Comme
chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits
saillants de l'année à venir... mais cette fois-ci finie la rigolade
: impossible désormais de se réfugier derrière son petit doigt ou plutôt
les gros sourcils de Domenech, la crise annuelle du PSG, la scoumoune
de l'Ohème.
Car en 2010,
après avoir touché le fond à Knysna, le foot et le jeu ont repris leurs
droits. D'ailleurs, le Ballon d'Or sacrera très prochainement un
gentleman, qu'il s'agisse de Xavi, Iniesta ou Messi.
Tiens, à
propos, le re-voilà le lauréat BO 2011 : étincelant tout au long de
l'année, Lionel Messi a cependant laissé la Champions League 2011 au
Arsenal de Fabregas et de Wenger (enfin couronné en Europe après
avoir échoué en finale de C2, C3 et C1).
Ejecté au
printemps du Real Madrid, José Mourinho récupère en été le fauteuil de
son tombeur en huitièmes : "je souhaite à Claude Puel bien du plaisir à
Bernabeu... mais je me demande comment il a pu supporter ce Bernard
Lacombe pendant si longtemps".
Toujours au
rayon entraîneurs, Sir Alex Ferguson a préféré prendre une retraîte bien
méritée plutôt que de continuer dans un club amateur : comme la moitié
de la Premier League, Man Utd s'est retrouvé rétrogradé par la toute
nouvelle DNCG Anglaise. La Russie remplace l'Ukraine et la Pologne comme
organisateur de l'Euro 2012 - première décision symbolique de Vladimir
Poutine après son anschluss de ces deux pays.
Nouveau
sponsor de Lille, le Qatar offre gratuitement un stade flambant neuf au
Champion de France 2010-2011... mais le Stade Pierre Mauroy s'avère un
château de sable totalement injouable et dès la reprise, les spectateurs
désertent les tribunes climatisées à -19 degrés en plein été.
Dans la foulée
de son nettoyage sans kärcher du Parc des Princes, Robin Leproux fait
disparaître tous les vieux croutons du comité central du plénum de la
FFF, rase les moustaches de Thierez, et place aux commandes le K.G.B, un
triumvirat de tueurs à la réputation bien établie : Sylvain
Kastendeutch, Jacques Glassman, Maxime Bossis.
Le
foot français peut enfin respirer, mais le plus gros scandale de paris
sportifs de l'histoire pointe déjà son nez. Il éclatera à la veille du
Championnat d'Europe, mais gardons cela pour l'année prochaine.
Tous mes voeux
footlog 2011
* voir livrées précédentes : "Exclusif ! Les palmarès 2010", "Exclusif ! Les palmarès 2009", "Exclusif - les palmarès 2008" - "Exclusif - les palmarès 2007" - "Exclusif - les palmarès 2006".
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Original: "Exclusif : les palmarès 2011 !" (20100105)
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20181128
David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance (2007)
Stan Kroenke a
donc eu la peau du numéro 2 d'Arsenal, protecteur de l'âme du club et du
beau jeu prodigué depuis une décennie par la bande à Wenger. Plus rien
ne s'oppose désormais à une révolution de palais dont le technicien
alsacien pourrait faire les frais. Pas sûr que ses jeunes pousses
continuent à s'épanouir librement sans obligation de résultats à court
terme. Pas sûr que Titi Henry accepte de travailler à la chaîne au sein
de l'écurie d'un vulgaire oligarque abramovichien.
Terminé les Wenger et les Mourinho. Terminée la renaissance du jeu, terminées les fresques sixtines et l'explosion d'une sensualité débridée. On veut du Hiddink, du commando, des stats formatées pour les William Hill et autres Ladbrokes, des joueurs lisses et créatinés, et de bons vieux chocs télégéniques façon Monday Night Football.
La Premier League s'oriente implacablement vers sa phase II à mesure que les grosses franchises s'approchent de la masse critique à partir de laquelle elles pourront s'affranchir de l'archaïque système de promotion - relégation pour créer une ligue fermée à l'américaine. Le ticket d'entrée au club devient prohibitif mais cela fait partie du jeu.
Pas du jeu de football, cela s'entend...
L'UEFA peut faire barrage en sauvant le jeu et le sport. En protégeant les sélections également. Et en sauvant la diversité qui assurera la survie de l'espèce. Alors savourons à sa juste valeur ce sympathique Pologne Ukraine 2012 qui fleure bon les années 80 de Platini, Boniek et Blokhine.
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Original: David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance (20070419)
Terminé les Wenger et les Mourinho. Terminée la renaissance du jeu, terminées les fresques sixtines et l'explosion d'une sensualité débridée. On veut du Hiddink, du commando, des stats formatées pour les William Hill et autres Ladbrokes, des joueurs lisses et créatinés, et de bons vieux chocs télégéniques façon Monday Night Football.
La Premier League s'oriente implacablement vers sa phase II à mesure que les grosses franchises s'approchent de la masse critique à partir de laquelle elles pourront s'affranchir de l'archaïque système de promotion - relégation pour créer une ligue fermée à l'américaine. Le ticket d'entrée au club devient prohibitif mais cela fait partie du jeu.
Pas du jeu de football, cela s'entend...
L'UEFA peut faire barrage en sauvant le jeu et le sport. En protégeant les sélections également. Et en sauvant la diversité qui assurera la survie de l'espèce. Alors savourons à sa juste valeur ce sympathique Pologne Ukraine 2012 qui fleure bon les années 80 de Platini, Boniek et Blokhine.
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Original: David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance (20070419)
20171208
Libre arbitre (2006)
C'était écrit, l'arbitrage s'est singulièrement dégradé au fil de la compétition et l'unité de façade des premiers jours a cédé la place au bon vieux système à plusieurs vitesses, aussi incontournable pour amortir les investissements des sponsors que dommageable pour le jeu et son intégrité.
Hier, ce n'est pas Mr Valentin Ivanov qui allait priver Ballack ou un autre joueur clef de la Mannschaft du prochain match*.
Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire jouera pour l'honneur au lieu de la qualification.
Et avant même vendredi, nos petits coqs se sont déjà trouvé des excuses pour rentrer au bercail sans honorer leur poule.
L'arbitrage vidéo n'est pas pour demain et ça n'est peut-être pas plus mal. Comme en 1998 (épisode Brésil-Norvège), on ne découvre parfois le fin mot de l'histoire que plusieurs jours après le match : sur le premier but anglais face aux Trinidadiens, Peter Crouch a bien tiré la natte de Brent Sancho. Or dans ce duel cervantesque, c'est à cet instant précis que Sancho pencha, et avec lui avec le sort du match.
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Bons points : Steven Gerrard (ENG) - Christian Wilhelmsson (SVE) - Miroslav Klose (DEU) - Christian LARA (ECU)
Pas vu et donc pas pris de notes : PAR-TRI et POL-COS
Groupe A
- la révélation : Philipp Lahm (DEU)
- la confirmation : l'Allemagne suit parfaitement la feuille de route de la France en 1998 (phase de destruction par les medias avant la compétition, phase de construction de l'équipe avec un premier tour sans histoires)
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : les Polonais sont à leur place mais l'Equateur a remplacé le Costa Rica comme équipe surprise - j'attendais sincèrement mieux des Costaricains. Le calendrier a logiquement joué en faveur des Equatoriens dans un groupe somme toute assez faiblard. 2 bons résultats dont 1 bon score (ALL-ECU 3-0).
Groupe B
- la révélation : Christian Wilhelmsson (SVE)
- la confirmation : si l'Angleterre doit triompher au final, ce ne sera pas avec la manière
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : l'Angleterre a comme prévu peiné mais pas au point de concéder le nul au Paraguay. 3 bons résultats dont 1 bon score (SVE-ENG 2-2).
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* consolons-nous avec le sourire de "Jürgentleman Klinsmann" (20051112)
** repris dans "CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour" (20060606)
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Original: Libre arbitre (20060621)
Premier bilan (2006)
Le chef d'oeuvre espagnol couronne un premier quart de competition festif. Les seconds matchs risquent d'etre plus tendus et moins "buteux", avant un troisieme round plus decousu et productif. L'arbitrage, plus que satisfaisant jusqu'a present, ne doit surtout pas se relacher maintenant.
Si l'Espagne a une chance de briller enfin en phase finale, c'est peut-etre parce que pour la premiere fois les 23 ne se repartissent pas entre le Barca et le Real mais entre d'innombrables clubs espagnols et europeens. Sans impressionner autant que l'Italie ou l'Argentine, l'equipe a produit un jeu franc et positif tout au long du match, en mouvement perpetuel sur l'ensemble du terrain. Dans un collectif ou personne ne se la joue star (a l'exception peut-etre de l'agacant Javier Luis Garcia), j'ai apprecie l'entree d'un Raul rajeuni et epanoui en meneur de jeu. L'Ukraine meritait mieux mais le suicide collectif de la Tunisie lui laisse toutes les cartes en main.
L'affligeante premiere mi-temps de l'Arabie Saoudite rejoint celle de la Coree du Sud - on constate decidement de curieux "trous noirs" dans cette Coupe du Monde. J'attends la reaction du Costa Rica avec impatience (meme si l'Equateur semble desormais mieux arme pour aller plus loin).
La Pologne a pour sa part sauve l'honneur sur le terrain a defaut du tableau d'affichage, mais l'Allemagne n'a pas vole sa victoire... et ce Lahm me plait de plus en plus. Je ne pense pas avoir vu un latteral de cette qualite, sinon en prenant le meilleur de Bixente Lizarazu, Manuel Amoros et Roberto Carlos - excusez du peu. Liza peut prendre sa retraite sans crainte, la releve eleve encore le niveau.
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Bons points : Philipp Lahm (ALL - comme pour le premier match - cf blogule "depart arrete" du 10/6) Marcos Antonio Senna da Silva (ESP - pas le meilleur mais un bon symbole de l'internationalisation de la seleccion) - Ireneusz Jelen (POL - pas grand chose a reprocher ; n'aura pas participe au couac final) - Anatolyi Tymoschuk (UKR - bof) - Yaser al Kahtani (KSA - bof) et Zied Jaziri (TUN - incisif et decisif).
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Les plus beaux matchs de la premiere journee : ARG-CIV et ITA-GHA
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Original: Premier bilan (20060615)
20171205
Départ arrêté (2006)
Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.
Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.
En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?
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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philipp Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.
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Original: Départ arrêté (20060610)
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