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Affichage des articles dont le libellé est Patrick Vieira. Afficher tous les articles
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20190111

Préparez les nécros (2009)

Ordoncques, Raymond Domenech n'est pas mort. Patrick Vieira n'est pas mort, Thierry Henry n'est pas mort, Thierry Roland n'est pas mort... : à la faveur d'un but venu d'ailleurs (Nico Anelka avec la complicité d'un petit bonhomme vert), la France a gagné en Irlande le droit d'espérer une qualification pour la Coupe du Monde 2010. 

Les rédactions, qui tenaient leurs nécrologies au chaud, ne savent pas trop si elles doivent se réjouir ou ressortir les unes d'il y a 12 ans, celles où elles réclamaient la tête d'Aimé Jacquet. Les plus couards gardent l'espoir : mercredi, pour le match retour, au moins le tiers du Stade de France sera vert. Et Le Trap n'a pas l'intention de passer à la trappe, avec ou sans le gamin de Trappe (terminé pour les vannes Abidal).

Mais mercredi, toute la France va vibrer pour ses Bleus : ses Bleus à elle s'ils passent, les Bleus à Raymond s'ils trépassent. On va peut-être même voir l'Equipe de France attaquer, c'est tout dire...

Ma religion est faite : que le meilleur gagne. Pas le meilleur en valeur absolue, mais la meilleure équipe sur le terrain. Et s'il faut subir une nouvelle Kostadinov pour soulever le trophée en 2014, so be it.

En 1993, les Bleus avaient été victimes d'une guerre artificielle entre l'OM et le PSG. En 2009, ils pourraient faire l'économie d'une guerre artificielle entre le sélectionneur et ses joueurs.

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Original: "Préparez les nécros" (20091116)

Sans commentaire (2008)

Le commentaire sportif tourne en rond.
Le ton et l’emphase dépendent bien sûr de chacun, mais il existe un "accent" du commentateur sportif, une façon de porter la voix, de traîner sur certaines parties de la phrase, que le téléspectateur reconnait aussitôt. Sans savoir de quoi il est question, il sait que c’est du sport. Et les expressions consacrées, les clichés contribuent à planter le décor, à mettre dans l’ambiance sans déstabiliser un client que l’on souhaite bien confortablement calé sur son sofa, en mode optimal de réception des messages qui comptent vraiment (la pub).

Les petits nouveaux débarquant sur l’antenne rentrent presque toujours dans ce moule horripilant, que l’on peut comparer à celui des présentateurs de JT (battements de cils en moins au lancement des sujets, puisque le visage du commentateur sportif n’apparaît qu’au début et à la fin de la retransmission).


Les diffuseurs veulent de l’enthousiasme, une ambiance café du commerce relevée par la présence d’experts / consultants qui bien souvent s'abaissent rapidement au niveau de leur compère journaliste. L’école de la radio (un media ou l’emphase est de bon ton) a fourni des prototypes assez spectaculaires comme Gilardi ou Saccomano, et l’accadémie Canal + a un peu changé les habitudes avec des journalistes plus "spécialistes" et "experts", le consultant endossant parfois le costume d’Auguste, le clown joyeux (ie Rouyer).

Les Français parlent beaucoup en regardant un match à la télé et ils "entrent" plus facilement dans le match quand ils ont l’impression d’être dans la cabine avec des "pros" relativement accessibles.

Mais à tout prendre, je préfère la fraîcheur de "La Rouille" à l'inanité de la masse des sclérosés du micro.
Et la franchise de Christophe Dugarry à la PC attitude de Vieira au moment de livrer leur opinion sur Domenech.

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Original: "Sans commentaire" (20080702)

20181126

L'Argentine, sans surprise (2007)

Le Vice-Champion du Monde s'est logiquement incliné devant la meilleure équipe de la Coupe du Monde. La France a été nettement dominée là où beaucoup de grandes équipes auraient tout simplement explosé.

L'Argentine n'aura même pas eu à forcer son talent, contrôlant le match de bout en bout... à l'exception des rares moments où les Bleus ont un peu joué au milieu en se dédoublant près de la ligne de touche - l'attaquant Thierry Henry ou le récupérateur Patrick Vieira s'improvisant quelques instants numéro 10, histoire de donner un peu de vitesse au ballon.

A peine remis de l'enchaînement Lyon + PSG, Ribéry n'avait visiblement plus de jus dans les chaussettes et ça s'est vu en première mi-temps où, sur son côté droit, seul Sagnol était en mesure d'apporter un semblant de danger.

Trézéguet, lui, a très vite compris que ce match n'était pas le sien : jeu court et petits espaces surpeuplés, peu de centres immédiatement captés par le phénoménal jeu de tête des Ayala, Heinze & Co... DT doit au contexte affectif de ce match amical d'avoir tenu plus d'une mi-temps sur la pelouse. Anelka et Govou avaient clairement le profil pour déstabiliser le bloc défensif adverse, mais n'auront guère eu le temps de le prouver.

L'Argentine a eu la politesse de ne marquer qu'un but et fort joli qui plus est (chapeau Saviola - Cambiasso). Elle a surtout eu le mérite de remettre les Bleus à leur place : une place forte du football européen et même mondial, mais un ton en dessous du sommet quand elle n'est pas au top physiquement. Au global, une défaite plutôt encourageante pour remobiliser au début d'une année décisive.

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Original: L'Argentine, sans surprise (20070208)

Dhorasso : The Substitute a grandi (2007)

Vikash Dhorasso dit avoir grandi grâce à son film primé au prestigieux festival de Belfort. 

Aux dernières nouvelles, l'artiste mesure toujours 1,69 m et Belfort 17,1 km². Et les titres les plus prestigieux de VD demeurent 2 Championnats de France, 1 Coupe de France, 2 Coupes de la Ligue, 1 Trophée des Champions et 2 finales de Coupe du Monde, la première gagnée en 1995 avec l'Equipe de France Militaires. Rompez.

The Substitute ne désespère pas de rejouer au football. En Angleterre, peut-être. S'il souhaite passer aux longs métrages, il pourrait même pousser jusqu'à la MLS. Mais pas avec Becks aux LA Galaxy, non. Il lui faudra faire un peu de lobbying auprès de Robert Redford pour qu'il crée une franchise à sa mesure. Je suggère les Sundance Independants, voilà qui aurait de la gueule.

Et puis le père Roro pourrait même lui donner des idées. Après tout, sa filmographie comprend des titres facilement recyclables par notre nouveau Cubrique national. Petit florilège :

- "An Unfinished Life" (pour un reportage en super 8 sur sa carrière au PSG),
- "Indecent Proposal" (hélas coupé au montage, un édifiant tournage dans les douches du Paris Foot Gay dont Vivi est le parrain)
- "Out of Africa" (pour le ralenti du coup de poing promis par Patrick Vieira en cas de sortie du Substitute)
- "All the President's Men" (pour un doc sur les pratiques maffieuses de la bande à Aulas dans les clubs concurrents, à torpiller les joueurs clef comme Fred Piquionne ou Pauleta)

Et bien sur "The Candidate", puisque VD ne manquera pas de concourir aux prochains Césars et Oscars. Au risque de se prendre un Cocard*.

* histoire d'éviter tout malentendu, je précise que l'ancien auxerrois n'a pas été transféré au PFG.

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Original: Dhorasso : The Substitute a grandi (20070120)

20180207

Vieira au FC Tours (2006)

Maintenant que le FC Tours retrouve l'élite (si l'on peut qualifier d'"élite" la Ligue 2 et un match amical contre le PSG), et sans le moindre point de pénalité s'il vous plait (croix de bois, Croix de Savoie, croix de fer, si je mens je vais en enfer), on peut se reprendre à rêver.

Préféreriez-vous évoluer dans une équipe prestigieuse en Série B voire C ou dans le monde merveilleux du foot pro français ? L'immense Luca Toni acceptera-t-il de faire oublier l'immense John Carew sur l'immense banc de touche lyonnais ? Trezegol et Thuram reviendront-ils avec plaisir biner les champs de patate de la Ligue 1 ?


Pour peu que Ribéry reste à l'OM et quelques pointures daignent honorer de leur présence nos bons vieux stades, pour peu que l'AJA prolonge l'Intertoto jusqu'au printemps (et que Guy Roux laisse à Jean Fernandez le temps de s'épanouir), et surtout pour peu que les écuries d'Aulas ne réquisitionnent pas les meilleurs poulains de France et de Navarre, cette Ligue 1 cuvée 2006-2007 s'annoncerait presque passionnante.

Bon. On va probablement assister à un festival de 0-0 dans le ventre mou du championnat (entre la place du dauphin de l'OL et la lanterne rouge), le principal suspense résidera dans la date officielle du sacre des Lyonnais (8e journée ?) et celle du début de la première crise du PSG (1ère journée ?), et les consultants de Canal+ auront intérêt à sortir le grand jeu pour nous faire vibrer... Paga n'aura pas tous les jours un Argentine - Serbie Montenegro à se mettre sous le micro.


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Original: Vieira au FC Tours (20060719)

20171211

Un coin de ciel bleu (2006)

Cette victoire vaut de l'or. Pour la première fois depuis l'Euro 2000 (mettons de côté les Coupes des Confédérations), la France a livré un match plein dans une phase finale, et sans Zidane qui plus est. Un vécu positif qui servira pour les temps difficiles à venir : désormais non protégée, la France va réellement évoluer dans un groupe de la mort en qualificatifs pour le Championnat d'Europe 2008.

Concernant la compétition en cours, peu importe la suite désormais et à la limite, mieux vaut affronter les Espagnols ou les Brésiliens que les Italiens ou les Allemands. Mais sans le frein à main s'il vous plait. Comme dans ce match enjoué face à un Togo retrouvé : de l'allant, une foule d'occasions, une sympatique tournante de meneurs de jeu (Malouda, Ribéry, mais aussi Vieira et Henry, avec Trezegol pour simple point fixe - incisif même si non décisif hier), un rythme soutenu tout au long du match (la décision s'est faite en seconde mi-temps), souvent à la limite de la rupture mais ce n'en était que plus beau et vivant. Comme cette prolongation contre le Portugal en 1984 avec Ribéry dans le rôle du frêle Tigana s'arrachant dans la surface et Vieira dans le rôle du capitaine Platoche tirant en pivot à mi-hauteur pour délivrer la nation.

A propos de capitaine ; Zidane revient et ça complique la donne, mais le hasard fait bien les choses : il s'est reposé, nous doit une revanche, et aura à coeur de frapper fort face à son pays d'adoption. Peu importe le résultat, là aussi : la France joue enfin et s'est réconciliée avec la Coupe du Monde. Même si le scénario 1986 devait se confirmer (un champ du cygne contre un gros avant de sombrer avec des titulaires vieillissants), l'avenir aura été un peu mieux préparé que l'après-Platini. Espérons simplement que Trézéguet débloque son compteur et que Ribéry se décrispe (trop collectif et respectueux de ses partenaires - devrait s'inspirer de Papin pour éviter les noeuds au cerveau).

Le face à face Raymond Domenech - Didier Deschamps hier sur Canal+* valait lui-aussi son pesant d'or : il fallait voir la Dèche capitaliser sur ses anciens rôles de capitaine et d'entraîneur pour se positionner sur son futur rôle de sélectionneur (plus efficace pour dérider Thierry Henry que le sermon de Bernard Lama à l'adresse du pauvre Frank Ribéry), et il fallait apprécier le festival de réparties du sélectionneur en titre (bien aidé il est vrai par un Hervé Mathoux inspiré : bel échange final sur les journalistes).

Les têtes de série sont donc toutes au rendez-vous de la vraie Coupe du Monde. On regrettera des Ivoiriens trop naïfs, des Tunisiens trop timorés et un Pavel Nedved trop mal entouré. Et on a hâte de déguster ce Brésil - Ghana. En attendant, Allemagne-Suède et Argentine-Mexique pourraient bien être plus serrés qu'il n'y paraît...

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Bons points : Patrick Vieira (FRA) - Mohamed Kader Touré Coubadja (TOG) - Andrei Chevchenko (UKR - pour son impeccable imitation de Greg Louganis) - Hatem Trabelsi (TUN - le seul à percuter dans un groupe résigné) - LEE Chun-soo (ROK - la pointe de gimchi pour relever cette soupe sans goût) - Hakan Yakin (SUI - aura bien exposé les faiblesses de l'architecture coréenne)
Pas assez vu du match pour me faire une opinion : ESP-KSA

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Groupe G
- la révélation : Park Chu-young n'a pas encore le niveau international. Une grosse déception.
- la confirmation : la Suisse sera l'une des favorites de l'Euro 2008 et ne sera pas facile à éliminer de cette Coupe - ci.
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : tout faux... le Togo s'est effondré deux fois depuis le tirage au sort, la Suisse a tenu ses promesses et la France n'aura joué que 3 mi-temps. 1 bon résultat.

Groupe H
- la révélation : en exportant ses meilleurs jeunes, la sélection espagnole est enfin parvenue à se débarrasser des guerres intestines Real-Barça pour devenir compétitive au plus haut niveau
- la confirmation : Roger Lemerre est toujours plus sympathique avec un survêtement
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : quarté dans l'ordre mais groupe moins serré que prévu - au-delà de la surprenante goleza espagnole du premier match, le très décevant Tunisie - Arabie Saoudite aura conditionné la suite. 3 bons résultats.
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* dans le fameux Journal de la Coupe du Monde FIFA 2006
** repris dans "CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour" (20060606)


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Original: Un coin de ciel bleu (20060624)

20171208

Le vol et le cadeau (2006)

La France s'est-elle fait voler sa victoire hier soir ? Oui au vu du but refusé à Vieira en première mi-temps, non au vu d'un match offert en cadeau à des Coréens si faibles qu'ils se sont avérés incapables de l'accepter.

Je l'écrivais avant-hier* et je confirme aujourd'hui : ce match nul est inespéré. Les Bleus restent en vie, ont enfin ouvert leur compteur buts (grâce à Thierry Henry qui plus est) et surtout, seront obligés de jouer sans Zidane contre le Togo.


Ce dernier point constitue sans doute la meilleure nouvelle de la journée pour Domenech : s'il doit mourir, ce sera avec ses idées. Je lui souhaite d'aller jusqu'au bout de celles-ci et de donner leur chance à ceux qui ont vraiment envie de jouer. David Trézéguet, par exemple : regardez-le piaffer pendant son échauffement contre les Suisses, sourire comme un gamin en entrant sur le terrain pour de misérables arrêts de jeu. Le timing absurde de ce remplacement n'avait d'autre objectif que d'humilier le nouveau numéro six de la sélection, un bien pâle Zinedine Zidane qui eût dû être remplacé bien avant l'égalisation coréenne. Il est temps de préparer l'avenir : nous avons perdu 4 ans pour rien et quitte à repartir de zéro, autant que ce soit avec des joueurs qui ont déjà l'expérience d'une Coupe du Monde.


Dans ce groupe G, le plus faible de la compétition, seule la Suisse surnage et mérite de passer aux choses sérieuses. A moins que le Togo se décide enfin d'entrer dans sa Coupe du Monde avant d'en sortir.


Pour le reste, pas fâché de voir le Ghana et les USA à leur niveau, et pas fâché non plus de voir ce sinistre Daniele de Rossi écarté de la Squadra.


* "Dimanche je signe pour le nul" (20060617)

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Bons points : Willy Sagnol (FRA) - Kim Nam-il (ROK - pas pour rien dans la non prestation de ZZ) - Yoshikatsu Kawaguchi (JAP - encore lui ! mais ce gardien inspire la sympathie) - Niko Kranjcar (HRV - on trouve toujours des pièces de choix dans le Brésil de l'Europe façon puzzle) - Petr Chech (CZE) - Asamoah Gyan (GHA) - Pablo Mastroeni (USA - malgré son rouge amplement mérité) - Andrea Pirlo (ITA)
 

Pas vu et donc pas pris en note : POR-IRN et BRA-AUS


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Original: Le vol et le cadeau (20060619)

20171130

Autel de passes (2005)

Bravo aux Dogues pour leur victoire de SDF dans la cathédrale du SDF : on les préfère quand ils commencent à jouer contre ManU que pendant les arrêts de jeu contre Benfica.

En attendant, après Boring Arsenal, Bourrin United s'entête à gaspiller des talents comme C. Ronaldo ou Park Ji-sung et à exposer les limites d'un Rooney que seul un Eriksson au bord de l'élimination aura osé comparer à Pelé. On se souvient avec quel art consommé du caressage de tabloïd dans le sens du poil de c... Sven Goran avait sauvé son image dans les feuilles de chou en encensant son peu svelte goret aux oreilles en chou fleur.


J'ai pas mal aimé les 3 derniers pions de Trézéguet alliant l'efficacité de Gert à l'élégance de Marco. Deux d'entre eux parachèvent de somptueux caviars de Vieira mais je préfère encore celui du milieu - le premier contre le Bayern - pour l'autorité du geste.


J'ai bien aimé le bis repetita placent de Titi Henry (remake de son but contre l'Eire) et le lob piqué en simple opposition de Eto'o.


Plus fondamentalement, j'ai beaucoup aimé la trentaine de buts sur les huit matchs de la soirée. ça change un peu de la quinzaine sur dix matchs de Ligue 1. On dirait presque la Serie A pré-platinienne.


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Original: Autel de passes (20051103)