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20190115

Ballon d'Or 2013 - Ronaldo (2014)


Sans surprise, Cristiano Ronaldo a repris le Ballon d'Or trusté par Messi depuis 4 ans. Franck Ribéry frôle la seconde place du podium, et Zlatan termine numéro 1 mondial des non-finalistes. Le Parisien se permet même de remporter le Prix Puskas et de trôner à la pointe de l'attaque de l'équipe type de la FIFPro 2013*.

Iniesta et Xavi disent au-revoir à des sommets que Neymar et Gareth Bale ne demandent qu'à tutoyer à leur tour (CR7 n'est pas le seul à remercier le ralongement des délais de vote: les nouvelles stars de la Liga bénéficient d'une fin d'année en trombe). Pour le Ballon d'Or 2014, le Gallois peut toujours courir: le Brésilien a l'avantage du terrain.

Jupp Heynckes (chez les garçons) et Silviq Neid (chez les filles) terminent entraîneurs de l'année. Nadine Angerer complète un triomphe Allemand que Franck Ribéry eût souhaité un peu plus complet.

Trois cadeaux FIFA pour terminer: un Ballon d'Or Prix d'Honneur pour Pelé, un Prix du Président pour Jacques Rogge, et un Prix du Fair Play pour la fédération Afghane.

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* Manuel Neuer (Bayern Munich) - Philipp Lahm (Bayern Munich), Daniel Alves (FC Barcelone), Thiago Silva ( PSG), Sergio Ramos (Real Madrid),  - Franck Ribéry (Bayern Munich), Xavi (FC Barcelone), Andres Iniesta (FC Barcelone) - Lionel Messi (FC Barcelone), Zlatan Ibrahimovic (PSG), Cristiano Ronaldo (Real Madrid).

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Original: "Ballon d'Or 2013 - Ronaldo" (20140114)

Ballon d'Or 2013 - Les 23 nominés (2013)

Le quintuplé semble mal engagé pour Lionel Messi, qui devrait retrouver sur le podium un Cristiano Ronaldo pour la première fois archi-favori, et un Franck Ribéry pour la première fois challenger crédible. Cette fois-ci, Zlatan Ibrahimovic mérite de joindre le top 5, ce qui ne laisse qu'une place à prendre - sans doute pas par l'ombre de Gareth Bale qui hante le Bernabeu depuis quelques mois. Plus vraisemblablement un Bavarois - sauf énorme festival Neymar en Novembre.

Mention spéciale au PSG, dont les 3 représentants devraient chacun battre leur propre record au classement.

Gareth Bale (Tottenham/Real Madrid/Pays de Galles)
Edinson Cavani (SSC Naples/Paris-SG/Uruguay)
Radamel Falcao (Atlético Madrid/AS Monaco/Colombie)
Eden Hazard (Chelsea/Belgique)
Zlatan Ibrahimović (Paris-SG/Suède)
Andrés Iniesta (FC Barcelone/Espagne)
Philipp Lahm (Bayern Munich/Allemagne)
Robert Lewandowski (Borussia Dortmund/Pologne)
Lionel Messi (FC Barcelone/Argentine)
Thomas Müller (Bayern Munich/Allemagne)
Neymar (Santos/FC Barcelone/Brésil)
Manuel Neuer (Bayern Munich/Allemagne)
Mesut Özil (Real Madrid/Arsenal/Allemagne)
Andrea Pirlo (Juventus Turin/Italie)
Franck Ribéry (Bayern Munich/France)
Arjen Robben (Bayern Munich/Pays-Bas)
Cristiano Ronaldo (Real Madrid/Portugal)
Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich/Allemagne)
Luis Suárez (Liverpool/Uruguay)
Thiago Silva (Paris-SG/Brésil)
Yaya Touré (Manchester City/Côte d'Ivoire)
Robin van Persie (Manchester United/Pays-Bas)
Xavi (FC Barcelone/Espagne)

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Original: "Ballon d'Or 2013 - Les 23 nominés" (20131030)

20190112

Exclusif : une nouvelle affaire de quotas à la FFF (2011)

Le scandale des quotas raciaux au sein de la Fédération Française de Football à peine dévoilé, de nouvelles révélations confirment l'existence d'un autre système de quotas encouragé au plus haut niveau du football national, comme le démontrent ces extraits de notre interview exclusive avec Fernand Duchaussoy, président de la FFF : 

- "Nous ne pouvons tout simplement pas tolérer la présence de nouveaux Lilian Thuram en sélection. Il en va de notre identité même, en tant que Français et en tant que footballeurs. Thierry Henry déjà était limite-limite, mais même Yoann Gourcuff me paraît suspect... du côté de son père, si vous voyez ce que je veux dire."

- "Les Gourcuff ? Pourtant, on ne peut pas faire plus Breton pur beurre !"

- "Je ne vous parle pas de ça : les origines ethniques font déjà l'objet de quotas assez bien cadrés à la DTN, et c'est de neurones qu'il est question désormais."

- "...?!?"

- "Oui. Et sur ce plan là, croyez-moi, un Ribéry ne commet aucun délit de sale gueule : avec son Q.I. de poisson rouge il nous assure une moyenne acceptable quels que soient ses partenaires retenus par le sélectionneur. Franchement, Knysna a démontré de façon éclatante l'efficacité de notre DTN : en créant des athlètes assistés dès leur plus jeune âge nous optimisons nos chances de recruter les cerveaux les moins développés. Aucun risque qu'un Nicolas Anelka passe au travers des mailles de notre service de Détection des Tarés Notoires. J'espère que François Blaquart, lui-même un cas, pourra bientôt reprendre son oeuvre de salut public à la tête de cette DTN."

- "Mais vous êtes ignoble !"

- "Je dirais plutôt réaliste : on veut des joueurs intelligents avec leurs pieds, pas des militants avec une conscience. Bon. Je ne dis pas pour autant que tout est parfait, tenez : à Knysna, nos sujets inconscients ont fait plus de dégats que des objecteurs de conscience. On n'avait pas compté avec l'esprit de corps, un phénomène commun chez d'autres organismes monocellulaires... Faut croire que l'ami Raymond a peut être dépassé nos prescriptions pour sa campagne sudafricaine. En 2006, ça n'avait pas trop mal tenu jusqu'à ce coup de boule en finale, un excès de zèle sans doute... Ah Zizou, c'était vraiment le joueur idéal : brillantissime balle au pied, mais pas du genre à élever les neurones en batterie. C'est avec sa tête qu'il a gagné une Coupe du Monde et perdu deux ballons d'or, mais uniquement en s'en servant pour frapper le cuir (plus ou moins chevelu)."

- "Et Laurent Blanc collabore avec vous sur ce projet abject ?"

- "Vous pensez bien que non. Trop intelligent et intègre, Le Président."

- "En attendant, il vous a suivi sur les quotas ethniques, non ?"

- "Il ne faut pas confondre : Lolo est pour la diversité et la laïcité au sein de la sélection. C'est pour cela qu'il ne retient plus les intégristes ni les scientologues, or il se trouve qu'il y a corrélation avec certains groupes."

- "Des intégristes et des scientologues chez les Bleus ?"

- "On parlait de Breton tout à l'heure, eh bien l'un d'entre eux - dont je tairai le nom pour éviter de perdre la ligue de bretagne au profit de Nono Le Graët aux prochaines élections - l'un d'entre eux, donc, refusait de manger son petit déjeuner sous prétexte que les kouign amanns n'avaient pas été consacrés au beurre de Missel. D'autres sont plus sélectifs : ils refusent de consommer du porc, mais pas de la chair fraîche... Quant aux scientologues, ils sont faciles à reconnaître : ce sont ceux qui rackettent les copains à la mi-temps, et qui sautent sur les sofas même quand il n'y a pas but."

L'existence officielle de ces nouveaux quotas reste à valider sur l'ensemble de la chaîne, mais il y a plusieurs décennies, le journaliste d'investigation Pierre Desproges n'avait-il pas déjà levé un lièvre comparable dans le milieu (pour rappel : à propos des "commentateurs de matchs de football, dont le quotient intellectuel n'atteint qu'exceptionnellement le chiffre de la température anale") ?

A notre humble avis, le mal est bien plus profond encore : la connerie endémique au football français aurait depuis un moment affecté ses instances dirigeantes, et ce Fernand Duchaussoy semble s'inscrire dans la "grande" tradition des Jean Fournet-Fayard et autres Jean-Pierre Escalettes.

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Original: "Exclusif : une nouvelle affaire de quotas à la FFF" (20110503)

Tirons la chasse (2010)

Merci aux Mexicains pour nous avoir épargné un match de plus bercé par de faux espoirs. Bien sûr, le match nul dans leur dernier match contre l'Uruguay, qui qualifierait avec certitude ces deux équipes pour les huitièmes, n'est pas garanti à 100%. Bien sûr, mathématiquement, l'espoir demeure pour les Bleus. Mais cette France ne mérite absolument pas la qualification, ni même le droit d'empêcher le pays organisateur de signer une victoire pour l'honneur le 22 juin prochain.

Comme en 2002, après deux rencontres de poule, j'en suis venu à espérer que les Bleus purifient la compétition de leur embarrassante présence, avec peut-être suffisamment de décence pour marquer au moins un but avant de plier bagages.

Après six ans de matchs nuls au propre comme au figuré, l'ère Domenech se referme sur un constat d'échec annoncé : onze ans à diriger nos meilleures générations d'Espoirs et six ans à diriger nos meilleures générations de A sans rien gagner, il fallait le faire et surtout il fallait oser le laisser faire, mais la Fédération Française de Football a assumé son choix jusqu'au bout.

L'heure est donc venue de tirer la chasse. D'évacuer Raymond Manuel Albert Domenech et Jean-Pierre Escalettes, de remettre le jeu et l'envie au coeur des Bleus. Le Président Elect Laurent Blanc a du pain sur la planche.

Jusqu'à présent, de l'envie de jouer, seuls Franck Ribéry, Jérémy Toulalan, et les talents cantonnés sur le banc par un sélectionneur totalement démotivé nous en ont montré un peu. Mais le Lyonnais manquera le 3e match, et le Bavarois a peut-être laissé un peu trop de gomme hier à assumer tous les rôles sur le terrain... à part peut-être celui de Hugo Lloris, qui me rappelle le Bruno Martini de l'après-Platini, condamné à jouer tour à tour libéro, stoppeur et numéro dix dans un groupe en dérive.

A défaut d'éviter la défaite face aux Bafana Bafana, espérons que Domenech aura au moins l'élégance de laisser les joueurs livrer leur dernier match à leur guise. Et à défaut d'avoir accordé à la génération 1987 des Nasri et Benzéma l'occasion d'emmagaziner l'expérience nécessaire aux prochaines Coupes du Monde, espérons que Domenech aura au moins l'élégance de permettre à Thierry Henry de partir en beauté, et au percutant meilleur buteur du Championnat de Grèce Djibrill Cissé (23 buts) de relayer le sympatique Gignac (8 buts cette saison).

Les supporters des Bleus peuvent se consoler en constatant que Raymond Domenech n'est pas le seul sélectionneur complètement aux fraises dans cette faiblissime compétition : hier, je m'attendais à souffrir en tant que supporter de la France et de la Corée, mais pas au point d'assister à deux non-matchs de cette amplitude.

Adversaire possible des Bleus en huitièmes à l'époque lointaine du tirage, la Corée du Sud ne doit qu'à un suicide collectif des Nigérians face aux Grecs la chance d'avoir leur destin bien en main pour leur dernier match. Je me réjouissais à l'avance de leur choc contre l'Argentine, mais Huh Jung-moo a vite douché cet enthousiasme : le sélectionneur coréen n'a rien trouvé de mieux que d'annoncer (parce que ce sélectionneur a au moins l'avantage de parler jeu et tactique) que son équipe allait coller aux Argentins comme du chewing gum pour les empêcher de jouer, alors qu'aucun de ses joueurs n'a l'expérience de ce type de vice, a fortiori celle d'un Gabriel Heinze. Le match a vite confirmé mes craintes : recrocquevillés d'emblée dans leur camp comme s'ils n'avaient que cinq minutes à tenir le 0-0 initial, les Coréens ont tout simplement oublié de jouer, de presser leurs adversaires, et bien sûr de sortir le chewing-gum du paquet. Les Argentins eux-même n'ont pas eu besoin de jouer, ni même d'ouvrir le score (Park Chu-young, excellent contre la Grèce, ne méritait pas cet honneur). En échange, ils ont eu l'élégance d'accorder un but casquette juste avant la mi-temps pour entretenir le suspense.

De retour des vestiaires, les Coréens se sont souvenus qu'ils étaient venus pour jouer au football, mais pas qu'ils étaient là pour assurer la qualification et limiter les dégats en cas de défaite. Le 4-1 final tient de la farce, comme le triplé de Gonzalo Higuain, à nouveau l'ombre de lui-même jusqu'à ce que la défense adverse le laisse pousser comme à la parade trois fois le cuir à moins d'un mètre du but vide.

Ces jours-ci, si un attaquant a un petit coup de mou sur le plan estime de soi, il n'a qu'à prier de rencontrer une équipe dirigée par Huh ou Domenech. Mais il a intérêt à faire vite parce qu'ils ne resteront pas trop longtemps en place.

Enfin j'ose l'espérer.

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Voir aussi le calendrier, les pronos.


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Original: "Tirons la chasse" (20100618)

Exclusif : la liste des 23 de Domenech (2010)

30 jours avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2010, Raymond Domenech nous a livré en exclusivité sa liste des 23 Bleus :

"Avant toute chose, je conserve la dream team technique qui nous a amené en finale en 2006 : Robert Duverne à la préparation physique, le trio Makélélé-Zidane-Viera pour tout ce qui touche au sportif, et moi-même à la direction astro-communicationnelle."

"Dans les buts, mon numéro un sera Landreau. Anastase Landreau m'a chaudement été recommandé par Ribéry et Govou : c'est le videur de leur boite de nuit préférée et il parait qu'il ne laisse rien passer. On l'a testé sur le terrain et effectivement, seul le bus de l'équipe nationale des cadettes a pu pénétrer dans Clairefontaine."

"En défense centrale, je titulariserai le duo Kevin Gameiro - Mathieu Valbuena : tout le monde veut les voir en bleu, et ils ont le gabarit pour tenir la baraque. Vous voyez que je suis capable de parler de jeu quand je le veux !"

"Au milieu, tout s'articulera autour de Gourcuff. J'ai préféré Christian à Yoann parce qu'il a plus d'expérience. Et comme je ne suis pas sûr d'avoir le trio Maké-Zizou-Pat sous la main, ça sera bien d'avoir un vrai technicien en back-up."

"En attaque ? David Trézéguet, bien sûr. Son heure est venue. Comme je l'ai tenu à l'écart de la sélection pendant ses meilleures années, si je l'envoie au casse-pipe maintenant on dira que j'avais raison. Pour Robert Pires, je ne suis pas sûr qu'il soit remis de sa chute de cheveux.**

La liste des 23 :

Gardiens : Anastase Landreau, Touafilou Liorisse, Armand Danda
Défenseurs : Kevin Gameiro, Mathieu Valbuena, Jean-Hubert-Alfred Boumsong, Bichette Lissarassoux, Karine Eczema
Milieux : Christian Gourcuff, Robert Herbin, Gilbert Gress, Michel Hidalgo, Michel Platini, Luis Fernandez, Jean Tigana, Alain Giresse, Frédéric Antonetti, Vikash Dhorasoo
Attaquants : David Trézéguet, Robert Pirès, Stéphane Mot, Thierry Henryencore

footlog 2010

** voir "Exclusif - La liste des 23 de Domenech" (2006)

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Original: "Exclusif : la liste des 23 de Domenech" (20100511)

Courbis nouveau protecteur des Bleus (2010)

Agence Fausse Presse - footlog 2010 - Suite à l'audition de Sylvain Govou et Franck Ribéry en qualité de témoins dans une sordide affaire de prostitution, Rolland Courbis a officiellement été appelé par la Fédération pour renforcer l'encadrement de l'Equipe de France de Football. "C'est simple : entre Ribéry et Govou, les Bleus ont visiblement un problème entre le Milieu et l'attaque, et je suis le technicien le mieux placé pour définir une tactique adaptée à ce cas de figure. Déjà, je connais bien tous les techniciens du secteur : j'ai partagé ma cellule avec Dédé la Sulfateuse, j'ai été témoin de mariage de Tino le Bègue, j'ai managé le casino de Lucien Tarpouche, j'ai sélectionné les entraîneuses de Nanard le Roublard, et je me suis quand même fait tirer dessus il y a quinze ans. Et pas avec des pruneaux d'Agen : mon pauvre ami Dominique Rutily y est resté, lui. Alors cette petite histoire de moeurs, vous pensez bien qu'elle va vite être réglée." 

"J'ai pleinement confiance en Rolland", confirme Jean-Pierre Escalettes. "Son C.V. parle pour lui, et nos joueurs sont encore trop tendres pour éviter tous les pièges et les tentations hors du terrain. Une reconversion, ça se prépare avec des professionnels. Tenez, même Youri Djorkaeff, qui n'était pourtant pas né de la dernière pluie, s'est fait vendre le pont de Brooklyn à son arrivée au New York Metrostars. Non, à deux mois de la Coupe du Monde, ça fait un peu désordre. Il en va de notre crédibilité auprès de nos sponsors." 

"Pas d'inquiétude là dessus", a repris le nouveau protecteur des Bleus. "Apple vient d'offrir un mac à tous nos joueurs." Interrogé à propos de cette sombre affaire, le sélectionneur Raymond Domenech a laconiquement lâché : "si ça peut nous aider à enfin réussir nos passes..."

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Original: "Courbis nouveau protecteur des Bleus" (20100419)

Euro 2012 : tirage et grattage (2010)

footlog 2010 - Récemment reconduit jusqu'en 2038 par le Plénum du Comité Central de la Fédération Démocratique Populaire Française de Football, Raymond Domenech a livré ses commentaires sur le tirage au sort des groupes qualificatifs au Championnat d'Europe 2012 dont la phase finale aura lieu en Pologne et, en fonction des élections, en Ukraine ou en Poutinie Occidentale :

footlog: "alors Raymond, encore un tirage facile après celui qui a envoyé les Bleus dans le groupe de l'Afrique du Sud au Mondial 2010 ?"

Raymond Domenech: "c'est de plus en plus difficile, vous voulez dire ! Mais même si le sort s'acharne contre nous, je conserve l'espoir. Tenez, pour la Coupe du Monde, alors que tout le monde nous voit terminer premier de notre poule, je ne désespère pas de créer la surprise. J'avais été franchement déçu de n'obtenir qu'un barrage dans un groupe qualificatif comptant les Iles Feroe et la Lituanie, mais après coup je me suis consolé en me disant que n'importe quel autre sélectionneur aurait terminé premier de plusieurs longueurs. Comme vous le savez, mon ambition est de passer complètement au travers, et ce nouveau challenge me parait très excitant. Songez plutôt : Luxembourg, Albanie, Biélorussie... rien que des matchs impossibles à perdre. Pourtant, je compte bien ne ramener au mieux qu'un nul de chacun de ces affrontements... Non, l'équipe qui m'inquiète c'est la Roumanie."

footlog: "Difficile à battre, effectivement. C'est toujours très serré avec les Bleus, comme pendant l'Euro 2008"

Raymond Domenech: "on a du mal à faire la différence : chacun essaye de mal jouer, mais personne ne réussit à perdre... c'est frustrant. On réussit un match parfaitement nul dans le jeu (zut, je m'étais promis de ne pas parler de jeu), mais au tableau d'affichage on n'obtient que le nul. Et ces lascars ont clairement l'avantage psychologique après les qualifs à la Coupe du Monde 2010 : non seulement ils ont réussi à terminer derrière nous au classement, mais en plus ils se sont fait passer devant par les Lituaniens. Là je dis total respect, chapeau bas messieurs."

footlog: "pas d'inquiétude en revanche pour la Bosnie..."

Raymond Domenech: "là on n'aura pas besoin de forcer, j'ai déjà mon équipe en tête. Avec leurs grands gaillards en attaque je mets Lassana Diara en défense centrale et Franck Ribéry dans les buts. Avec ça on va encore améliorer notre moyenne de buts encaissés sur coups de pied arrêtés, c'est important de conforter ses points forts. Au milieu ? Je ferai un copier-coller de celui du PSG qui cartonne ces temps-ci - là aussi, des valeurs sûres. Et en attaque je rappelle Savidan."

footlog: "Savidan ?!? Mais il a pris sa retraite et souffre d'une malformation au coeur ! Vous voulez le tuer ou quoi ?"

Raymond Domenech: "bien sûr que non ! Je compte sur Steve tout au long de la campagne. On va juste lui installer un transat dans la surface de réparation adverse, en position de hors-jeu naturellement, avec de confortables charentaises et un grand verre de valium. Question dosage, rassurez-vous : notre service médical sait y faire, c'est pas le médecin personnel de Michael Jackson."

footlog: "Et vous conservez le soutien sans faille de Jean-Pierre Escalettes, bien sûr"

Raymond Domenech: "Naturellement. A propos, je vais vous faire une petite confidence : Jean-Pierre n'est plus parmi nous depuis plus d'un an. Au début on a fonctionné avec sa momie, avec l'aide d'experts du Kremlin qui ont beaucoup amélioré leurs techniques depuis les années Brejnev. Et puis comme la cire supportait mal les projecteurs on est passé à un système de sosie. Nos consultants Irakiens font un boulot remarquable : avec Jipé ils n'ont même pas une moustache derrière laquelle masquer les différences comme avec Saddam..."

footlog: "Cela explique bien des choses..."

Raymond Domenech: "oui, oui, le sosie s'y connait beaucoup mieux en football, vous avez remarqué ? On lui avait pourtant dit de lever le pied afin d'éviter les soupçons..."

Les Groupes qualificatifs au Championnat d'Europe 2012 :

Groupe A: Azerbaïdjan, Kazakhstan, Belgique, Autriche, Turquie, Allemagne
Groupe B: Andorre, Arménie, Macédoine, Irlande, Slovaquie, Russie
Groupe C: Iles Féroé, Estonie, Slovénie, Irlande du Nord, Serbie, Italie
Groupe D: Luxembourg, Albanie, Biélorussie, Bosnie, Roumanie, France
Groupe E: San Marin, Moldavie, Hongrie, Finlande, Suède, Pays-Bas
Groupe F: Malte, Géorgie, Lettonie, Israël, Grèce, Croatie
Groupe G: Montenegro, Pays de Galles, Bulgarie, Suisse, Angleterre
Groupe H: Islande, Chypre, Norvège, Danemark, Portugal
Groupe I: Liechtenstein, Lituanie, Ecosse, République tchèque, Espagne


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Original: "Euro 2012 : tirage et grattage" (20100208)

20190111

Cristiano Ronaldo Ballon d'Or (2008)

Le quinté 2008 vient d'être publié : Cristiano Ronaldo - Messi - Torres - Casillas - Xavi

Beaucoup plus logique que mon Cristiano Ronaldo - Messi - Villa - Casillas - Ribéry... mais sur le fond, je ne renie pas ce que j'avais écrit :

"Les deux seules vraies questions portent sur :
  • l'ordre de sortie de Messi et Ronaldo - avantage au premier en valeur pure, mais le second semble archifavori au regard de sa saison exceptionnelle et constante.
  • le nom de l'Espagnol qui les accompagnera sur le podium : il serait dommage que les jurés favorisent Torres ou même Villa, Fabregas ou Casillas me semblant fondamentalement plus doués. On aura sans doute droit à deux ou trois Ibères dans le top 5."
Sur le reste du classement, je retiendrais l'excellent score de Marcos Senna (11e, mais 7e non-Espagnol) à un poste ingrat, et le zéro pointé de Karim Benzema, ultime hommage à l'Euro 2008 de Bleus à peine sauvés par leur champion allemand Ribéry (16e avec 7 points).

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Original: "Cristiano Ronaldo Ballon d'Or" (20081202)

Ballon d'Or 2008 - les 30 nominés (2008)

FF a livré sa liste de nominés réduite à 30 happy few (cf ci-dessous). Une saine initiative pour améliorer la sélectivité de l'exercice - la rédaction doit être soulagée de ne plus avoir à se creuser la tête au petit jeu des nominations politiquement correctes (un Irakien, vite, quelqu'un a-t-il un Irakien sous le coude pour faire le cinquantième ?). 

Les deux seules vraies questions portent sur :
  • l'ordre de sortie de Messi et Ronaldo - avantage au premier en valeur pure, mais le second semble archifavori au regard de sa saison exceptionnelle et constante.
  • le nom de l'Espagnol qui les accompagnera sur le podium : il serait dommage que les jurés favorisent Torres ou même Villa, Fabregas ou Casillas me semblant fondamentalement plus doués. On aura sans doute droit à deux ou trois Ibères dans le top 5.

Au rayon tricolore, je vois mal Benzema passer devant Ribéry après son Euro 2008 totalement loupé (merci Raymond). Un Bleu dans le top 10 (voire mieux si les Russes entrent en hibernation, si l'Allemagne accorde 5 points à l'ancien Marseillais, et si celui-ci sort un mois de folie) constituerait une belle consolation pour un pays végétant dans le ventre mou de l'Europe*. Que dire du Brésil...
Bon. Je me lance : Ronaldo - Messi - Villa - Casillas - Ribéry

Allemagne : Michael Ballack (Chelsea)
Angleterre : Steven Gerrard (Liverpool FC), Frank Lampard (Chelsea), Wayne Rooney (Manchester United)
Argentine : Sergio Agüero (Atletico Madrid), Lionel Messi (FC Barcelone)
Brésil : Kakà (Milan AC)
Cameroun : Samuel Eto'o (FC Barcelone)
Côte d'Ivoire : Didier Drogba (Chelsea)
Espagne : Iker Casillas (Real Madrid), Cesc Fabregas (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Marcos Senna (Villarreal), Fernando Torres (Liverpool FC), David Villa (Valence CF), Xavi (FC Barcelone)
France : Karim Benzema (Lyon), Franck Ribéry (Bayern Munich)
Italie : Gianluigi Buffon (Juventus Turin), Luca Toni (Bayern Munich)
Pays-Bas : Edwin van der Sar (Manchester United), Rafael van der Vaart (Hambourg SV puis Real Madrid), Ruud van Nistelrooy (Real Madrid)
Portugal : Cristiano Ronaldo (Manchester United), Pepe (Real Madrid)
Russie : Andreï Archavine (Zénith Saint-Pétersbourg), Youri Zhirkov (CSKA Moscou)
Serbie : Nemanja Vidic (Manchester United)
Suède : Zlatan Ibrahimovic (Inter Milan)
Togo : Emmanuel Adebayor (Arsenal)


* non Michel, je ne fais pas allusion à tes abdos de patron de l'UEFA

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Original: "" (20081020)

20181128

Victoire logique pour l'Ecosse (2007)

La meilleure équipe a gagné ce mercredi.

L'Ecosse a livré un match remarquable de cohérence et de concentration, avec une qualité exceptionnelle de première passe de relance, une absence de faute dans les zônes sensibles, et bien sûr une lutte de tous les instants sur tous les ballons.

La France ne méritait pas de l'emporter hier. Elle a surtout manqué l'occasion au match aller, face à une équipe d'une faiblesse atterrante et totalement dominée dans tous les compartiments de jeu. Elle n'a pas voulu chercher la victoire samedi dernier. Et hier, elle n'avait pas la composition idéale pour faire la différence dans un match à sa portée.

Ce n'est pourtant ni le talent ni la classe qui manquaient sur le terrain, et les Français avaient sans doute de meilleures individualités et un jeu court plus lêché, mais à l'instar des Portugais lors de la dernière Coupe du Monde, la passe à dix n'aura presque jamais débouché sur un centre, ou alors un centrounet loupé dans le meilleur des cas. Comme Pauleta à l'été 2006, Trézéguet aura multiplié les appels et les décalages sans jamais recevoir le cuir dans de bonnes conditions.

Dommage : les Bleus parvenaient souvent à faire la différence dans la phase préparatoire - généralement par des fusées à tête chercheuse sautant une ligne à ras de terre (une fois seulement par les airs). Et leurs redoublements à la Harlem Globe Trotter dans un mouchoir de poche fonctionnaient souvent, mais pour combien de véritables occasions de but ?

A nouveau peu constant tout au long du match, Ribéry aura bien réalisé quelques belles percées et tenté des centres en retrait, mais généralement sans trouver de partenaire.

A nouveau remarquable dans la protection du ballon et la défense en amont, Anelka aura bien trouvé sa place la plus pertinente en seconde mi-temps, à semer la panique sur le flanc droit de la défense écossaise, mais pour se voir déloger peu de temps après par un Benzema qui méritait plus de temps de jeu.

A nouveau impressionnant dans la récupération, Lassana Diarra aura pour sa part montré ses limites dans une dernière passe qui n'est clairement pas sa spécialité. Pour une splendide ouverture entre les jambes d'un défenseur écossais, combien d'attaques avortées ? Willy Sagnol n'a pas les mêmes qualités, mais son absence sautait aux yeux hier.

Avec Samir Nasri au coeur du dispositif offensif, les uns comme les autres pouvaient se concentrer sur ce qu'ils savent faire. Mais le Marseillais n'est entré que pour un bouquet final trop tardif.

Quoi qu'il en soit, le meilleur acteur du match fut sans conteste le 12e homme écossais : la Tartan Army a marché sur Paris et régné sans partage sur le Parc des Princes.

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Original: Victoire logique pour l'Ecosse (20070913)

Bleus, coups et blessures (2007)

Les hommes de Domenech se sont plutôt bien tirés du piège d'Oleg Blokhine, très efficace en première mi-temps mais dépassé en seconde à partir du moment où les Bleus ont enclenché la troisième, avec passes sautées au-dessus de la défense, accélérations diverses, roulette-grand pont et coup de la corde à linge.

Avant d'ouvrir le score, Franck Ribéry présentait une fiche de stats franchement médiocre, mais ses 50% de déchets devaient beaucoup aux audacieuses transversales ave maria de Toulalan (même un Jerry Rice au sommet de sa forme n'avait aucune chance d'intercepter ces missiles sol-air). Et si Nasri ne tient pas encore les 90 mn au top, personne ne lui en tient rigueur tant sa progression impressionne. Moins sollicité cette saison, Thuram rayonne au meilleur moment, tandis qu'Anelka illumine à son habitude les périodes séparant les phases finales de Coupe du Monde, cette drôle de compétition dont les videurs s'obstinent à refuser l'entrée aux José Touré et autres Eric Cantona...

Encore un coup de rein face à la Géorgie et les Bleus pourront prendre des vacances bien méritées.
En attendant et faute d'Equipe du Dimanche, je me suis rabattu sur le Festival de Toulon... ça faisait une paye - le dernier match que j'ai vu remonte sans doute aux années 80, à une époque où les grilles TV n'étaient pas saturées de foot, et où l'on découvrait les meilleurs jeunes d'Europe, les plus créatifs s'exprimant en toute liberté dans une ambiance bon enfant.

Bon enfant ? En 3 minutes 1 claquage et 2 envols de civières dont 1 pour KO... ce Chine - Pays Bas m'a collé des sueurs froides. L'Empire du Milieu a triomphé 2-1 et histoire de me calmer, j'ai confié à Stephen King le soin de m'accompagner jusque dans les bras de Morphée.

Rideau.

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Original: Bleus, coups et blessures (20070604)

Ligue 1 2006-2007 bientôt en conserve (2007)

Pauleta va peut-être conserver sa couronne de meilleur buteur de L1. Avec un total digne du Calcio pré-platinien.

Lyon va peut-être conserver son entraîneur et son ossature pour une passe de 7. Avec pour seul objectif de susciter plus d'amour. Même le Bordeaux de Jacquet, Giresse, Tigana & Co a échoué en dépit d'une demi-finale continentale.

L'OM va peut-être conserver son Ribery et son Cissé, et pourquoi pas son Emon et son RLD. Avec une certitude : certainement pas tous à la fois.

Strasbourg va peut-être conserver son JPP. Avec si possible son premier dirigeant non autodestructif depuis des lustres.

Sedan va conserver son José Pasqualetti et on est content pour les deux parties comme pour l'esprit du jeu.

Mais le ton pour les années à venir dépend du résultat d'un match qui ne se jouera qu'en cours de saison prochaine : le Clasico LFP - Canal+. Pas sûr que le premier employeur de VIP footballistiques de France conserve son calme.

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Original: Ligue 1 2006-2007 bientôt en conserve (20070520)

20181126

Chasse à l'OM : quand Kachkar devient la proie (2007)

Jack Kachkar tient-il la pression ?

Voici le mystérieux homme d'affaires éparpillé façon puzzle par des défenseurs (les supporters de l'Ohème, gardiens du Temple attachés à leurs privilèges), des milieux (le Milieu de Marseille, et sans doute d'autres, plus exotiques) et des attaquants (le FISC, très efficace pour faire fuir les grandes fortunes du pays, et déterminé à dissuader les supposées grandes fortunes d'autres pays d'y entrer).

L'entraîneur, lui, reste en place. On ne sait toujours pas si Dieu existe mais son principal représentant sur terre vient d'émettre une nouvelle bulle papale : Albert Emon a été confirmé par le Pape Diouf. Rayon joueurs, Djibril Cissé se fait taper sur les mains pour son attitude peu collective alors que, peu avant, Franck Ribéry s'était fait taper sur le pied pour son attitude trop collective.

L'OM va mal, donc l'OM va bien puisque l'OM reste l'OM.

Certes, RLD risque d'être obligé de garder son bien encore quelque temps. Mais si ça se trouve, ce ne serait pas plus mal pour sa pomme : si le patron d'Inyx venait à faire pschitt, Marseille aurait au moins réussi sa campagne de pub. Ohé les gars, y'a un grand club avec de grands joueurs qui cherche un investisseur sérieux. Le ticket d'entrée n'a rien à voir avec ce qui se pratique en Angleterre. Dans ce pays aussi, on écarte les petits plaisantins mais on accepte la mise en bourse des clubs sportifs. On accepte aussi la Visa, l'Amex et les Travellers Cheques.

Et si John Fitzgerald Kachkar venait à survivre à cette redoutable épreuve, il gagnerait son bâton de maréchal et une crédibilité inespérée. Il ne lui resterait alors plus qu'à se mettre au Français pour son discours "Ich bin ein Berliner". Ou plutôt au Marseillais : "oh 'taing, je sizin Marséyè, nous sommes les Marseillais, et nous allons gagner".

Aux armes...

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Original: Chasse à l'OM : quand Kachkar devient la proie (20070226)

L'Argentine, sans surprise (2007)

Le Vice-Champion du Monde s'est logiquement incliné devant la meilleure équipe de la Coupe du Monde. La France a été nettement dominée là où beaucoup de grandes équipes auraient tout simplement explosé.

L'Argentine n'aura même pas eu à forcer son talent, contrôlant le match de bout en bout... à l'exception des rares moments où les Bleus ont un peu joué au milieu en se dédoublant près de la ligne de touche - l'attaquant Thierry Henry ou le récupérateur Patrick Vieira s'improvisant quelques instants numéro 10, histoire de donner un peu de vitesse au ballon.

A peine remis de l'enchaînement Lyon + PSG, Ribéry n'avait visiblement plus de jus dans les chaussettes et ça s'est vu en première mi-temps où, sur son côté droit, seul Sagnol était en mesure d'apporter un semblant de danger.

Trézéguet, lui, a très vite compris que ce match n'était pas le sien : jeu court et petits espaces surpeuplés, peu de centres immédiatement captés par le phénoménal jeu de tête des Ayala, Heinze & Co... DT doit au contexte affectif de ce match amical d'avoir tenu plus d'une mi-temps sur la pelouse. Anelka et Govou avaient clairement le profil pour déstabiliser le bloc défensif adverse, mais n'auront guère eu le temps de le prouver.

L'Argentine a eu la politesse de ne marquer qu'un but et fort joli qui plus est (chapeau Saviola - Cambiasso). Elle a surtout eu le mérite de remettre les Bleus à leur place : une place forte du football européen et même mondial, mais un ton en dessous du sommet quand elle n'est pas au top physiquement. Au global, une défaite plutôt encourageante pour remobiliser au début d'une année décisive.

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Original: L'Argentine, sans surprise (20070208)

20180207

Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

D'habitude, les classements du Ballon d'Or se prévoient plus difficilement les années impaires que les années de grands championnats internationaux. Mais après Belanov en 1986 et Sammer en 1996, on peut s'attendre à des surprises pour 2006 et je n'annoncerai probablement pas le quinté dans l'ordre comme l'an dernier*.


Procédons donc avec logique : dans le quinté de tête figureront nécessairement au minimum un Italien, un Français et un Barcelonais.

  • Côté bleu azur, je placerai Gianluigi Buffon devant Fabio Cannavaro pour l'ensemble de son oeuvre. Sa pénitence turinoise force le respect plus qu'elle ne handicape ce candidat sérieux, dans l'air du temps, et autrement plus charismatique que le prodigieux Andrea Pirlo. Et puis pendant que Buffon étale discrètement son transat de 7 m 32 en série B, Cannavaro étale gaffe sur bourde en Champion's League.
  • Côté Bleu non azzuro, Thierry Henry mérite plus que Zinédine Zidane et Franck Ribéry sa place sur le podium, et la première ne serait pas volée au vu de sa carrière comme de sa saison (deux finales majeures, un nouveau titre de meilleur buteur et joueur, une présence permanente au plus au niveau). 
  • Au rayon Barça, je vois mal Ronaldinho conserver son titre : il ne décolle plus depuis le mois de mai. Samuel Eto'o sera vraisemblablement pénalisé par sa blessure automnale et l'absence des Lions Indomptables en Allemagne, Deco boosté par sa victoire parisienne, sa demi-finale mondiale et son comportement impeccable depuis la reprise.
Par ailleurs, Miroslav Klose figurera dans le peloton de tête en vertu de la prime au meilleur buteur de la Coupe du Monde, mais surtout grâce à sa phénoménale saison 2005-2006 avec le Werder Bremen, à ses talents de passeurs autant que de buteur. Cela risque pourtant de ne pas suffire : un introverti triomphe plus facilement dans une institution ultramédiatisée et souvent couronnée (Pavel Nedved 2003) que dans un plus obscur établissement tout juste macaroné par le guide Michelin (Simonsen 1977, sous les couleurs de M'Gladbach).


Le principal rival de Titi, c'est peut être ce gros minet de Didier Drogba. L'ogre de Chelsea a déjà survécu à une concurrence impitoyable, dévoré Crespo tout cru et sérieusement attaqué le cas Chevchenko. Mais l'homme qui impressionne tant l'Europe depuis son monstrueux retour de Germanie demeure une crème absolue. Car la saine concurrence entre Eto'o, Henry et Drogba se prolonge brillamment sur le terrain de l'humanité.


Voici donc mon quinté 2006 : Henry, Buffon, Drogba, Klose et Deco, avec Cannavaro en doublure du gardien de la Juve.


Kaka, Messi, Ribéry & co devront donc encore patienter.


Quant à Wayne Rooney, le nouveau Pelé cher à Sven Goran Eriksson, il peut toujours s'amuser à faire des pâtés avec Bastian Schweinsteiger qui, comme son nom l'indique, pratique le noble métier de garder les cochons.

* cf "Quinté dans l'ordre" (20051129)

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Original: Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

Un match 5 étoiles (2006)

Le Champion du Monde est venu, a vu et a vécu une difficile soirée sans pour autant sombrer. On n'attendait pas les Italiens à ce niveau et le match n'en a été que plus beau ; digne d'une finale de Coupe du Monde, mais de celles où l'on ne se consacre qu'au jeu.

Les Bleus tiennent enfin leur nouveau numéro dix. Son jeu est peut-être moins léché et pensé que celui de Zizou, il n'en est que plus rapide et explosif. Ribéry confirme, s'affirme, et tire avec lui vers le haut un Malouda de plus en plus rayonnant. Henry aussi s'est totalement libéré ; il peut apporter tout ce dont il est capable au jeu collectif, sans attendre La Passe du Maestro.


Beaucoup plus dominateur que pendant la Coupe du Monde, le jeu des Bleus s'éclaire et gagne en variété, en explosivité. L'équipe prend et donne du plaisir, elle vit le jeu aussi joyeusement que la bande à Platoche. Tiens d'ailleurs... aux dernières nouvelles, celle-ci court toujours derrière sa première étoile mais elle était vouée à marquer les esprits plus encore que les palmarès.


Et ça tombe bien : Henry et Thuram ayant déjà gagné les plus grands titres, ils peuvent désormais se consacrer à l'essentiel.

 
Seule ombre au tableau : ces quelques chemises noires exécutant fièrement le salut fasciste pendant l'hymne Italien (sur le coup il y avait de quoi siffler hors jeu et même carton rouge).

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Original: Un match 5 étoiles (20060907)

Canal un peu Plus, Scar-Farce un peu moins (2006)

Depuis qu'elle ne traîne plus le PSG comme une maladie honteuse, la chaîne cryptée a retrouvé des couleurs. Les consultants affichent eux-aussi une mine ravissante après leurs vacances tous frais payés à reluquer les formes avantageuses de Ronaldo & Co sur le sable fin de Germanie.


Et puis cette Ligue 1 démarre bien. L'OL concède un premier petit faux pas, les autres tireurs de coups francs se décident enfin à aider Juninho à nettoyer les lucarnes de France et de Navarre, Franck Scar-Farce Ribéry n'est pas parti animer la Premier League, la moyenne de buts remonte et surtout on voit du beau jeu. Le premier quart d'heure de Lille hier valait largement la plupart des peu généreuses portions de 90 minutes ingurgitées la saison dernière. Pour la première fois depuis dix ans et les débuts de l'ère Bosman, les clubs français ont pu garder leurs meilleurs joueurs et bâtir une équipe dans la durée.

Mais la Coupe du Monde 2006 avait elle aussi débuté sur d'excellentes bases avant de sombrer dans un affligeant concours de catenaccio. En avance sur son temps, le Paris Saint Germain vient d'ailleurs d'arracher son premier 0-0 de la saison dans le célèbre chaudron des redoutables Valenciennois, un exploit de portée cosmique à peine éclipsé par la première victoire du FC Tours en 2e division depuis des lustres.

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Original: Canal un peu Plus, Scar-Farce un peu moins (20060814)

Paris est magique (2006)

Le Trophée des Champions m'avait laissé perplexe avec ce PSG posant de sérieux problèmes à la Dream Team B lyonnaise et ne cédant qu'aux tirs aux buts. Rothen avait même planté un but d'anthologie du droit avant de ruiner sa splendide teinte d'été en la maculant de sang rhodanien.

Heureusement, tout est rentré dans l'ordre et hier j'ai vraiment retrouvé le club de mon coeur : brouillon, fébrile, incapable de tenir le score et toujours aussi doué pour faire briller ses anciens joueurs venus gonfler les rangs de l'adversaire du jour. En un mot ; fidèle à ses valeurs, avec des joueurs qui mouillent le maillot avec les larmes de rire du public. Il faudra toutefois se méfier de l'OM, capable de rivaliser avec le PSG sur son propre terrain, comme en témoigne le périlleux exercice de jonglage en freestyle de Ribery avec ses trois neurones sous le regard médusé de Diouf et Anigo.


Le championnat 2006-2007 est donc lancé. Il connaitra son point culminant avec un sympatique VA-OM pour lequel on ressortira avec émotion du placard Jacques Glasmann, cette espèce éteinte de joueurs intègres remontant à l'ère pré-bosmanienne, quand les clubs français parvenaient enfin à squatter les derniers carrés des compétitions européennes. De nos jours, ce phénomène se limite aux seules hautes sphères intertotiennes, et encore les années bissextiles.

Pourtant, je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette année, un club français va enfin gagner la coupe intertoto aux grandes oreilles, l'inaccessible Coupe des Villes de Foire de l'UEFA. Club de ville foireux par excellence, Paris mériterait vraiment le trophée pour l'ensemble de son oeuvre.

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Original: Paris est magique (20060806)

Vieira au FC Tours (2006)

Maintenant que le FC Tours retrouve l'élite (si l'on peut qualifier d'"élite" la Ligue 2 et un match amical contre le PSG), et sans le moindre point de pénalité s'il vous plait (croix de bois, Croix de Savoie, croix de fer, si je mens je vais en enfer), on peut se reprendre à rêver.

Préféreriez-vous évoluer dans une équipe prestigieuse en Série B voire C ou dans le monde merveilleux du foot pro français ? L'immense Luca Toni acceptera-t-il de faire oublier l'immense John Carew sur l'immense banc de touche lyonnais ? Trezegol et Thuram reviendront-ils avec plaisir biner les champs de patate de la Ligue 1 ?


Pour peu que Ribéry reste à l'OM et quelques pointures daignent honorer de leur présence nos bons vieux stades, pour peu que l'AJA prolonge l'Intertoto jusqu'au printemps (et que Guy Roux laisse à Jean Fernandez le temps de s'épanouir), et surtout pour peu que les écuries d'Aulas ne réquisitionnent pas les meilleurs poulains de France et de Navarre, cette Ligue 1 cuvée 2006-2007 s'annoncerait presque passionnante.

Bon. On va probablement assister à un festival de 0-0 dans le ventre mou du championnat (entre la place du dauphin de l'OL et la lanterne rouge), le principal suspense résidera dans la date officielle du sacre des Lyonnais (8e journée ?) et celle du début de la première crise du PSG (1ère journée ?), et les consultants de Canal+ auront intérêt à sortir le grand jeu pour nous faire vibrer... Paga n'aura pas tous les jours un Argentine - Serbie Montenegro à se mettre sous le micro.


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Original: Vieira au FC Tours (20060719)

20171211

Le groupe de l'amor (2006)

Raymond Domenech est passé de l'autre côté de la zone hier. Son sourire, encore tendu après le match contre le Togo, trahit enfin ses certitudes et un vrai bonheur. Partagé. Pour voir Jacquet dans cet état, il avait fallu attendre la victoire finale contre le Brésil mais ici, peu importe le résultat des quarts, le groupe France fait enfin plaisir à voir.


Ces sourires larges comme Copacabana, ces accolades entre titulaires, remplaçants et entraîneurs en disent plus long que les phases de jeu certes parfaitement maîtrisées mais sans grand génie. Carbo mais la banane des grands jours, Thierry Henry rigole de sa prestation du jour ; celle d'un nouveau type de joueur né des nouvelles règles du hors-jeu : le "hors jeu fixatif", un leurre pour détourner les missiles défensifs des véritables attaques, une vilaine verrue* au milieu des défenses les plus lisses - on n'arrive pas à s'en débarrasser et elle empêche les belles mèches de tenir. A se demander si cette nouvelle arme tactique ne relève déjà plus du hasard (cf hier les trois buts brésiliens en plus de celui de Ribéry).


Les Bleus nous ont au passage réconciliés avec cette Coupe du Monde : du jeu, des buts, un arbitrage parfait, un bon esprit (en zappant rapidement Aragones), et au bout du compte la meilleure équipe a gagné sans discussion possible. Trop tendre et respectueuse, l'Espagne n'avait pas assez faim hier. Le départ de Raul a laissé la jeune classe seule face à ses professeurs ; plus personne n'a alors osé mettre le désordre dans la salle : on attend sagement la sonnerie en se passant proprement la baballe, rien ne se passe.


Hier, il s'est pourtant passé quelque chose. Le groupe France a prouvé que son discours ne relevait pas de la méthode coué, mais aussi démontré qu'il préparait l'avenir : Zidane passe habilement le témoin à Ribéry sur et en-dehors du terrain, et ce premier but en Bleu et en Coupe du Monde, avec l'adoubement du boss et l'affranchissement du buteur (TH faisant signe à FR de continuer et assumer ses responsabilités), sera bigrement utile pour faire franchir durablement un palier aux survivants de 2006.


Bien sûr, cette équipe ne peut gagner qu'en pleine possession de ses moyens physiques, et samedi elle présentera  ses titulaires très sollicités face à un Brésil très économe de ses efforts jusqu'à présent, mené par un Ronaldinho habitué à ne sortir le grand jeu que dans les grandes occasions...

Le match contre le Ghana n'en était pas une à cause d'un juge de ligne peu perspicace sur le second but brésilien, mais surtout à cause de la faiblesse des centres et tirs de loin du Ghana. Condamnés à passer par le centre en profondeur, les Ghanéens n'ont pas pu transformer leur domination (circulation de balle, condition physique). La présence d'un Michael Essien aux vingt-cinq mètres eût pu faire la différence... dommage, dommage.
Bon. Il est temps d'atterrir les gars... séance de rattrapage pour tout le monde : les deux premiers jours sans foot coïncident avec le début des soldes.


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Bons points : Willy Sagnol (FRA - tout simplement impérial, impassable, monumental, et sans lequel Fernando Jose Torrez Sanz eût sans doute fait plus mal encore) - Joaquin Sanchez Rodriguez (ESP - on ne danse pas la samba avec un seul bonhomme aux percussions) - Nelson de Jesus Silva Dida (BRA - le sauveur du Brésil s'appelle Jésus, il domine la foule des joueurs de plage en étalant ses grands bras et en multipliant les Pan de Azucar) - Richard Kingston (GHA - si les Ghanéens n'ont perdu que 3-0, ils savent qui remercier)

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* en l'occurence, Aragones oserait peut-être le terme de "point noir"


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Original: Le groupe de l'amor (20060628)