Dans ce contexte, rien d'étonnant à ce que l'actualité footballistique qui retient mon attention ces jours-ci me vienne de Bloomberg** : les footballeurs brésiliens reviennent au bercail depuis que le Real a repris du poil de la bête.
Quand je parle du Real, ce n’est pas à la
Maison Blanche madrilène mais la monnaie brésilienne que je pense. Elle a
spectaculairement gagnée sur ses concurrents directs
grâce aux exportations nationales de produits alimentaires, un luxe par
les temps qui courent.
Les footballeurs brésiliens
courent encore mieux mais ne sont plus un luxe pour des clubs comme
Botafogo. Ze Carlos (Jose Carlos Garcia Leal) y a récemment signé avec
d’autant plus de joie qu’il évoluait sous de plus tristes tropiques,
dans ce Japon "où les gens ne vous laissent même pas les prendre dans
les bras" pour célébrer un but.
Des scènes de liesse que l'on n'est pas prêt de revoir de sitôt du côté de Wall Street, temple de la spéculation financière, ou du Parc des Princes, temple des bulles sportives... à moins que Dein et Wenger ne viennent en chevaliers blancs apporter une réponse à la fois sportive et financière au club parisien.
A noter également : à la Bourse de Lyon, le cours du Puel s’est envolé. Et Puel lui-même pourrait bientôt en faire autant.
* à ne pas confondre avec la crise financière (cf "Du free market au fair market")
** cf "Ronaldo at Flamengo Nears Reality as Real Gains 44%"... les lecteurs de footlog ne seront pas dépaysés : ils ont déjà eu droit au Financial Times dans leur revue de presse (cf "Highbury aux premières loges" - 20060326)
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Original: "Euro fort et Samba s'en revient" (20080609)