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20181128

Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (2007)

Je préfère le Giggs passeur au Giggs truqueur, le Cristiano Ronaldo trottant pour son équipe au Cristiano Ronaldo tricotant pour sa pomme, le public d'Old Trafford debout pour saluer la démonstration de Manchester aux pseudo-supporters de Manchester debout pour semer la haîne à travers l'Europe. Je préfère la Coupe d'Europe des Champions à la Ligue des Champions*, les éliminations directes aux poules aux oeufs d'or, le jeu champagne d'hier** aux parties d'échec d'antan...

Car le foot n'est pas un jeu d'échecs. De la stratégie et de la tactique, il y en a aussi, mais toutes les pièces se déplacent en permanence et c'est sans doute cela qui fascine Gari Kasparov dans ce sport. Le maître y retrouve l'esprit du jeu, son essence pure, une stimulation qu'il ne trouve que partiellement dans une partie de blitz ou ces séances collectives où il mène des dizaines de duels en parallèle... des moments certes intenses, mais fondamentalement des plaisirs solitaires.

Abramovitch, lui aussi, s'affiche Russe et amateur de football. Mais lui n'aime pas l'échec. Il raisonne de façon figée, se contente de placer ses pions et ses billes, s'achète des tours de Babel en défense, des chevaux pur sang en attaque... mais a de plus en plus de mal à supporter les diagonales de son fou d'entraîneur.

Question pour un champion : José Mourinho, déjà assuré de revenir en prochaine semaine, peut-il durer aussi longtemps que Sir Alex Ferguson sur son banc ?


* même si hier ni MU, ni la Roma, ni Valence ne participaient en qualité de champions nationaux, tous ont produit un jeu de champions dans cette compétition.
** même si Ayala a un peu trop souvent levé le coude face à Drogba... heureusement que Canizares a élevé le débat.

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Original: Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (20070411)

20171211

Le match avec un grand aime (2006)

1er juillet 2006. Le monde retient son souffle pour un choc de titans opposant les deux plus impressionantes galaxies de stars que le deuxième tour de la Coupe Intertoto puisse offrir.

Au-delà de ce prometteur Sopron-Kayserispor, il paraît qu'à Francfort, la France et le Brésil vont jouer un match amical. Entre joueurs et copains qui se respectent.

Pas comme cet Allemagne - Argentine très 1974 commencé tambour battant et tibias cassants par la jeune classe de la Mannschaft. Si Lukas Podolski n'était pas Allemand et si Mr Lubos Michel n'avait pas envie de prolonger sa Coupe du Monde en caressant la très opaque commission d'arbitrage de la FIFA dans le sens du poil, l'Allemagne jouait à dix l'essentiel du match et l'Argentine pliait sa victoire en moins de deux. Bon prince, l'arbitre a gentillement autorisé Ayala à tester la robustesse des tuniques blanches (Ballack, excellent hier) avant de mener tout ce beau monde à une séance de tirs aux buts écrite d'avance.
 
Ecrit d'avance également, le scénario d'Italie - Ukraine : dans les temps pour un final Paolo Rossinesque, mon favori au titre de meilleur buteur de la compétition Luca Toni torpille les espoirs des jaunes au moment où ils se décidaient enfin à vouloir jouer leur quart de finale.
Revenus à leurs bonnes dispositions furtivement exposées face au Ghana il y a quelques semaines, les Italiens ont joué du début à la fin, eux. On attend toujours de l'Angleterre qu'elle exploite le talent de son trio Gerrard-Lampard-Terry... 
 
Au moins, grâce à ce Brésil-France, sommes-nous certains de voir une équipe sympathique en demis. Je souhaiterais franchement voir les Bleus triompher mais je crains que le Brésil ne soit mieux armé pour éviter, au-delà de la fête du 1er juillet, une victoire de l'Allemagne, l'Italie ou l'Angleterre le 9. Quoi qu'il en soit et pour que la fête soit complète, le Portugal doit sincèrement nous éviter 2 matchs de plus de la bande à Rooney.
 
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Bons points : Maximiliano Maxi Rodriguez (ARG - autant Tevez a raté toutes ses interventions en défense, autant Maxi a annihilé Lahm et le flanc gauche de l'attaque allemande - si l'Argentine n'a pas éliminé son faible adversaire hier, elle le doit à l'incapacité du milieu argentin à jouer sur Maxi quand il se démarquait, et bien sûr au coaching désastreux de Pekerman, qui a offert le match à Klinsmann) - Michael Ballack (DEU - à la différence de Zidane, garde peu le ballon et continue d'ouvrir le jeu même dans un mauvais jour) - Oleg Gusev (UKR - tout au long de la second mi-temps, a régalé ses attaquants de beluga... que ces anorexiques se sont empressés de recracher) - Fabio Cannavaro (ITA - à égalité avec Buffon et Toni, mais un bonus pour son enchaînement défensif tête renversée puis dégagement en urgence)
 
Mauvais point : on était parti sur les bases du Mondial 1986, puis ça avait dérapé du côté du Mundiale 1990... nous voici désormais dans la zone de 1982... 1966 SE RAPPROCHE, DAMN'T !!!

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Original: Le match avec un grand aime (20060701)

20171208

Un petit air de 1986 (2006)

La chaleur écrasante, les poches d'eau le long de la ligne de touche, Diego Armando avec son numéro 10 et ses bouclettes... caramba, ça sent Mexico '86. Bon. Le gros ne s'agite plus que dans les tribunes et les gros (Allemagne, Angleterre et Argentine) tiennent leur rang avec plus ou moins de manière mais au final, le niveau global sera comparable à la dernière "belle" Coupe du Monde.

L'édition 2006 a vraiment commencé avec la première mi-temps d'Argentine - Côte d'Ivoire : un bel étalage de talent, des buts percutants, du jeu, du beau. Des temps morts aussi ; il faut en garder sous la semelle pour les matchs à élimination directe où tout sera possible. 

Les déceptions du jour :
- l'Angleterre a des chances d'aller au bout puisqu'elle retrouve enfin son jeu de 1966 (du kick and rush ultra classique et un grand dadais aux avant-postes).
- ce Paraguay ne ressemble à rien - ni Sud-Américain, ni Européen, et de vilains jeux de mains
- la Côte d'Ivoire a perdu mais, et ça tombe plutôt bien, l'Argentine a gagné


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Bons points : Paul Robinson (ENG - inodore, incolore, sans saveur mais victorieux - un parfait symbole pour son équipe), Carlos Edwards (TRI - le seul à garder la tête froide et à jouer habilement la montre), Nelson Haedo-Valdez (PAR - un bourrin pathétique mais qui a le mérite d'essayer), Christian Wilhelmsson (SVE - je me suis demandé ce qu'il faisait sur la feuille de match mais j'ai vite compris - un joueur intéressant et pas seulement pour sa queue de rat), Roberto Ayala (ARG - le genre de tueurs qu'on ne met pas aussi facilement en avant qu'un Riquelme ou un Saviola, mais sans lesquels il est impossible de gagner une Coupe du Monde), Bakary Kone (CIV - a redonné un semblant de liant à la stérile ribambelle de virtuoses du père Michel - on notera que ce dernier s'est tassé tout au fil du match comme en témoigne le Giliomètre placé à ses côtés sur le banc).
 

 Arbitrage : permissif pour Franck de Bleeckere (ARG-CIV - la prime aux gagneurs de temps, et une fin de match pour le moins abrupte), sans histoire pour Marco Rodriguez (ENG-PAR), impeccable pour Shamsuf MAIDIN (TRI-SVE).
 

Mention spéciale : le soleil au zénith

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Original: Un petit air de 1986 (20060611)