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20221114

Ballon d'Or 2022

Après celle du Real Madrid, Karim Benzema s'inscrit en lettres d'or dans l'histoire du football, et en successeur idéal à Zinédine Zidane au palmarès des français vainqueurs du Ballon d'Or. Le jeu, dans toute sa beauté et sa pureté, a triomphé dans un Théatre du Chatelet depuis lequel Andreï Chevtchenko a fait résonner la voix de l'Ukraine à travers le monde.

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#KB9 du Bron plus proche de #LeBron. Bravo a #KarimBenzema #BallondOr 2022. Et soutien inconditionnel a l'#Ukraine de #Sheva #AndriyShevchenko. (@footlogbis - 20221018 - twitter.com/footlogbis/status/1582277783258304514)

 

Le Barça et le Real rafflent tout: Alexia Putellas et Gavi en profitent pour consoler Barcelone de sa saison ratée, et Thibaut Courtois pour exposer son ego XXL.

Notons d'ailleurs que le Trophée Kopa a de grandes chances de couronner un joueur d'un grand d'Europe en raison du profil de ses jurés, les anciens Ballons d'Or. En comptant les doublans, 7 jurés sont passés par le Real Madrid, 7 par le Barca, 5 par l'AC Milan, 5 par la Juventus, 4 par le Bayern...  D'accord, c'est le mode de fonctionnement de France Football pour les trophées francais et tous sont passés par la case jeunes joueurs prometteurs, mais Messi n'est-il pas tenté de favoriser un produit de la Masia?

Classement Ballon d'Or masculin 2022:

1. Karim Benzema (FRA, 34 ans ; Real Madrid)
2. Sadio Mané (SEN, 30 ans ; Liverpool/Bayern Munich)
3. Kevin De Bruyne (BEL, 31 ans ; Manchester City)
4. Robert Lewandowski (POL, 33 ans ; Bayern Munich/FC Barcelone)
5. Mohamed Salah (EGY, 30 ans ; Liverpool)
6. Kylian Mbappé (FRA, 23 ans ; Paris-SG)
7. Thibaut Courtois (BEL, 30 ans ; Real Madrid)
8. Vinicius Jr (BRÉ, 22 ans ; Real Madrid)
9. Luka Modric (CRO, 36 ans ; Real Madrid)
10. Erling Haaland (NOR, 22 ans ; Borussia Dortmund/Manchester City)
11. Heung-min Son (CDS, 30 ans ; Tottenham)
12. Riyad Mahrez (ALG, 31 ans ; Manchester City)
13. Sébastien Haller (CIV, 28 ans ; Ajax Amsterdam / Borussia Dortmund)
14. Rafael Leao (POR, 23 ans ; AC Milan)
14. Fabinho (BRÉ, 28 ans ; Liverpool)
16. Virgil van Dijk (HOL, 31 ans ; Liverpool)
17. Casemiro (BRÉ, 30 ans ; Real Madrid/Manchester United)
17. Dusan Vlahovic (SER, 22 ans ; Fiorentina/Juventus Turin)
17. Luis Diaz (COL, 25 ans ; Porto/Liverpool)
20. Cristiano Ronaldo (POR, 37 ans ; Juventus/Manchester United)
21. Harry Kane (ANG, 29 ans ; Tottenham)
22. Bernardo Silva (POR, 28 ans ; Manchester City)
22. Trent Alexander-Arnold (ANG, 23 ans ; Liverpool)
22. Phil Foden (ANG, 22 ans ; Manchester City)
25. Darwin Nunez (URU, 23 ans ; Benfica/Liverpool)
25. Christopher Nkunku (FRA, 24 ans ; RB Leipzig)
25. Joao Cancelo (POR, 28 ans ; Manchester City)
25. Antonio Rüdiger (ALL, 29 ans ; Chelsea/Real Madrid)
25. Mike Maignan (FRA, 27 ans ; AC Milan)
25. Joshua Kimmich (ALL, 27 ans ; Bayern Munich)

Classement Ballon d'Or féminin 2022:

1. Alexia Putellas (ESP, 28 ans ; FC Barcelone)
2. Beth Mead (ANG, 27 ans ; Arsenal)
3. Sam Kerr (AUS, 28 ans ; Chelsea)
4. Lena Oberdorf (ALL, 20 ans ; Wolfsburg)
5. Aitana Bonmati (ESP, 24 ans ; FC Barcelone)
6. Alexandra Popp (ALL, 31 ans ; Wolfsburg)
7. Ada Hegerberg (NOR, 27 ans ; Lyon)
8. Wendie Renard (FRA, 32 ans ; Lyon)
9. Catarina Macario (USA, 22 ans ; Lyon)
10. Lucy Bronze (ANG, 30 ans ; Manchester City/FC Barcelone)
11. Vivianne Miedema (HOL, 26 ans ; Arsenal)
12. Christiane Endler (CHL, 31 ans ; Lyon)
13. Alex Morgan (USA, 33 ans ; Orlando Pride/San Diego Wave)
14. Selma Bacha (FRA, 21 ans ; Lyon)
15. Millie Bright (ANG, 28 ans ; Chelsea)
16. Asisat Oshoala (NGA, 27 ans ; FC Barcelone)
17. Marie-Antoinette Katoto (FRA, 23 ans ; Paris-SG)
18. Trinity Rodman (USA, 20 ans ; Washington Spirit)
19. Fridolina Rolfo (SUE, 28 ans ; FC Barcelone)
20. Kadidiatou Diani (FRA, 27 ans ; Paris-SG)

Classement Trophée Kopa 2022:

1. Gavi (ESP, 18 ans ; FC Barcelone)
2. Eduardo Camavinga (19 ans, FRA ; Real Madrid)
3. Jamal Musiala (19 ans, ALL ; Bayern Munich)
4. Jude Bellingham (19 ans, ANG ; Borussia Dortmund)
5. Nuno Mendes (20 ans, POR ; Paris-SG)
6. Josko Gvardiol (20 ans, CRO ; RB Leipzig)
6. Ryan Gravenberch (20 ans, HOL ; Ajax Amsterdam/Bayern Munich)
8. Bukayo Saka (20 ans, ANG ; Arsenal)
9. Karim Ayedemi (20 ans, ALL ; RB Salzbourg/Borussia Dortmund)
10. Florian Wirtz (19 ans, ALL ; Bayer Leverkusen)

Classement Trophée Yachine 2022:

1. Thibaut Courtois (30 ans, BEL : Real Madrid)
2. Alisson Becker (30 ans, BRÉ ; Liverpool)
3. Ederson (29 ans, BRÉ ; Manchester City)
4. Edouard Mendy (30 ans, SEN ; Chelsea)
5. Mike Maignan (27 ans, FRA ; AC Milan)
6. Kevin Trapp (32 ans, ALL ; Eintracht Francfort)
7. Manuel Neuer (36 ans, ALL ; Bayern Munich)
8. Jan Oblak (29 ans, SLN ; Atlético de Madrid)
9. Yassine Bounou (31 ans, MAR ; Séville FC)
10. Hugo Lloris (35 ans, FRA ; Tottenham)

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Initialement publié sur footlog ("Ballon d'Or 2022" - 20221018)


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20190115

Ballon d'Or 2018 - Les nominés (2018)

France Football a livré sa liste des nominés pour le 63e Ballon d'Or masculin, le 1er Ballon d'Or féminin, et le 1er Trophée Kopa (voir ci-dessous).

C'est pour ce dernier que le suspense est le moindre: il ne saurait échapper à Kylian Mbappé (trop tard pour Donnarumma, patience Rodrygo!). Côté filles, cela se jouera normalement entre l'une des 7 lyonnaises et Marta, qui le mérite de toute façon pour l'ensemble de son oeuvre (elle vient d'ailleurs de recevoir son sixième titre de joueuse FIFA de l'année).

Pour le plus ancien des BOs, le match se joue entre le Real Madrid et Les Bleus, avec au carrefour un Raphael Varane impérial, mais pénalisé par sa position de défenseur. Si Messi a de fortes chances de quitter le podium, CR7 reste un sérieux candidat à sa propre succession. Parce qu'il a fait tout ce qu'il fallait cette saison, marquant dans tous les matchs clef, Tonio Griezmann devrait terminer logiquement devant KM7, même si le surdoué parisien le dépasse en talent pur (d'autant que le Trophée Kopa, déjà acquis, libère quelque part les jurés de l'obligation de le mettre en avant).

Grand favori au lendemain du mondial, Luka Modric devrait rester devant Eden Hazard: même si ce dernier a marqué plus de points depuis l'été, il souffre d'une concurrence interne nettement plus relevée (de Bruyne, Courtois).

Rien à voir avec la guerre fratricide entre Bleus. Ce Ballon d'Or ne devait pas échapper à un Français, mais à mon avis ces 5 joueurs vont se retrouver dans un mouchoir de poche: Griezmann, Mbappé, Modric, Cristiano Ronaldo et Varanne.

Les 30 du BOM:

Sergio Agüero, ARG, Manchester City
Gareth Bale, WAL, Real Madrid
Alisson Becker, BRA, AS Rome, Liverpool FC
Karim Benzema, FRA, Real Madrid
Edinson Cavani, URU, Paris Saint-Germain
Thibaut Courtois, BEL, Chelsea FC
Kevin De Bruyne, BEL, Manchester City
Roberto Firmino, BRA, Liverpool FC
Diego Godín, URU, Atlético de Madrid
Antoine Griezmann, FRA, Atlético de Madrid
Eden Hazard, BEL, Chelsea FC
Isco, ESP, Real Madrid
Harry Kane, ENG, Tottenham Hotspur
N'Golo Kanté, FRA, Chelsea FC
Hugo Lloris, FRA, Tottenham Hotspur
Mario Mandžukić, CRO, Juventus FC
Sadio Mané, SEN, Liverpool FC
Marcelo, BRA, Real Madrid
Kylian Mbappé, FRA, Paris Saint-Germain
Lionel Messi, ARG, FC Barcelone
Luka Modrić, CRO, Real Madrid
Neymar, BRA, Paris Saint-Germain
Jan Oblak, SVN, Atlético de Madrid
Paul Pogba, FRA, Manchester United
Ivan Rakitić, CRO, FC Barcelone
Sergio Ramos, ESP, Real Madrid
Cristiano Ronaldo, POR, Real Madrid / Juventus FC
Mohamed Salah, EGY, Liverpool FC
Luis Suárez, URU, FC Barcelone
Raphaël Varane, FRA, Real Madrid


Les 15 du BOF:

Lucy Bronze, ENG, Olympique lyonnais
Pernille Harder, DAN, VfL Wolfsbourg
Ada Hegerberg, NOR, Olympique lyonnais
Amandine Henry, FRA, Olympique lyonnais
Lindsey Horan, USA, Portland Thorns
Sam Kerr, AUS, Red Stars de Chicago
Fran Kirby, ENG, Chelsea FC
Saki Kumagai, JAP, Olympique lyonnais
Amel Majri, FRA, Olympique lyonnais
Dzsenifer Marozsán, DEU, Olympique lyonnais
Marta, BRA, Orlando Pride
Lieke Martens, NED, FC Barcelone
Megan Rapinoe, USA, Seattle Reign FC
Wendie Renard, FRA, Olympique lyonnais
Christine Sinclair, CAN, Portland Thorns


Les 10 du TK:

Trent Alexander-Arnold, ANG, Liverpool FC
Houssem Aouar, FRA, Olympique lyonnais
Patrick Cutrone, ITA, AC Milan
Ritsu Doan, JAP, FC Groningue
Gianluigi Donnarumma, ITA, AC Milan
Amadou Haidara, MLI, Red Bull Salzbourg
Justin Kluivert, NED, Ajax Amsterdam, AS Rome
Kylian Mbappé, FRA, Paris Saint-Germain
Christian Pulisic,USA, Borussia Dortmund
Rodrygo, BRA, Santos FC


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Original: "Ballon d'Or 2018 - Les nominés" (20181127)

Ballon d'Or 2017 (2017)

Cristiano Ronaldo tient sa cinquième et revient enfin au niveau de Lionel Messi. Le Real Madrid coiffe le Barca, et le carnet de cheiks du Qatar avec Neymar Jr enfin sur le podium, Kylian Mbappé déjà dans le rétroviseur, et Edinson Cavani libéré de l'ombre de Zlatan. Mention spéciale à Buffon pour l'ensemble de son oeuvre, et bravo à N'Golo Kanté pour son abattage.

Dans l'ordre:

Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Neymar, Gianluigi Buffon, Luka Modric, Sergio Ramos, Kylian Mbappé, N'Golo Kanté, Robert Lewandowski, Harry Kane, Edinson Cavani, Isco, Luis Suarez, Kevin de Bruyne, Paulo Dybala, Marcelo, Toni Kroos, Antoine Griezmann, Eden Hazard, David de Gea, Pierre-Emerick Aubameyang, Leonardo Bonucci, Sadio Mané, Radamel Falcao, Karim Benzema, Jan Oblak, Mats Hummels, Edin Dzeko, et zéro point pour Philippe Coutinho et Dries Mertens.

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Original: "Ballon d'Or 2017" (20171208)

Ballon d'Or 2016 (2016)

A nouveau aucun suspense pour le Ballon d'Or revenu à la maison (France Football): le Portugal et le Real Madrid raflent la mise, donc CR7 devant Leo, avec un petit coup de Grizou pour compléter le podium. Du Barcelone, du Bleu, et du Leicester pour compléter la sauce. Une pointe d'amertume allemande et espagnole pour l'honneur. 

Dans l'ordre:

Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Antoine Griezmann, Luis Suarez, Neymar, Gareth Bale, Riyad Mahrez, Jamie Vardy, Gianluigi Buffon, Pepe, Pierre-Emerick Aubameyang, Rui Patricio, Zlatan Ibrahimovic, Paul Pogba, Arturo Vidal, Robert Lewandowski, Toni Kroos, Luka Modric, Dimitri Payet, zero points pour les autres (Sergio Aguero, Kevin de Bruyne, Paulo Dybala, Diego Godin, Gonzalo Higuain, Andres Iniesta, Koke, Hugo Lloris, Thomas Muller, Manuel Neuer, Sergio Ramos).

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Original: "Ballon d'Or 2016" (20161213)

20190113

Lyon trop beau, Lille trop beau, Shanghai trop beau (2011)

La qualification miracle de l'OL en Champions League a fait couler beaucoup d'encre: entre l'effondrement spectaculaire de Zagreb sur sa pelouse (de 1-0 à 1-7 en moins de temps que Bafé Gomis met à traverser le terrain), les deux buts refusés à l'Ajax au Real, et le comportement très "low profile" d'Aulas après le match, ça sentait gros les paris clandestins en Asie du Sud-Est. Mais l'UEFA, pourtant très concernée par le sujet, n'a pas décelé d'embrouille. Accordons donc à ce joli monde le bénéfice du doute. A Dieu Vata, dirait Tapie.

Quoi qu'il en soit, cette année, ce Lyon a du chien. Tout le merite en revient à Rémi Garde, technicien d'autant plus remarquable qu'il réussit à faire évoluer sportivement le club sans froisser l'égo de Bernard Lacombe - un exploit il est vrai plus facile que le passage Anigo pour la locomotive Deschamps.

Rudi Garcia n'a pas ce genre de soucis à Lille, un club où des caractères comme Vahid Halilhozic ou Claude Puel ont pu faire de belles choses sans qu'on leur mette des bâtons dans les roues (Rudi, le jour où tu veux perdre le Nord, regarde bien où tu mets les pieds après). Le LOSC retrouvera probablement la CL la saison prochaine. Peut-être sans Joe Cole (quel retourné dimanche!), peut-ête sans Moussa Sow (encore une jolie passe décisive), peut-être sans Eden Hazard (et donc avec Ryad Boudebouz?)... et peut-être même sans Garcia, mais alors il ne sera pas difficile de convaincre un autre entraîneur de talent et exigeant.

Pour convaincre Nicolas Anelka de signer à Shanghai, comme avant lui David Trézéguet à Baniyas (en attendant un prochain port d'attache), il suffit d'aligner les zéros. Thierry Henry n'est pas parti à New York pour des cacahuètes, mais la destination colle au bonhomme, et c'est pour la bonne cause. Et histoire de compléter l'éclatement international de la bande de l'Euro 2000, j'attends toujours Sylvain Wiltord à Séoul.

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Original: "Lyon trop beau, Lille trop beau, Shanghai trop beau" (20111213)

20190112

Pep v. The Special One - Chocs et Classiques

Barca-Real ? Par définition, le sommet de la Liga. Ajoutez pour cette édition un contexte euphorique (la sélection sur le toît de l'Europe et du monde) et quelques duels d'anthologie (Messi-CR7, Guardiola-Mourinho), sans oublier bien sûr le Ballon d'Or 2010 (probablement sur le terrain et pourquoi pas sous les traits du premier nommé)... voilà de quoi mettre en appétit tous les amateurs de football, et renvoyer au vestiaire les sempiternels relents de Guerre d'Espagne.
Si la Ligue des Champions nous offre désormais de façon quasi aussi récurente des sommets entre les habituels géants européens, ces affiches ne peuvent jamais avoir la même saveur qu'un bon clasico des familles. Au niveau européen, on a plutôt l'impression de voir des marques s'affronter, des franchises.
Il s'agit pourtant des mêmes clubs. Mais Barca-Real en Liga ou Arsenal-Tottenham en Premier League, ça relève de l'intemporel.

C'est la différence entre un choc et un classique : le choc est un objet médiatique d'apparence sportive, le classique un événement culturel à objet sportif. 

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Original: "Pep v. The Special One - Chocs et Classiques" (20101128)

Premier orgasme madrilène pour Mourinho (2010)

José Mourinho s'apprête à quitter l'Inter de Milan sur un triomphe total :

  • cette nouvelle C1, aux dépends de son mentor Louis Van Gaal s'il vous plait, confirme son génie absolu et la pertinence de son absence totale de modestie
  • les supporters Intéristes lui érigeront probablement une statue, sans aucun doute dans la pose du "camembert" adressé au public Barcelonais en demi-finale retour
  • les supporters du Real Madrid, eux, lui étaient déjà éternellement reconnaissants d'avoir barré la route de Bernabeu aux Blaugranas - à Florentino Perez de sortir le chéquier pour signer le fameux tecnico-galactico.
  • à propos de grands argentiers : Massimo Moratti lui aussi doit une fière chandelle au stratège portugais. Grâce à Moumou, le titre suprême ne lui aura pris que 15 ans et quelques centaines de millions d'euros. J'ignore si Roman Abramovich patientera jusqu'en 2018.
  • Marco Materazzi peut aussi remercier Mourinho qui lui a offert une splendide "Causio" en le faisant entrer à la place du héros du jour Diego Milito. Comme Enzo Bearzot avait accordé quelques secondes sur le terrain en finale de Coupe du Monde à Franco Causio, Supercoach associe à peu de frais ce valeureux grognard à une grande victoire.
  • Que dire de Eto'o ? A défaut de marquer en finale, Sam prend un ascendant psychologique sur son rival Drogba à trois semaines de la Coupe du Monde : non seulement j'ai déjà gagné la coupe aux grandes oreilles, mais en plus c'est avec moi que ton cher José fait le doublé et ce dès ma première saison à l'Inter s'il te plait.
  • aujourd'hui, même Franck Ribéry a le droit de lui claquer la bise : les absents ont toujours raisons les soirs de défaite. Maintenant qu'il vient de prolonger au Bayern, il pourra profiter de la Coupe du Monde pour faire monter les enchères en faisant tourner en bourrique les présidents des principaux clubs européens.

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Original: "Premier orgasme madrilène pour Mourinho" (20100523)

20190111

Le pouvoir d'Arsène Wenger (2009)

L'Equipe Magazine nous a fait don d'une interview d'Arsène Wenger ce week-end. 

Ce qu'il y a de bien avec l'Arsène, c'est qu'il parle rarement pour ne rien dire. Toujours dans son intérêt, mais avec une efficacité redoutable.

Et une certaine franchise. "Oui, je suis un homme de pouvoir, je n'ai pas peur de le dire. Le pouvoir, c'est d'avoir la liberté d'imprimer votre façon de penser, et de "faire". Je pourrais vous dire : "non, je déteste le pouvoir, je suis là parce que j'ai un talent exceptionnel", mais c'est faux. J'aime forcément le pouvoir. Il n'y a pas de hasard dans la vie, même si c'est inconscient. Si vous restez quelque part, c'est que vous aimez ça."

Wenger est un manager général et un stratège plus qu'un entraîneur et un tacticien. Son job est d'obtenir le meilleur des hommes dont il a la responsabilité, et les meilleurs moyens de la part des personnes auxquelles il doit son poste.

Wenger n'est pas un homme politique mais un homme qui assume sa dimension politique. Et n'hésite pas à rappeler à ses actionnaires que le Real sera toujours "le club de (s)on enfance".

A toutes fins utiles...

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Original: "Le pouvoir d'Arsène Wenger" (20091019)

No Pasaran (2009)

Après avoir signé Kaka pour  € 65 millions et Cristiano Ronaldo pour 94 millions*, l'insatiable Fiorentino Perez a formulé une offre a 100 millions, mais j'ai refusé. 

¡No Pasarán!

Pourtant, 100 millions d'euros contre 2 millions de maillots du Real floqués à mon nom... la proposition était tentante... mais je resterai fidèle au club de mon (pace-ma)coeur.

L'amour du maillot doit toujours compter plus que l'argent, et le club plus que le maillot. D'ailleurs entre Paris et moi, les histoires de maillot n'ont jamais été une question d'euros : c'est contre quelques francs que j'ai acquis la tenue officielle en 1982 et 1993.

Pas tout jeune, je sais. Comme l'ami Grégory Coupet, attendu à l'hospice de la Porte d'Auteuil à la place du toujours poupin Mickaël Landreau... Mais la saison prochaine s'annonce passionnante : j'ai hâte de savoir si les Parisiens parviendront à terminer la saison 2009-2010 devant ou derrière Boulogne-sur-Mer.
Pour être honnête, j'ai aussi hâte de voir comment Sir Alex fluidifiera encore le jeu de ManU sans sa charismatique perle portugaise. L'après-Ronaldo risque d'être aussi brillant que l'après-Beckham.

Et j'ai hâte de voir Manuel Pellegrini à l'oeuvre à Madrid. Sans son Villareal mais peut-être avec David Villa au Real.

footlog

* 80 millions de livres : "The beginning of the end to Cristiano Ronaldo's glorious United career came on 11 June 2009, when the Reds announced they had accepted a world-record offer of £80million from Real Madrid" (communiqué sur le site de Manchester United).

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Original: "No Pasaran" (20090612)

20190107

Lasers (2008)

J'ai bien aimé la première mi-temps de Real Madrid - AS Roma hier soir. 

Beaucoup de déchets, peu d'actions franches, mais une vitesse de balle intéressante. Pas un enchaînement de passes lasers ultraprécises comme dans le meilleur Arsenal ou le plus beau Barça, mais la volonté permanente d'aller plus vite que l'adversaire, de projeter le ballon vers l'avant.

Le récipiendaire n'est pas nécessairement prêt et ça se traduit par un pivot ou une nouvelle volée / demi-volée à la limite, encore plus patatechaudesque pour le prochain sur la liste, mais c'est techniquement ultra exigeant et très plaisant à regarder.

Le Real a montré les limites de son collectif et la Roma a logiquement gagné le match, comme Manchester United la veille.

Je n'ai pas pleuré l'élimination de l'OL. Il y avait clairement la place pour passer, mais cette sympathique équipe n'évolue plus au meilleur niveau européen.

Elle se contente d'aseptiser la Ligue 1, monneyant sa mainmise par la production à l'occasion de joueurs d'exception. Hatem ben Arfa a un potentiel énorme mais j'ignore s'il l'exploitera à fond un jour. En revanche, Karim Benzema a déjà tout bon, et je n'ai jamais rien vu de tel depuis le Ronaldo de 1995-97. C'est tout simplement un bonheur de le voir jouer, il éclabousse le jeu de sa classe et je l'espère la Ligue 1 encore quelques années.

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Original: "Lasers" (20080306)

20181126

Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (2007)

Deux buts et une passe décisive pour Gronaldo (qui refait Sienne la Serie A - Veni, Vidi, Vici), un nul et une galette rouge vif pour son ancien compère David Beckham (qui ressort sa fameuse râclette face au Betis de Fernandez ; une recette bien fouettée inventée pendant la Coupe du Monde 1998 face à l'Argentine). Y'a pas à dire, la cuisine toscane, ça change du chocolate con churros. 

Le PSG, lui, persiste dans sa cuisine moléculaire façon el Bulli, à déstructurer le bon sens et martyriser la matière footballistique sous des conditions de température et de pression pour le moins anormales. A force de brûler tous les cierges de la Capitale et de mobiliser tous les marabouts de Paname, le club est parvenu à enchaîner une troisième victoire de rang. En une semaine, le déficit de chance accumulé depuis le début de la saison s'est ainsi transformé en un excédent budgétaire susceptible de financer les programmes électoraux des 46 candidats déclarés à la Présidentielle 2007.

Assister à ce nouveau miracle a demandé un peu de patience au téléspectateur, condamné à supporter Alexandre Ruiz jusqu'au bout de Jour de Foot. Non content de nous pointer de son sempiternel doigt accusateur, l'Ibèresexuel du PAF nous a même infligé un postillon de dernière minute. Comme si les poils dans la soupe ne suffisaient pas... Il était temps que le générique de fin renvoie ce sombre boxeur solitaire dans les cordes de la nuit.

Et en attendant ce fameux Nuit de Foot, j'ai observé Empoli faire cuire à petit feu la Roma sous le soleil éclatant de Toscane et dans un stade vide. J'ai pu mesurer combien, sans le bruit de fond des supporters, la simulation à l'Italienne pouvait s'entendre : on repère tout de suite celui qui se croit à Cinnecitta, et l'on entend tout de suite celui dont le tibia se brise effectivement.

Le cinéma italien est sorti de la crise lorsqu'il a retrouvé une certaine qualité mais pour cela, il a fallu vider les salles. De cet édifiant benchmarking, le Calcio semble avoir déduit que le football Italien n'aura de chance de revivre qu'une fois qu'il se sera débarassé du supporter Italien. Les clubs doivent donc trouver de nouvelles recettes pour survivre.

Le modeste club du Scala de Milan évolue pour le moment en Serie S, mais envisage très sérieusement de monter en série A grâce à un recrutement pour le moins innovant : sinon au niveau des joueurs (le Scala est condamné à conserver une équipe de divas liées par des contrats courant sur plusieurs saisons), au niveau des sponsors. Le fabricant de mannequins pour vitrines de mode Elite a en effet été sollicité pour fournir 20.000 supporters aux couleurs du club. La question de l'animation visuelle étant résolue, restait à donner de la voix à un stade toujours désespérément silencieux. Le président du club, par ailleurs actionnaire de l'opéra, a eu la bonne idée de réserver les 80 invitations tolérées par le règlement des matchs à huis clos aux 80 plus grands ténors de la péninsule.

La recette semble avoir du bon : le Scala a brillamment sorti la Roma de la Coupe d'Italie sous l'air de Cosi fan Totti. A la fin du match, l'entraîneur laziale a lâché, dépité : "Ce Scala a peut-être un petit budget, il a du coffre. Cela servira de leçon à nos joueurs, qui n'ont l'habitude de croiser des Series S que dans les parkings de leur centre d'entraînement."

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Original: Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (20070218)

20180207

A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (2006)

Le Barça et le Real Madrid ont-ils eu recours aux services du sulfureux Dr Fuentes ? Le démenti de ce dernier dans Le Monde ne porte que sur un point : il n'a pas cafté et ne caftera pas et ce pour une bonne raison, on l'a menacé de mort. Mais quand il dit "je n'ai pas donné, je ne donne pas, je ne donnerai pas les noms de sportifs, ni de groupes sportifs, ni d'équipes de football", il laisse bien entendre qu'il a des noms de sportifs, de groupes sportifs et d'équipes de football à donner.

Les deux plus grands clubs espagnols peuvent se faire du mauvais sang si le bon Docteur Eufemanio Fuentes n'est plus là pour le nettoyer. Heureusement, il ne serait pas seul sur ce lucratif marché. Pas plus mal quand on voit les résultats sportifs du club madrilène. Ainsi les cliniques suisses auraient-elles du bon pour la réoxygénation du sang. A en croire un certain joueur du Real tout du moins (Merci pour l'info Canal+ et Johnny Halliday). En juillet dernier, ce même joueur, parti sur un coup de tête de sa carrière sportive, avait été soupçonné par Riccardo Agricola, un ancien médecin de la Juventus, de prendre des hormones stéroïdes, souvent génératrices d'accès d'aggressivité.

Zut. J'ai donné le nom d'un groupe sportif qui se trouve en plus être une équipe de football. Mais je ne fais que colporter que les propos d'un homme au nom de bombe agricole, condamné pour fraude sportive et de surcroît Italien, donc forcément favorable au Sieur Marco Materazzi.


Damned.


Je viens de livrer le nom d'un sportif. Mais ce brave homme n'est nullement soupçonné de dopage. C'est au contraire son agresseur d'un soir qui avouait au même journal Le Monde avoir arrêté la Créatine en arrivant au Real.


Mamma mia.


Encore le nom d'un club. Promis juré, je m'arrête ici, de peur de ternir l'image de Zinédine Zidane.

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Original: A l'eau claire, Fuentes ? A la Clairefontaine ? (20061209)

Beckham des Galacticos au Galaxy ? (2006)

Becks pourrait bien se laisser séduire par le nouveau projet de Glazer* : terminer sa carrière en douceur chez les Los Angeles Galaxy. Idéal pour préparer une reconversion à Hollywood et en plus se habla couramment l'Anglais et l'Espagnol.

Excédé d'avoir Posh sous les yeux à se lamenter toute la sainte journée sur la ringardise de Madrid, David Beckham pourra enfin la scotcher à Beverly Hills où elle trouvera à qui parler kitch sur tous les tons (questions fringues et déco, y'a matière à construire un nouveau Beckingham palace dans la région....) et avec tous les thons (siliconés de préférence). Madame pourra parader sur Rodeo Drive sans se douter qu'où qu'elle aille, la ringardise ne la quittera de toute façon jamais d'un talon aiguille.

Pour revenir au jeu (au sens joueur, pas acteur), il suffit de revoir les images édifiantes de la dernière finale de la MLS** pour comprendre que Becks va se promener sur le terrain. Il ne croisera pas Youri Djorkaeff mais le fils Dalglish, qui n'a de commun avec son père que le roux des cheveux (et encore plus pour longtemps car il n'a même pas hérité de sa tignasse). Au niveau du jeu, le LAG propose donc un game lag en prime du jet lag.

A défaut de gagner quelque chose avec le Real Madrid, Monsieur Beckham devrait au moins gagner le match contre le Real Salt Lake.


Jet, set et match.


* pas Starsky (avec un S) mais le proprio de MU et des Tampa Bay Buccaneers (avec un Z comme dans beaucoup de Zéros au chéquier). Ce mécène inculte en soccer (à la différence de Lamar Hunt) envisagerait même de renommer le LA Galaxy "Manchester United" ! Un autre club de la ligue, le Club Deportivo Chivas USA, combine bien le nom des autres clubs détenus par son propriétaire (le Chivas de Guadalajara du Mexique et le Deportivo Saprissa du Costa Rica)... je suis sûr que les supporters des Red Devils vont adorer le parallèle...
** Houston, we have a problem... pour en savoir plus sur la MLS

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Original: Beckham des Galacticos au Galaxy ? (20061201)

Pertes et profits (2006)

Barcelone grand vainqueur du week-end ? A l'inverse de Lyon, Chelsea, Real Madrid, Manchester, AC Milan ou encore Arsenal, ces prétendants à la Ligue des Champions ont arraché le nul*.

Hier, un prétendant à la candidature au tour préliminaire de la Ligue des Champions, le PSG, a de nouveau perdu en jouant de façon intéressante. Je préfère encore ça à ses points picorés en Coupe d'Europe en jouant à la dinette. Et puis les petits gars prennent de la bouteille tout en respectant le maillot. Clément Chantôme avait affiché des qualités évidentes dès le Trophée des Champions ; il continue à progresser à la vitesse grand V. 

Quant à Youssouf Mulumbu, son baptème du feu contre Auxerre m'avait bluffé et la suite s'annonce passionnante : ratissages à la Makélélé, changements de jeu à la Dhorasoo... et le tout sans commettre de fautes désormais. A l'inverse d'un Rio Mavuba, j'ai du mal à lui trouver des limites et je donnerais cher pour le voir sous le maillot bleu des A.

Surtout, je serais heureux de le voir conserver celui de la Capitale. Que la stratégie des nouveaux actionnaires (promouvoir la jeunesse à bas coût) paye, mais sur le long terme et non dans la perspective d'un retour sur investissement à moyen terme : le club ne doit pas produire du Beaujolais primeur pour l'export mais du bon vin pour le marché national.
Pour autant, ne snobons pas les crus prometteurs du nouveau monde : le PSG a laissé échapper David Trézéguet mais pourrait se rattrapper avec Gonzalo Higuain. En a-t-il seulement les moyens ? Là est le hic.

* J'évite de citer l'Inter, de nouveau vainqueur dans une Serie A de plus en plus affligeante (dans mon zapping européen, je me surprends de plus en plus à m'attarder sur un match de Ligue 1 plutôt que sur un match Italien ou même Espagnol).

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Original: Pertes et profits (20061106)

Y'a pire ailleurs (2006)

Les Parisiens avaient longtemps cherché en vain un adversaire à leur mesure, allant jusqu'à écumer les petits stades irlandais* perdus entre Nord et Sud. Ils ont fini par trouver un club encore plus mal en point que le leur dans la minuscule Principauté de Monaco, remportant d'un seul coup leur premier match à l'extérieur en L1 et en Europe depuis des lustres.

Côté monégasque, en dehors du prometteur Serge Gakpe, du libérateur Fabian Guedes Bolivar, voire du solitaire Flavio Roma, personne n'a pu résister à la déferlante parisienne en seconde mi-temps. Ca fait du bien par où ça passe, même si en fait de déferlante, Pauleta & Co n'avaient qu'à slalomer entre des plots vaguement peinturlurés de rouge et blanc et à la décoration parfois douteuse (la coiffure de Bolivar). Et puis s'il a marqué un joli but hier, David Rozehnal ne semble pas vraiment en mesure de faire oublier Moustapha Dahleb, Safet Susic, Raï ou Ronaldinho... Enfin, l'OM-Bordeaux qui prolongeait ce médiocre lever de rideau ressemblait un peu plus à du haut niveau, éclipsant même nettement l'entremets de Liga proposé à la même heure sur Canal+ Sport ; un duel prétendument royal entre le Real Madrid et la Real Sociedad qui, venant après l'OL-RM de mercredi dernier, pourrait laisser entendre que la Ligue 1 se rapproche à grands pas de son modèle.

Ne crachons donc pas dans cette vilaine soupe tiédasse entre anciens nobles désargentés (Principauté empotée vs Présipauté dépotant). La Ligue 1 pourrait bien réussir son pari, et Paris réussir à rester en Ligue 1.

* cf "Derrydicules Parisiens" (20060915)

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Original: Y'a pire ailleurs (20060918)

OL : la bourse ou la vie ? (20060824)

Jean-Michel Aulas revient à la charge pour placer son club en bourse et cette fois-ci, il pourrait bien aboutir avec la bénédiction de Bruxelles. Grâce à son équipe de coiffeurs (au sens littéral du terme), l'OL pense même afficher 50% de son chiffre d'affaires en-dehors du domaine sportif d'ici 2008-2009, soit deux fois le minimum requis. Je me demande sur quel marché il aurait le plus valeur à être côté : si la place de Paris parait bien petite, "Euronext" sonne bien avec ses ambitions sportives...


Sur le fond, Aulas semble toutefois privilégier la marque à l'objet sportif, et viser plus clairement le modèle économique du Bayern de Munich ou de Manchester United que de celui du Real de Madrid ou de la Juventus. Aujourd'hui seul maître à bord après Dieu et ses poteaux carrés mais devant Pedretti et ses pieds carrés, JMA consent à soumettre son club à une pression financière externe. Or tous les actionnaires ne seront pas des supporters et la plupart exigeront des résultats financiers avant des résultats sportifs ; soit à travers une plus value dans le cadre de la revente de leurs actions, soit à travers un dividende versé dans le cadre d'éventuels bénéfices. Lyon devra séduire durablement en surperformant l'inflation... alors qu'il entre en bourse pour parer à l'inflation des salaires de joueurs.


Car dans le fond cette levée de capitaux ne sert qu'à compenser une distorsion fiscale vis à vis de nos principaux voisins. Lyon la joue en solo pour devenir plus compétitif au niveau européen, au risque d'écraser encore plus son marché national. Il serait plus productif d'élever globalement le niveau du championnat en réduisant la fracture financière pour tous ses acteurs, par exemple en autorisant les contrats d'image.

Si l'OL atteignait son graal financier sans que la situation n'évolue pour les autres clubs, le football français pourrait bien perdre tout intérêt, au propre comme au figuré.

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Original: OL : la bourse ou la vie ? (20060824)

20171205

Top 5 et Top 14 (2006)

Glorieuse incertitude du sport : Lyon succède à Lyon, Chelsea à Chelsea, la Juve à la Juve, le Bayern au Bayern et le Barça au Barça. Ces triomphes ne se discutent pas, chacun a survolé son championnat avec l'assurance d'un bombardier sur un champ de ruines.
Pour une passe de trois du Top 5 européen, il faudra néanmoins repasser : un ressort semble cassé à Lyon (qui de toute façon a déjà fait la passe de 5), la Juve va subir la saignée des retraîtes post Coupe du Monde, et Mourinho va vouloir terminer son cycle sur une C1. Restent le Barça et le Bayern.

En ce qui concerne le Barça, la menace peut venir d'un Real Madrid rajeuni, sans Zidane ni Roberto Carlos mais avec du sang frais de Castille. Ou d'un relachement post-victoire en C1. Voire d'un traumatisme post-défaite face au Villareal.

Reste le Bayern.

"Langweilig Bayern" devrait-on dire, comme "Boring Arsenal" à propos des Gunners pré-Wengeriens. Un Bayern capable de jouer au ballon mais incapable de glisser au-delà d'une deuxième place, ni de passer une saison sans titre. Une armée rouge sans surprise si ce n'est les coups de gueule d'un Kahn, d'un Höness ou d'un Beckenbauer. Un stade flambant neuf, des produits dérivés à gogo, une rente sportive à vie... La digne locomotive du G14.

Ce GIEE (Groupement d'Interet Economique Européen) a été fondé par ces philanthropes "pour trouver une façon constructive de réformer un système dans lequel leur voix n'était pas entendue, et pour conférer aux clubs un rôle significatif et executif* dans la gestion de ce jeu international". Les membres actuels ont trusté toutes les places en finale de la C1 depuis 1992**, date à laquelle l'UEFA avait créé la Ligue des Champions pour calmer les ardeurs des grands clubs. A l'époque, ceux-ci voulaient monter une ligue fermée à l'Américaine - sans promotion ni rétrogradation, réservée aux membres, smoking de rigueur.
 
Aujourd'hui, il ne suffit plus d'avoir un stade tout neuf et de survoler son championnat. Encore faut-il que ce championnat ait de la valeur. Le Top 5 Européen bénéficie d'une base solide : nombre significatif praticants, supporters, clubs de haut niveau, grands stades, médias puissants... La France a l'occasion de grignotter sur ses concurrents mais n'en profite pas vraiment. Ailleurs, l'Ecosse et la Belgique ont implosé, le Portugal et les Pays-Bas résistent, mais combien de temps encore ? Pour un Le Guen prenant son bâton de pélerin pour sauver les Rangers, combien de Hiddink rejoignent la Russie et ses pétroroubles ?***

 
* Au sens anglais du terme, avec la double connotation business (leadership) et légale (qui fait les lois et donc la loi).
** A l'exception de Monaco en 2004, mais Monaco a l'habitude d'être une exception et n'est pas précisément un club pauvre. On notera que Lyon est le seul membre à ne pas avoir remporté de trophée continental, Aulas compensant par sa légendaire dynamique personnelle. Même le PSG a une coupe à présenter (celle avec les petites oreilles). 
*** Pour autant, je doute que Saint Paul ait fait voeu de pauvreté sur ce coup-là.


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Original: Top 5 et Top 14 (20060419)

20171130

Quinté dans l'ordre (2005)

Ronaldinho, Lampard, Gerrard, Henry, Shevchenko : le résultat n'était pas trop difficile à deviner mais ça fait toujours plaisir de trouver le quinté dans l'ordre (cf "Tous au ballon").

Cette année, aucun regret pour Thierry Henry : le trio de tête comptait une avance suffisante. En revanche, grosse déception pour Park Ji-sung, victime d'une seconde moitié de saison blanche chez MU. J'espérais un ou deux petits points mais bon...

Zinédine Zidane Empereur des Iles Feroe (généreux donateurs de ses 5 points) ? On se croirait revenu aux temps héroïques du Ballon d'Or, quand les jurés des petits pays plaçaient leur vedette dans leur top 5... la short list des 50 limite heureusement ces dérapages (avec plus de 50 jurés, le classement allait tenir de l'inventaire à la Prévert). ZZ étrenne la variante quart d'heure warholien pour ancienne gloire...

Que sont-ils devenus ? Retrouvez vos Soccer Celebs favorites dans notre nouveau feuilleton, en exclusivité sur Real Madrid TV, le spécialiste de la Télé Realmadrité. Cette semaine encore, votez pour décider qui doit quitter le loft : après le ténébreux Luis, le flamboyant Vanderlei tient la côte.



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Original: Quinté dans l'ordre (20051129)