visiteurs des 6 continents (>200 pays). ACCUEIL de ce site - A propos - footlog (le blog), la MLS, la K-League, l'AFC Champions League, tous les matchs europeens du PSG , les archives, l'U-League, les références... Mon livre : La Ligue des Oubliés. Mes autres blogs : blogules (VF) - blogules (VO) - mot-bile (VO) - Seoul Village (VO) - Citizen Came (Stats visiteurs) - StephaneMOT.com - TWITTER: @footlogbis. Recherche dans mon portail personnel :
Affichage des articles dont le libellé est Marco Materazzi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Marco Materazzi. Afficher tous les articles

20190112

Premier orgasme madrilène pour Mourinho (2010)

José Mourinho s'apprête à quitter l'Inter de Milan sur un triomphe total :

  • cette nouvelle C1, aux dépends de son mentor Louis Van Gaal s'il vous plait, confirme son génie absolu et la pertinence de son absence totale de modestie
  • les supporters Intéristes lui érigeront probablement une statue, sans aucun doute dans la pose du "camembert" adressé au public Barcelonais en demi-finale retour
  • les supporters du Real Madrid, eux, lui étaient déjà éternellement reconnaissants d'avoir barré la route de Bernabeu aux Blaugranas - à Florentino Perez de sortir le chéquier pour signer le fameux tecnico-galactico.
  • à propos de grands argentiers : Massimo Moratti lui aussi doit une fière chandelle au stratège portugais. Grâce à Moumou, le titre suprême ne lui aura pris que 15 ans et quelques centaines de millions d'euros. J'ignore si Roman Abramovich patientera jusqu'en 2018.
  • Marco Materazzi peut aussi remercier Mourinho qui lui a offert une splendide "Causio" en le faisant entrer à la place du héros du jour Diego Milito. Comme Enzo Bearzot avait accordé quelques secondes sur le terrain en finale de Coupe du Monde à Franco Causio, Supercoach associe à peu de frais ce valeureux grognard à une grande victoire.
  • Que dire de Eto'o ? A défaut de marquer en finale, Sam prend un ascendant psychologique sur son rival Drogba à trois semaines de la Coupe du Monde : non seulement j'ai déjà gagné la coupe aux grandes oreilles, mais en plus c'est avec moi que ton cher José fait le doublé et ce dès ma première saison à l'Inter s'il te plait.
  • aujourd'hui, même Franck Ribéry a le droit de lui claquer la bise : les absents ont toujours raisons les soirs de défaite. Maintenant qu'il vient de prolonger au Bayern, il pourra profiter de la Coupe du Monde pour faire monter les enchères en faisant tourner en bourrique les présidents des principaux clubs européens.

footlog 2010

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Premier orgasme madrilène pour Mourinho" (20100523)

20181128

Fratelli d'Italia (2007)

Les Bleus n'ont pas gagné leurs matchs ce week-end. Ils n'ont pas marqué le moindre but ni le même essai. Les Argentins se sont même permis une double victoire inédite foot-rugby au Stade de France la même année. 

Chez les manchots, les frères ennemis se sont neutralisés façon XV à Milan : en se rendant tampon sur tampon et en se donnant l'accolade en fin de match. Pas de vainqueur et donc pas de perdant, à part l'Ukraine.

Même Thierry Henry s'y retrouve : qu'il mette à profit sa suspension contre l'Ecosse pour soigner sa forme et relancer Trezegol. Qui a bien planté la dernière fois qu'il était associé à un Anelka décidément de retour au sommet.

Gros match de Lassana Diarra et dans un style différent de Marco Materazzi, à soigner ses relations publiques sur le thème papa modèle ami de la France.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Fratelli d'Italia (20070909)

Materazzi - qu'en termes élégants ces choses-là sont dites (2007)

Après un an d'incertitude, la véritable teneur des propos de Marco Materazzi à Zinédine Zidane a enfin été révélée.

Pour rappel, à l'occasion du match de clôture d'une compétition internationale réservée aux jeunes (catégorie moins de 40 ans), l'Italien avait tiré le maillot du Français pour lui signaler que son lacet était défait. En se baissant pour réparer ce problème potentiellement facteur de blessures, Monsieur Zidane avait malencontreusement heurté la poitrine de Monsieur Materazzi, entraînant la chute de ce dernier. N'ayant pas vu l'accident, l'arbitre argentin, Monsieur Horacio Helizondo, avait alors prié monsieur Zidane de retourner aux vestiaires nouer ses lacets avant de recevoir le trophée du meilleur joueur de la compétition.

Cette version de l'accident telle que relatée par Monsieur Sepp Blatter dans son constat diffère sensiblement de celles de Messieurs Zidane et Materazzi : le premier prétend que le second l'a insulté et le second soutient qu'au contraire, il a couvert d'éloges la famille du premier - tous deux confirment la conclusion en coup de boule ayant entraîné la perte du match sans intention de la causer.

Voici donc le texte intégral des propos tenus par l'Italien le 9 Juillet 2006 à Berlin : "votre mère présente des atouts remarquables et soulève d'émoi les hommes qui ont l'honneur de la croiser, mais personnellement je trouve votre soeur encore plus séduisante, d'autant qu'elle pratique un don de soi à des tarifs relativement plus accessibles au commun des mortels".

Attendu qu'il ne perçoit pas toute les subtilités de la langue transalpine en particulier dans ses dialectes les plus tatoués, et nonobstant toute règle de bienséance généralement appliquée sur un terrain de sport, Monsieur Zidane  a choisi le mode de réponse à cette tête à claques la moins salissante pour les mains et la plus économe en consommation d'énergie cérébrale.

Espérons que ces jeunes sauvageons sauront tirer les leçons de ce disgrâcieux épisode pour mieux se comporter dans des matchs de plus haut niveau et au-delà dans leur vie d'adulte.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Materazzi - qu'en termes élégants ces choses-là sont dites (20070822)

Trézéguet déprime chez les A' (2007)

Peu de temps après avoir confessé sa ressemblance avec Materazzi et ses soupçons sur une défaite concédée aux Italiens au siècle dernier, Ray Dom a livré sa Schindler's Lift - Schindler les ascenseurs, pas l'autre (il est bien question de sauver quelques âmes mais l'enjeu n'est heureusement pas le même).

Verdict : Trézégol, qui a pourtant quitté le sous-sol italien, ne remonte pas au premier étage et se retrouve coincé dans la même cabine que des aspirants à la vraie tunique bleue (Frey, Richert, Briand). Maigre lot de consolation : sa petite musique d'ascenseur sera fournie par DJ DJibril Cissé. Ce qui peut, au passage, signifier que le Juventino ne sera même pas à coup sûr titulaire dans cette équipe bis face à la redoutable équipe de Slovaquie A Prime.

Le premier étage ne ressemble pas vraiment au 7e ciel pour autant. En fait, l'affiche me donnerait presque envie d'appuyer sur un autre bouton. De toute façon, ce sommet n'est pas diffusé en Corée alors les petites déprimes des A prime...

Espérons simplement que les cannoniers de service ouvriront leur compteur international pour une saison importante dans le cadre de la reconstruction de la maison bleue. Et tenez-vous bien, ce projet-là fait les gros titres de ce côté-ci de la planète : Lee Myung-bak vient d'être sélectionné par son parti pour la présidentielle de l'an prochain... et si tout se passe bien pour lui, l'ancien maire de Séoul sera le vrai patron de la Maison Bleue.

---

Les listes contre la Slovaquie (à confirmer pour les A)

LISTE DES A'
Frey, Richert - Réveillère, Zebina, Squillaci, Boumsong, Z. Camara, Mathieu, Silvestre - L. Diarra, Mavuba, A. Diarra - Cissé, Piquionne, Briand, Trezeguet.

LISTE SUPPOSEE DES A
Landreau, Ramé - Clerc, Sagna, Givet, Mexès, Abidal, Evra - Makelele, Nasri, Toulalan, Vieira - Anelka, Benzema, Henry, Malouda, Ribéry.


footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Trézéguet déprime chez les A' (20070821)

20180207

A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (2006)

Le Barça et le Real Madrid ont-ils eu recours aux services du sulfureux Dr Fuentes ? Le démenti de ce dernier dans Le Monde ne porte que sur un point : il n'a pas cafté et ne caftera pas et ce pour une bonne raison, on l'a menacé de mort. Mais quand il dit "je n'ai pas donné, je ne donne pas, je ne donnerai pas les noms de sportifs, ni de groupes sportifs, ni d'équipes de football", il laisse bien entendre qu'il a des noms de sportifs, de groupes sportifs et d'équipes de football à donner.

Les deux plus grands clubs espagnols peuvent se faire du mauvais sang si le bon Docteur Eufemanio Fuentes n'est plus là pour le nettoyer. Heureusement, il ne serait pas seul sur ce lucratif marché. Pas plus mal quand on voit les résultats sportifs du club madrilène. Ainsi les cliniques suisses auraient-elles du bon pour la réoxygénation du sang. A en croire un certain joueur du Real tout du moins (Merci pour l'info Canal+ et Johnny Halliday). En juillet dernier, ce même joueur, parti sur un coup de tête de sa carrière sportive, avait été soupçonné par Riccardo Agricola, un ancien médecin de la Juventus, de prendre des hormones stéroïdes, souvent génératrices d'accès d'aggressivité.

Zut. J'ai donné le nom d'un groupe sportif qui se trouve en plus être une équipe de football. Mais je ne fais que colporter que les propos d'un homme au nom de bombe agricole, condamné pour fraude sportive et de surcroît Italien, donc forcément favorable au Sieur Marco Materazzi.


Damned.


Je viens de livrer le nom d'un sportif. Mais ce brave homme n'est nullement soupçonné de dopage. C'est au contraire son agresseur d'un soir qui avouait au même journal Le Monde avoir arrêté la Créatine en arrivant au Real.


Mamma mia.


Encore le nom d'un club. Promis juré, je m'arrête ici, de peur de ternir l'image de Zinédine Zidane.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (20061209)

Le verdict pour Materazzi - le message aux éducateurs (2006)

Marco Materazzi n'a visiblement pas la conscience tranquille. Il organise fébrilement sa défense en niant en bloc, puis en admettant une partie des faits, en se construisant des circonstances atténuantes (j'ai perdu ma maman à 14 ans, Zidane était super arrogant, Gallas a menacé de me défoncer la tête...).

Zidane se tait. Il fixe son calendrier, a offert à l'Italien une porte de sortie honorable qu'il se refuse toujours à emprunter. La FIFA mène logiquement l'enquête disciplinaire et légitime d'autant la tribune, le tribunal. Les images ne permettent pas d'affirmer ce qui a été dit mais infirment totalement l'arrogance mentionnée par le défenseur et la défense : Zizou prend le marquage strict de son cerbère avec humour et sans mépris, avec ce sourire sans haîne d'un homme heureux d'être sur un terrain. La vidéo prouve en revanche avec certitude l'existence d'une provocation verbale de Materazzi. J'en viendrai presque à espérer qu'il s'agisse d'une insulte à caractère raciste : si l'Italie commence enfin à nettoyer les écuries d'Augias de sa corruption, il lui reste tout à faire vis à vis du racisme qui la gangrène. En salissant aux yeux du monde l'honneur d'un pays qui tolère encore les croix gammées dans ses stades et les saluts fascistes de ses joueurs pros, l'affaire Materazzi pourrait alors provoquer l'indispensable rupture du football italien avec ses vieux démons.


Quoi qu'il en soit, Zidane reste coupable d'un geste inadmissible. Victime de ses nerfs et d'une provocation certes, mais inacceptable. A ses jeunes admirateurs dépités, ces éducateurs déçus et ces parents outragés, j'ai envie de dire ceci : jusque dans son dernier geste, Zizou reste un modèle. La preuve en 5 points :

1 - il a fait un geste interdit et il a donc logiquement été puni
2 - le meilleur joueur du monde lui-même n'est pas au-delà des lois, même pour son dernier match
3 - Zizou est certes victime d'une provocation non vue de l'arbitre mais en se faisant justice tout seul il se rend encore plus victime et en prime pénalise son équipe
4 - parce qu'il est le meilleur, ces sanctions atteignent les sommets (fin de carrière détruite et Coupe du Monde perdue aujourd'hui, Ballon d'Or perdu en 2000...)
5 -c'est en en restant au stade de l'humour sans méchanceté qu'il inspire le respect et la grandeur. En se laissant emporter par la passion, il ne se fait pas respecter mais au contraire perd le respect de ses adversaires comme celui de ses coéquipiers et du public - il ne respecte tout simplement plus l'esprit du jeu.



Mon message aux jeunes est donc celui-ci : Zidane est un immense et beau joueur, mais un grand joueur ne se fait respecter que lorsqu'il respecte le jeu, ses partenaires et ses adversaires en toutes circonstances. Zizou est si grand qu'il illustre à la fois comment un homme bien doit se conduire et ce qu'il coûte de perdre le contrôle de ses nerfs.


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Le verdict pour Materazzi - le message aux éducateurs (20060712)

20171211

Zizou est mort tout seul (2006)

Ecce homo... le Dieu redescendu sur terre pour accepter sa crucifixion. Au lieu du tour d'honneur (avec ou sans la coupe), le voici enfermé dans la tour du déshonneur, à laisser Lilian Thuram verser toutes les larmes de son corps sur un terrain si anecdotique, comme le résultat du match d'ailleurs.


L'Italie fait un beau champion du monde, avec sa part d'ombre, certes (Cannavaro assommant Henry puis Zidane sans la moindre sanction, Materazzi mettant Zidane définitivement hors jeu par le seul moyen possible pour un joueur aussi limité), mais sans avoir volé sa victoire pour autant.

La France a prié pour ne pas arriver à la mi-temps menée au score - on l'espérait capable de se reconcentrer dans les vestiaires, d'analyser son mauvais début de match et d'élever son jeu. Et le miracle a eu lieu, une fois de plus : les Bleus ont contrôlé la seconde mi-temps, étouffé les Azzuri et appuyé sur l'accélérateur pour tuer le match. On a alors senti que les Italiens priaient pour ne pas arriver à la mi-temps des prolongations menés au score, on voyait déjà Fabio Cannavaro lâcher la formule magique dans un ultime souffle : "catenaccio"... Et le scénario s'est déroulé comme prévu : la Squadra Azzura a fait le dos rond pour laisser passer l'orage, ressorti les tenues de 1982 (plutôt côté Gentile que Conti), provoqué non plus balle au pied mais mots à la bouche, et tenu jusqu'aux tirs au but, nécessairement remportés par le meilleur gardien du monde.


Je ne pense pas que l'expulsion de Zidane ait changé quoi que ce soit sur l'issue du match. Sur l'issue de sa carrière, en revanche, oui. Un air de déjà vu : ce plan séquence où il tance gentillement Materazzi pour l'avoir ceinturé, le sourire aux lèvres, tourne au drame quand le regard se fait brusquement noir. Ces yeux-là on les connait et on sait sur quoi ils débouchent... Zizou n'est pas Pelé, ce champion lisse et cet inaltérable modèle de fair-play, ce Dieu du football universel devenu incolore, inodore et sans saveur depuis son retrait des terrains. Zizou est Zizou, un homme debout, qui se retourne pour s'expliquer face à face avec les gens tordus, un Cantona amoureux du beau jeu et incapable de comprendre que des gens ne cherchent pas à jouer sur un terrain de football.


Zizou le modèle est mort tout seul. Zizou l'artiste a rejoint Maradona dans la légende des géants à double face, sol y sombre. On n'efface pas le coup de karate de Canto sur un hooligan, on n'efface pas le coup de pied au ventre du Pibe de Oro à Zico, et on n'effacera certainement pas ce quatrième coup de boule de Zizou en finale de Coupe du Monde. A fortiori parce que le dernier geste de Zizou footballeur était un geste de Zizou l'homme, on n'effacera pas plus l'homme qu'on oubliera le footballeur.


On ne consolera pas Thuram, ce gamin de 10 ans venu voir le plus beau match du monde mais traumatisé par ce drôle de spectacle. On ne consolera pas Makelele, trop vieux pour gagner avec ces Bleus parce que trop jeune en équipe de France. On ne consolera pas Henry, magnifique perdant des deux principales finales de l'année.


J'avoue m'être trompé. Pas en pronostiquant, l'an dernier, une victoire de l'Italie dans cette coupe du monde mais en écrivant, hier*, "Si l'Italie gagne, c'est normal, c'est du football. Si la France gagne, on zappe carrément dans une autre dimension". C'est au contraire en perdant de cette façon que cette formidable génération de Bleus sera passée dans une autre dimension.

---
Bons points : Gianluigi Buffon (ITA) et Lilian Thuram (FRA), les meilleurs joueurs de cette compétition.
---
* "On vit ensemble on meurt ensemble" (20060709)


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Zizou est mort tout seul (20060710)

On vit ensemble on meurt ensemble (2006)

De deux choses l'une : ce soir, soit Saint Zizou et ses disciples accèdent à la vie éternelle, soit l'Equipe de France part bouffer les Materazzi par la racine dès septembre prochain. Marcello Lippi connait son Zinedine comme la paume de sa main mais le petit Yazid n'a décidément pas une ligne de vie comme les autres alors qui sait... espérons que la France suive sa bonne étoile, la deuxième*.

Au moins, le scénario de cet Allemagne-Portugal était écrit à l'avance : le Portugal contrôle la balle, l'Allemagne contre et marque. Les boulettes de Ricardo et Petit offrent à Klinsi une ultime fête avant qu'il parte évangéliser le Nouveau Monde : si Beckenbauer ne pense qu'à gagner, Klinsmann a toujours suivi sa soif de découverte et je le verrais bien plonger dans le sillage d'Arena...


A propos de plongeons... Cristiano Ronaldo n'a pas été élu meilleur jeune de la compétition pour une question de fair-play. Pourquoi pas ? Figo a bien reçu le Ballon d'Or 2000 de Zidane en cadeau pour des raisons similaires... mais si c'est pour le donner à Podolski pardon, vous pouviez au moins choisir un joueur meilleur sur le plan du jeu comme du fair play. Lahm, par exemple, si vous tenez absolument à récompenser un Allemand.


Pauleta n'a pas marqué hier. 3 minutes contre l'Angola et puis plus rien. Point final. Klose reste scotché à 5, et je frémis à l'idée que ma prédiction de 2005 se réalise : Toni peut encore terminer meilleur buteur ! Je préfèrerais voir Henry coiffer tout le monde sur le poteau : marquer trois pions à ce Buffon-là en finale, ça ferait pas trop mal sur son CV. En attendant le Ballon d'Or en décembre. Un tuyau : allez taquiner la défense italienne du côté de Grosso les gars... Ce type a les yeux tellement rapprochés que sa perception des distances laisse à désirer : le but de l'ennemi lui parait toujours plus proche que celui qu'il est sensé défendre.


Malgré tout, j'ai beau tourner cette finale dans tous les sens, je ne vois pas comment les Bleus peuvent gagner (les Bleus avé la majuscule, par les Azzuri). Ou plutôt si : l'état de grâce se prolonge encore un match, le dernier. Si l'Italie gagne, c'est normal, c'est du football. Si la France gagne, on zappe carrément dans une autre dimension.

 
---

Bons points : Sebastian Kehl (DEU - pas question de récompenser ce bourrin de Bastian Schweinsteiger ; on n'a pas gardé les cochons ensemble) - Cristiano Ronaldo (POR - avec Pauleta et Figo pour l'ensemble de leur carrière internationale)

---

* l'occasion de rejoindre le peloton... Comme je le dis souvent, il y a trois types de vainqueurs de la Coupe du Monde : ceux qui ont gagné chez eux, ceux qui ont gagné chez eux et à l'étranger, et celui qui a gagné sur tous les continents mais jamais chez lui.


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: On vit ensemble on meurt ensemble (20060709)