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20090821

La Ligue des Oubliés sur Amazon

En football comme ailleurs, l'Histoire est la légende qui a triomphé des autres récits. "La Ligue des Oubliés" rend justice à ces héros et événements qui n'ont pas eu la chance d'exister.

De la Coupe du Monde 1946 aux exploits de Felez, des boires de George Worst aux déboires de Francao, du record de Ledidi aux petites manies d'Alain Divers... tout y est, y compris quelques illustrations maison.

Vous pouvez désormais commander mes chroniques
"La Ligue Des Oublies - l'autre histoire du football" en ligne sur Amazon.com.

IMPORTANT : la livraison n'est assurée que sur le site américain d'Amazon. Les exemplaires passés sur les autres sites Amazon (ex Amazon.fr) resteront non livrés et doivent être annulées (aucune pénalité - rupture de stock).

20080201

MLS - une brève histoire des ligues majeures (jusqu'en 2004)

L'ECHEC DE LA NASL ET L'OPPORTUNITE WORLD CUP '94

Le sport-business n'est pas un phénomène récent aux Etats-Unis (Spalding l'avait initié dès le début du XXe siècle) mais à la fin des années 60, il connait une nouvelle montée en régime.

C'est au moment ou les positions se prennent dans les media que le soccer doit percer, d'autant que la victoire anglaise en Coupe du Monde connait un fort retentissement en Nouvelle Angleterre. Deux ligues concurrentes se montent en 1967 : la United Soccer Association a le blanc-seing de la FIFA mais c'est la NPSL (North Professional Soccer League) qui obtient le contrat avec CBS, l'un des principaux networks US. Seulement l'audience s'avère misérable, et les deux ligues fusionnent dès 1968 pour donner naissance à la NASL (North American Soccer League). Soutenue par des investisseurs motivés comme Lamar Hunt et des parrains prestigieux comme Kissinger, la NASL attire des noms de rêve comme Pelé, Franz Beckenbauer, Johan Cruyff, Gerd Muller, George Best, Eusebio ou Bobby Moore. Impossible d'echouer dans ces conditions.

La NASL décide de recycler les recettes éprouvées des ligues majeures nord-américaines : du spectacle, des cheerleaders et un système de "franchises" où les clubs sont avant tout des entreprises susceptibles de démenager du jour au lendemain vers une autre ville. Le risque sportif est réduit au minimum : ni relégation, ni montée, la ligue est toujours constituée des mêmes clubs quels que soient leurs résultats, le nombre évoluant au fil d'éventuelles "expansions" ou faillites, mais en fonction de critères financiers et non sportifs. Les plus grandes stars du sport sont généreusement invitées au crepuscule de leur carriere pour évangeliser une ligue dont le New York Cosmos s'impose comme le fleuron et le symbole de la démesure.

Si la sauce ne prend pas, c'est parce que ces extra-terrestres ne débarquent pas vraiment en terrain conquis. La base de pratiquants demeure circonscrite à quelques minorités et les télévisions ne peuvent se permettre de proposer en prime time un sport exotique pas du tout formaté pour leurs besoins : deux longues séquences de 45 minutes sans temps mort, un veritable cauchemar pour les publicitaires.

Pour animer la saison creuse d'hiver, la NASL a créé un championnat en salle qui en revanche a prouvé la viabilité de son modèle économique. Après la faillite de la NASL en 1984, la Major Indoor Soccer League (MISL) prend le relais avant d'être rebaptisée Major Soccer League (MSL) puis d'imploser en deux ligues concurrentes en 1992. L'indoor assurera donc peu ou prou le spectacle et la permanence du soccer entre la NASL et la World Cup. Car si la faillite de la NASL a découragé les plus gros investisseurs, les apôtres du soccer n'ont jamais désespéré et ont décroché l'organisation de la Coupe du Monde 1994. La FIFA de Joao Havelange accorde volontiers aux USA une seconde chance : réussir sur le premier marche de l'Olympisme signifierait une victoire finale sur son seul rival, le CIO de Juan Antonio Samaranch.

Pas question de mettre dès le depart autant de moyens que pour la premiere fois, et l'on se contentera si nécessaire de chaines cablées pour la diffusion - elles ont suffisamment pris d'importance depuis les seventies et pour Time Warner, un succes du soccer pourrait même faciliter l'implantation en Europe de sa marque ESPN. Ce coup-ci, l'idée est d'éviter de mettre la charrue avant les boeufs : la nouvelle ligue (Major League Soccer ou MLS) sera lancée après la Coupe du Monde et portée par son succes, et les meilleurs joueurs seront mobilisés par la sélection qui constituera leur club pendant la période de transition. Au coeur du projet, Alan I. Rothenberg dirige à la fois la World Cup et la future MLS.

Mais de facon assez symbolique la Coupe du Monde débute par le rocambolesque épisode de la fuite d'OJ Simpson en plein match d'ouverture et se termine sur la première finale sans but de son histoire. Ce n'est pas à proprement parler un échec, mais certainement pas le triomphe esperé, en dépit d'un taux satisfaisant de remplissage des stades. Surtout, la MLS a pris du retard et ne commencera que pour la saison 1996 avec des ambitions tres raisonnables. L'heure est au développement durable.

LA MLS : UNE LIGUE A L'AMERICAINE, MAIS PAS ENCORE MAJEURE

A l'instar des autres ligues majeures, la MLS comprend une saison régulière suivie de play-offs avec un "all star game" pour animer la mi-saison et un "big match" pour la couronner, ici sobrement baptise "MLS Cup". Le découpage du plateau en "conférences" (Est et Ouest) ne s'explique pas que par des motifs geographiques : un championnat plus classique met hors jeu plus vite les petites équipes et on optimise ainsi le nombre d'équipes concernées par la seconde phase tout au long du championnat.

En revanche et comme dans le schéma "européen", une "US Open Cup" existe en parallèle au championnat. Les equipes de la MLS ne sont pas les seules à concourir : cette compétition organisée par la fédération américaine US Soccer depuis 1914 (donc avant même la Coupe de France) accepte également les membres de la A-League. On notera que l'US Open Cup a accollé à son nom celui de Lamar Hunt en 1999. Ce grand promoteur du soccer et du sport en général (rendu célèbre par la NFL mais membre des Hall Of Fame du tennis et du soccer) fut propriétaire du Dallas Tornado (NASL) avant de créer deux franchises MLS (Kansas City Wizards et Columbus Crew) et d'en acheter une troisième (le Dallas Burn, désormais le FC Dallas).

La saison régulière se joue d'avril à octobre, les demi-finales de conférence fin octobre, les finales de conférence début novembre et la grande finale à la mi-novembre. Le calendrier de la MLS concurrence donc celui de la MLB mais attend les World Series (octobre) pour diffuser sa MLS Cup. Il permet également d'utiliser des stades inoccupés pendant ces saisons : ceux du foot US, la NFL se jouant en hiver.

La MLS parvient même à titiller la MLB au niveau des statistiques suivies chaque saison avec leurs lots de totaux, pourcentages, moyennes et séries. Petit florilège : meilleur buteur (avec classement spécifique pour les buts vainqueurs), meilleur passeur (un classement pour les passes décisives ou "primaires", un autre pour les avant-dernières passes, un troisième pour les passes décisives sur buts vainqueurs), meilleur marqueur (points = buts + passes décisives), meilleure moyenne de buts / passes / points par match, nombre / moyenne / pourcentage de tirs, tirs cadrés, nombre de fautes commises et subies, nombre de hors-jeux, d'avertissements, d'expulsions, de corners tirés, et pour les gardiens nombre, moyenne et pourcentage d'arrêts, nombre de matches sans but encaissé...Statistique révélatrice s'il en est, le nombre de spectateurs dans les stades ne décolle pas vraiment, sans qu'un club ne se distingue dans un sens (Los Angeles Galaxy avec plus de 23.000 spectateurs de moyenne) ou dans l'autre (Dallas avec un peu moins de 10.000) :

. 1996 : 2.785.001 spectateurs (moyenne 17.406)
. 1997 : 2.339.019 (14.619)
. 1998 : 2.747.897 (14.312)
. 1999 : 2.742.102 (14.282)
. 2000 : 2.641.085 (13.756)
. 2001 : 2.363.859 (14.961)
. 2002 : 2.215.019 (15.822)
. 2003 : 2.234.747 (14.898)
. 2004 : 2.333.797 (15.559)

Malgré les éclats de rares stars comme Carlos Valderrama, la MLS vivote ainsi depuis une dizaine de saisons sans vraiment briller. Mais à la difference de la WUSA, elle survit : la Women's United Soccer Association, le championnat pro féminin (voir article), a en effet implosé en 2004 à la retraîte de la génération dorée des Mia Hamm, Julie Foudy ou Joy Fawcett, précipitant le retour de Marinette Pichon en France.

Le Champion du Monde Youri Djorkaeff fait le chemin inverse en débarquant aux MetroStars pour la saison 2005 d'une MLS qui semble suivre une bonne tendance:

  • la MLS retrouve une phase d'expansion : 10 equipes en 1996, 12 en 1998 (arrivée de Chicago Fire et de Miami Fusion), redescente a 10 en 2001 (disparition du Miami Fusion et de Tampa Bay Mutiny) mais remontée a 12 en 2005 avec deux développements significatifs : un deuxième club à Los Angeles, gage de derbies enflammés et preuve que les fondations ont pris, et surtout une percée inedite à Salt Lake City, avec un stade idéalement positionné pour rayonner au-dela de l'Utah vers le Colorado, l'Idaho, le Montana, le Nevada et le Wyoming.
  • autre signe encourageant, les clubs commencent à se doter de leurs propres stades, réservés au soccer. Lamar Hunt a montré le chemin avec les stades de Columbus en 1999 et de Dallas en 2005, les Chicago Fire auront le leur en 2006 (les MetroStars en attendent également un) et L.A. dispose depuis 2004 d'un stade conçu pour l'équipe nationale et deux clubs MLS, le Los Angeles Galaxy et le CD Chivas USA.

CE DONT LA MLS A BESOIN POUR TRANSFORMER L'ESSAI

  • poursuivre une croissance en profondeur, saine mais avec quelques coups d'éclat, pour pérenniser les spectateurs et téléspectateurs
  • l'arrivée à maturite de la "génération soccer-mom" : de jeunes joueurs devenant prescripteurs pour attirer les familles aux stades, puis pour les meilleurs des locomotives pour la MLS et l'équipe nationale masculine, dont le niveau n'est pas digne d'un pays de 300 millions d'habitants ou le sport est roi
  • la poursuite de l'expansion de la ligue, de préférence dans des villes importantes sans autre sport majeur. L'exemple de Lamar Hunt à Columbus semble excellent. La MLS doit comme à Salt Lake City surfer sur les évolutions démographiques des Etats-Unis.
  • l'arrivée de nouveaux meneurs et dirigeants. Une nouvelle génération d'anciens joueurs s'investit derrière l'Allemand Jurgen Klinsmann, et les Etats-Unis doivent également convaincre de grands techniciens (Matthaus a échoué mais est-il seulement un bon entraîneur ?)
  • sur un plan plus négatif, la MLS pourrait tirer profit du malheur des autres, comme un hypothétique affaiblissement de la MLB (ex grêves, dopage), voire des championnats sud-américains
  • enfin, la qualité doit se renforcer au niveau sportif pour attirer de grands noms du foot plus tôt. Les structures ne permettent pas encore de miser à fond sur la formation et d'attirer les meilleurs jeunes sportifs americains vers le soccer, mais la MLS peut envisager un positionnement intermédiaire entre les deux grands continents du foot (Europe, AmSud) avant l'explosion du prochain (Asie).

Copyright Stephane MOT 2004-2005

NB : ce texte référence vit desormais sa vie sur Wikipedia

20071125

La K-League dans le rétro

Retour sur les premières années du championnat professionnel de football de Corée du Sud. Ce petit article fut écrit en 2004-2005 pour remédier au déficit d'information en ligne sur le sujet et en particulier servir de matrice au foot coréen sur Wikipedia. SM

Voir aussi : les saisons suivantes (2005, 2006, 2007...), les clubs de K-League (yc Jeju United), les palmarès de la K-League, le parcours des clubs sud-coréens en AFC Champion's League...

ENFIN UN CHAMPIONNAT DIGNE DU FOOBALL COREEN ?

De toute évidence, la Corée du Sud ne dispose pas d'un championnat à la hauteur de son histoire prestigieuse (des stars internationales comme Cha Bum-Geun, des victoires en Coupe d'Asie des clubs et des nations, des qualifications à répétition en Coupe du Monde et une demi-finale en 2002...).


Le football n'est toujours pas le sport préféré du pays : le baseball et même le basketball demeurent loin devant, sans oublier le taek won do pour la pratique sportive. L'équipe nationale mobilise les foules mais la population s'identifie rarement à ces clubs peu mis en avant par une compétition confuse qui vivote depuis une bonne vingtaine d'années.

Deux événements - fortement liés - étaient susceptibles d'aiguillonner le changement : le lancement réussi de la J-League au Japon et l'obtention de l'organisation de la Coupe du Monde 2002. Mais le pays s'est focalisé sur la preparation de l'événement, la necessaire réforme du championnat s'evanouissant en voeu pieux. Le coup semble toutefois en passe d'être rattrappé, mais beaucoup d'efforts restent à faire.

En réalité, ce championnat vit clairement une phase de transition entre une période de "bricolage" (des débuts à la candidature pour l'organisation de la Coupe du Monde) et une période de maturité que l'on souhaite la plus proche possible.

HALLELUJAH, HABEMUS LIGUAM !

La ligue professionnelle de football de Corée du Sud ou Superleague (le premier nom de la K-League) - la plus ancienne du continent - a été créée en 1983 par 5 pionniers dont 3 "amateurs" (Daewoo, POSCO et Kookmin Bank) et 2 clubs pros : les Yukong Elephants et... Hallelujah FC, un club fondé en 1980 par des missionnaires chrétiens et qui deviendra le premier champion de l'histoire avant de quitter la ligue deux ans plus tard.


Le club, desormais basé à Gimpo près de Séoul, pourrait bien refaire parler de lui puisqu'il évolue en K2 League, un championnat semi-pro susceptible de devenir l'équivalent d'une seconde division si la K-League venait à abandonner son systeme fermé a l'américaine (ni promotion ni relégation). Un vieux projet de K3 League semble par ailleurs ressortir des cartons... un schéma à la Française dans le style L1, L2, CFA ?

Si cette révolution se réalisait - et elle est envisagée pour 2007 - elle marquerait le succès des compétitions nationales après des décennies d'instabilité*.

Car la K-League s'est jusqu'à présent distinguée par une stupéfiante geométrie variable :

. 1983 / 5 clubs : Yukong Elephants, POSCO, Daewoo, Kookmin Bank, Hallelujah
. 1984 / 7 clubs : 3 arrivees (Hanil Bank, Hyundai Horang-i et Lucky Goldstar Hwangso), 2 changements de noms (Daewoo en Daewoo Royals et POSCO en POSCO Dolphins)
. 1985 / 8 clubs : 1 arrivee (Sangmu) et 1 changement de nom (POSCO encore, en POSCO Atoms)
. 1986 / 6 clubs : 2 departs (Hallelujah et Sangmu)
. 1987 / 5 clubs : 1 depart (Hanil Bank)
. 1988 : aucun changement !
. 1989 / 6 clubs : 1 arrivee (Ilhwa Chunma)
. 1990 : aucun changement !
. 1991 / 6 clubs : 1 changement de nom (Lucky Goldstar Hwangso en LG Cheetahs)
. 1992 : aucun changement !
. 1993 : aucun changement !
. 1994 / 7 clubs : 1 arrivee (Chonbuk Hyundai Buffalo)
. 1995 / 8 clubs : 1 arrivee (Chunnam Dragons) et 2 changements de noms (Chonbuk Hyundai Buffalo en Chonbuk Hyundai Dinos et POSCO Atoms en Pohang Atoms)
. 1996 / 9 clubs : 1 arrivee (Suwon Samsung Bluewings) et 5 changements de noms (Hyundai Horang-i en Ulsan Hyundai Horang-i, LG Cheetahs en Anyang LG Cheetahs, Daewoo Royals en Busan Daewoo Royals, Ilhwa Chunma en Chunan Ilhwa Chunma et les jusqu'alors inaltérables Yukong Elephants en Bucheon Yukong)
. 1997 / 10 clubs : 1 arrivée (Daejeon Citizen) et 2 changements de noms (Pohang Atoms en Pohang Steelers, Bucheon Yukong en Bucheon SK, le groupe SK ayant rebaptisé ses stations services)
. 1998 : aucun changement !
. 1999 : aucun changement !... mais les 10 équipes décident de se rencontrer 3 fois chacune par saison
. 2000 / 10 clubs : 3 changements de noms (Ilhwa Chunma déménage de Chunan à Seongnam et suite aux déboires de Daewoo, Busan Daewoo Royals devient Busan I'Cons avec le soutien des héritiers Hyundai... dont une partie en profite pour faire la pub de son I'Park et une autre de ses voitures : les Chonbuk Hyundai Dinos deviennent les Chonbuk Hyundai Motors)
. 2001 : aucun changement !
. 2002 : aucun changement !
. 2003 / 12 clubs : 2 arrivées (Daegu FC et Gwangju Sangmu Phoenix) et les équipes se rencontrent 4 fois chacune dans la saison
. 2004 / 13 clubs : 1 arrivée (Incheon United), 1 changement de nom (Anyang LG Cheetahs devient le FC Seoul), et les équipes se rencontrent 2 fois dans la saison

Si cette ligue folklorique n'a jamais réussi à attirer de grands joueurs étrangers, c'est en partie en raison de cette instabilité et de l'absence de ferveur populaire pour le football de clubs, mais certainement pas par manque de moyens. La Corée sait investir des fortunes quand il le faut et l'a prouvé en sortant de terre une dizaine de stades somptueux pour la Coupe du Monde. Par ailleurs, les puissants "chaebols" ont toujours été derrière le football, comme le prouve le nom des clubs.

Le cas de Hyundai s'avere assez symptomatique : la famille a détenu jusqu'à 2 équipes à son nom dans cette petite ligue, sponsorisant par ailleurs l'ensemble du foot coréen et placant le fils du fondateur (Chung Mong-Joon) à la tête de l'AFC, la fédération asiatique. Encore aujourd'hui, le "I" de Busan I'cons reprend le logo de la marque d'appartements I'PARK, propriété du chaebol.

Car la tendance est de rompre avec ces noms d'entreprises présents dans tous les sports majeurs, la lecture des résultats sportifs se confondant avec celle des cours de bourse. Le football coréen de clubs doit se trouver une âme et renforcer l'attachement à des villes, à des regions, et aux nombreux stades de la Coupe du Monde restés sans clubs après la competition. Le nouveau club de Incheon United symbolise parfaitement ce changement : il a le soutien de nombreux sponsors privés et publics de la region et occupe le stade Munhak ou la France perdit ses derniers espoirs un bel apres-midi de juin 2002.

Stephane MOT 2004-2005

* NB : la K3 League a effectivement vu le jour en 2007 (voir Korea National League - K2 League, K3 League)

20071121

AFC Champion's League

1) Palmarès de l'AFC Champions League (depuis 2003)
2) Palmarès de la Coupe d'Asie des Clubs Champions AFC (1967-2002)
3) Historique : la coupe des pays "mûrs" (de la coupe a la ligue des champions)


Voir également :
- Parcours des clubs coréens en AFC CL depuis 2002
- Palmarès des autres competitions de l'AFC

- K-League - la ligue pro sud-coréenne
- U-League - la ligue d'Uqbar

---

1) Palmarès de l'AFC Champions League (depuis 2003)

2009 (en cours)

2008 Gamba Osaka (Japon) b. Adelaide United (Australie) :
5-0 total (3-0. 2-0*)

2007 Urawa Reds (Japon) b. Sepahan (Iran) :
3-1 total (1-1*. 2-0)
2006 Jeonbuk Motors (Coree du Sud) b. Al Karama (Syrie) :
3-2 total (2-0. 1-2*)
2005 Al Ittihad (Arabie Saoudite) b. Al Ain (Emirats Arabes Unis) :
5-3 total (1-1*. 4-2).
2004 Al Ittihad (Arabie Saoudite) b. Seongnam Ilhwa Chunma (Coree du Sud) :
6-3 total (1-3*. 5-1).
2002/2003 Al Ain (Emirats Arabes Unis) b. BEC Tero Sasana (Thailande) :
2-1 total (2-0*. 0-1).

2) Palmarès de la Coupe d'Asie des Clubs Champions AFC (1967-2002)

1967 Hapoel Tel Aviv (Israel) b. Selangor (Malaisie)
1968 Maccabi Tel Aviv (Israel) b. Yangzee (Coree du Sud)
1969 pas de competition
1970 Taj Club (Iran) b. Hapoel Tel Aviv (Israel)
1971 Maccabi Tel Aviv (Israel) b. Police Club (Irak)
1972 a 1984 pas de competition
1985 Daewoo Royals (Coree Sud) b. Al Ahli (Arabie Saoudite)
1986 Furukawa (Japon) b. Al Hilal (Arabie Saoudite)
1987 Yomiuri (Japon) b. Al Hilal (Arabie Saoudite)
1988 Al Saad (Qatar) b. Al Rasheed (Irak)
1989 Liaoning (Chine) b. Nissan (Japon)
1990 Esteghlal (Iran) b. Liaoning (Chine)
1991 Al Hilal (Arabie Saoudite) b. Esteghlal (Iran)
1992 Pas (Iran) b. Al Shabab (Arabie Saoudite)
1993 Thai Farmers Bank (Thailande) b. Oman Club (Oman)
1994 Thai Farmers Bank (Thailande) b. Al Arabi (Qatar)
1995 Ilhwa Chunma (Coree Sud) b. Al Nassr (Arabie Saoudite)
1996/97 Pohang Steelers (Coree Sud) b. Ilhwa Chunma (Coree du Sud)
1997/98 Pohang Steelers (Coree Sud) b. Dalian Wanda (Chine)
1998/99 Jubilo Iwata (Japon) b. Esteghlal (Iran)
1999/00 Al Hilal (Arabie Saoudite) b. Jubilo Iwata (Japon)
2000/01 Suwon S. Bluewings (CS) b. Jubilo Iwata (Japon)
2001/02 Suwon S. Bluewings (CS) b. Anyang Cheetahs (Coree du Sud)

3) Historique - La coupe des pays "mûrs" (de la coupe a la ligue des champions)

La Ligue des Champions d'Asie (ou AFC Champions League) va encore plus loin que sa cousine européenne pour écarter les "petits clubs" : la toute puissante Asian Football Confederation (AFC) décide quels pays sont suffisamment "mûrs" en terme de football pour envoyer leurs deux meilleurs clubs dans la competition.

En 2005, les 14 pays "mûrs" etaient l'Arabie Saoudite, la Chine, la Corée du Sud, les Emirats Arabes Unis, l'Indonésie, l'Irak, l'Iran, le Japon, le Koweit, l'Ouzbekistan, le Qatar, la Syrie, la Thailande et le Viet-Nam.

Les clubs des 9 pays jugés "en développement" participent à une compétition de deuxième niveau, l'AFC Cup. En 2005 : le Bangladesh, la Jordanie, Hong-Kong, le Liban, la Malaisie, les Maldives, Singapour et le Turkménistan.

Restent 17 federations (le "tiers monde footballistique d'Asie" ?, les "pays les moins avancés footballistiquement" ?) : l'Afghanistan, le Bouthan, Brunei, le Cambodge, Guam, le Kirghizistan, le Laos, Macao, la Mongolie, le Népal, le Pakistan, la Palestine, les Philippines, le Sri Lanka, Taiwan, le Tadjikistan et le Timor Oriental se contentent de l'AFC Presidents Cup, une compétition concentrée sur une quinzaine de jours et un seul pays. Frais de transports réduits au maximum et exotisme garanti : la première édition au Népal a couronné un club tadjike face à un club kyrgyze 3 buts à zéro (le second pays menant toujours face au premier 48 points à 28 au Scrabble).
Au-delà (ou en-deçà) de toute classification, la Corée du Nord du football se concentre pour sa part sur son équipe nationale.

Copyright Stephane MOT 2005

PS (2006) : l'AFC a lancé l'année suivante l'équivalent pour les équipes nationales. Les Tadjiks ont également emporté cette première édition de l'AFC Challenge Cup.

NB : cet article a également été publié sur Wikipedia pour promouvoir les compétitions asiatiques sur le web francophone et anglophone.