Il y a quelque chose de pourri au royaume du Parc des Princes.
Ici,
c'est Paris. Ici, c'est la maison des Bleus, invaincus pendant près de
deux décennies en matchs officiels. Mais ici, le PSG ne parvient plus à
ne pas perdre, et même l'équipe nationale sombre face à de médiocres
écossais.
On aura tout essayé, même une grêve de la connerie
d'une certaine catégorie de "supporters". Même un tifo en hommage au
Grand Francis*, exorciste de Scoumoune s'il en est. Rien n'y fait : au
lieu d'un éclair de génie à la Moustapha, Safet ou Raï, au lieu du coq
bien droit sur ses ergots, c'est un chat noir qui traverse le terrain à
chaque soir de match.
Peut-être faut-il en appeler aux grands
marabouts - pas ceux qui vous font un retour d'amour avec une patte de
poulet mais ceux qui vous font un retournement de match avec une aile de
pigeon. Une bicyclette à la Simba, un festival de cannes à la Toko, un
coup de boule à la Kombouaré ou pourquoi pas une bonne vieille patate de
Pencran, peu importe je prends tout ce qui vient...
Mais non :
ces Parisiens ne parviennent à se libérer qu'en quittant leur capitale
et leur Parc chéri. Bon. Il faut dire que le stade a un peu vieilli
depuis les seventies. Le champignon de béton jailli du périph', ça a eu
fait "in" du temps de Pompom mais à l'heure du Vélib' ça craint un peu.
On a beau lui avoir collé une signalétique à la Canal+ et quelques
excroissances vitrées parfois accueillantes (le 70), le Parc a de quoi
faire peur. Mais aux visiteurs, pas aux joueurs du club ! Ne me dites
pas qu'ils préfèrent le Camp des Loges, ou alors autant rappeler Guy
Lacombe pour envoyer toute l'équipe en CFA.
Mais n'ajoutons pas à
la psychose : ce n'est pas par la peur qu'on triomphera de la trouille,
et autant prendre du plaisir pour en donner. D'ailleurs, beaucoup de
ces joueurs ont récemment confirmé leur amour du club, paraphant parfois
des prolongements moins avantageux qu'un transfert à l'étranger ou
même certaines virées en Province.
Alors peut-être, tout
simplement, ne se sentent-ils plus chez eux dans un stade converti
plusieurs week-ends par an en foire à la ferraille et au jambon
(brocantes, matchs de rugby...). C'est à eux de reconquérir leur terrain
avant de reconquérir leur public. Les joueurs doivent réapprendre à
savourer les moments qu'ils passent à la maison, sur ce terrain ; se
faire des séances d'immersion en-dehors des heures de boulot. Quitte à
prendre modèle sur Jérémie Janot, parti camper sur la pelouse de Geoffroy
Guichard.
Toujours mieux que de camper dans la seconde moitié du championnat.
* bel hommage samedi soir à Monsieur Borelli - dommage que l'équipe continue à fluctuer dans le sens mergitur / merditur.
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Original: Le syndrôme "chez moi" (20071009)
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20181128
Francis Borelli (2007)
Il y a ceux qui
s'en vont bouffer les pissenlits par la racine, et il y a Francis
Borelli, tout juste parti embrasser la pelouse par la racine.
Daniel Hechter mis à part, le Paris Saint Germain n'aura finalement connu que trois présidents et Francis Borelli demeure encore aujourd'hui le premier d'entre eux : Michel Denisot a réussi à apporter le meilleur de Canal+ et Alain Cayzac à préserver depuis les les premiers jours le meilleur du club pour lui redonner une âme, mais c'est Borelli qui, aux yeux du grand public, aura appris au PSG à gagner des trophées et à conquérir le coeur des supporters.
Le pied noir à la crinière blanche a aussi apporté de splendides rayons de soleil à l'AS Cannes (retrouvant un temps son très cher Luis parti au Matra), mais son nom restera à jamais attaché au club de la Capitale dont il fut un pilier dès la création et qu'il a contribué à façonner à son image : flamboyant, communicant, tchatcheur et chaleureux, amoureux du jeu et des artistes qui le subliment, ouvert sur le monde, résolument humaniste et multiculturel. Avec la touche de folie des grands soirs de coupe.
Je ne croiserai plus cet éternel jeune homme promenant son chien à quelques encablures du Parc, mais Francis Borelli est parti le 2 octobre 2007 en sachant son club en Ligue 1 et en de bonnes mains : si Cayzac a pris son temps pour récuperer la toque blanche et le poste de son ami et il n'aura jamais le même timbre de voix ni le même style exubérant, il rayonne du même amour du jeu et du club. Et il l'incarne tout autant avec une classe bien à lui.
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Original: Francis Borelli (20071004)
Daniel Hechter mis à part, le Paris Saint Germain n'aura finalement connu que trois présidents et Francis Borelli demeure encore aujourd'hui le premier d'entre eux : Michel Denisot a réussi à apporter le meilleur de Canal+ et Alain Cayzac à préserver depuis les les premiers jours le meilleur du club pour lui redonner une âme, mais c'est Borelli qui, aux yeux du grand public, aura appris au PSG à gagner des trophées et à conquérir le coeur des supporters.
Le pied noir à la crinière blanche a aussi apporté de splendides rayons de soleil à l'AS Cannes (retrouvant un temps son très cher Luis parti au Matra), mais son nom restera à jamais attaché au club de la Capitale dont il fut un pilier dès la création et qu'il a contribué à façonner à son image : flamboyant, communicant, tchatcheur et chaleureux, amoureux du jeu et des artistes qui le subliment, ouvert sur le monde, résolument humaniste et multiculturel. Avec la touche de folie des grands soirs de coupe.
Je ne croiserai plus cet éternel jeune homme promenant son chien à quelques encablures du Parc, mais Francis Borelli est parti le 2 octobre 2007 en sachant son club en Ligue 1 et en de bonnes mains : si Cayzac a pris son temps pour récuperer la toque blanche et le poste de son ami et il n'aura jamais le même timbre de voix ni le même style exubérant, il rayonne du même amour du jeu et du club. Et il l'incarne tout autant avec une classe bien à lui.
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Original: Francis Borelli (20071004)
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20171205
Coupe claire (2006)
Une victoire en Coupe de France n'a plus la saveur des années Borelli mais fait toujours du bien par où elle passe, surtout pour les buteurs d'un soir. Dommage que le sésame européen ne distingue plus le lauréat d'un bon suiveur en championnat, ni même d'un vainqueur de deuxième classe (Coupe de la Ligue des Gentlemen Ordinaires, Coupe à Toto). Une petite coupe pour une petite coupe... mon équipe de coiffeurs préférée a l'Europe qu'elle mérite.
Pour autant, je ne vais pas bouder mon plaisir. Elle est belle, cette petite coupe.
La Coupe de France demeure cette compétition démocratique que tout le monde a l'occasion de disputer, même au niveau le plus humble*. Une ouverture renforcée par l'abandon des matchs aller-retour et l'avantage du terrain accordé aux "petits". Si elle sait être sombre (Furiani), elle reste avant tout une coupe claire, une coupe franche, bien dégagée autour de ses petites oreilles. Une coupe attachante aussi, puisque même les maladroits y ont leur chance : Coupe au bol, fins de matchs capillotractées... ce n'est finalement pas un hasard si le PSG l'a gagnée 7 fois.
* par exemple, à l'époque où il avait déjà les pieds carrés mais encore un peu de souffle, votre serviteur a pu y étaler toute l'étendue de sa médiocrité devant quelques dizaines de spectateurs payants.
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Original: Coupe claire (20060502)
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