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20200824

Bienvenue au Stade Terminal? (2020)

Autoriser jusqu'à 5.000 spectateurs dans les stades dès hier en France constitue l'une de ces nombreuses décisions que l'on regardera avec horreur dans le rétroviseur en se disant 'comment a-t-on pu être aussi stupides? Et on ne pourra pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.

Reprendre le foot est une chose, mais avec des spectateurs... même l'Allemagne, l'Italie, et la Corée du Sud n'ont pas osé. Je parle ici de pays qui ont repris il y a un moment la compétition, mais surtout de pays qui ont réellement réussi à faire descendre relativement bas la courbe des cas actifs de coronavirus avant de le faire, et qui parviennenten plus à la maintenir très bas. La France, en revanche, est déjà repartie à la hausse, et a même dépassé ses records d'avril dernier. Sa courbe ressemble beaucoup plus à celles des Etats-Unis il y a quelques semaines. 

Bien sûr, on ne parle pas du même nombre de cas, mais le pays doit impérativement ramener son taux de transmission au-dessous de 1 et aujourd'hui, seul le Grand Est est dans ce cas. Cela semble mal parti à voir le nombre de personnes sans masques dans les lieux publics, y compris dans des lieux confinés et dans des contextes connus pour favoriser la propagation. Pour rappel, sur la plupart du territoire nous sommes toujours au début de la première vague.

Les images du HAC - PSG d'hier ne m'ont pas donné le genre de frissons qu'un amateur de foot comme moi devrait ressentir. Ces files non masquées à l'entrée... vous imaginez les toilettes à la mi-temps? Tout comme ces pseudo mesures de sécurité... Obligation de porter le masque QUAND ON QUITTE SON SIEGE? A l'heure où le Japon interdit de crier aux visiteurs de ses parcs d'attraction? A l'heure où la Corée interdit aux personnes allant à la messe de chanter? Avec bien sûr dans un cas comme dans l'autre port du masque obligatoire? Est-il besoin de rappeler qu'en dépit de solistes parfois géniaux et d'ensembles parfois brillants, un match de foot n'est pas un concert de musique classique, et qu'un supporter donne sensiblement plus de voix qu'un spectateur?

Hier, je suis incapable de préciser exactement au bout de son combientième corner ou dribble le long de la ligne Neymar Jr a chopé COVID-19 (tout comme je suis incapable de deviner combien, d'ailleurs, de touristes débarquent actuellement du Brésil avec le virus, puisque les tests à l'entrée ne sont toujours pas systématiques mais aléatoires).

Joli cadeau du nouveau maire du Havre Edouard Philippe à ses administrés.

Et bonne chance à Jean Castex.







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(initialement publié sur footlog: "Bienvenue au Stade Terminal?")

(initialement publié sur blogules en V.F.: "Bienvenue au Stade Terminal?")

20190115

Ballon d'Or 2014 - Ronaldo (2015)

Aucun suspense pour le tiercé dans l'ordre du Ballon d'Or 2014 (Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Manuel Neuer). Pas plus que pour le Puskas (James Rodriguez).

La présence de Thiago Silva et surtout Andre Luiz dans l'équipe de l'année prête plus à sourire.

Entraineur de l'année, Joachim Low mène une Allemagne qui place, derrière Neuer, Thomas Muller, Philipp Lahm et Toni Kroos dans le top 10, Mario Gotze et Bastian Schweinsteiger dans le top 20. Sans oublier Nadine Kessler (footballeuse de l'année devant l'inoxydable Marta) et Ralf Kellermann (entraineur de l'année pour le foot féminin).

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Original: "Ballon d'Or 2014 - Ronaldo" (20150112)

20190113

Les Bleues championnes du monde (2011)

Le Japon a donc remporté à Francfort la 6e Coupe du Monde de Football Feminin 2011 à la suite d'une finale haletante et d'une compétition réussie à tous les niveaux à commencer par le jeu. 

Le onze nippon a terrassé en quarts l'Allemagne, double tenante du titre et archifavorite à domicile, et en finale les Etats-Unis, grands spécialistes de l'épreuve et tombeurs des Brésiliennes de Marta (quintuple meilleure joueuse du monde FIFA) en quarts, mais trop maladroits au moment de verrouiller un nouveau titre (premier but égalisateur offert, séance de tirs aux buts catastrophique).

Les Français retiendront le parcours inédit des autres Bleues jusque dans le dernier carré. Une première prolongeant le récent triomphe de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions, et prolongée par une qualification automatique aux JO 2012, à Londres.

Ce parcours m'a beaucoup fait penser à celui de la bande à Hidalgo en 1982 : une demi-finale inespérée laissant même entrevoir quelques regrets (avec Abby Wambach dans le rôle de Horst Hrubesch - pour le jeu de tête, pas la tronche), mais aucune victoire contre les ténors. J'attendais donc logiquement la défaite en match de classement contre la Suède.

Bravo donc à Louisa Necib, Sonia Bompastor, et Laura Georges, le trio retenu dans le onze majeur, mais aussi à Elodie Thomis, Gaetane Thiney, et Marie-Laure Delie, le trio d'attaque (2 buts chacune), au capitaine Sandrine Soubeyrand et à l'entraîneur Bruno Bini, et à l'ensemble du groupe. Bravo à celles et ceux qui les ont précédés et ont rendu possible les succès d'aujourd'hui : Élisabeth Loisel, Aimé Mignot, Marinette Pichon...

Cette précieuse expérience et les bonnes retombées médiatiques (amplifées par la formidable épopée de Homare Sawa et ses soeurs) doivent encourager les promoteurs du foot féminin en France sur l'ensemble de la chaîne.

A l'heure où Leonardo fait ses emplettes pour le PSG, les nouveaux maîtres des lieux seraient inspirés de continuer à investir dans leur équipe féminine, qui a placé 5 joueuses dans le groupe France (Laure Boulleau, Elise Bussaglia, Laure Lepailleur, Caroline Pizzala, Bérangère Sapowicz). Le Championnat de France ne rivalisera probablement pas avec la ligue pro américaine Women's Professional Soccer*, mais renforcer la visibilité de l'élite favorisera les vocations sur l'ensemble des tranches d'âge.

Espérons simplement que le feu des projecteurs ne remettra pas en cause le fair play remarquable qui règne sur le football féminin.

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* annoncée sur footlog : "WPS - c'est comme si c'était fait", et fort bien lancée depuis. Marta a rejoint la nouvelle franchise des Western New York Flash.

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Original: "Les Bleues championnes du monde" (20110718)

20190109

Si vous avez raté la fin (2008)

L'Espagne se décide enfin a assumer son role de favori et a bien jouer une grande compétition de bout en bout. Du haut de sa tribune, Platini a dû apprécier : cette équipe n'a pas grand chose à voir avec sa tâcheronne de devancière de 1984. 

Tant mieux pour le jeu... et tant pis pour mes pronostics d'avant Euro*: d'apres mon scenario l'Espagne faisait bien 0-0 en quarts contre l'Italie mais perdait aux tirs au buts 2-3 au lieu de l'emporter 4-2. L'Italie n'a donc pas pu perdre en demis contre la Russie et si l'Allemagne s'est inclinée en finale, ce n'était pas contre la bande a Hiddink.

Pour le reste, pas brillant : j'avais à peu près vu venir les victoires de l'Allemagne et de la Russie en quarts, mais pas du tout le Turquie-Croatie.

Pire encore : pour sa sortie, Thuram nous a préparé une autre surprise que celle que j'avais prévue.***

* cf "Si vous avez manqué le début " (20080531)
 

** 2-1 au lieu de 3-2 contre le Portugal pour les premiers, 3-1 contre les Pays Bas au lieu de 2-0 contre les Bleus pour les Russes
 

*** cf "Lilian a un coeur gros comme ça" (20080627)

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Original: "Si vous avez raté la fin" (20080630)

Si vous avez manqué le début (2008)

En attendant le coup d'envoi de l'Euro 2008, je vous propose d'en découvrir en exclusivité les résultats. On notera la razzia russe, le triomphe d'Hiddink, la confirmation du retour en forme de l'Allemagne, et le CSC de Thuram. 

Pour rappel : Tutu a voulu élébrer sa dernière sélection en donnant un coup de boule à Arshavine, mais a catapulté par erreur le ballon dans les filets de Lloris appelé en renfort suite à la blessure de Frey (au grand désespoir de Landreau) :

Groupe A
SUI-CZE 0-2
POR-TUR 2-1
CZE-POR 1-1
SUI-TUR 1-0
SUI-POR 0-0
TUR-CZE 1-3
CZE 7 - POR 5 - SUI 4 - TUR 0


Groupe B
AUT-CRO 2-1
DEU-POL 5-0
CRO-DEU 1-2
AUT-POL 2-2
AUT-DEU 1-1
POL-CRO 3-3
DEU 7 - AUT 5 - POL 2 - CRO 1


Groupe C
ROM-FRA 0-1
NED-ITA 1-1
ITA-ROM 3-1
NED-FRA 2-2
FRA-ITA 1-1
NED-ROM 1-1
ITA 5+2 - FRA 5+1 - NED 3 - ROM 1


Groupe D
ESP-RUS 1-2
GRE-SVE 0-1
SVE-ESP 1-1
GRE-RUS 0-4
RUS-SVE 2-0
GRE-ESP 0-2
RUS 9 - ESP 4+1 - SVE 4-1 - GRE 0


Quarts
CZE-AUT 3-0
DEU-POR 2-1
ITA-ESP 0-0 ap 3-2 tab
RUS-FRA 2-0


Demis
CZE-DEU 1-1 4-5 tab
ITA-RUS 0-2


Finale
DEU-RUS 0-3


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Original: "Si vous avez manqué le début" (20080531)

20190107

Les Bleus, quelques zéros après la swoosh (2008)

Nike a donc détrôné Adidas pour 42.6 millions d'euros, dans une offensive digne de sa conquête du maillot auriverde en 1995.
La Swoosh joue le blitz en focalisant ses efforts sur l'équipe nationale là où les frère Dassler menaient un football total en saupoudrant les marchés au plus près du terrain, faisant des anciens joueurs des VRP aussi porteurs en image que les consultants d'une célèbre chaîne cryptée concernée par un autre appel d'offres récent du foot français. 

Ce qui n'empêchait pas de se faire respecter, comme dans la rocambolesque histoire des chaussures peintes (déjà trente ans).

La marque aux trois bandes conserve néanmoins son marché historique, l'Allemagne ayant préféré soutenir le fabricant local à 20 millions malgré une offre de 62.5 millions de l'ogre de l'Oregon.

Espérons que les Bleus n'auront pas à assurer des tournées comme celles imposées aux Brésiliens par leur sponsor - à l'époque, Nike forçait les mineurs aux heures sups pour fabriquer les ballons comme pour les faire rouler sur les pelouses du monde entier. A l'époque, Ronaldo n'était pas encore grillé.

Le maillot bleu mérite-t-il d'être le plus cher au monde ? Là n'est pas la question et Nike n'avait guère le choix : Umbro verrouille l'Angleterre, Adidas l'Allemagne, et l'équipe nationale n'a pas le même poids en France qu'en Italie ou en Espagne. Sponsoriser un club ou des stars ne suffit pas. Lyon écrase trop son sujet et seule l'équipe nationale fédère dans la durée les fans de foot français. Pour les joueurs aussi, l'exercice imposé par un secteur ultraconcurrentiel s'avère trop segmentant et hautement aléatoire : les joueurs sont soumis à des cadences infernales, blessés et susceptibles de changer de sponsor comme de chemise (à condition qu'il ne s'agisse pas de leur chère console de jeu)...

Alors évidemment, les défenseurs de l'esprit du jeu noteront que Nike ne brille pas vraiment auprès du foot amateur. Mais la manne profitera à l'ensemble de la Fédération... et après tout, c'est aussi le sponsor du PSG.

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Original: "Les Bleus, quelques zéros après la swoosh" (20080225)

20171211

On vit ensemble on meurt ensemble (2006)

De deux choses l'une : ce soir, soit Saint Zizou et ses disciples accèdent à la vie éternelle, soit l'Equipe de France part bouffer les Materazzi par la racine dès septembre prochain. Marcello Lippi connait son Zinedine comme la paume de sa main mais le petit Yazid n'a décidément pas une ligne de vie comme les autres alors qui sait... espérons que la France suive sa bonne étoile, la deuxième*.

Au moins, le scénario de cet Allemagne-Portugal était écrit à l'avance : le Portugal contrôle la balle, l'Allemagne contre et marque. Les boulettes de Ricardo et Petit offrent à Klinsi une ultime fête avant qu'il parte évangéliser le Nouveau Monde : si Beckenbauer ne pense qu'à gagner, Klinsmann a toujours suivi sa soif de découverte et je le verrais bien plonger dans le sillage d'Arena...


A propos de plongeons... Cristiano Ronaldo n'a pas été élu meilleur jeune de la compétition pour une question de fair-play. Pourquoi pas ? Figo a bien reçu le Ballon d'Or 2000 de Zidane en cadeau pour des raisons similaires... mais si c'est pour le donner à Podolski pardon, vous pouviez au moins choisir un joueur meilleur sur le plan du jeu comme du fair play. Lahm, par exemple, si vous tenez absolument à récompenser un Allemand.


Pauleta n'a pas marqué hier. 3 minutes contre l'Angola et puis plus rien. Point final. Klose reste scotché à 5, et je frémis à l'idée que ma prédiction de 2005 se réalise : Toni peut encore terminer meilleur buteur ! Je préfèrerais voir Henry coiffer tout le monde sur le poteau : marquer trois pions à ce Buffon-là en finale, ça ferait pas trop mal sur son CV. En attendant le Ballon d'Or en décembre. Un tuyau : allez taquiner la défense italienne du côté de Grosso les gars... Ce type a les yeux tellement rapprochés que sa perception des distances laisse à désirer : le but de l'ennemi lui parait toujours plus proche que celui qu'il est sensé défendre.


Malgré tout, j'ai beau tourner cette finale dans tous les sens, je ne vois pas comment les Bleus peuvent gagner (les Bleus avé la majuscule, par les Azzuri). Ou plutôt si : l'état de grâce se prolonge encore un match, le dernier. Si l'Italie gagne, c'est normal, c'est du football. Si la France gagne, on zappe carrément dans une autre dimension.

 
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Bons points : Sebastian Kehl (DEU - pas question de récompenser ce bourrin de Bastian Schweinsteiger ; on n'a pas gardé les cochons ensemble) - Cristiano Ronaldo (POR - avec Pauleta et Figo pour l'ensemble de leur carrière internationale)

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* l'occasion de rejoindre le peloton... Comme je le dis souvent, il y a trois types de vainqueurs de la Coupe du Monde : ceux qui ont gagné chez eux, ceux qui ont gagné chez eux et à l'étranger, et celui qui a gagné sur tous les continents mais jamais chez lui.


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Original: On vit ensemble on meurt ensemble (20060709)

Encore deux Brésiliens à écarter (2006)

Deco et Scolari se dressent fièrement sur la route des Bleus ; le premier a récupéré de sa saison régulière à rallonge (la victoire du Barça en C1 le 17 mai) en ne jouant que la moitié des play-offs, le second tient à signer sa troisième finale consécutive dans une compétition majeure.

Et les Bleus ciel sont déjà en finale. Grâce à leur formidable banc, grâce à leur incroyable défense, grâce à leur gardien que seul Zidane peut empêcher de succéder à Kahn au Ballon d'Or de la Coupe du Monde, grâce à la très médiocre prestation de certains Allemands hier soir (même Lahm manquait de tranchant, c'est tout dire)...

 
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Bons points : Fabio Cannavaro (ITA - se prépare une centième sélection de toute beauté) - Bernd Schneider (DEU - mal cramponné, brouillon, médiocre, mais toujours porté vers l'attaque)


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Original: Encore deux Brésiliens à écarter (20060705)

Une Juve de série C ? (2006)

Fiat lux ! Bien vu la vieille dame : embaucher l'ami Didier pour sortir la Juve de la dêche, il fallait y penser... Au moins l'annonce du réquisitoire du Moggigate tombe-t-elle à pic : soit les Azzuri se révoltent sur le terrain, gagnent ce soir et renforcent leur statut de favorissimes de la compète, soit l'Allemagne les élimine en vertu de la jurisprudence Ballack alinéa Podolski Klose B et les excuses sont alors toutes trouvées.

De Zidaninho à Zidanao ? Pour que Zizou réussisse son invraisemblable pari, Robert Duverne doit prolonger le miracle : à bout de souffle sur leurs deux premiers matchs, les Bleus ont fait la différence dans les secondes mi-temps des trois suivants... mais les deux matchs à venir s'annoncent nettement plus difficiles que les exploits contre l'Espagne et le Brésil, et la clef de Portugal - France pourrait bien s'avérer plus physique que technique ou tactique.

Après Raul et Ronaldo, El Maestro rend visite à un autre vieux de la vieille de Bernabeu ; Figo est supposé succomber dans l'arène, mais ne se laissera pas facilement couper les oreilles et la queue. Abidal devra rester stoïque sous les banderilles de Christiano Ronaldo, Barthez surveiller de près le matador habituel de l'OM (Pauleta) et Makelelelele s'occuper de la Deco avec goût.

On espère néanmoins voir le moins de sang possible : une demi-finale entre le Portugal et la France doit avant tout être une fête entre amis - pas un stupide règlement de comptes comme cet illuminé parisien tirant sur deux supporters lusitaniens célébrant un peu bruyament la victoire des leurs sur l'Angleterre.

Après une Juve de série C, si on pouvait éviter un mauvais match de série B...


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Original: Une Juve de série C ? (20060704)

Le match avec un grand aime (2006)

1er juillet 2006. Le monde retient son souffle pour un choc de titans opposant les deux plus impressionantes galaxies de stars que le deuxième tour de la Coupe Intertoto puisse offrir.

Au-delà de ce prometteur Sopron-Kayserispor, il paraît qu'à Francfort, la France et le Brésil vont jouer un match amical. Entre joueurs et copains qui se respectent.

Pas comme cet Allemagne - Argentine très 1974 commencé tambour battant et tibias cassants par la jeune classe de la Mannschaft. Si Lukas Podolski n'était pas Allemand et si Mr Lubos Michel n'avait pas envie de prolonger sa Coupe du Monde en caressant la très opaque commission d'arbitrage de la FIFA dans le sens du poil, l'Allemagne jouait à dix l'essentiel du match et l'Argentine pliait sa victoire en moins de deux. Bon prince, l'arbitre a gentillement autorisé Ayala à tester la robustesse des tuniques blanches (Ballack, excellent hier) avant de mener tout ce beau monde à une séance de tirs aux buts écrite d'avance.
 
Ecrit d'avance également, le scénario d'Italie - Ukraine : dans les temps pour un final Paolo Rossinesque, mon favori au titre de meilleur buteur de la compétition Luca Toni torpille les espoirs des jaunes au moment où ils se décidaient enfin à vouloir jouer leur quart de finale.
Revenus à leurs bonnes dispositions furtivement exposées face au Ghana il y a quelques semaines, les Italiens ont joué du début à la fin, eux. On attend toujours de l'Angleterre qu'elle exploite le talent de son trio Gerrard-Lampard-Terry... 
 
Au moins, grâce à ce Brésil-France, sommes-nous certains de voir une équipe sympathique en demis. Je souhaiterais franchement voir les Bleus triompher mais je crains que le Brésil ne soit mieux armé pour éviter, au-delà de la fête du 1er juillet, une victoire de l'Allemagne, l'Italie ou l'Angleterre le 9. Quoi qu'il en soit et pour que la fête soit complète, le Portugal doit sincèrement nous éviter 2 matchs de plus de la bande à Rooney.
 
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Bons points : Maximiliano Maxi Rodriguez (ARG - autant Tevez a raté toutes ses interventions en défense, autant Maxi a annihilé Lahm et le flanc gauche de l'attaque allemande - si l'Argentine n'a pas éliminé son faible adversaire hier, elle le doit à l'incapacité du milieu argentin à jouer sur Maxi quand il se démarquait, et bien sûr au coaching désastreux de Pekerman, qui a offert le match à Klinsmann) - Michael Ballack (DEU - à la différence de Zidane, garde peu le ballon et continue d'ouvrir le jeu même dans un mauvais jour) - Oleg Gusev (UKR - tout au long de la second mi-temps, a régalé ses attaquants de beluga... que ces anorexiques se sont empressés de recracher) - Fabio Cannavaro (ITA - à égalité avec Buffon et Toni, mais un bonus pour son enchaînement défensif tête renversée puis dégagement en urgence)
 
Mauvais point : on était parti sur les bases du Mondial 1986, puis ça avait dérapé du côté du Mundiale 1990... nous voici désormais dans la zone de 1982... 1966 SE RAPPROCHE, DAMN'T !!!

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Original: Le match avec un grand aime (20060701)

Messieurs les Anglais, tirez vous les premiers (2006)

La Coupe du Monde a commencé hier sur une mise en jambes convenable sans plus : l'Allemagne a bénéficié des largesses d'un arbitrage maison pour le match d'ouverture, et l'Argentine s'est autorisé une petite frayeur avant de lacher les taureaux dans l'arène.

Aujourd'hui, l'Angleterre compte bien s'extirper vivante du Barrio Latino de la Weltmeisterschaft 2006 : après la victoire à l'économie sur le Paraguay et la victoire pour le moins capillotractée contre Trinité et Tobago, une victoire sans pression mais avec panache face aux Equatoriens ? Pour la beauté du jeu, on souhaiterait vraiment les voir élever le leur ou mieux (pour être totalement franc), se faire humilier par les petits poucets des huitièmes. 

Histoire de mieux faire passer l'élimination des Bleus face aux conquistadores d'Aragones ?
Comme les Allemands et les Anglais, les Néerlandais pourraient bien aller jusqu'au bout sans révolutionner le football. Ils décrocheraient alors la timbale avec leur équipe la plus faible depuis 20 ans. Là aussi, je préfèrerais voir triompher les Latins et la génération dorée de la bande à Figo. Avec si possible un match de feu de Pierre Michel Paulette. Pour le coup, ça lancerait vraiment cette édition 2006.
 
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Bons points : Miroslav Klose (DEU - le meilleur attaquant de cette competition jusqu'à présent) - Andreas Isaksson (SVE - pas vraiment aidé par ses partenaires) - Juan Pablo Sorin (ARG - trop souvent oublié sur la gauche par un Riquelme et un Saviola focalisés sur le centre - le seul a écarter le jeu côté argentin avant la double rentrée attendue du Messie et de Quasimodo) - Carlos Salcido (MEX - pas le plus brillant mais a bien contrôlé le flanc gauche des Mexicains - ne pouvait pas grand chose sur l'action du match Sorin - Maxi Rodriguez).


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Original: Messieurs les Anglais, tirez vous les premiers (20060625)

Huitièmes - Tous les résultats (2006)

AFP - Agence Fausse Presse - le 24/06/2006

L'Allemagne aura la lourde tâche d'affronter l'Argentine en quarts, où la France retrouve le Brésil, Italie - Suisse et Angleterre - Pays Bas complètant un tableau nécessairement relevé. Les résultats des huitièmes :

DEU-SVE 3-0
ARG-MEX 1-0
ITA-AUS 1-0
SUI-UKR 2-0
ENG-ECU 2-1 ap
POR-NED 1-2
BRA-GHA 2-0
ESP-FRA 1-1 ap (3-4 tab)


... mais j'espère mieux du Ghana. Jettons-nous à l'eau pour la suite...

DEU-ARG 2-0
ITA-SUI 1-0
ENG-NED 0-0 ap (3-2 tab)
BRA-FRA 3-0


... prolongeons sur les demis...

DEU-ITA 2-0
ENG-BRA 1-0


... avec comme touches finales :

DEU-ENG 3-1
ITA-BRA 4-2


Pas très excitant... je conserve néanmoins mes impressions de la fin de l'année dernière : l'Argentine sera la meilleure équipe de cette Coupe du Monde et le vainqueur sera Européen. Si ce n'est l'Italie, mon favori à l'époque (cf "Exclusif - les palmarès 2006" - 20051225), ce sera probablement l'Allemagne ou les Pays-Bas - tout sauf les Anglais !


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Original: Huitièmes - Tous les résultats (20060624)

20171208

Libre arbitre (2006)

C'était écrit, l'arbitrage s'est singulièrement dégradé au fil de la compétition et l'unité de façade des premiers jours a cédé la place au bon vieux système à plusieurs vitesses, aussi incontournable pour amortir les investissements des sponsors que dommageable pour le jeu et son intégrité.

Hier, ce n'est pas Mr Valentin Ivanov qui allait priver Ballack ou un autre joueur clef de la Mannschaft du prochain match*.

Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire jouera pour l'honneur au lieu de la qualification.


Et avant même vendredi, nos petits coqs se sont déjà trouvé des excuses pour rentrer au bercail sans honorer leur poule.


L'arbitrage vidéo n'est pas pour demain et ça n'est peut-être pas plus mal. Comme en 1998 (épisode Brésil-Norvège), on ne découvre parfois le fin mot de l'histoire que plusieurs jours après le match : sur le premier but anglais face aux Trinidadiens, Peter Crouch a bien tiré la natte de Brent Sancho. Or dans ce duel cervantesque, c'est à cet instant précis que Sancho pencha, et avec lui avec le sort du match.


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Bons points : Steven Gerrard (ENG) - Christian Wilhelmsson (SVE) - Miroslav Klose (DEU) - Christian LARA (ECU)
Pas vu et donc pas pris de notes : PAR-TRI et POL-COS

Groupe A
- la révélation : Philipp Lahm (DEU)
- la confirmation : l'Allemagne suit parfaitement la feuille de route de la France en 1998 (phase de destruction par les medias avant la compétition, phase de construction de l'équipe avec un premier tour sans histoires)
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : les Polonais sont à leur place mais l'Equateur a remplacé le Costa Rica comme équipe surprise - j'attendais sincèrement mieux des Costaricains. Le calendrier a logiquement joué en faveur des Equatoriens dans un groupe somme toute assez faiblard. 2 bons résultats dont 1 bon score (ALL-ECU 3-0).
Groupe B
- la révélation : Christian Wilhelmsson (SVE)
- la confirmation : si l'Angleterre doit triompher au final, ce ne sera pas avec la manière
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : l'Angleterre a comme prévu peiné mais pas au point de concéder le nul au Paraguay. 3 bons résultats dont 1 bon score (SVE-ENG 2-2).

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* consolons-nous avec le sourire de "Jürgentleman Klinsmann" (20051112)
** repris dans "CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour" (20060606)


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Original: Libre arbitre (20060621)

Premier bilan (2006)

Le chef d'oeuvre espagnol couronne un premier quart de competition festif. Les seconds matchs risquent d'etre plus tendus et moins "buteux", avant un troisieme round plus decousu et productif. L'arbitrage, plus que satisfaisant jusqu'a present, ne doit surtout pas se relacher maintenant.

Si l'Espagne a une chance de briller enfin en phase finale, c'est peut-etre parce que pour la premiere fois les 23 ne se repartissent pas entre le Barca et le Real mais entre d'innombrables clubs espagnols et europeens. Sans impressionner autant que l'Italie ou l'Argentine, l'equipe a produit un jeu franc et positif tout au long du match, en mouvement perpetuel sur l'ensemble du terrain. Dans un collectif ou personne ne se la joue star (a l'exception peut-etre de l'agacant Javier Luis Garcia), j'ai apprecie l'entree d'un Raul rajeuni et epanoui en meneur de jeu. L'Ukraine meritait mieux mais le suicide collectif de la Tunisie lui laisse toutes les cartes en main.


L'affligeante premiere mi-temps de l'Arabie Saoudite rejoint celle de la Coree du Sud - on constate decidement de curieux "trous noirs" dans cette Coupe du Monde. J'attends la reaction du Costa Rica avec impatience (meme si l'Equateur semble desormais mieux arme pour aller plus loin).


La Pologne a pour sa part sauve l'honneur sur le terrain a defaut du tableau d'affichage, mais l'Allemagne n'a pas vole sa victoire... et ce Lahm me plait de plus en plus. Je ne pense pas avoir vu un latteral de cette qualite, sinon en prenant le meilleur de Bixente Lizarazu, Manuel Amoros et Roberto Carlos - excusez du peu. Liza peut prendre sa retraite sans crainte, la releve eleve encore le niveau. 


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Bons points : Philipp Lahm (ALL - comme pour le premier match - cf blogule "depart arrete" du 10/6) Marcos Antonio Senna da Silva (ESP - pas le meilleur mais un bon symbole de l'internationalisation de la seleccion) - Ireneusz Jelen (POL - pas grand chose a reprocher ; n'aura pas participe au couac final) - Anatolyi Tymoschuk (UKR - bof) - Yaser al Kahtani (KSA - bof) et Zied Jaziri (TUN - incisif et decisif).

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Les plus beaux matchs de la premiere journee : ARG-CIV et ITA-GHA


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Original: Premier bilan (20060615)

20171205

Départ arrêté (2006)

Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.

Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.

En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?

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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philipp Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.



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Original: Départ arrêté (20060610)

CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour (2006)

Agence Fausse Presse 20060606

AFP - La compétition entame sa phase de coupe sur d'alléchants huitièmes avec en particulier les chocs Allemagne-Angleterre et Brésil-République Tchèque, mais aussi les prometteurs France-Ukraine et Portugal-Argentine. L'Europe a l'occasion de réaliser le grand chelem mais il faudra pour cela que la République Tchèque se débarasse du Brésil. 

Ni l'Espagne, ni les Pays Bas, ni la Suède n'auront match gagné face à leurs adversaires. Face à l'Espagne, le Togo portera seul les espoirs de l'Afrique : la Côte d'Ivoire a finalement été éliminée à la différence de but pour avoir stupidement concédé deux pénalties aux Serbes en seconde mi-temps et en dépit d'une excellente préparation, le Ghana ne s'est jamais remis du but injustement refusé à Amoah contre l'Italie. Cette dernière abordera son huitième contre la surprenante Australie de Guus Hiddink avec la ferme intention de venger l'élimination de 2002. 

L'affiche des huitièmes :
- Allemagne - Angleterre
- Pays-Bas - Mexique
- Italie - Australie
- France - Ukraine
- Suède - Costa Rica
- Portugal - Argentine
- Brésil - République Tchèque
- Espagne - Togo


Groupe A
Qualifiés : Allemagne (7 pts) et Costa Rica (5 pts)
Eliminés : Pologne (4 pts) et Equateur (0 pt)
ALL-COS 2-2 - POL-ECU 1-0
ALL-POL 2-0 - ECU-COS 1-2
ALL-ECU 3-0 - COS-POL 1-1

Groupe B
Qualifiés : Suède (7 pts) et Angleterre (5 pts)
Eliminés : Paraguay (2 pts) et Trinité et Tobago (1 pt)
ENG-PAR 0-0 - TRI-SVE 1-2
ENG-TRI 5-1 - SVE-PAR 2-1
SVE-ENG 2-2 - PAR-TRI 0-0 

Groupe CQualifiés : Pays-Bas (5 pts) et Argentine (5 pts)
Eliminés : Côte d'Ivoire (5 pts) et Serbie Montenegro (0 pt)
ARG-CIV 1-1 - SEM-NED 0-2
ARG-SEM 3-2 - NED-CIV 1-1
NED-ARG 2-2 - CIV-SEM 3-2

Groupe DQualifiés : Portugal (9 pts) et Iran (4 pts)
Eliminés : Mexique (2 pts) et Angola (1 pt)
MEX-IRA 1-1 - ANG-POR 1-5
MEX-ANG 2-2 - POR-IRA 2-1
POR-MEX 3-0 - IRA-ANG 3-2 

Groupe EQualifiés : Italie (7 pts) et République Tchèque (5 pts)
Eliminés : Etats-Unis (4 pts) et Ghana (0 pt)
ITA-GHA 2-0 - USA-CZE 1-1
ITA-USA 2-1 - CZE-GHA 2-1
CZE-ITA 2-2 - GHA-USA 2-3

Groupe FQualifiés : Brésil (9 pts) et Australie (6 pts)
Eliminés : Japon (3 pts) et Croatie (0 pt)
AUS-JAP 1-0 - BRA-HRV 4-1
BRA-AUS 2-1 - JAP-HRV 1-0
JAP-BRA 1-2 - HRV-AUS 0-1

Groupe GQualifiés : France (9 pts) et Togo (6 pts)
Eliminés : Corée du Sud (1 pt) et Suisse (1 pt)
FRA-SUI 3-1 - ROK-TOG 0-1
FRA-ROK 3-1 - TOG-SUI 2-1
TOG-FRA 1-2 - SUI-ROK 2-2

Groupe HQualifiés : Espagne (7 pts) et Ukraine (5 pts)
Eliminés : Tunisie (3 pts) et Arabie Saoudite (1 pt)
ESP-UKR 1-1 - TUN-KSA 3-1
ESP-TUN 2-0 - KSA-UKR 1-1
KSA-ESP 0-4 - UKR-TUN 2-1

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NB : ces scores ont été jetés sur le papier le samedi 10 décembre 2005 - j'espère me tromper pour la Corée et la Côte d'Ivoire...

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Suite des pronostics de décembre 2005 :
Huitièmes :
DEU-ENG 1-1 ap (4-3 tab)
NED-MEX 3-0
ITA-AUS 2-1 ap
FRA-UKR 3-1
SVE-COS 0-1
POR-ARG 2-3
BRA-RTC 2-1 ap
ESP-TOG 2-3

Quarts :
DEU-NED 1-2 ou score inverse
COS-ARG 2-3
ITA-FRA 1-1 ap (4-3 tab)
BRA-TOG 1-0

Demis :
NED/DEU-ARG 1-0
ITA-BRA 3-1

Finales :
NED/DEU-ITA 1-2
ARG-BRA 4-2

Meilleurs buteurs : Toni (ITA) et Pauleta (POR) avec 6 buts (Ronaldo au global avec 15 buts)
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Original: CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour (20060606)

20171130

Guadalajara 10 ans après... et Mexico alors ? (2006)

D'ici quelques mois ça va pas louper on va nous bassiner avec le dixième anniversaire du mythique France -  Brésil de Guadalajara.

Les Français retiennent de ce beau match le suspense et la victoire, mais oublient bien vite le caractère injuste de cette victoire : les Auriverde méritaient de passer en demis pour aller sans nul doute terrasser la Manschaft - pas se faire piteusement détruire par la Brehme-Briegel GmbH.


La présence des bleus en demis repose sur une heureuse combinaison de surdoués éclopés (Platini sur une jambe, Giresse sur un poumon) et de jeunes loups pleins d'envie (Ayache sur trois jambes, Fernandez sur trois poumons), avec une solide dose de chance.

Rappel des faits : une victoire sur le Canada par le plus petit score imaginable (le plus beau festival de vendanges de JPP sous le maillot bleu), un pénible nul arraché à une superbe équipe d'URSS et une belle victoire face à une Hongrie démobilisée. Avant LE chef d'oeuvre.


Car le match référence des bleus pendant la Coupe du Monde 1986 reste à mes yeux l'annihilation de la Squadra Azzura à Ciudad de Mexico.


Derrière un Altobelli en état de grâce, cette Italie affichait pourtant fière allure. Mais les Bleus allaient livrer le meilleur match défensif de leur histoire. Bien sûr, le carré magique (Platini, Giresse, Tigana, Fernandez) a contrôlé le jeu, mais je ne crois pas que les Barthez-Blanc-Dessailly-Thuram-Lizarazu aient un jour approché le match du pentagone Bats-Bossis-Battiston-Ayache-Amoros. Et si la paire Rocheteau-Stopyra paraît bien pâle à côté, elle a idéalement fonctionné : La Roche à l'origine des deux buts, Stop à la conclusion du second.


Quatre jours après, la France allait écarter de la course au titre un Brésil meilleur qu'elle sur un match, mais heureusement mille fois moins brillante que sa petite soeur de 1982. C'est pourquoi et sans le moindre chauvinisme, je pardonne plus volontiers à nos Bleus de Guadalajara qu'aux Azurri d'un certain Paolo Rossi...
 
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Original: Guadalajara 10 ans après... et Mexico alors ? (20060117)

Exclusif : les palmarès 2006 (2005)

Si à l'heure des bilans de fin d'année 2006 s'impose comme un bon cru, elle le doit à un triple retour du beau jeu, des grands joueurs et d'une Coupe du Monde digne de ce nom, à l'image de la somptueuse victoire de l'Argentine sur le Brésil en finale.

Mais il ne s'agissait que du match pour la 3e place... que dire de la grande finale ! Au terme d'un récital éblouissant des deux équipes, l'Italie a fait pleurer toute l'Allemagne en revenant de 0-1 à 2-1 dans les arrêts de jeu. Pauleta doit donc partager son sceptre de meilleur buteur avec Toni (7 buts chacun, mais à des rythmes très différents : 4 buts contre l'Angola pour le Portugais, 1 but par match pour l'Italien). Bien qu'éclipsé par Robinho dans l'attaque auriverde, Ronaldo efface quant à lui le record de Gert Müller avec un total de 15 buts en Coupe du Monde.


Son compère Ronaldinho conserve de justesse son Ballon d'Or devant Maldini et Ballack. Le Milanais maudit en regrettant presque d'avoir tiré sa révérence au lendemain du triomphe de Berlin. Le meilleur Français se classe 9e : Ribery termine juste devant un Thierry Henry soumis à rude concurrence au Barça (furieux de terminer 11e, Eto'o demande à être transféré à Arsenal). Et pour la première fois depuis le dernier millénaire, Zinédine Zidane ne marque aucun point.


Au rayon des Coupes d'Europe, la Juventus remporte sa Ligue des Champions décennale et l'OM perd sa troisième finale de Coupe de l'UEFA dans un duel fratricide avec un Lille de gala.


Renforcé par Ronaldo Debout de Silva, le jeune prodige de Recife, le PSG d'Arsène Wenger tiendra-t-il la cadence ? Invaincu en Championnat et en Ligue des Champions, le club parisien a déjà 20 points d'avance sur le quintuple champion sortant.


Et pour finir l'année sur un coup de coeur, Youri Djorkaeff vient d'annoncer qu'il revenait sur sa décision de raccrocher les crampons. A peine couronné vainqueur de la MLS Cup, il signe pour la K-League et le FC Séoul.


Bonne année 2007 à tous !
 
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Original: Exclusif : les palmarès 2006

L'appel du 18 juin (2005)

Enfin un France-Corée du Sud en Coupe du Monde ! L'occasion de découvrir Leipzig et l'ex-DDR un peu moins superficiellement que de l'autre côté de l'ex-mur de Berlin (il sera néanmoins question de Brücke au Museum der Bildenden Künste - pour le contemporain, passer à la Galerie für Zeitgenössische Kunst).

Espérons que la France jouera un peu mieux qu'un "klein Paris" dans la cité de Schiller et que l'arbitre ne sortira pas traumatisé de sa visite de l'expo permanente "STASI - Macht und Banalität" au Runde Ecke.

Bon.

J'ajouterai, pour compléter cette wishlist de façon plus accessible aux cortex Rotheniens, espérons que les Coréens d'Europe ne termineront pas la saison sur les rotules : cette fois-ci, l'équipe nationale n'aura pas été protégée dans un cocon royal pour optimiser sa préparation de la compétition à la maison.

Et pour être totalement prosaïque, je dois trouver des places pour ce foutu match du 18 juin.

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Original: L'appel du 18 juin (20051210)

Hymne à l'amour des hymnes (2005)

Sepp Blatter a raison de réagir vivement à la détestable fondue turque de la semaine dernière (je dis fondue car les Suisses ont eux aussi apporté quelques ingrédients). En revanche, sa suggestion de supprimer les hymnes nationaux d'avant match me semble suicidaire.


Oui, l'hymne cristallise le chauvinisme et exacerbe l'identité nationale, avec tout ce qui peut aller avec ce genre de sentiments.

Mais cette tradition apporte bien plus : un espace d'écoute et de respect de l'autre avant la rencontre. Que ce soit à domicile ou à l'extérieur, les deux équipes sont à égalité. La Grande Allemagne comme l'immense Trinité et Tobago n'auront peut-être pas le même temps de jeu sur le terrain, ils auront eu le même temps de jeu par les fanfares. Un élément important de la culture de l'autre est assimilé. Avouons-le, au lieu de siffler l'hymne de l'autre, nous nous surprenons bien plus souvent à le sifflotter, voire pourquoi pas à l'entonner en choeur quand nous l'apprécions.

L'hymne "neutre" à la Champions' League n'apporte rien d'autre qu'un packaging plus attrayant au produit estampillé UEFA. Ce n'est pas de la NBA ou d'équipes de club qu'il est question mais d'une dimension à part dans le jeu, ces parenthèses dans la saison, ces moments où l'on ne représente pas son employeur mais son pays. L'hymne national marque le caractère à part dans le sport, que ce soit dans le foot, le rugby ou le tennis. Le supprimer, ce n'est pas écarter les fauves mais au contraire faire redescendre le foot dans l'arène.

En militant contre les hymnes, Blatter se tire une balle dans le pied et fait même le jeu du G14. Il serait plus inspiré de défendre ces instants de... neutralité, oui, et d'égalité. En les faisant respecter. Car le non respect d'un hymne est aussi nul que le non respect d'une minute de silence ou le non respect des consignes de sécurité en balançant un fumigène sur le terrain. Il doit être puni en conséquence.

Et sur un plan plus franco-français, je pense qu'il ne serait pas idiot de réécrire les paroles de La Marseillaise pour faire honneur à des valeurs plus positives de la république et pour faire honneur à la musique. Qu'un son pur abreuve nos microsillons.

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Original: Hymne à l'amour des hymnes (20051123)