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20190112

Fins de règnes (2011)

Il y a encore cinq ans je me serais sans doute contenté de cette agréable finale de Champions League ponctuée de jolis buts : la passe de Xavi pour Pedro, le double une-deux de Rooney - même avec Giggs hors-jeu -, la lucarne de David Villa (de Messi, je retiendrais plutôt que la caguade de Van der Sar ses jolis non-buts comme sur sa mini-Madjer en seconde mi-temps).

Mais cette journée avait des airs de fins de règnes. Pour Sir Alex et ses fidèles grognards Giggs et Scholes, pour les Van der Sar, Park, Evra, Pujol et autres soldats de devoir, mais aussi pour ce Barcelone de feu de Guardiola.

La meilleure équipe du monde a de nouveau conquis un trophée ultramérité en proposant le meilleur jeu du plateau, mais on finirait presque par se lasser de ce jeu de passes courtes trop parfaites entre camarades d'école. Au plus fort de la domination de Manchester par le Barça, les blaugranas donnaient l'impression de marcher, seul le porteur du ballon bougeant. Une optimale économie d'énergie certes, mais il fallait attendre le vrai décalage pour s'enthousiasmer (voir de nouveau figure A : Xavi pour Pedro).

J'adore Barcelone et je suis heureux de ce nouveau triomphe, mais désolé : je préfère le petit grain de folie en plus, celui d'une autre équipe de camarades d'école, les perdants magnifiques de l'Argentine 2006. José Pekerman avait façonné son équipe encore plus directement que Pep Guardiola, pur produit de la maison catalane.

Points communs entre l'Argentine 2006 et le Barcelone d'aujourd'hui ? Javier Mascherano et surtout Lionel Messi, qui ne retrouvera pas de sitôt une bande de compatriotes aussi bien armée pour l'aider à remporter le trophée suprême.

L'autre roi du pétrole sur la planète football, Sepp Blatter, a obtenu le départ de son ancien sponsor et désormais rival Mohamed Bin Hammam. Le patron de la FIFA a été lui-aussi mis en cause dans les sordides affaires de corruption mais son mode de fonctionnement est plus subtil : au lieu de sortir son chéquier, il achète les patrons de fédérations en distribuant généreusement mais en toute transparence l'argent des sponsors.

Blatter aussi paraît en fin de règne. Les successeurs à plus ou moins long terme semblent tout trouvés : Franz Beckenbauer ou de préférence Monsieur Propre, Michel Platini. Songez que même la K-League sud-coréenne a été touchée par un scandale de matchs truqués.

Bien sûr, le Barça peut encore nous surprendre et nous faire rêver. Bien sûr, Sir Alex n'a pas dit son dernier mot (et Javier Hernandez a encore de belles années devant lui). Bien sûr, Sepp Blatter ne quittera pas si facilement sa forteresse zurichoise.

Et bien sûr, je fais un peu la fine bouche. Allez, ce millénaire nous a encore offert une belle finale et du beau jeu.

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Original: "Fins de règnes" (20110529)

Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence (2009)

Le suspense pour cette édition 2009 portait sur d'une part sur la seconde et la troisième place du podium, et d'autre part sur l'ampleur de l'avance de Lionel Messi sur ses poursuivants.
Avec 240 points d'avance, Leo bat un record, même s'il ne permet pas de remonter bien loin : le nombre de jurés a explosé depuis la mondialisation du BO.

La seconde place de Cristiano Ronaldo, avec une nette avance là aussi, s'explique peut-être aussi par la diversité des jurés. La logique donnait la paire Xavi-Iniesta favorite, forte de l'exceptionnel triplé catalan. Grâce au transfert d'Ibrahimovic, le Barca place d'ailleurs 5 joueurs dans les 7 premiers.

Comme prévu, Giggs fait une ultime pige très honorable, et Rooney se place en embuscade pour la suite. Moins exposé, Cesc Fabregas se maintient à distance. Nouvelle déception pour Karim Benzema, seul nominé à se retrouver capot. Quant à Gourcuff, il grapille les quelques points qu'il était en mesure d'espérer après sa vraie première année pleine sous les projecteurs.

Au final, une fois de plus, beaucoup de talent et de joueurs de rupture.

footlog 2009

1. Lionel Messi (ARG, FC Barcelone) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (POR, Manchester United / Real Madrid) : 233 pts
3. Xavi (ESP, FC Barcelone) : 170 pts
4. Andrès Iniesta (ESP, FC Barcelone) : 149 pts
5. Samuel Eto'o (CMR, FC Barcelone / Inter Milan) : 75 pts
6. Kaka (BRA, Milan AC / Real Madrid) : 58 pts
7. Zlatan Ibrahimovic (SVE, Inter Milan / FC Barcelone) : 50 pts
8. Wayne Rooney (ENG, Manchester United): 35 pts
9. Didier Drogba (CIV, Chelsea): 33 pts
10. Steven Gerrard (ENG, Liverpool) : 32 pts
11. Fernando Torres (ESP, Liverpool): 22 pts
12. Cesc Fabregas (ESP, Arsenal) : 13 pts
13. Edin Dzeko (BIH, Wolfsburg) : 12 pts
14. Ryan Giggs (WAL, Manchester United) : 11 pts
15. Thierry Henry (FRA, FC Barcelone) : 9 pts
16. Luis Fabiano (BRA, FC Séville)
     Nemanja Vidic (SRB, Manchester United)
     Iker Casillas (ESP, Real Madrid): 8 pts
19. Diego Forlan (URU, Atletico Madrid) : 7 pts
20. Yoann Gourcuff (FRA, Bordeaux) : 6 pts
21. Andreï Archavine (RUS, Arsenal)
     Julio Cesar (BRA, Inter Milan)
     Frank Lampard (ENG, Chelsea) : 5 pts
24. Maicon (BRA, Inter Milan) : 4 pts
25. Diego (BRA, Werder Brême / Juventus Turin) : 3 pts
26. David Villa (ESP, Valence)
     John Terry (ENG, Chelsea) : 2 pts
28. Franck Ribéry (FRA, Bayern Munich)
     Yaya Touré (CIV, FC Barcelone) : 1 pt
30. Karim Benzema (FRA, Lyon / Real Madrid): 0 pt


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Original: "Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence" (20091201)

20190111

Ballon d'Or 2009 (2009)

France Football a livré sa liste des 29 nominés pour la course à la seconde place derrière Lionel Messi, incontournable Ballon d'Or 2009. Une livrée assez classique sur l'axe Europe - AmSud, avec trois Africains pour renforcer la légitimité mondiale, mais aucun Asiatique à se mettre sous la dent*. 

Cristiano Ronaldo abandonnera donc son trophée acquis l'an dernier, voire le podium sur lequel j'aimerais bien voir s'installer un Fabregas, un Xavi, un Iniesta ou un Eto'o. Rooney risque de devoir patienter un peu, et j'attends de voir comment il rosit sous le soleil sud-africain (Linecker s'était plutôt pas mal extrait de la fournaise mexicaine il y a - bon sang déjà - près d'un quart de siècle).

En fait, il y a du talent et de la jeunesse à revendre dans cette liste, avec une bonne demi-douzaine de joueurs susceptibles de brandir le titre individuel suprême dans les années à venir. On surveillera les premiers points grapillés par certains, et les dernières miettes collectées par de plus anciens. Pour Giggs, c'est vraisemblablement la dernière chance. Pour Henry, tout dépendra probablement du résultat du barrage contre l'Irlande en novembre prochain : l'édition 2010 sera réservée aux participants à la grande fête du football, avec une prime aux vainqueurs sur les meilleurs joueurs (pas toujours le même casting).

footlog 2009

ADDENDUM 200912 : "Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence"

* Les 29+1:
Andreï Archavine (Russie, Arsenal)
Karim Benzema (France, Lyon puis Real Madrid)
Iker Casillas (Espagne, Real Madrid)
Cristiano Ronaldo (Portugal, Manchester United puis Real Madrid)
Diego (Brésil, Werder Brême puis Juventus Turin)
Didier Drogba (Côte d'Ivoire, Chelsea)
Edin Dzeko (Bosnie, Wolfsburg)
Samuel Eto'o (Cameroun, FC Barcelone puis Inter Milan)
Cesc Fabregas (Espagne, Arsenal)
Fernando Torres (Espagne, Liverpool)
Diego Forlan (Uruguay, Atletico Madrid)
Steven Gerrard (Angleterre, Liverpool)
Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United)
Yoann Gourcuff (France, Bordeaux)
Thierry Henry (France, FC Barcelone)
Zlatan Ibrahimovic (Suède, Inter Milan puis FC Barcelone)
Iniesta (Espagne, FC Barcelone)
Julio Cesar (Brésil, Inter Milan)
Kakà (Brésil, Milan AC puis Real Madrid)
Frank Lampard (Angleterre, Chelsea)
Maicon (Brésil, Inter Milan)
Lionel Messi (Argentine, FC Barcelone)
Luis Fabiano (Brésil, FC Séville)
Franck Ribéry (France, Bayern Munich)
Wayne Rooney (Angleterre, Manchester United)
John Terry (Angleterre, Chelsea)
Nemanja Vidic (Serbie, Manchester United)
David Villa (Espagne, Valence)
Xavi (Espagne, FC Barcelone)
Yaya Touré (Côte d'Ivoire, FC Barcelone)


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Original: "Ballon d'Or 2009" (20091020)

20181128

Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (2007)

Je préfère le Giggs passeur au Giggs truqueur, le Cristiano Ronaldo trottant pour son équipe au Cristiano Ronaldo tricotant pour sa pomme, le public d'Old Trafford debout pour saluer la démonstration de Manchester aux pseudo-supporters de Manchester debout pour semer la haîne à travers l'Europe. Je préfère la Coupe d'Europe des Champions à la Ligue des Champions*, les éliminations directes aux poules aux oeufs d'or, le jeu champagne d'hier** aux parties d'échec d'antan...

Car le foot n'est pas un jeu d'échecs. De la stratégie et de la tactique, il y en a aussi, mais toutes les pièces se déplacent en permanence et c'est sans doute cela qui fascine Gari Kasparov dans ce sport. Le maître y retrouve l'esprit du jeu, son essence pure, une stimulation qu'il ne trouve que partiellement dans une partie de blitz ou ces séances collectives où il mène des dizaines de duels en parallèle... des moments certes intenses, mais fondamentalement des plaisirs solitaires.

Abramovitch, lui aussi, s'affiche Russe et amateur de football. Mais lui n'aime pas l'échec. Il raisonne de façon figée, se contente de placer ses pions et ses billes, s'achète des tours de Babel en défense, des chevaux pur sang en attaque... mais a de plus en plus de mal à supporter les diagonales de son fou d'entraîneur.

Question pour un champion : José Mourinho, déjà assuré de revenir en prochaine semaine, peut-il durer aussi longtemps que Sir Alex Ferguson sur son banc ?


* même si hier ni MU, ni la Roma, ni Valence ne participaient en qualité de champions nationaux, tous ont produit un jeu de champions dans cette compétition.
** même si Ayala a un peu trop souvent levé le coude face à Drogba... heureusement que Canizares a élevé le débat.

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Original: Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (20070411)

20181126

Giggs pas fair play ? (2007)

Quand Thierry Henry marque en Premier League sur coup franc direct sans attendre que les adversaires soient en place, il joue habilement le coup. Quand Ryan Giggs use de la même ficelle en Champions League, il ne respecte pas l'esprit du jeu.

Cela dit, Monsieur Eric Braamhaar n'a pas été franchement convaincant sur cet épisode, accordant plusieurs fois à Giggs le droit de tirer pendant que Tony Silva plaçait son mur (style il faut pas qu'on me voie en face, grouille-toi de profiter de l'occase). Ajoutons à cela la non exclusion de Paul Scholes en première mi-temps (style je ne dis rien dans un premier temps, je vois que ça mérite un carton dans un deuxième, je me ravise en reconnaissant Poil de Carotte dans un troisième) ou encore le but refusé à Peter Odemwingie pour son agression caractérisée sur un défenseur mancunien alors qu'il visait la meilleure note artistique pour un splendide plongeon aux six mètres (style je suis trop court, je me mets en travers) et voici le téléspectateur français brusquement replongé aux pires heures de sa tumultueuse histoire avec l'arbitrage batave*.

A se demander si, en creusant sous le camping-car de Braamhaar cet été en Dordogne, on ne trouverait pas une jolie enveloppe gorgée de Ringgit malaisiens ou de jetons de casinos offerts par un généreux site de paris en ligne basé à Gibraltar ou Macao**.

Hier soir, Manchester United a tout simplement battu le LOSC au jeu. Sinon dans son esprit, du moins dans ses règles. Sur l'ensemble du match, la victoire n'apparait pas scandaleuse, même si Lille a livré un match solide et un gros quart d'heure de toute beauté. Sans oublier un après-match étonnament fair-play.

Quant à l'UEFA de Platini, la voici sommée de considérer la réclamation du club français. Une petite récréation après les déferlantes hooliganesques de ces derniers temps. Si le Board pouvait être saisi sur un éventuel aménagement de la règle du coup franc, les Lillois n'auront pas perdu leur temps. A défaut de ne pas perdre le match.

* si personne ne se souvient des bons moments, pourtant nombreux, qui a oublié la générosité de Charles Corver envers Harald Schumacher ? Notons comment l'adjectif "batave", à la sonorité peu élégante dans notre langue, sera dans ces circonstances préféré au plus pertinent mais tellement moins satisfaisant "néerlandais".
** étant entendu qu'un club comme Manchester serait incapable de commettre le moindre acte de corruption, surtout avec Malcom Glazer à sa tête : cet Américain ne connait pas grand chose au foot mais ne prendrait jamais un tel risque

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Original: Giggs pas fair play ? (20070221)