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Affichage des articles dont le libellé est Jérémie Janot. Afficher tous les articles
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20181128

Le syndrôme "chez moi" (2007)

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Parc des Princes. 

Ici, c'est Paris. Ici, c'est la maison des Bleus, invaincus pendant près de deux décennies en matchs officiels. Mais ici, le PSG ne parvient plus à ne pas perdre, et même l'équipe nationale sombre face à de médiocres écossais.

On aura tout essayé, même une grêve de la connerie d'une certaine catégorie de "supporters". Même un tifo en hommage au Grand Francis*, exorciste de Scoumoune s'il en est. Rien n'y fait : au lieu d'un éclair de génie à la Moustapha, Safet ou Raï, au lieu du coq bien droit sur ses ergots, c'est un chat noir qui traverse le terrain à chaque soir de match.
Peut-être faut-il en appeler aux grands marabouts - pas ceux qui vous font un retour d'amour avec une patte de poulet mais ceux qui vous font un retournement de match avec une aile de pigeon. Une bicyclette à la Simba, un festival de cannes à la Toko, un coup de boule à la Kombouaré ou pourquoi pas une bonne vieille patate de Pencran, peu importe je prends tout ce qui vient...

Mais non : ces Parisiens ne parviennent à se libérer qu'en quittant leur capitale et leur Parc chéri. Bon. Il faut dire que le stade a un peu vieilli depuis les seventies. Le champignon de béton jailli du périph', ça a eu fait "in" du temps de Pompom mais à l'heure du Vélib' ça craint un peu. On a beau lui avoir collé une signalétique à la Canal+ et quelques excroissances vitrées parfois accueillantes (le 70), le Parc a de quoi faire peur. Mais aux visiteurs, pas aux joueurs du club ! Ne me dites pas qu'ils préfèrent le Camp des Loges, ou alors autant rappeler Guy Lacombe pour envoyer toute l'équipe en CFA.

Mais n'ajoutons pas à la psychose : ce n'est pas par la peur qu'on triomphera de la trouille, et autant prendre du plaisir pour en donner. D'ailleurs, beaucoup de ces joueurs ont récemment confirmé leur amour du club, paraphant parfois des prolongements moins avantageux qu'un transfert à l'étranger ou même certaines virées en Province.

Alors peut-être, tout simplement, ne se sentent-ils plus chez eux dans un stade converti plusieurs week-ends par an en foire à la ferraille et au jambon (brocantes, matchs de rugby...). C'est à eux de reconquérir leur terrain avant de reconquérir leur public. Les joueurs doivent réapprendre à savourer les moments qu'ils passent à la maison, sur ce terrain ; se faire des séances d'immersion en-dehors des heures de boulot. Quitte à prendre modèle sur Jérémie Janot, parti camper sur la pelouse de Geoffroy Guichard.

Toujours mieux que de camper dans la seconde moitié du championnat.

* bel hommage samedi soir à Monsieur Borelli - dommage que l'équipe continue à fluctuer dans le sens mergitur / merditur.

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Original: Le syndrôme "chez moi" (20071009)

20181126

Paris perd, vernis Verts (2007)

C'était écrit*, le PSG ne pouvait pas accumuler impunément les coups de chance éternellement. Le match contre l'ASSE, trop bien écrit à l'avance (grand match du dimanche soir après une série de quatre victoires, face à un bon client jamais rentré vainqueur du Parc), sentait le piège à plein nez et le club de la Capitale a logiquement rechuté, enrhumé sous des trombes d'eau par les contres foudroyants des Ilan & Co.

Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémie Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.

Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.


* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)

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Original: Paris perd, vernis Verts (20070226)

20171205

Gardiens du temple et ballons d'horreur (2006)

Jérémie Janot, et Jérôme Alonzo sont des bénédictions pour Canal+ : bons clients micro au poing et cascadeurs de l'extrême gants aux mains, ils ne pratiquent la langue de bois qu'au moment d'embrasser le montant de leur but.

Les hommages d'après match entre gardiens sont une bénédiction pour Canal+ : on y retrouve le même respect qu'entre membres de la confrérie des entraîneurs, mais dépouillé de la moindre pulsion de mort.


Cette fois-ci, JJ n'a pas eu besoin d'exhiber une tenue de super-shaolin-soccer-daltonien sous amphétamine pour attirer l'attention : il s'est envolé au secours de son collègue avec l'élégance et la fureur d'une lionne à la portée menacée par les hyènes.


Au premier rang des accusés : l'équipementier du PSG, coupable d'avoir loupé son omelette en sortant un ballon aux allures d'oeuf de poulet grippé.


Au second rang : la Ligue, pour non assistance à joueurs en danger.

Au troisième rang, bien au chaud près du radiateur mais implicitement visé : le diffuseur, ravi de proposer un match à quatre buts à ses cochons de payants, même si la confiture masque mal les trajectoires non-euclidiennes du ballon.


La salve ayant effleuré l'ancien maître d'école devenu inspecteur d'Académie (Guy Roux), celui-ci s'est empressé de charger la barque de l'équipementier, soupçonné de faire dessiner ses ballons par des marketeux dans des bureaux bien éloignés des terrains.

D'ailleurs, ce n'était pas l'équipementier de l'AJA. Il s'est fait Nike, tant pis pour lui. J'ai bien vérifié sur mon écran plat plein de pouces : il manque Uhlsport dans un coin.


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Original: Gardiens du temple et ballons d'horreur (20060206)