regrette certainement pas d'avoir recruté le spécialiste national de l'exercice Mickael Landreau, auteur de 2 arrêts sur les 4 "bottés" tentés au cours des deux derniers matchs.

Pour cet acte de bravoure mais aussi pour les innombrables parades réalisées en seconde mi-temps alors qu'il jouait seul face à onze Marseillais déchaînés, le portier parisien a d'ailleurs été décoré de la plus haute distinction du club ; la Tiare de Sang, précédemment décernée à Jérôme Rothen pour son superbe but contre Lyon à l'occasion du Trophée des Champions*.


Voir des talents comme l'ancien Nantais, Pauleta ou Kalou traîner leur misère dans cette drôle d'équipée ne fait sans doute pas plus rire les nouveaux actionnaires que les vieux supporters. Au stade où le club en est et même si Luis et Vahid sont disponibles, il ne serait pas absurde de confier les rènes de l'équipe à d'autres grands anciens croisés dans les travées du Parc : Belmondo, Macias ou Bruel. A défaut de progresser sur le terrain, les joueurs pourraient travailler leurs points forts : faire les pitres, pousser la chansonnette ou taper le carton.

 
* cf "Paris est magique" (20060806)

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Original: PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts (20060911)

20171205

PSG - sans Canal Lacrymal ? (2006)

La fusion CanalSat - TPS fournit un alibi éthique en toc au Groupe Canal+ : puisque M6 devient actionnaire du bouquet, le soutien du Paris Saint Germain par la chaîne cryptée pose enfin objectivement problème. RLD risque donc de se retrouver seul dans le rôle du mécène d'entreprises de para-spectacles proto-sportifs.

Qui est prêt à perdre 100 millions d'euros sur trois ans pour une qualification en Ligue des Champions, une qualification en Intertoto, quatre changements d'entraîneurs, trois crises d'automne, trois crises de printemps, cinq guerres "civiles" dans les tribunes mais une notoriété spontanée en béton ? Parmi les prétendants : Francis Graille, Luis Fernandez, Jean Tiberi, Daniel Hechter, un américain plus ou moins versé dans la franchise (plus façon Lamar Hunt, moins façon Malcom Glazer), un oligarque russe, un maffieux chinois, un bookmaker malais, une combinaison (nécessairement foireuse) des précédents... Parmi les groupes français capables d'injecter du cash, seul Total présenterait quelques synergies métier (comment recycler des grosses tâches tendant à couler par le fond).


Arnaud Lagardère a déjà décliné la proposition et mise à fond sur un véritable sport de contact sur tapis vert : le bridge. Ce n'est donc pas demain que Jean-Bouin annexera le Parc (il est bien loin le temps où je tapotais dans la balle sur le synthétique du C.A.S.G., à l'occasion avec Nambatingue Tokomon dit Toko, Serge Blanco ou la bande à Charles Biétry).


Les joueurs ? Pour ne rien changer à leurs habitudes, ils se concentrent sur leur prochaine défaite et se détendent en regardant Lyon rayonner sur l'Europe.


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Original: PSG - sans Canal Lacrymal ? (20060222)

20171130

Guadalajara 10 ans après... et Mexico alors ? (2006)

D'ici quelques mois ça va pas louper on va nous bassiner avec le dixième anniversaire du mythique France -  Brésil de Guadalajara.

Les Français retiennent de ce beau match le suspense et la victoire, mais oublient bien vite le caractère injuste de cette victoire : les Auriverde méritaient de passer en demis pour aller sans nul doute terrasser la Manschaft - pas se faire piteusement détruire par la Brehme-Briegel GmbH.


La présence des bleus en demis repose sur une heureuse combinaison de surdoués éclopés (Platini sur une jambe, Giresse sur un poumon) et de jeunes loups pleins d'envie (Ayache sur trois jambes, Fernandez sur trois poumons), avec une solide dose de chance.

Rappel des faits : une victoire sur le Canada par le plus petit score imaginable (le plus beau festival de vendanges de JPP sous le maillot bleu), un pénible nul arraché à une superbe équipe d'URSS et une belle victoire face à une Hongrie démobilisée. Avant LE chef d'oeuvre.


Car le match référence des bleus pendant la Coupe du Monde 1986 reste à mes yeux l'annihilation de la Squadra Azzura à Ciudad de Mexico.


Derrière un Altobelli en état de grâce, cette Italie affichait pourtant fière allure. Mais les Bleus allaient livrer le meilleur match défensif de leur histoire. Bien sûr, le carré magique (Platini, Giresse, Tigana, Fernandez) a contrôlé le jeu, mais je ne crois pas que les Barthez-Blanc-Dessailly-Thuram-Lizarazu aient un jour approché le match du pentagone Bats-Bossis-Battiston-Ayache-Amoros. Et si la paire Rocheteau-Stopyra paraît bien pâle à côté, elle a idéalement fonctionné : La Roche à l'origine des deux buts, Stop à la conclusion du second.


Quatre jours après, la France allait écarter de la course au titre un Brésil meilleur qu'elle sur un match, mais heureusement mille fois moins brillante que sa petite soeur de 1982. C'est pourquoi et sans le moindre chauvinisme, je pardonne plus volontiers à nos Bleus de Guadalajara qu'aux Azurri d'un certain Paolo Rossi...
 
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Original: Guadalajara 10 ans après... et Mexico alors ? (20060117)