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20190108

Sommaire - liste de tous les posts publiés depuis 2005

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20180207

Exclusif : les palmarès 2007 (2006)

footlog amorce sa troisième année et vous la souhaite excellente.

L'an dernier*, vous aviez appris en exclusivité la victoire de l'Italie en Coupe du Monde. Après prolongations et face à l'Allemagne, mais tout le monde a le droit de se tromper.

Vous aviez également su que Ronaldo allait battre le record de Gerd Muller avec 15 buts en phases finales. Bon. J'avais prévu une victoire de la Juve en Champion's League et un trio catastrophique au Ballon d'Or... Pire, en annonçant que Ribéry allait marquer plus de points que Henry et que Zidane allait pour la première fois depuis des lustres rentrer bredouille, alors que non : notre Zizou national aura bien donné un coup, mais sans perdre tous ses poings.

Bon. Voyons maintenant ce que 2007 nous a réservé. A part le nième titre de Lyon, bien sûr, et cette belle victoire londonienne en Ligue des Champions**.

Le Ballon d'Or de Kaka n'a pas vraiment consolé pas les fans d'Etoo et de Thierry Henry, d'autant que ce dernier a magnifiquement oeuvré à la difficile qualification des Bleus à l'Euro 2008. On pourrait également retenir la triste relégation de ce très grand club français en L2 ou le retour, plus joyeux, de JPP à l'OM. Difficile de passer sous silence la grève massive des supporters anglais devant la refonte de la Premier League, les capitaines des équipes terminant sur un match nul se départageant au poker pour un point de bonus.

Mais vue de l'hexagone, la grosse surprise de 2007 restera certainement l'effondrement des favoris aux élections présidentielles. Et s'il ne fallait retenir qu'une image de cette année, c'est bien celle de l'intronisation du nouveau premier ministre par le 6e président de la Ve république, ce baiser ému planté par Laurent Blanc sur le crâne de Fabien Barthez.


* cf "Exclusif : les palmarès 2006" (20051225)
** Pour ménager le palpitant d'Arsène Wenger (et limiter l'ampleur de ma probable perte de face), je ne préciserai pas le nom du club.

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Original: Exclusif : les palmarès 2007 (20061226)

Syndication et newsletter (2006)

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                               Stephane

* (addendum 2007) devant l'afflux d'adresses e-mail spam dans la liste des souscripteurs, j'ai d'ailleurs dû abandonner ce joli projet.
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Original: Syndication et newsletter (20061220)

Gibraltar, l'autre rocher décroché (2006)

C'est quand l'AS Monaco s'apprétait à remporter son premier titre de Champion de France que la question s'est vraiment posée de sa représentativité : le club de la Principauté pouvait-il représenter la France en Coupe d'Europe des Champions ?


Les joueurs de l'autre Rocher, celui de Gibraltar, ne savent même pas s'il représentent l'Espagne ou le Royaume-Uni, le différend entre les deux nations demeurant en suspens depuis trois siècles. Ce caillou est officiellement un Territoire d'Outre Mer du Royaume-Uni dirigé par HRH Queen Babette 2, mais l'Espagne l'a cédé sans jamais en abandonner totalement le droit.


L'UEFA étudie l'adhésion de l'association de football locale en se gardant bien de froisser les Espagnols, beaucoup plus sensibles sur le sujet que les Grands Bretons : d'un côté la Catalogne et le Pays Basque ne manqueraient pas de demander des comptes, de l'autre Gibraltar ne ferait que joindre la grande famille des fédérations "affiliées" à la Couronne. Outre le Pays de Galles, l'Eire, l'Angleterre et l'Ecosse, les sujets de sa très grâcieuse majesté considèrent toujours que l'Australie, le Canada et tant d'autres n'ont jamais vraiment pris leur indépendance.


Le plus simple serait de laisser les joueurs de Gibraltar dans leur no man's land, à affronter le Tibet, Zanzibar, la République Turque de Chypre du Nord et le Groenland dans la très borgèsienne FIFI Wild Cup où le club de Sankt Pauli a dû faire sécession de l'Allemagne pour compléter le plateau de 6 équipes (la Republik Sankt Pauli s'est d'ailleurs inclinée contre Gibraltar dans la finale pour la 3e place).

Comme quoi, parfois, le dîner d'un ambassadeur n'est pas toujours un succès s'il décide de mettre un rocher sur la table.

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Original: Gibraltar, l'autre rocher décroché (20061219)

Bonaventure et ligne de vie (2006)

S'il a en commun avec Susic ou Rai un petit air timide, il n'a encore jamais vraiment laché les chevaux aux Parc. Son festival contre le Panathinaïkos (deux pions et une passe décisive) restera-t-il un feu de paille semblable au somptueux match d'ouverture face à Metz l'an dernier ? Son tour de chauffe aura-t-il simplement duré plus longtemps que celui de ses glorieux prédécesseurs ?


Bonaventure Kalou mérite de s'épanouir. Le football nous emballe avec des joueurs comme lui au sommet de leur art. Et Paris avait bien besoin qu'on parle de beau jeu. Pour ces quelques moments de douceur dans un monde de brutes, merci Bona.

Bon. Tout cela ne résoud pas le fond du problème. Les hooligans ont été provisoirement escamotés du paysage et finiront bien par se trouver un autre terrain de jeu. La réalité n'est pas comme ces journaux télévisés où pour ne pas déprimer la ménagère de moins de 50 ans, une bonne nouvelle doit nécessairement reléguer chaque série noire aux archives de l'INA.

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Original: Bonaventure et ligne de vie (20061214)

Take a walk on the Merseyside, you'll never walk alone (2006)

Dubai International Capital LLC a les yeux de al Chimen pour le Liverpool FC et se verrait bien récupérer la franchise, au grand dam d'Arsène Wenger. Celui-ci a beau se placer sur le plan de l'éthique sportive (un Roman Abramovitch ça va, trois-quatre milliardaires bonjour les dégats), il doit tout de même se poser des questions dans son Emirates Stadium flambant neuf : c'est moi qui fait la pub et ce sont mes concurrents qui en récoltent les fruits !


Vous vous souvenez du tollé soulevé par la concession de nombreux ports américains à Dubai Ports World ? L'Administration Bush avait été accusée de brader l'économie et la sécurité nationale au profit de ses éminents et émirants amis. Eh bien DP World appartient à DIC. Ou plutôt appartenait puisqu'ils viennent de revendre 6 ports à AIG Global Investment Group. Hasard du calendrier ? La défaite Républicaine aux mid-term elections a sans doute accéléré le processus. Bras armé de Dubai Holding, DIC est en effet très proche de fonds américains ultraconservateurs comme KKR (l'ancienne boîte de Lobby Dick Cheney a connu son heure de gloire en interprétant Ali Burton et les 40 voleurs dans le désert Irakien - le "R" de KKR figure d'ailleurs au board de DP World) ou l'incontournable Carlyle (usine à recycler les bons soldats et supporters d'USA Inc style John Major, James Baker III, tonton Ben Laden...).


Voilà pour l'aspect politique, logique pour un groupe détenu par les monarques de ce charmant Emirat. DIC s'avère surtout un outil économique majeur pour le rayonnement de Dubai à l'étranger. Liverpool a échappé aux magnats thailandais mais pourrait bien rejoindre ce que j'appellerai la nouvelle armée rouge des vassaux du désert.

Je m'amuse souvent à faire le parallèle entre Dubai et la Chine, deux pays à la fois figés dans des structures étatiques ultra contrôlées et engagées dans un capitalisme ultra impérialiste, s'affrontant parfois directement dans la course aux acquisitions à l'étranger. Dubai comme la Chine sont en réalité gérés comme de grandes entreprises. Mais autant en Chine, le conseil d'administration peut capitaliser sur une expertise plusieurs fois millénaire dans la stratégie la plus subtile (Sun Tzu n'eût pas appris grand chose de Machiavel) autant à Dubai, le court terme prévaut et l'hubris semble proche, à l'image de cette interminable Burj Dubai, une tour de plus de 800 m qui croît à la vitesse d'un étage tous les trois jours.

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Original: Take a walk on the Merseyside, you'll never walk alone (20061213)

A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (2006)

Le Barça et le Real Madrid ont-ils eu recours aux services du sulfureux Dr Fuentes ? Le démenti de ce dernier dans Le Monde ne porte que sur un point : il n'a pas cafté et ne caftera pas et ce pour une bonne raison, on l'a menacé de mort. Mais quand il dit "je n'ai pas donné, je ne donne pas, je ne donnerai pas les noms de sportifs, ni de groupes sportifs, ni d'équipes de football", il laisse bien entendre qu'il a des noms de sportifs, de groupes sportifs et d'équipes de football à donner.

Les deux plus grands clubs espagnols peuvent se faire du mauvais sang si le bon Docteur Eufemanio Fuentes n'est plus là pour le nettoyer. Heureusement, il ne serait pas seul sur ce lucratif marché. Pas plus mal quand on voit les résultats sportifs du club madrilène. Ainsi les cliniques suisses auraient-elles du bon pour la réoxygénation du sang. A en croire un certain joueur du Real tout du moins (Merci pour l'info Canal+ et Johnny Halliday). En juillet dernier, ce même joueur, parti sur un coup de tête de sa carrière sportive, avait été soupçonné par Riccardo Agricola, un ancien médecin de la Juventus, de prendre des hormones stéroïdes, souvent génératrices d'accès d'aggressivité.

Zut. J'ai donné le nom d'un groupe sportif qui se trouve en plus être une équipe de football. Mais je ne fais que colporter que les propos d'un homme au nom de bombe agricole, condamné pour fraude sportive et de surcroît Italien, donc forcément favorable au Sieur Marco Materazzi.


Damned.


Je viens de livrer le nom d'un sportif. Mais ce brave homme n'est nullement soupçonné de dopage. C'est au contraire son agresseur d'un soir qui avouait au même journal Le Monde avoir arrêté la Créatine en arrivant au Real.


Mamma mia.


Encore le nom d'un club. Promis juré, je m'arrête ici, de peur de ternir l'image de Zinédine Zidane.

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Original: A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (20061209)

Beckham des Galacticos au Galaxy ? (2006)

Becks pourrait bien se laisser séduire par le nouveau projet de Glazer* : terminer sa carrière en douceur chez les Los Angeles Galaxy. Idéal pour préparer une reconversion à Hollywood et en plus se habla couramment l'Anglais et l'Espagnol.

Excédé d'avoir Posh sous les yeux à se lamenter toute la sainte journée sur la ringardise de Madrid, David Beckham pourra enfin la scotcher à Beverly Hills où elle trouvera à qui parler kitch sur tous les tons (questions fringues et déco, y'a matière à construire un nouveau Beckingham palace dans la région....) et avec tous les thons (siliconés de préférence). Madame pourra parader sur Rodeo Drive sans se douter qu'où qu'elle aille, la ringardise ne la quittera de toute façon jamais d'un talon aiguille.

Pour revenir au jeu (au sens joueur, pas acteur), il suffit de revoir les images édifiantes de la dernière finale de la MLS** pour comprendre que Becks va se promener sur le terrain. Il ne croisera pas Youri Djorkaeff mais le fils Dalglish, qui n'a de commun avec son père que le roux des cheveux (et encore plus pour longtemps car il n'a même pas hérité de sa tignasse). Au niveau du jeu, le LAG propose donc un game lag en prime du jet lag.

A défaut de gagner quelque chose avec le Real Madrid, Monsieur Beckham devrait au moins gagner le match contre le Real Salt Lake.


Jet, set et match.


* pas Starsky (avec un S) mais le proprio de MU et des Tampa Bay Buccaneers (avec un Z comme dans beaucoup de Zéros au chéquier). Ce mécène inculte en soccer (à la différence de Lamar Hunt) envisagerait même de renommer le LA Galaxy "Manchester United" ! Un autre club de la ligue, le Club Deportivo Chivas USA, combine bien le nom des autres clubs détenus par son propriétaire (le Chivas de Guadalajara du Mexique et le Deportivo Saprissa du Costa Rica)... je suis sûr que les supporters des Red Devils vont adorer le parallèle...
** Houston, we have a problem... pour en savoir plus sur la MLS

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Original: Beckham des Galacticos au Galaxy ? (20061201)

Cannavaro - un Ballon d'Or à confirmer (20061128)

Fabio Cannavaro devant Gianluigi Buffon, Ronaldinho devant Eto'o et Deco, Miroslav Klose devant Didier Drogba, et Thierry Henry de nouveau écarté de la plus haute marche du podium... comme prévu je n'aurai pas annoncé le quinté du Ballon d'Or dans l'ordre cette année, et 2006 s'inscrit plutôt dans la lignée 1996 et 1986*.

Ne nous trompons pas : avec la combinaison Cannavaro, Buffon, Henry, Ronaldinho et Zidane, cette cuvée 2006 a vraiment de la gueule et Cannavaro a réalisé une superbe saison (à l'exception peut-être des derniers mois). Pour autant, comme pour Sammer en 1996 et Belanov en 1986, je me permettrait d'émettre un doute : ce joueur figurera-t-il au final parmi les meilleurs de l'histoire à son poste ? Je ne me pose la question pour aucun de ses poursuivants...


Mais telle est la règle pour le Ballon d'Or : le plus prestigieux panthéon du football récompense un joueur pour sa saison de façon beaucoup plus rigoureuse que le FIFA World Player of the Year**. Je ne serai d'ailleurs pas étonné de voir un autre joueur sélectionné par les sélectionneurs et capitaines de sélections (jurés plus ou moins sélectifs de ce trophée). Peut-être seront-ils attendris par la détresse de Thierry Henry, à moins qu'ils ne décident de porter Buffon au sommet, histoire de rattrapper le BO de Yachine en faisant une BA pour les gardiens.


Histoire d'en remettre une couche à ce propos* : quitte à voir un Italien triompher, Buffon me paraissait plus convainquant. Peut-être Cannavaro a-t-il bénéficié d'un effet compensateur Maldini + Baresi, alors que sa propre arrivée au sommet s'avère franchement récente. En tout cas son départ de la Juve a payé... et à 33 ans, il n'est pas dit que Fabio ait le temps de confirmer son titre.


A ce très grand joueur de prouver qu'il est un immense joueur.


* cf "Ballon d'Or 2006 - classement final" (20061024). Pour revenir aux "années 6", et avec tout le respect que j'ai pour un Charlton ou un Beckenbauer (le joueur tout du moins), la cuvée 1956 demeure en ce sens la plus belle : Stanley Matthews, Alfredo di Stefano et Raymond Kopa (1956), Bobby Charlton, Eusebio et Franz Beckenbauer (1966), Franz Beckenbauer, Robbie Rensenbrink et Ivo Victor (1976), Igor Belanov, Gary Lineker et Emilio Butragueno (1986), Matthias Sammer, Ronaldo et Alan Shearer (1996).
** La FIFA a copié France Football pour sa récompense, mais en lui conférant d'entrée une dimension globale. Le triomphe de Romario a sans doute accéléré la nécessaire réforme du BO en 1995. Le Ballon d'Or reste "Européen", mais il n'est pas dit que les Pelé de demain continueront éternellement à snober Santos ou le Cosmos (oops, Red Bull) de New York en faveur des grands clubs européens. A FF de tisser son réseau de correspondants d'ici la prochaine révolution.

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Original:  Cannavaro - un Ballon d'Or à confirmer (20061128)

3 obus et 1 coup de feu (2006)

Même à 13.000 km Paris sent la poudre.

Passe encore pour les deux nouvelles défaites enregistrées par le club depuis mon départ pour Séoul, non-événements sans la moindre importance (les défaites, pas mon départ).

Je parle ici de poudre au premier degré.


Un (ou deux) coup(s) de feu aurai(en)t été tiré(s) à deux pas des Trois Obus. Du côté de la Porte de Saint Cloud, pas de Verdun. Je précise à l'attention des néophytes : "Aux Trois Obus" c'est le nom du zinc le plus blindé du quartier (pour vous dire : il a même résisté plusieurs années à la bedaine de Jean-Michel Moutier...).


Si j'en crois les médias nationaux et internationaux, une "ratonnade" aurait dégénéré (c'est possible - après tout il s'agit du PSG) et un supporter aurait été accidentellement tué par un policier en civil venu protéger la victime de l'agression raciste... avant de se retrouver lui-même victime d'une agression raciste.


Une chose est sûre : par l'odeur alléché, Maître Sarko décide de ramener sa fraise devant les caméras pour voler au secours de la veuve, de l'orphelin et du policier en civil. L'heure est effectivement grave : un homme est mort et la foule hostile a appellé à voter Le Pen.

Vu d'ici, les primaires de l'extrême droite viennent peut-être de commencer.


Moralité : y'en a pas. Le PSG se retrouve Hapoël, le foot en deuil et l'amateur de football, honteux et confus, jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus.


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Original: 3 obus et 1 coup de feu (20061125)

Face à Pauleta (20061115)

Décidément, FF sait recevoir. Non content d'héberger gratuitement ces misérables blogules, mon hebdo favori m'a invité à rencontrer Pedro Miguel Carreiro Resendes en son jardin (vaste pelouse de 2 hectares, pas de fleurs mais 46.000 sièges multicolores du plus bel effet, et le tout à un jet de fumigène de la Porte d'Auteuil).



Autour d'un bon déjeuner sur les terres d'Alain Cayzac (qui nous gratifia d'un coucou amical), les amateurs de beau jeu conviés à ce Face aux Lecteurs de France Football ont à tour de rôle confessé un penchant commun pour le club de la capitale. Résultat de cette réunion style Alcooliques Anonymes : le club peut s'en sortir s'il persiste dans sa voie actuelle. La seule. La vraie. L'éternelle.

Pauleta, lui, est incurable.

Il ne peut pas se passer du but. Et il ne peut pas se passer d'être un type bien.

Si vous en doutez encore, consultez la Bible de mardi prochain.



PS : deux avants-centre se cachent sur cette image (votre serviteur derrière son appareil photo). J'en profite pour demander à Bernard Pivot comment s'écrit le pluriel d'"avant-centre"... Une chose est sûre : pendant la Coupe du Monde, Pedro n'a reçu qu'un seul centre. De la part de Figo à la 3e minute de Portugal-Angola*. En revanche, Christiano Ronaldo n'aura eu de cesse de se mettre en avant devant les caméras.

* cf "Non persevare diabolicum" (20060612)

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Original: Face à Pauleta (20061115)

Hommage collatéral (2006)

Quelques minutes sur une pelouse avant un match et entre deux tranches de réclame sur TF1, passe encore pour fêter les 100 ans des Bleus mais là... Et avec un France-Grèce en guise de bouquet de fleurs en plus !


Au moins en 2004 nos derniers poilus avaient-ils eu droit à un France-Brésil. Zéro-zéro certes, mais avec du beau monde sur le terrain et même Bernard Mendy sous son plus beau jour. La Grèce ? On se la réservait pour la compet' qui allait suivre, et des quarts 
gagnés d'avance...


La génération 1998-2002 ne méritait pas ça.


Pourquoi maintenant ? Ces grands garçons (jeunes retraîtés ou encore actifs) ont déjà prouvé que leur meilleur moyen de se retrouver, c'était sur un terrain et pour une noble cause.


Comme si coller un coup de blues pouvait effacer un coup de boule.


Je ne vois en effet d'autre explication à cette parodie de grand-messe audiovisuelle qu'une solution à deux balles pour rejouer la dernière sortie de Zinédine Zidane devant les caméras françaises. Vous avez manqué les dix dernières minutes ? C'est pas grave : les voici, et en image arrêtée pour vous faciliter le boulot. Avec loupe sur le sourire du Maestro sur le terrain de ses plus grands exploits.


Pathétique.


Le 9 juillet dernier, Zizou s'était déjà privé de remise de titre (meilleur joueur de la Coupe du Monde, à défaut de la Coupe elle-même) et voilà que ce soir, on lui vole ce qu'il lui reste de dignité.

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Original: Hommage collatéral (20061115)

Pertes et profits (2006)

Barcelone grand vainqueur du week-end ? A l'inverse de Lyon, Chelsea, Real Madrid, Manchester, AC Milan ou encore Arsenal, ces prétendants à la Ligue des Champions ont arraché le nul*.

Hier, un prétendant à la candidature au tour préliminaire de la Ligue des Champions, le PSG, a de nouveau perdu en jouant de façon intéressante. Je préfère encore ça à ses points picorés en Coupe d'Europe en jouant à la dinette. Et puis les petits gars prennent de la bouteille tout en respectant le maillot. Clément Chantôme avait affiché des qualités évidentes dès le Trophée des Champions ; il continue à progresser à la vitesse grand V. 

Quant à Youssouf Mulumbu, son baptème du feu contre Auxerre m'avait bluffé et la suite s'annonce passionnante : ratissages à la Makélélé, changements de jeu à la Dhorasoo... et le tout sans commettre de fautes désormais. A l'inverse d'un Rio Mavuba, j'ai du mal à lui trouver des limites et je donnerais cher pour le voir sous le maillot bleu des A.

Surtout, je serais heureux de le voir conserver celui de la Capitale. Que la stratégie des nouveaux actionnaires (promouvoir la jeunesse à bas coût) paye, mais sur le long terme et non dans la perspective d'un retour sur investissement à moyen terme : le club ne doit pas produire du Beaujolais primeur pour l'export mais du bon vin pour le marché national.
Pour autant, ne snobons pas les crus prometteurs du nouveau monde : le PSG a laissé échapper David Trézéguet mais pourrait se rattrapper avec Gonzalo Higuain. En a-t-il seulement les moyens ? Là est le hic.

* J'évite de citer l'Inter, de nouveau vainqueur dans une Serie A de plus en plus affligeante (dans mon zapping européen, je me surprends de plus en plus à m'attarder sur un match de Ligue 1 plutôt que sur un match Italien ou même Espagnol).

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Original: Pertes et profits (20061106)

Stats mensuelles 2005-2006 (2006)

Statisitiques mensuelles de ce petit blog depuis sa creation (2005/10/25 - un an deja !)
NB : pour mon site perso, le cap des 100.000 visiteurs et 150 pays a ete franchi.

TOTAL 2006 :  15627 visiteurs - 7433 visiteurs uniques - 56071 pages vues 
2006/12

  • 2670 visiteurs
  • 1012 visiteurs uniques
  • 9825 pages vues
2006/11

  • 2780 visiteurs
  • 1173 visiteurs uniques
  • 5790 pages vues
2006/10

  • 1765 visiteurs (10000e visiteur le 24/10/2006)
  • 630 visiteurs uniques
  • 8456 pages vues
2006/09

  • 1154 visiteurs
  • 449 visiteurs uniques
  • 14315 pages vues
2006/08

  • 1094 visiteurs
  • 405 visiteurs uniques
  • 3056 pages vues

2006/07

  • 1387 visiteurs
  • 597 visiteurs uniques
  • 2569 pages vues
2006/06

  • 1107 visiteurs (5000e visiteur le 30/06/2006)
  • 661 visiteurs uniques
  • 1960 pages vues
2006/05

  • 1111 visiteurs
  • 844 visiteurs uniques
  • 2048 pages vues

2006/04

  • 788 visiteurs
  • 609 visiteurs uniques
  • 2762 pages vues
2006/03

  • 886 visiteurs
  • 529 visiteurs uniques
  • 2916 pages vues
2006/02

  • 576 visiteurs
  • 339 visiteurs uniques
  • 1661 pages vues

2006/01

  • 309 visiteurs
  • 185 visiteurs uniques
  • 713 pages vues
TOTAL 2005 :  426 visiteurs - 288 visiteurs uniques - 706 pages vues
2005/12

  • 222 visiteurs
  • 126 visiteurs uniques
  • 371 pages vues
2005/11

  • 182 visiteurs
  • 140 visiteurs uniques
  • 303 pages vues
2005/10 (création footlog le 25/10/2005)

  • 22 visiteurs
  • 22 visiteurs uniques
  • 32 pages vues

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Original: Stats mensuelles 2005-2006 (20061105)

A deux doigts du drame (2006)

Triste week-end pour Marseille : un pompier se fait sectionner deux phalanges par une bombe agricole jetée par un "supporter" au début du match Nice-OM, et une jeune femme se fait griller vive dans un bus attaqué par des vandales. Résultat ? Deux vies basculent, l'OM a perdu le match, le quartier un outil essentiel à son quotidien et les victimes (au mieux) une vie normale. La ville n'a en revanche pas perdu la face puisque la conjonction des événements dans la région ne relève que d'un malencontreux hasard.


Pour Halloween, on joue généralement à se faire peur mais ici, la stupidité elle-même devient mortelle. Car ce prétendu supporter et ces casseurs de bus n'avaient vraisemblablement pas la volonté de tuer et leur acte transgressif anonyme relève moins de l'héroïsme (effet recherché ?) que de la lâcheté et de la bêtise pure.

Lieux d'anonymat par excellence, la rue et le stade deviennent le théâtre de spectacles vivants d'un nouveau genre, parfois mortels. Le spectateur devient acteur pour exister, jusqu'à ce que la caméra se braque sur lui et l'expose dans toute sa vacuité. Ici aussi, le débat sur l'arbitrage vidéo fait rage.


Souriez, vous êtes filmé.

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Original: A deux doigts du drame (20061101)

Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

D'habitude, les classements du Ballon d'Or se prévoient plus difficilement les années impaires que les années de grands championnats internationaux. Mais après Belanov en 1986 et Sammer en 1996, on peut s'attendre à des surprises pour 2006 et je n'annoncerai probablement pas le quinté dans l'ordre comme l'an dernier*.


Procédons donc avec logique : dans le quinté de tête figureront nécessairement au minimum un Italien, un Français et un Barcelonais.

  • Côté bleu azur, je placerai Gianluigi Buffon devant Fabio Cannavaro pour l'ensemble de son oeuvre. Sa pénitence turinoise force le respect plus qu'elle ne handicape ce candidat sérieux, dans l'air du temps, et autrement plus charismatique que le prodigieux Andrea Pirlo. Et puis pendant que Buffon étale discrètement son transat de 7 m 32 en série B, Cannavaro étale gaffe sur bourde en Champion's League.
  • Côté Bleu non azzuro, Thierry Henry mérite plus que Zinédine Zidane et Franck Ribéry sa place sur le podium, et la première ne serait pas volée au vu de sa carrière comme de sa saison (deux finales majeures, un nouveau titre de meilleur buteur et joueur, une présence permanente au plus au niveau). 
  • Au rayon Barça, je vois mal Ronaldinho conserver son titre : il ne décolle plus depuis le mois de mai. Samuel Eto'o sera vraisemblablement pénalisé par sa blessure automnale et l'absence des Lions Indomptables en Allemagne, Deco boosté par sa victoire parisienne, sa demi-finale mondiale et son comportement impeccable depuis la reprise.
Par ailleurs, Miroslav Klose figurera dans le peloton de tête en vertu de la prime au meilleur buteur de la Coupe du Monde, mais surtout grâce à sa phénoménale saison 2005-2006 avec le Werder Bremen, à ses talents de passeurs autant que de buteur. Cela risque pourtant de ne pas suffire : un introverti triomphe plus facilement dans une institution ultramédiatisée et souvent couronnée (Pavel Nedved 2003) que dans un plus obscur établissement tout juste macaroné par le guide Michelin (Simonsen 1977, sous les couleurs de M'Gladbach).


Le principal rival de Titi, c'est peut être ce gros minet de Didier Drogba. L'ogre de Chelsea a déjà survécu à une concurrence impitoyable, dévoré Crespo tout cru et sérieusement attaqué le cas Chevchenko. Mais l'homme qui impressionne tant l'Europe depuis son monstrueux retour de Germanie demeure une crème absolue. Car la saine concurrence entre Eto'o, Henry et Drogba se prolonge brillamment sur le terrain de l'humanité.


Voici donc mon quinté 2006 : Henry, Buffon, Drogba, Klose et Deco, avec Cannavaro en doublure du gardien de la Juve.


Kaka, Messi, Ribéry & co devront donc encore patienter.


Quant à Wayne Rooney, le nouveau Pelé cher à Sven Goran Eriksson, il peut toujours s'amuser à faire des pâtés avec Bastian Schweinsteiger qui, comme son nom l'indique, pratique le noble métier de garder les cochons.

* cf "Quinté dans l'ordre" (20051129)

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Original: Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

Les paris d'Hilton (2006)

Comme tout Brésilien qui se respecte, Vitorino Hilton de Silva sait danser. Son pas de deux avec Lorik Cana a bouleversé le sort d'un match apparemment plié par l'OM (1 pénalty partout) et marque surtout la naissance d'une nouvelle forme de simulation adaptée aux nouvelles règles d'arbitrage relatives au tirage de maillot dans la surface (sanction administrative Ref. 365 alinea b verset II sourate 3).

Comme pour le dopage, la lutte contre le trucage tient de la course à l'armement. Ici, l'intelligence du joueur s'oppose à la perspicacité de l'arbitre sur fond de subjectivité de la caméra (sous un angle il y a bien péno, sous un autre Hilton simule aussi bien que son homonyme). Plus que jamais, les centres dans la surfaces vont s'apparenter à des lancers de dés et les arbitres de L1 ne pourront plus se contenter d'avoir Paris en ligne (de mire). bwin.com et 888.com peuvent se frotter les mains mais l'incertitude du sport n'a plus grand chose de bien glorieux.

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Original: Les paris d'Hilton (20061016)

Indice déprime (2006)

Une tonitruante clameur me tire de ma torpeur. Elle vient du troquet du coin, grand diffuseur de matchs - damned, PSG-Derry a été avancé et j'ai loupé le premier but !


Un rapide contrôle orienté sur le site ouèbe de l'Epique et je comprends mon erreur : ces "supporters" fêtaient tout simplement l'invraisemblable élimination européenne de l'Ohème, dans un retournement de situation digne du club parisien à ceci près que le Mlada Boleslav ne vaut pas encore le Deportivo La Coruna.


A quoi en sont réduits les Parisiens... je les ai nettement préfèrés quelques minutes plus tard, donnant de la voix face a ces sympatiques Irlandais dans un Parc bon enfant. Ils ne comprennent pas que l'élimination de l'OM les pénalise doublement : les Marseillais pourront se concentrer sur les compétitions nationales cette saison, et pour celles qui suivent les Parisiens ne profiteront peut-être plus d'un indice UEFA suffisamment décent pour compenser leurs faiblesses et leur réserver des premiers tours aussi prestigieux. Et puis cet OM avait de quoi nourrir quelques ambitions dans cette Coupe, avec ou sans Ribéry...

En attendant, Raymond Domenech est ressorti avec la banane de son entretien préalable de réembauche. Vikash "The Substitute" Dhorasoo aimerait pouvoir se faire remercier de la même manière pour ses bons et loyaux services à l'infirmerie, en CFA et dans les salles de montage.

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Original: Indice déprime (20060929)

Y'a pire ailleurs (2006)

Les Parisiens avaient longtemps cherché en vain un adversaire à leur mesure, allant jusqu'à écumer les petits stades irlandais* perdus entre Nord et Sud. Ils ont fini par trouver un club encore plus mal en point que le leur dans la minuscule Principauté de Monaco, remportant d'un seul coup leur premier match à l'extérieur en L1 et en Europe depuis des lustres.

Côté monégasque, en dehors du prometteur Serge Gakpe, du libérateur Fabian Guedes Bolivar, voire du solitaire Flavio Roma, personne n'a pu résister à la déferlante parisienne en seconde mi-temps. Ca fait du bien par où ça passe, même si en fait de déferlante, Pauleta & Co n'avaient qu'à slalomer entre des plots vaguement peinturlurés de rouge et blanc et à la décoration parfois douteuse (la coiffure de Bolivar). Et puis s'il a marqué un joli but hier, David Rozehnal ne semble pas vraiment en mesure de faire oublier Moustapha Dahleb, Safet Susic, Raï ou Ronaldinho... Enfin, l'OM-Bordeaux qui prolongeait ce médiocre lever de rideau ressemblait un peu plus à du haut niveau, éclipsant même nettement l'entremets de Liga proposé à la même heure sur Canal+ Sport ; un duel prétendument royal entre le Real Madrid et la Real Sociedad qui, venant après l'OL-RM de mercredi dernier, pourrait laisser entendre que la Ligue 1 se rapproche à grands pas de son modèle.

Ne crachons donc pas dans cette vilaine soupe tiédasse entre anciens nobles désargentés (Principauté empotée vs Présipauté dépotant). La Ligue 1 pourrait bien réussir son pari, et Paris réussir à rester en Ligue 1.

* cf "Derrydicules Parisiens" (20060915)

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Original: Y'a pire ailleurs (20060918)

Derrydicules Parisiens (2006)

Ce qu'il y a de fascinant avec le PSG c'est que lorsque l'on pense que le club a touché le fond, il se trouve encore des joueurs suffisamment dévoués pour continuer à creuser avec leurs ongles.

Quelques jours après avoir valeureusement tenu une mi-temps contre un OM plus que prenable, les Parisiens ont miraculeusement arraché un encourageant 0-0 dans le prestigieux chaudron du Derry City FC (le très champêtre Brandywell Stadium ferait presque passer l'antre des Iles Feroes pour le Camp Nou) face à des amateurs tous nés dans un rayon de 10 km autour de ce théâtre des non-événements. 


L'indigence du spectacle aura au moins permi à 24h d'intervale de mesurer amèrement le gouffre séparant le club de la capitale de la France de celui de la capitale des Gaules*.
 
Pour leur défense, les Parisiens auront vraisemblablement dû se contenter, pour venir livrer cette parodie de match, du très spartiate Ryanair au lieu de leurs clinquants sponsors Emirates. D'ici le match retour, le PSG pourrait s'inspirer du slogan affiché par ses valeureux adversaires dans leur stade comme sur leur site web (derrycityfc.net) : "real football, real fans".

 
* cf l'OL-Real Madrid évoqué hier dans "L'Europe sans Platini" (20060914)

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Original: Derrydicules Parisiens (20060915)