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20190112

Le "modèle" EPL bat de l'aile (2011)

J'ai assez vivement réagi à un rapport vantant les mérites de l'English Premier League comme un modèle de management auprès des décideurs coréens*. 

Ce rapport met fort justement en valeur le travail de toilettage des hooligans opéré avant le lancement de la League en 1992, mais il oublie de signaler le nettoyage des tribunes populaires par l'augmentation radicale du prix des billets, et le passé plus que centenaire du football professionnel en Angleterre : oui, l'EPL attire les foules, mais c'était aussi le cas avant, et certaines rencontres de quatrième division peuvent afficher des assistances plus élevées que bien des matchs de Ligue 1.

L'EPL est en crise sur son coeur de métier: le sportif. Le fossé se creuse entre le top 4-5 et le reste de la ligue (les 5-0 ou 7-0 se multiplient et le ventre mou du championnat est plié dès la mi-saison), le fossé se creuse entre les supporters et des franchises privées de sens, le fossé se creuse entre clubs gérés par des managers responsables (comme Arsenal) et des clubs gérés en dehors de toute logique économique (Chelsea, Manchester City)...

Faillites, échecs des mises en bourse, et le Manchester United tant vanté par cet analyste au bord de l'implosion... un joli modèle en vérité. Réélu haut la main (au propre comme au figuré) à la tête de l'UEFA, Michel Platini doit opérer l'une des réformes les plus importantes du football professionnel : la DNCG à l'Européenne, une autorité supérieure pour contrôler les dérapages financiers. Dans le sport pro, le respect du jeu passe également par le respect des logiques économiques.

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* Ce championnat est suivi de très près dans le pays depuis que les joueurs coréens, Park Ji-sung en tête, y brillent. Manchester United a au même titre que d'autres grands clubs européens fait le pélerinage estival pour booster la vente de maillots et élargir la base des socios.  
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Original: "Le "modèle" EPL bat de l'aile" (20110329)

20190111

Lee Keun-ho au PSG (2009)

Le club de la Capitale reviendrait à la charge pour signer l'attaquant coréen Lee Geun-ho (Lee Keun-ho) et en "qualité" de supporter du PSG, je m'en réjouis. 

Lee est un bon joueur, mais j'aurais surtout plus souvent l'occasion de suivre le club de mon coeur (ou plutôt de mon pacemaker) se ridiculiser en direct sur les écrans sud-coréens. Moins côté qu'un Park Ji-sung et même qu'un Park Chu-young, cet attaquant viendrait renforcer l'intérêt des médias locaux pour la Ligue 1, et pousser le diffuseur actuel à passer en boucle d'autres images que celles de l'AS Monaco*.

Si la Premier League lorgne depuis un moment sur le numéro 10 de la Principauté, on se presse moins au portillon pour l'ex attaquant du Jubilo Iwata. D'ailleurs, de guerre lasse, celui-ci a récemment resigné avec le club japonais après des mois d'essais infructueux en Europe.

Le PSG revient à la charge parce que Lee ne coûte pas trop cher et peut rapporter gros... et pas seulement pour les produits dérivés sangerminois en Asie. Aux qualités habituelles des joueurs coréens (sérieux, persistance dans l'effort, vivacité, sens du collectif), il ajoute une efficacité rare. Sa faim de jeu de ressent dans ses stats, impressionnantes depuis son retour au Japon.

A son habitude, Paris se réveille sans doute trop tard, et peut-être pour de mauvaises raisons (contraintes budgétaires). La cote du joueur a logiquement remonté, et je ne suis pas certain que pour les transferts, la charnière Alain Roche - Antoine Kombouaré fonctionne nécessairement mieux que la charnière Alain Roche - Paul Le Guen. Au moins le Néo-Calédonien a-t-il l'habitude de composer avec des ressources limitées.

Parmi les autres options : un talent national confirmé (Kevin Gameiro, le pendant idéal à Ludovic Giuli), ou une seconde chance offerte à un étranger déjà en L1 (ex attirer Mevlut Erding, réveiller Mateja Kezman).

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* "Merci Park Chu-young" d'avoir ouvert la voie.

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Original: "Lee Keun-ho au PSG" (20090607)

Barca Barca Barca (2009)

Maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : j'avais un faible pour les Catalans. Quelque part, je préfère le sourire espiègle de Messi au rictus excédé de Cristiano Ronaldo lorsqu'ils loupent un dribble, le touchant et lyrique discours de Pep Guardiola au Patois écossais de Sir Alex lorsqu'ils exposent leur tactique, la noblesse de la lutte anti-franquiste associée au maillot Blaugrana à la douleur de la lutte des classes associée à celui des Red Devils lorsque les marketeurs de ces deux multinationales essayent de vendre à de vrais supporters des pans d'histoire qui ne leur appartiennent pas. 

Bien sûr, Park Ji-sung ne sera jamais Champion du Monde, et il avait plus besoin de cette C1 dans son palmarès qu'un Thierry Henry.

Bien sûr, Eric Cantona n'a pas eu la Palme d'Or du meilleur acteur pour son auto-parodie dans "LooKing for Eric".

Bien sûr, la Ligue des Champions refuse de se donner deux années de suite au même club, histoire de faire croire aux gogos qu'elle a été fondée sur d'authentiques préoccupations sportives.

Bien sûr, on verra les mêmes têtes l'an prochain. Avec probablement le grand retour de La Maison Blanche madrilène, sur un air wengerien de chevauchée des Ribéry, ou sur un rythme plus lent, genre rasta Rafa. La Vieille Dame italienne repassera nous faire coucou et l'ACM Kaka.

Lyon reviendra peut-être en deuxième semaine. Bordeaux passera peut-être le premier tour, si Gourcuff résiste aux sirènes berlusconiennes et à une saison et demie de titularisation intensive. L'Ohème 2010 refera peut-être le coup de l'Ahèçème 2004 avec Dédé à la barre.

Mais je n'aurais pas le plaisir de voir mon cher PSG se faire étriller en préliminaires par l'APOEL Nicosie.

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Original: "Barca Barca Barca" (20090528)

Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord (2009)

Sept ans après, retour au Sangam World Cup Stadium, où j'avais assisté à la victoire logique du Sénégal face à un bien pitoyable champion en titre à l'occasion du match d'ouverture de la Coupe du Monde 2002 (France - Sénégal 0-1). 

Dans une atmosphère bon enfant mais un poil plus tendue que lors des précédentes éditions, le choc entre Corées a débouché sur une victoire à l'arraché du Sud : 86e mn - coup franc décalé de Kim Chi-woo, entré en jeu quelques minutes plus tôt. Séoul repasse donc devant Pyongyang dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2010 avec 11 points contre 10, l'Arabie Saoudite demeurant dans la course avec 10 points suite à sa victoire face aux Emirats Arabes Unis.

Le derby coréen a tenu toutes ses "promesses" : fermé, crispant et serré jusqu'au bout, les rouges du Sud contrôlant les rouges du Nord la plupart du temps, et la Corée du Nord profitant de la moindre occasion pour balancer son missile Jong Tae-se vers le but de Lee Woon-jae.

Fidèle à sa réputation, Jong Tae-se affiche une vitesse d'exécution proprement foudroyante : ce numéro 12 démarre comme une fusée et effectue un pivot sur lui-même en un éclair. Pas étonnant que la Corée du Sud et le Japon nourrissent des regrets à son égard : né à Nagoya, Jong a renoncé à la nationalité sud-coréenne pour rejoindre le Nord tout en restant à l'Ouest - ou plutôt à l'Est, puisqu'il évolue au Kawazaki Frontale (son frère jouant pour sa part en Corée du Sud). Puisqu'il ne reconnait pas officiellement le Nord comme un pays, le Sud n'a toujours pas avalisé la "trahison"... mais la FIFA a accordé sa bénédiction à l'union. Pour le plus grand bonheur de son compère en sélection Hong Yong-jo, le très technique maître d'orchestre (pour le coup, un enfant de Pyongyang jouant au FC Rostov).

Entre les deux stars de l'équipe (numéros 12 et 10), le très microscopique Mun In-guk (numéro 11) a correctement complété un triangle d'attaque parfaitement rôdé : pas de temps perdu à la récupération, le ballon part instantanément vers l'avant et dès la première minute, le toujours plus rondouillard Lee Woon-jae doit s'employer sur un violent tir de loin. Le portier sud-coréen sauvera également son équipe en début de seconde mi-temps sur une tête de Jong enchaînée par une reprise sur le poteau.

Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir des actions franches en faveur des Guerriers Taeguk, et un coup franc assez chanceux pour sceller un match néanmoins largement contrôlé par la Corée du Sud. Solide en défense et collectivement supérieure, l'équipe a paru très empruntée en attaque. Les tauliers Park Ji-sung, Lee Won-jae et Lee Yong-pyo ont pourtant assuré le métier avec sobriété et autorité - le Mancunien m'a franchement impressionné par sa défense debout dans une course le long de la touche et par sa résistance aux chocs : visiblement, le capitaine de la sélection doit soulever pas mal de fonte les jours de pluie. Mais sur le front de l'attaque, seul Park Chu-young bougeait pour offrir des solutions au porteur du ballon. Son partenaire Lee Keun-ho, toujours à la recherche d'un club, n'y était visiblement pas... et c'est d'ailleurs lui qui a cédé sa place au buteur du jour. Quant au toujours aussi prometteur Ki Sung-yong, s'il a régalé le public par ses grigris et talonnades, il a franchement déçu sur ses points forts habituels : qualité des centres et des coups de pieds arrêtés, accélération du jeu...

Après un premier quart d'heure très solide, le Nord a pour sa part abandonné le milieu à ses cousins, repris du poil de la bête en fin de première et début de seconde, et perdu pied le dernier quart d'heure, enchaînant passes mal ajustées et fautes de fatigue. Au vu du match, cette sélection peut nourrir des regrets mais elle a surtout affiché ses limites.

Mon rêve de voir les deux Corées participer à la grande fête du football en Afrique du Sud l'an prochain semble plus lointain. Tout se jouera le 17 juin dans le choc Arabie Saoudite-Corée du Nord... à moins que la DPRK ne sombre dès le 6 contre l'Iran au Kim Il Sung Stadium.

La Corée du Sud paraît en bien meilleure posture : elle vient d'enchaîner deux victoires chargées de symboles sur l'Irak et la Corée du Nord et si elle gagne aux Emirats le 6, elle pourra probablement se permettre de perdre l'un de ses deux derniers matchs à domicile (Arabie le 10, Iran le 17).

Bon. Ce calendrier pourrait être quelque peu chamboulé dans les jours à venir : la Corée du Nord a annoncé pour le 4 au 8 avril une mise en orbite de satellite fortement suspectée de masquer un test de missile longue portée. Et pour peu que ça dégénère (les Etats-Unis et le Japon se sont déclarés prêts à intervenir en cas de tir de missile), même les gants du bon vieux Lee Woon-jae n'y pourront pas grand chose.

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Original: "Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord" (20090402)

Sans Messi ni KI Sung-yong (2009)

La Coupe du Monde 2010 ira probablement à l'Argentine ou au Brésil, voire au Nigéria ou à l'Espagne. L'Espagne ? Elle a enfin réussi à assumer un rôle de favori dans une grande compétition.

Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").

Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).

L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.

Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?

Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.

Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.

J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).

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Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)

20171130

Quinté dans l'ordre (2005)

Ronaldinho, Lampard, Gerrard, Henry, Shevchenko : le résultat n'était pas trop difficile à deviner mais ça fait toujours plaisir de trouver le quinté dans l'ordre (cf "Tous au ballon").

Cette année, aucun regret pour Thierry Henry : le trio de tête comptait une avance suffisante. En revanche, grosse déception pour Park Ji-sung, victime d'une seconde moitié de saison blanche chez MU. J'espérais un ou deux petits points mais bon...

Zinédine Zidane Empereur des Iles Feroe (généreux donateurs de ses 5 points) ? On se croirait revenu aux temps héroïques du Ballon d'Or, quand les jurés des petits pays plaçaient leur vedette dans leur top 5... la short list des 50 limite heureusement ces dérapages (avec plus de 50 jurés, le classement allait tenir de l'inventaire à la Prévert). ZZ étrenne la variante quart d'heure warholien pour ancienne gloire...

Que sont-ils devenus ? Retrouvez vos Soccer Celebs favorites dans notre nouveau feuilleton, en exclusivité sur Real Madrid TV, le spécialiste de la Télé Realmadrité. Cette semaine encore, votez pour décider qui doit quitter le loft : après le ténébreux Luis, le flamboyant Vanderlei tient la côte.



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Original: Quinté dans l'ordre (20051129)

Autel de passes (2005)

Bravo aux Dogues pour leur victoire de SDF dans la cathédrale du SDF : on les préfère quand ils commencent à jouer contre ManU que pendant les arrêts de jeu contre Benfica.

En attendant, après Boring Arsenal, Bourrin United s'entête à gaspiller des talents comme C. Ronaldo ou Park Ji-sung et à exposer les limites d'un Rooney que seul un Eriksson au bord de l'élimination aura osé comparer à Pelé. On se souvient avec quel art consommé du caressage de tabloïd dans le sens du poil de c... Sven Goran avait sauvé son image dans les feuilles de chou en encensant son peu svelte goret aux oreilles en chou fleur.


J'ai pas mal aimé les 3 derniers pions de Trézéguet alliant l'efficacité de Gert à l'élégance de Marco. Deux d'entre eux parachèvent de somptueux caviars de Vieira mais je préfère encore celui du milieu - le premier contre le Bayern - pour l'autorité du geste.


J'ai bien aimé le bis repetita placent de Titi Henry (remake de son but contre l'Eire) et le lob piqué en simple opposition de Eto'o.


Plus fondamentalement, j'ai beaucoup aimé la trentaine de buts sur les huit matchs de la soirée. ça change un peu de la quinzaine sur dix matchs de Ligue 1. On dirait presque la Serie A pré-platinienne.


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Original: Autel de passes (20051103)

20120313

K-League Saison 2012

Avant-saison:
- La K-League fête ses 30 ans et change une nouvelle fois de formule, les 16 équipes jouant dans un premier temps une ligue classique (15 matchs aller 15 matchs retour), puis deux mini-championnats entre les 8 premiers (Groupe A) et les 8 derniers (Groupe B), soit 14 matchs supplémentaires garantis pour tous, et la fin des play offs.

- Reste à voir si les spectateurs se déplaceront pour le "Bottom 8" avec plus d'entrain que pour "2NE1", "2AM" et autres créations de l'industrie K-Pop. Probable, compte tenu de l'introduction pour la première fois d'un système de relégation / promotion. Deux clubs seront relégués en seconde division, et les Sangju Sangmu Phoenix feront partie de la charette, l'AFC leur refusant un vrai statut pro compte tenu de leur dépendance à l'Armée.
- 26 joueurs brésiliens formeront comme d'habitude le principal contingent étranger, Moacir Pereira (Brésil également) restant le seul coach non coréen. L'important brassage de joueurs ajoute à l'incertitude chaque saison, mais l'on devrait retrouver les mêmes 5-6 premiers en fin de saison.
- On souhaite au football coréen une saison moins pourrie que l'an passé, quand de vastes scandales de corruption avaient éclaboussé l'ensemble de la ligue.


201207 update

Pour célébrer les 10 ans de l'épopée 2002, la bande à Hiddink a été reconstituée. Battue avec les honneurs par la jeune classe 3-6 (CHOI Yong-soo 25 - PARK Ji-sung 30 - HWANG Sun-hong 70 contre Eninho 14, 58 - LEE Dong-gook 17, 20, 68 - HA Dae-sung 66). Enfin... 'jeune classe' tout est relatif: LEE Dong-gook est né en 1979, PARK Ji-sung en 1981 (3 buts pour le premier, 1 pour le second).

201211 update

Premier succès en AFC Champions League pour Ulsan! Cela méritait bien une petite danse de victoire, mais Gangnam Style...


Dates-clef:
- 03/03: début de la saison régulière
- 17/03: début de la Korean FA Cup
- 05/07: K-League All Star Game (K-League 2012 - Corée 2002: 6-3)
- 26/08: 30e journée
- 15/09: début du Round Robin (2 mini-championnats: les 8 premiers et les 8 derniers)
- 20/10: finale de la Korean FA Cup (Pohang Steelers - Gyeongnam FC 1-0 ap)
- 09/12: fin du Round Robin


FC Seoul termine premier à la fin de la saison régulière et champion au final, suivi de Jeonbuk, Pohang et Suwon. Ces 4 équipes se qualifient pour la LC 2013. Sangju Sangmu FC et Gangwon FC inaugurent le système de reléguation.

Seoul termine avec le MVP et meilleur buteur (Dejan Damjanovic avec 31 buts, devant Lee Dong-gook de Jeonbuk - 26 b) et le meilleur passeur (Mauricio Molina avec 19 passes, devant Eninho, également Jeonbuk - 13 p). Le titre de Rookie de l'année revient à LEE Myung-joo (Pohang).

Le nombre de spectateur chute de 37.6%, seuls Daegu et surtou Jeju marquant une progression sur 2011.



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20091001

KIM Roman, 13 ans, prêt pour la CM 2014 ou 2018 ?

Il est Coréen et s'appelle Kim mais comme son prénom et ses traits l'indiquent, il ne provient pas du moule habituel.

Du haut de ses 179 cm et de ses 13 ans*, Roman Kim est visiblement plus en avance sur le plan physique que scolaire : né en Russie, il a dû ratrapper le redoutable système éducatif local et n'entrera en "middle school" (l'équivalent de la 6e) qu'en Mars prochain.

Mais en passant de la Shingok Elementary School de Uijeongbu (juste au Nord de Séoul) à la Pochul Middle School de Pohang (dans le sud-est de la Corée), ce nouveau Roman fait déjà quelque part un choix professionnel : POSCO, le géant sidérurgique de la ville et du pays, a créé la Pocheol / Pohang Jecheol Middle School pour éduquer les enfants de ses employés, mais détient aussi le club des Pohang Steelers... et s'assure ainsi le futur recrutement de ce prometteur gardien de buts.

Kim Roman se voit déjà, comme son idole Park Ji-sung, jouer à Manchester United et en Coupe du Monde avec le brassard de capitaine de l'équipe nationale.

Je serais tenté de lui dire "passe d'abord ton bac". Et puis pas la peine d'aller en Premier League pour jouer la Ligue des Champions : hier soir, les Pohang Steelers de Sergio Farias viennent se qualifier pour les demi-finales de l'AFC Champions League, où ils n'affronteront finalement pas le FC Seoul mais son tombeur du jour, le Umm Salal de Gérard Gili.

Ces Qataris semblent a la portée des Steelers, même s'ils ont eu toutes les peines du monde à éliminer les Ouzbeks du FC Bunyodkor (4-1 a.p.). Si vous avez du mal à retenir le nom de ce club sans passé mais pas sans histoires, appelez-le FC Pétrodollars : hier soir ils alignaient tout de même dans leurs rangs un ancien Ballon d'Or (Rivaldo) et un entraîneur vainqueur de la Coupe du Monde (Scolari)... et au match aller sans doute un ou deux officiels de l'arbitrage.


* voir "
Football prodigy turning heads at early age" (JoongAng Ilbo 20091001)