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20230817

Le Ballon d'Or des Ballons d'Or

Inutile d'attendre le palmares du Ballon d'Or 2023 pour connaitre le classement du Ballon d'Or des Ballons d'Or. Que Leo Messi, Kylian Mbappé, ou Erling Braut Håland l'emporte, le podium restera inchange: Messi devant CR7 et Beckenbauer.

Seuls les 10 premiers de chaque annee sont comptes avec respectivement 100, 50, 25, 15, 10, 5, 4, 3, 2 et 1 pt. Les ex-aequo sont departages par leur meilleur score.

Sur les 302 joueurs ayant figure au moins une fois dans le top 10, seuls 20% l'ont fait a plus de 3 reprises (5 sur les 20 Francais, soit 25%):

  • 1 fois: 162 (53.6%), dont Tigana, Ribery, Fontaine, Amoros, Thuram, Cisowski, Djorkaeff
  • 2 fois: 57 (17.8%), dont Benzema, Papin, Giresse, Griezmann, Cantona, Kante, Varane
  • 3 fois: 32 (10.6%), dont Marcel Dessailly
  • 4 fois: 19 (6.3%)
  • 5 fois: 12 (4%), dont Kopa et Mbappe
  • 6 fois: 8 (2.6%)
  • 7 fois: 6 (2%), dont Zidane et Henry
  • 8 fois: 1 (Eusebio)
  • 9 fois: 2 (Platini, Cruyff)
  • 11 fois: 1 (Beckenbauer)
  • 14 fois: 2 (Messi, Cristiano Ronaldo)

Sur les 44 nationalites representees (en distinguant les composantes des ex URSS et Yougoslavie), 10 comptent au moins 10 representants:

  • 41 Allemagne
  • 31 Angleterre
  • 30 Italie
  • 20 France, Pays-Bas
  • 18 Espagne
  • 10 Portugal, Hongrie, Bresil, Belgique

Le Top 50 etant juste au-dessous de 100, tous les laureats y figurent, mais pas seulement. Thierry Henry termine ainsi devant Karim Benzema, et Xavi comme Iniesta remportent au moins l'equivalent du Ballon d'Or qu'ils meritaient pour l'ensemble de leur oeuvre.

1    MESSI L.    985
2    RONALDO C.    835
3    BECKENBAUER F.    399
4    PLATINI M.    387
5    CRUYFF J.    373
6    VAN BASTEN M.    307
7    RUMMENIGGE K.H.    280
8    RONALDO    275
9    DI STEFANO A.    270
10    KEEGAN K.    265
11    SUAREZ Luis ESP    243
12    EUSEBIO    242
13    CHARLTON B.    215
14    MULLER G.    212
15    ZIDANE Z.    211
16    KOPA R.    195
17    CHEVTCHENKO A.    178
18    MATTHAUS L.    171
19    RIVERA G.    166
20    GULLIT R.    154
21    BAGGIO R.    153
22    STOICHKOV H.    150
23    YACHINE L.    141
24    RONALDINHO    140
25    BEST G.    134
26    SIMONSEN A.    127
27    HENRY T.    127
28    RIVALDO    122
29    OWEN M.    115
29    BENZEMA K.    115
29    LAW D.    115
32    ROSSI P.    115
32    ALBERT F.    115
34    FIGO L.    115
35    MODRIC L.    112
36    INIESTA A.    112
37    BLOKHINE O.    110
38    KAKA    110
39    NEDVED P.    104
40    SAMMER M.    103
41    SIVORI O.    102
42    PAPIN J.P.    101
42    WEAH G.    101
44    SCHUSTER B.    101
45    MASOPUST J.    100
45    MATTHEWS S.    100
45    CANNAVARO F.    100
45    BELANOV I.    100
49    XAVI    100
50    BERGKAMP D.    93

L'evolution du podium du BO des BO dans le temps:

  • Matthews / di Stefano / Kopa (1956)
  • di Stefano / Matthews / Wright (1957)
  • di Stefano / Kopa / Matthews (1958-1959)
  • di Stefano / Kopa / Suarez (1960-1963)
  • di Stefano / Suarez / Kopa (1964-1965)
  • di Stefano / Suarez / Eusebio (1966-1973)
  • Cruyff / di Stefano / Beckenbauer (1974)
  • Cruyff / Beckenbauer / di Stefano (1975)
  • Beckenbauer / Cruyff / di Stefano (1976-1983)
  • Beckenbauer / Cruyff / Platini (1984)
  • Beckenbauer / Platini / Cruyff (1985-2011)
  • Messi / Beckenbauer / Platini (2012)
  • Messi / Cristiano Ronaldo / Beckenbauer (2013-2017)
  • Cristiano Ronaldo / Messi / Beckenbauer (2018)
  • Messi / Cristiano Ronaldo / Beckenbauer (2019-)

Tout le mal que l'on souhaite a Mbappe est d'etrenner sa collection de Ballons d'Or pour aller chercher le podium (au-dela ca sera complique).


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Initialement publie sur footlog ("Le Ballon d'Or des Ballons d'Or" 20230817)

20181126

Beckenbauer tacle Platini (2007)

Si Franz Beckenbauer a un jour symbolisé l'élégance, ça s'est toujours limité aux terrains de jeu. Expert en piques vachardes, le Kaizer n'a pas attendu de ressembler à Armani pour tailler des costards à ses ennemis, c'est à dire à toute personne susceptible de mettre en doute sa supériorité ou pire encore, de lui faire de l'ombre.

Franz n'aime pas les autres grands joueurs. Surtout Cruyff et Platini, qui ont gagné le 3e Ballon d'Or que, à ses yeux, seul lui méritait réellement. Et puis ces deux joueurs sont de vrais créateurs et de vrais amoureux du jeu, qui n'hésitent pas à l'ouvrir quand il le faut.
Etrangement, on voit moins souvent le beau Franz attaquer les adversaires du beau jeu que défendre les intérêts financiers de son Bayern chéri ou du G14.

Et puis le Grand Franz s'est totalement dégonflé au moment d'affronter le petit Michel à la course à la présidence de l'UEFA.

Pourtant, le vieux Lennart lui avait sérieusement mâché le travail, allant même jusqu'à décaler les élections d'un an pour que le Kaizer puisse se présenter tout auréolé de l'organisation de SA Coupe du Monde.

Beckenbauer a bien réussi son organisation mais pas gagné la Coupe du Monde. Platini, à l'inverse, l'aura gagné en qualité d'organisateur mais jamais en tant que joueur, ni en tant que sélectionneur. Or c'est sur le terrain de la politique que Franz vient de l'attaquer : Platini est trop impatient, trop jeune, trop tendre, il fallait attendre au lieu d'affronter Johansson...

Autant Sepp Blatter avait soutenu subtilement Platini en vantant ses qualités, autant Franz Beckenbauer vient de soutenir lourdement Johansson en dénigrant son adversaire.

Décidément, le grand Franz ne cesse de montrer toute sa petitesse*.

* souviens-toi l'hiver dernier, cher lecteur (cf "Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele !" - 20060104)

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Original: Beckenbauer tacle Platini (20070124)

20180207

L'Europe sans Platini (2006)

L'élection à la présidence de l'UEFA constitue l'un des événements majeurs de la saison européenne sinon le plus structurant pour les années à venir. Franz Beckenbauer ayant remis à plus tard (et sur d'autres terrains style FIFA ?) son duel avec Michel Platini*, ce dernier affrontera finalement Lennart Johansson en persson.

Pour se consacrer pleinement à ce combat a priori inégal, Platoche doit abandonner les plateaux européens de Canal+ ; un sérieux dommage collatéral pour des téléspectateurs obligés de se cogner Philippe Doucet en solo et l'improbable duo Lizarazu - Dessailly pour animer un plateau déserté par les Mathoux boys**. Or Bixente a des choses à dire mais n'a pas encore libéré les chevaux aussi totalement que les cheveux, et Marcello n'a pas grand chose à dire si ce n'est des blagues à deux lires aussi légères qu'une charge de Claudio Gentile.

Heureusement qu'il y a les images où c'est qu'on voit des joueurs en activité dedans. Style Florent Malouda s'offrant un monumental Pelé-Banks face à Iker Casillas. Style Abdul Kader Keita testant d'une mine antipersonnel l'arète d'Anderlecht. Style Yohan Gourcuff balançant dos au but depuis le bord de la touche une fleur jusque sur un crâne milanais idéalement placé dans la surface.

Ces images sont peut-être servies comme un plateau télé microondé, ça a du goût et on pardonne thoux à Hervé Mathoux, toujours l'hôte idéal. Celui-là a décidément bien fait de quitter TF1, tout comme Gilardi a eu raison de faire le chemin inverse pour chausser les bottes de Thierry Rolland***.
Platini, lui, nous aura servi du caviar pendant des décennies. Son "Numéro 10" co-présenté avec 

Bernard Père n'a pas survécu au Heysel, et il fallait parfois tout l'art d'HM pour le tirer de sa torpeur du temps où Canal+ avait un budget apéro décent pour ses soirées Champion's League, mais pour éclairer le jeu du point de vue du joueur on ne fait pas mieux.

Je serais curieux de voir ce que donnera l'UEFA sous sa coupe. Une chose est sûre : ce ne sera pas champagne pour les seuls 14 invités à table et ronron pour les autres.

* cf "Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele !" (20060104)
** sacrifiés sur l'autel budgétaire au profit de la L1 ?
*** son bonheur partagé avec Jean-Michel Larqué fait plaisir à voir... mais on n'enchaîne pas tous les jours des France - Italie et Lyon - Real Madrid de ce tonneau


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Original: L'Europe sans Platini (20060914)

20171130

Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele ! (2006)

Non content d'exploiter de façon inédite autant qu'indécente son statut d'organisateur de la WM2006 pour mener campagne auprès de chaque pays qualifié, Kaiser Franz réquisitionne son Bayern et s'en va chasser les voix auprès des franges les plus radicales du spectre moyen-oriental.

L'Allemagne subit des pressions pour refuser d'accueillir l'équipe d'Iran en juin prochain ? Qu'importe : ses Galaktiks feront stade comble à Téhéran, invitant les supporters de Mahmoud Ahmadinejad à rallier le panache blanc sur fond bière du Bavarois.

Mes voeux footballistiques pour 2006 et 2007 vont plus que jamais à Michel P. de Joeuf (54). Pour la présidence de l'UEFA, l'homme qui ne vit que pour le jeu doit vraiment l'emporter sur l'homme qui ne vit que pour le pouvoir.

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Original: Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele ! (2006)

20080201

MLS - une brève histoire des ligues majeures (jusqu'en 2004)

L'ECHEC DE LA NASL ET L'OPPORTUNITE WORLD CUP '94

Le sport-business n'est pas un phénomène récent aux Etats-Unis (Spalding l'avait initié dès le début du XXe siècle) mais à la fin des années 60, il connait une nouvelle montée en régime.

C'est au moment ou les positions se prennent dans les media que le soccer doit percer, d'autant que la victoire anglaise en Coupe du Monde connait un fort retentissement en Nouvelle Angleterre. Deux ligues concurrentes se montent en 1967 : la United Soccer Association a le blanc-seing de la FIFA mais c'est la NPSL (North Professional Soccer League) qui obtient le contrat avec CBS, l'un des principaux networks US. Seulement l'audience s'avère misérable, et les deux ligues fusionnent dès 1968 pour donner naissance à la NASL (North American Soccer League). Soutenue par des investisseurs motivés comme Lamar Hunt et des parrains prestigieux comme Kissinger, la NASL attire des noms de rêve comme Pelé, Franz Beckenbauer, Johan Cruyff, Gerd Muller, George Best, Eusebio ou Bobby Moore. Impossible d'echouer dans ces conditions.

La NASL décide de recycler les recettes éprouvées des ligues majeures nord-américaines : du spectacle, des cheerleaders et un système de "franchises" où les clubs sont avant tout des entreprises susceptibles de démenager du jour au lendemain vers une autre ville. Le risque sportif est réduit au minimum : ni relégation, ni montée, la ligue est toujours constituée des mêmes clubs quels que soient leurs résultats, le nombre évoluant au fil d'éventuelles "expansions" ou faillites, mais en fonction de critères financiers et non sportifs. Les plus grandes stars du sport sont généreusement invitées au crepuscule de leur carriere pour évangeliser une ligue dont le New York Cosmos s'impose comme le fleuron et le symbole de la démesure.

Si la sauce ne prend pas, c'est parce que ces extra-terrestres ne débarquent pas vraiment en terrain conquis. La base de pratiquants demeure circonscrite à quelques minorités et les télévisions ne peuvent se permettre de proposer en prime time un sport exotique pas du tout formaté pour leurs besoins : deux longues séquences de 45 minutes sans temps mort, un veritable cauchemar pour les publicitaires.

Pour animer la saison creuse d'hiver, la NASL a créé un championnat en salle qui en revanche a prouvé la viabilité de son modèle économique. Après la faillite de la NASL en 1984, la Major Indoor Soccer League (MISL) prend le relais avant d'être rebaptisée Major Soccer League (MSL) puis d'imploser en deux ligues concurrentes en 1992. L'indoor assurera donc peu ou prou le spectacle et la permanence du soccer entre la NASL et la World Cup. Car si la faillite de la NASL a découragé les plus gros investisseurs, les apôtres du soccer n'ont jamais désespéré et ont décroché l'organisation de la Coupe du Monde 1994. La FIFA de Joao Havelange accorde volontiers aux USA une seconde chance : réussir sur le premier marche de l'Olympisme signifierait une victoire finale sur son seul rival, le CIO de Juan Antonio Samaranch.

Pas question de mettre dès le depart autant de moyens que pour la premiere fois, et l'on se contentera si nécessaire de chaines cablées pour la diffusion - elles ont suffisamment pris d'importance depuis les seventies et pour Time Warner, un succes du soccer pourrait même faciliter l'implantation en Europe de sa marque ESPN. Ce coup-ci, l'idée est d'éviter de mettre la charrue avant les boeufs : la nouvelle ligue (Major League Soccer ou MLS) sera lancée après la Coupe du Monde et portée par son succes, et les meilleurs joueurs seront mobilisés par la sélection qui constituera leur club pendant la période de transition. Au coeur du projet, Alan I. Rothenberg dirige à la fois la World Cup et la future MLS.

Mais de facon assez symbolique la Coupe du Monde débute par le rocambolesque épisode de la fuite d'OJ Simpson en plein match d'ouverture et se termine sur la première finale sans but de son histoire. Ce n'est pas à proprement parler un échec, mais certainement pas le triomphe esperé, en dépit d'un taux satisfaisant de remplissage des stades. Surtout, la MLS a pris du retard et ne commencera que pour la saison 1996 avec des ambitions tres raisonnables. L'heure est au développement durable.

LA MLS : UNE LIGUE A L'AMERICAINE, MAIS PAS ENCORE MAJEURE

A l'instar des autres ligues majeures, la MLS comprend une saison régulière suivie de play-offs avec un "all star game" pour animer la mi-saison et un "big match" pour la couronner, ici sobrement baptise "MLS Cup". Le découpage du plateau en "conférences" (Est et Ouest) ne s'explique pas que par des motifs geographiques : un championnat plus classique met hors jeu plus vite les petites équipes et on optimise ainsi le nombre d'équipes concernées par la seconde phase tout au long du championnat.

En revanche et comme dans le schéma "européen", une "US Open Cup" existe en parallèle au championnat. Les equipes de la MLS ne sont pas les seules à concourir : cette compétition organisée par la fédération américaine US Soccer depuis 1914 (donc avant même la Coupe de France) accepte également les membres de la A-League. On notera que l'US Open Cup a accollé à son nom celui de Lamar Hunt en 1999. Ce grand promoteur du soccer et du sport en général (rendu célèbre par la NFL mais membre des Hall Of Fame du tennis et du soccer) fut propriétaire du Dallas Tornado (NASL) avant de créer deux franchises MLS (Kansas City Wizards et Columbus Crew) et d'en acheter une troisième (le Dallas Burn, désormais le FC Dallas).

La saison régulière se joue d'avril à octobre, les demi-finales de conférence fin octobre, les finales de conférence début novembre et la grande finale à la mi-novembre. Le calendrier de la MLS concurrence donc celui de la MLB mais attend les World Series (octobre) pour diffuser sa MLS Cup. Il permet également d'utiliser des stades inoccupés pendant ces saisons : ceux du foot US, la NFL se jouant en hiver.

La MLS parvient même à titiller la MLB au niveau des statistiques suivies chaque saison avec leurs lots de totaux, pourcentages, moyennes et séries. Petit florilège : meilleur buteur (avec classement spécifique pour les buts vainqueurs), meilleur passeur (un classement pour les passes décisives ou "primaires", un autre pour les avant-dernières passes, un troisième pour les passes décisives sur buts vainqueurs), meilleur marqueur (points = buts + passes décisives), meilleure moyenne de buts / passes / points par match, nombre / moyenne / pourcentage de tirs, tirs cadrés, nombre de fautes commises et subies, nombre de hors-jeux, d'avertissements, d'expulsions, de corners tirés, et pour les gardiens nombre, moyenne et pourcentage d'arrêts, nombre de matches sans but encaissé...Statistique révélatrice s'il en est, le nombre de spectateurs dans les stades ne décolle pas vraiment, sans qu'un club ne se distingue dans un sens (Los Angeles Galaxy avec plus de 23.000 spectateurs de moyenne) ou dans l'autre (Dallas avec un peu moins de 10.000) :

. 1996 : 2.785.001 spectateurs (moyenne 17.406)
. 1997 : 2.339.019 (14.619)
. 1998 : 2.747.897 (14.312)
. 1999 : 2.742.102 (14.282)
. 2000 : 2.641.085 (13.756)
. 2001 : 2.363.859 (14.961)
. 2002 : 2.215.019 (15.822)
. 2003 : 2.234.747 (14.898)
. 2004 : 2.333.797 (15.559)

Malgré les éclats de rares stars comme Carlos Valderrama, la MLS vivote ainsi depuis une dizaine de saisons sans vraiment briller. Mais à la difference de la WUSA, elle survit : la Women's United Soccer Association, le championnat pro féminin (voir article), a en effet implosé en 2004 à la retraîte de la génération dorée des Mia Hamm, Julie Foudy ou Joy Fawcett, précipitant le retour de Marinette Pichon en France.

Le Champion du Monde Youri Djorkaeff fait le chemin inverse en débarquant aux MetroStars pour la saison 2005 d'une MLS qui semble suivre une bonne tendance:

  • la MLS retrouve une phase d'expansion : 10 equipes en 1996, 12 en 1998 (arrivée de Chicago Fire et de Miami Fusion), redescente a 10 en 2001 (disparition du Miami Fusion et de Tampa Bay Mutiny) mais remontée a 12 en 2005 avec deux développements significatifs : un deuxième club à Los Angeles, gage de derbies enflammés et preuve que les fondations ont pris, et surtout une percée inedite à Salt Lake City, avec un stade idéalement positionné pour rayonner au-dela de l'Utah vers le Colorado, l'Idaho, le Montana, le Nevada et le Wyoming.
  • autre signe encourageant, les clubs commencent à se doter de leurs propres stades, réservés au soccer. Lamar Hunt a montré le chemin avec les stades de Columbus en 1999 et de Dallas en 2005, les Chicago Fire auront le leur en 2006 (les MetroStars en attendent également un) et L.A. dispose depuis 2004 d'un stade conçu pour l'équipe nationale et deux clubs MLS, le Los Angeles Galaxy et le CD Chivas USA.

CE DONT LA MLS A BESOIN POUR TRANSFORMER L'ESSAI

  • poursuivre une croissance en profondeur, saine mais avec quelques coups d'éclat, pour pérenniser les spectateurs et téléspectateurs
  • l'arrivée à maturite de la "génération soccer-mom" : de jeunes joueurs devenant prescripteurs pour attirer les familles aux stades, puis pour les meilleurs des locomotives pour la MLS et l'équipe nationale masculine, dont le niveau n'est pas digne d'un pays de 300 millions d'habitants ou le sport est roi
  • la poursuite de l'expansion de la ligue, de préférence dans des villes importantes sans autre sport majeur. L'exemple de Lamar Hunt à Columbus semble excellent. La MLS doit comme à Salt Lake City surfer sur les évolutions démographiques des Etats-Unis.
  • l'arrivée de nouveaux meneurs et dirigeants. Une nouvelle génération d'anciens joueurs s'investit derrière l'Allemand Jurgen Klinsmann, et les Etats-Unis doivent également convaincre de grands techniciens (Matthaus a échoué mais est-il seulement un bon entraîneur ?)
  • sur un plan plus négatif, la MLS pourrait tirer profit du malheur des autres, comme un hypothétique affaiblissement de la MLB (ex grêves, dopage), voire des championnats sud-américains
  • enfin, la qualité doit se renforcer au niveau sportif pour attirer de grands noms du foot plus tôt. Les structures ne permettent pas encore de miser à fond sur la formation et d'attirer les meilleurs jeunes sportifs americains vers le soccer, mais la MLS peut envisager un positionnement intermédiaire entre les deux grands continents du foot (Europe, AmSud) avant l'explosion du prochain (Asie).

Copyright Stephane MOT 2004-2005

NB : ce texte référence vit desormais sa vie sur Wikipedia

20071011

Références - Le Palmarès

Gerd Müller
(un neuf à l'ancienne... moins élégant que le Kaiser mais autrement plus attachant)

Coupe du Monde '74 (record de buts en CM - 14 - meilleur buteur CM'70).
Championnat d'Europe '72.
62 selections, 68 buts.
C1 '72, '73, '74 - C2 '67 - CIC '76.
Ballon d'Or '70 - Soulier d'Or '70, '72.
Champion de Bundesliga '69, '72, '73, '74. 427 m 366 b (meilleur buteur '67, '69, '70, '72, '73, '74, '78).
D2 : 32m 35b - D3 : 31m 46b (Norlingen).
NASL / US : 54m 33b 25a (Fort Lauderdale).
Coupe de RFA '69, '72, '73, '74

Albanie ? Connais pas...