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20190111

La Coupe à Toto des Nations a grandi (2009)

Année impaire, année misère. Ni Coupe du Monde, ni Championnat d'Europe des Nations. On peut donc s'intéresser au football, au vrai. Et accorder le Ballon d'Or au meilleur joueur de la planète, même s'il n'a aucune chance de participer à ces grandes fêtes. 

D'accord, les années impaires la Ligue des Champions écrase tout mais songez qu'en 1995, George Weah n'avait même pas atteint la finale. Bon. Le pauvre homme cumulait les handicaps : Libérien ET joueur du PSG... ce trophée donne une petite idée de son talent balle au pied.

Messi a gagné la C1 et la Liga, joue pour un pays prétendant au titre suprême l'an prochain en Afrique du Sud, et méritera tout autant son Ballon d'Or, mais ce que je retiens pour le moment de cette année, c'est comment trois compétitions nationales, européennes et internationales de second plan connaissent une importante phase de transition : 
  • Coupe de la Ligue Française : sous la pression du diffuseur (France Télévisions), la Ligue a finalement décidé de ne pas euthanasier son bébé. Pour le moment tout du moins.
  • Europa League : sous perfusion depuis la mort de la C2 et l'avènement de la LC, la C3 essaye enfin de repartir sur de nouvelles bases.
  • Coupe des Confédérations : pour sa sixième édition, cette ado semble avoir enfin atteint la mâturité.
La Coupe à Toto des Nations couronne pour la 3e fois le Brésil, qui confirme son statut de favori pour l'an prochain : le groupe de Dunga a de la gueule et autrement plus de tenue que la Ferme des Célébrités du Mondial 2006... et ce pays a l'habitude de remporter le titre chaque fois que la FIFA plante son barnum sur un nouveau continent (USA 1994, Corée-Japon 2002).

Mais à l'instar de l'Intertoto, la CCF a cette fâcheuse tendance à coûter cher : la saison suivante se termine plus souvent sur les rotules pour ses participants. Plutôt que de chercher à ressembler à une mini-Coupe du Monde, la Coupe des Confédérations devrait peut-être laisser tomber le match pour la 3e place.

La compétition se joue désormais à fond et confirme, après la spectaculaire édition 2005 en Allemagne, son succès sportif. Le brillant parcours des Yanks (tombeurs de l'Espagne et échouant de peu en finale) a apporté une touche franchement raffraichissante. A l'image de Bob Bradley, un coach issu du sérail universitaire, la principale puissance économique et démographique de la CONCACAF décolle enfin sur des bases saines. Le meilleur reste à venir, pour peu que la génération produite par les "soccer mums" des années Clinton s'épanouisse au sein de la MLS comme de la sélection nationale.

Comme d'habitude, les "petites" confédérations sont à l'honneur avec les USA en finale et l'AfSud sur la troisième marche du podium. La CONCACAF comptait déjà un vainqueur (le Mexique en 1999) et la CAF un finaliste (le Cameroun en 2003), tout comme l'AFC (Japon 2001) et même l'OFC (Australie 1997). 

Même la France a remporté le titre, c'est tout dire (les deux fois, Domenech s'occupait encore des espoirs).

C'est ce qui fait le charme du concept, justifie l'existence de la compétition, et tire vraiment le foot mondial vers le haut.

Et si on restera toujours loin de l'atmosphère particulière d'une Coupe du Monde, on s'en rapproche peu à peu.

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Original: "La Coupe à Toto des Nations a grandi" (20090630)

20171130

Tous au Ballon (2005)

La course au Ballon d'Or a quelque peu perdu de son charme. A force de ressembler aux Academy Awards, ils vont finir par en hériter des pires défauts. On imagine aisément les équipementiers diffusant aux jurés les vidéos de leurs poulains dans de jolis packs cadeaux avec l'application des majors hollywoodiennes...

Mais ne boudons pas notre plaisir : le BO demeure une référence autrement plus crédible que la récompense du joueur de l'année FIFA, dont le seul avantage demeure le caractère totalement global.


Au petit jeu des pronostics, je placerai Ronaldinho en tête*. Son heure semble venue : il a encore franchi un pallier depuis l'an dernier et son doublé Coupe des Confédérations - Liga pourrait suffire. Andrei Shevchenko n'a pas baissé le pied, qualifiant l'Ukraine pour le WM06 et frôlant même le titre suprême européen... mais sa place sur le podium dépendra de la bagarre du milieu anglais entre Frank Lampard et Steven Gerrard.

Ces deux-là se partageront les votes, c'est sûr (avec peut-être un avantage au premier - prime à la régularité sur le talent pur ?), et peut être suffisamment pour que Thierry Henry ou un autre en profite. Le futur-ex-Arsenal** a beau mériter le globe pour l'ensemble de son oeuvre, se remettra-t-il un jour de la déception de 2003 ? Rien que pour lui redonner le sourire sur le terrain, ça mériterait un ex-aequo avec le rayon de soleil du Barça.


* et sans avoir recours aux artifices mentionnés plus haut : d'ici à ce que Ronnie soudoye...
** s'il venait à quitter Arsène, peu de clubs pourraient lui proposer un challenge sportif intéressant. Au niveau du jeu, pourquoi pas Barcelone - à condition de déserrer l'Eto'o ?


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Original: Tous au Ballon (20051031)