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20190114

Les 26 de Laurent Blanc pour l'Euro 2012 (2012)

Laurent Blanc a complété sa liste des pré-sélectionnés pour l'Euro 2012 (26 noms dont seulement 23 feront le voyage):

Gardiens: Cédric Carrasso (Bordeaux), Hugo Lloris (Lyon), Stève Mandanda (Marseille)
Défenseurs: Gaël Clichy (Manchester City), Mathieu Debuchy (Lille), Patrice Evra (Manchester United), Laurent Koscielny (Arsenal), Philippe Mexes (Milan AC), Adil Rami (Valence), Anthony Reveillere (Lyon), Mapou Yanga-Mbiwa (Montpellier)
Milieux: Yohan Cabaye (Newcastle), Alou Diarra (Marseille), Yoann Gourcuff (Lyon), Yann M'Vila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea), Marvin Martin (Sochaux), Blaise Matuidi (PSG), Samir Nasri (Manchester City)
Attaquants: Hatem Ben Arfa (Newcastle), Karim Benzema (Real Madrid), Olivier Giroud (Montpellier), Jérémy Menez (PSG), Loïc Rémy (Marseille), Franck Ribery (Bayern Munchen), Mathieu Valbuena (Marseille)


Premier enseignement: avec 15 membres, la Ligue 1 marque son retour en force. Le message du Président est bien passé. 100% des gardiens c'est normal, 57% des attaquants ça doit faire un bail. Avec 7 représentants, l'Angleterre conserve ses rivaux à distance.

Deuxième remarque: Blanc la joue très conservateur. Et quitte à lancer un petit jeune, il préfère le solide Mapou Yanga-Mbiwa (23 ans, une grosse trentaine de matchs cette saison) au brillant Raphaël Varane (19 ans, une quinzaine de matchs cette saison). Peu d'absents de marque (Mamadou Sakho?).

Troisième remarque: la complémentarité et l'expérience du groupe jouent autant que la forme du moment. Ni Gourcuff ni les Marseillais ne sont à ce stade pénalisés.

Une chose est sûre: la génération 1987 a enfin l'occasion de montrer ce qu'elle vaut au meilleur niveau. L'objectif ne sera pas de gagner le trophée, mais de bien figurer et si possible de démarrer les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 avec une meilleure dynamique que la vieillissante Espagne.

Un échec au premier tour face au Danemark, la République Tchèque, et l'Irlande, scellerait vite la question. Un quart de finale pour un quart de siècle, ce ne serait pas trop demander à la bande à Nasri.

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Original: "Les 26 de Laurent Blanc pour l'Euro 2012" (20120516)

20190111

Vol sans Escalettes pour Pretoria (2009)

(footlog 2009) - Je reviens sur mon récent "tous coupables sauf (l'autre) Stéphane" suite à la peu glorieuse qualification des Bleus face à l'Irlande (voir "Titi a bonne mimine"), sachant que cette qualification n'est pas encore acquise, puisque la Fédération Irlandaise a logiquement demandé à la seule entite qui puisse desormais changer le cours de l'histoire, la Federation Francaise de Football, de faire rejouer le match.

Naturellement, je vois mal Jean-Pierre Escalettes remettre sportivement le précieux sésame en jeu : en que protecteur le plus acharné de Raymond Domenech (qui sans sourciller, s'est habilement défaussé en disant qu'il n'avait rien vu pendant le match), c'est lui qui risquait le plus gros en cas d'élimination. Leur soulagement commun au coup de sifflet final était à la hauteur de leurs effusions, presque plus indécentes que le vilain geste du jour.

Revenons donc à ce geste, ou plutôt à la réaction de l'accusé juste après le but obtenu "grâce" à son geste.
Thierry Henry commence par exulter sans la moindre retenue, une réaction totalement normale pour un but aussi important et libérateur, mais qui démontre dans un premier temps l'absence de scrupules. C'est au vu des reactions que le malaise s'installe et que sa conscience semble le ratrapper, mais il est deja trop tard.

Je reviens ensuite à ma remarque finale de l'autre jour : le facteur "caméra".

Thierry Henry est un joueur professionnel, au fait de toutes les arcanes du jeu et du business futchebol. Il sait pertinement qu'à ce niveau, chaque image est publique et susceptible d'être dissequée. Ce n'est pas un contrôle de la main mais un double contrôle, peut-être instinctif mais certainement pas totalement involontaire, totalement interdit.

Ce n'est pas pendant (le réflexe est humain) ni après, mais avant qu'il faut reflechir. 

Pour être totalement professionnel, chaque joueur doit quelque part se poser quelques questions sur ce qu'il est prêt à faire et à ne pas faire en fonction des différentes situation de jeu. Placer son propre curseur en somme. Cela peut paraître cynique mais connaitre ses limites "morales" est aussi important que de connaitre ses limites "physiques".

Consciemment ou non, la plupart des joueurs ont déjà quelque part plus ou moins une stratégie pour les vilains gestes. Les "purs" et les "durs" ne se posent jamais de question : ils sont simplement cohérents de bout en bout. C'est pour le commun des mortels que ça se complique. Thierry Henry est un malin, mais pas au sens diabolique du terme. Pas un mauvais bougre, plutôt gentil garçon, il s'énerve plus qu'à l'occasion, mais n'est pas du genre à mettre la semelle volontairement.

Ici, il ne s'agit pas de ne pas mettre la semelle et ainsi risquer de blesser quelqu'un, mais de ne pas savoir se dire : "là, ça va trop loin". Des petits larçins, tout le monde en commet en cours de match, mais généralement avec un enjeu immediat limité, comme une touche. Bien sûr, cette touche peut déboucher sur un but, et sur le fond c'est aussi répréhensible que d'obtenir un pénalty sur simulation, mais c'est médiatiquement moins "important". La caméra saisit tout, mais le spectateur ne retient que ce qui a un impact direct sur le tableau d'affichage... du gros, du lourd, du binaire : 1 pour "but", 0 pour "pas but".

L'autre soir, Thierry Henry a été a paru dépassé par les événements parce qu'il a commis une triple faute : une faute de main, une faute dans l'esprit du jeu en refusant de l'avouer, et une faute professionnelle en ne s'étant pas préparé vraiment à ce cas de figure.

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Original: "Vol sans Escalettes pour Pretoria" (20091120)

Titi a bonne mimine (2009)

En voyant le but de Thierry Henry contre l'Irlande, je me suis posé la question : était-il dans l'équipe d'Arsenal le jour où Wenger a demandé à rejouer un match gagné au prix d'un but totalement anti-fair play d'Overmars ? 

Et tiens, à propos... l'Arsène en question, quelle était sa réaction hier ? Suivant les Bleus avec TV5 depuis l'Asie, je suis hélas privé de ses commentaires souvent aussi pertinents que lapidaires (et heureusement des messages publicitaires de TF1). Alors je suis parti enquêter sur la toile...

... pour tomber sur ce billet doux du Monsieur Fair Play Français, le toujours impeccable Stéphane Diagana : "France-Irlande : 1-1. une victoire pour Domenech, un revers pour Wenger ?"

J'ai eu ma réponse : Arsène Wenger n'est pas un saint.

Mais grâce à Diagana, l'honneur national est sauf.

Quant aux pauvres Irlandais, ils ont avoué avec une déconcertante franchise qu'à la place de Thierry il allaient faire la même chose.

Quant à votre serviteur, il est bien incapable de dire quel eût été son comportement... pour la "bonne" raison qu'il n'a jamais joué en match officiel devant quinze caméras.

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Original: "Titi a bonne mimine" (20091119)

Préparez les nécros (2009)

Ordoncques, Raymond Domenech n'est pas mort. Patrick Vieira n'est pas mort, Thierry Henry n'est pas mort, Thierry Roland n'est pas mort... : à la faveur d'un but venu d'ailleurs (Nico Anelka avec la complicité d'un petit bonhomme vert), la France a gagné en Irlande le droit d'espérer une qualification pour la Coupe du Monde 2010. 

Les rédactions, qui tenaient leurs nécrologies au chaud, ne savent pas trop si elles doivent se réjouir ou ressortir les unes d'il y a 12 ans, celles où elles réclamaient la tête d'Aimé Jacquet. Les plus couards gardent l'espoir : mercredi, pour le match retour, au moins le tiers du Stade de France sera vert. Et Le Trap n'a pas l'intention de passer à la trappe, avec ou sans le gamin de Trappe (terminé pour les vannes Abidal).

Mais mercredi, toute la France va vibrer pour ses Bleus : ses Bleus à elle s'ils passent, les Bleus à Raymond s'ils trépassent. On va peut-être même voir l'Equipe de France attaquer, c'est tout dire...

Ma religion est faite : que le meilleur gagne. Pas le meilleur en valeur absolue, mais la meilleure équipe sur le terrain. Et s'il faut subir une nouvelle Kostadinov pour soulever le trophée en 2014, so be it.

En 1993, les Bleus avaient été victimes d'une guerre artificielle entre l'OM et le PSG. En 2009, ils pourraient faire l'économie d'une guerre artificielle entre le sélectionneur et ses joueurs.

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Original: "Préparez les nécros" (20091116)

La France fidèle à elle-même (2009)

La France a évité de peu la catastrophe en abandonnant deux points face à la Roumanie, mais il s'en est fallu d'un rien pour qu'elle ne rafle les trois points de la victoire. 

Heureusement, Julien Escudé s'est dévoué pour sauver les apparences : son but contre son camp a effacé l'avantage acquis par un Thierry Henry dont ce n'est décidément pas la première erreur à ce niveau. Personne n'a oublié sa boulette à la 68e minute d'un match décisif contre l'Eire, à l'origine de la qualification pour une Coupe du Monde de sinistre mémoire. Pour rappel : rompant avec les bonnes habitudes prises en Corée, la France avait alors plongé jusqu'en finale, manquant même d'un cheveu l'humiliation suprême. Il avait fallu que capitaine Zizou prenne les choses en main (et en tête) pour éviter un tragique remake de 1998.

Mais Zidane n'est plus là, et il ne faudrait pas que ce demi-faux pas au Stade de France remette en cause la stratégie jusqu'ici couronnée de succès de Raymond Domenech. Les Bleus doivent impérativement perdre en Serbie pour espérer manquer les barrages, un exercice toujours périlleux qui risquerait de déboucher sur une qualification, flanquant par terre l'oeuvre de toute une vie.

Il n'est pas donné à tout le monde de réussir aussi brillamment avec de tels moyens du bord : même en privant la sélection d'éléments indispensables, Domenech est obligé de composer avec des joueurs trop forts pour l'objectif ambitieux qu'il s'est fixé. Ne faire pas jouer ou faire déjouer Benzéma, c'est malin, mais sortir Gourcuff, ça confine au génie.

J'avoue m'être trompé en croyant que Raymond la Non-Science visait le nul contre les Féroe (voir "Aux portes de l'exploit"). En réalité, ce qui le motive c'est ce challenge incroyable : réussir à ne pas qualifier dans un groupe composé de la Serbie, de la Lituanie, de l'Autriche, de la Roumanie, et des Iles Féroé, une équipe composée de joueurs que s'arrachent à prix d'or les meilleurs clubs du monde.

Quel talent.

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Original: "La France fidèle à elle-même" (20090906)

20180207

Gibraltar, l'autre rocher décroché (2006)

C'est quand l'AS Monaco s'apprétait à remporter son premier titre de Champion de France que la question s'est vraiment posée de sa représentativité : le club de la Principauté pouvait-il représenter la France en Coupe d'Europe des Champions ?


Les joueurs de l'autre Rocher, celui de Gibraltar, ne savent même pas s'il représentent l'Espagne ou le Royaume-Uni, le différend entre les deux nations demeurant en suspens depuis trois siècles. Ce caillou est officiellement un Territoire d'Outre Mer du Royaume-Uni dirigé par HRH Queen Babette 2, mais l'Espagne l'a cédé sans jamais en abandonner totalement le droit.


L'UEFA étudie l'adhésion de l'association de football locale en se gardant bien de froisser les Espagnols, beaucoup plus sensibles sur le sujet que les Grands Bretons : d'un côté la Catalogne et le Pays Basque ne manqueraient pas de demander des comptes, de l'autre Gibraltar ne ferait que joindre la grande famille des fédérations "affiliées" à la Couronne. Outre le Pays de Galles, l'Eire, l'Angleterre et l'Ecosse, les sujets de sa très grâcieuse majesté considèrent toujours que l'Australie, le Canada et tant d'autres n'ont jamais vraiment pris leur indépendance.


Le plus simple serait de laisser les joueurs de Gibraltar dans leur no man's land, à affronter le Tibet, Zanzibar, la République Turque de Chypre du Nord et le Groenland dans la très borgèsienne FIFI Wild Cup où le club de Sankt Pauli a dû faire sécession de l'Allemagne pour compléter le plateau de 6 équipes (la Republik Sankt Pauli s'est d'ailleurs inclinée contre Gibraltar dans la finale pour la 3e place).

Comme quoi, parfois, le dîner d'un ambassadeur n'est pas toujours un succès s'il décide de mettre un rocher sur la table.

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Original: Gibraltar, l'autre rocher décroché (20061219)

20171129

Stade Terminal (2005)

A la différence de Zinédine, je ne reviendrai pas sur ma décision : désormais je n'accepterai plus la moindre sélection pour l'équipe de France de football. C'est dur à admettre, mais moins que le fait de ne jamais avoir été appelé.

Je le sais, je prive Raymond Domenech d'une option importante, mais à bientôt 38 ans mes jambes me trahissent de plus en plus souvent. Pas question d'infliger au public du Stade de France mes prestations pachydermo-cacochymesques du samedi matin sur le pré approximatif de Bagatelle.


Pourtant, en voyant 78.000 spectateurs et 13 millions de téléspectateurs retenir leur souffle avant un match décisif contre les redoutables Chypriotes, digne couronnement d'un groupe de la mort comprenant également les Iles Feroe, Israel, la Confédération Helvétique et l'Eire... En voyant Djibril Cissé s'ecrimer en vain à battre mon record d'enchaînements de caguades...
 

Mais non. Mon unique sélection demeurera ce France - Pays Bas de décembre 1989 en Jakarta International Soccer League (2 partout, ouverture du score par votre serviteur à la 8e devant une centaine de visiteurs du Ragunan Zoo).
 
Je n'accompagnerai donc pas les Bleus dans leur Choucroute Party de l'an prochain. Et cette fois-ci, je ne prendrai même pas le même avion qu'eux pour rentrer à CDG2 à la fin du premier tour (ils iront jusqu'en quarts - voire en demis s'ils tiennent la bière). On a sa fierté.


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Original: Stade Terminal - 2005.10.25