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20190111

La martingale du Martégal (2009)

But. 

Je repense à Denisot lâchant le mot comme on dit "tiens, une mouche" entre la poire et le fromage à la fin d'un repas bien arrosé. C'était un Chypre-France qualificatif à la Coupe du Monde 1982, à une époque ou la France gagnait tous ses matchs contre les fameuses "petites équipes" avec un minimum de quatre buts d'écart.

But.

En l'occurence, cela devait être le six ou septième pion, sur un authentique champ de patates. Rien à voir avec le "champ de patates" ferogien dénoncé par Domenech pour excuser le score des Bleus à Thorshavn.

But.

1 à 0, donc, sur le même terrain où les mêmes Bleus avaient gagné 6 à 0 il y a deux ans, un siècle, une éternité. Déjà, à l'époque, je repensais à cette goleza contre les Chypriotes (voir "L'eau feroegineuse, oui"). Mais je radote, je radote, et d'ailleurs

But.

1 à 0 contre Mikkelsen, Bo, Tor Naes, Benjaminsen, Lokin, Samuelsen, Holst, Gregerssen, Davidsen, Olsen, Danielsen, sans oublier les remplaçants Edmundsson et Borg. Pas Borg Bjorn mais Borg Jakup a, le bientôt trentenaire du B36 Torshavn. Une pointure, ce  Jakup a Borg : il a été nommé Footballeur de l'Année en Premier League en 2006 (Premier League de Faroe), a joué dans un grand club étranger (pour le Odense BK, une apparition en championnat pendant la saison 2003-2004), figure dans le top cinq des feroegiens les plus capés de tous les temps avec une soixantaine de matchs sous le maillot national, et a même planté deux buts en sélection (les deux à domicile, contre le Kazakhstan en 2003 et Malte en 2004). Excusez du peu.

But.

1 à 0. Excusez du peu.

But.

Tir en pivot d'André-Pierre Gignac, la France est toujours en vie dans la course à l'AfSud. La martingale du Martégal.

But.

Un but à la Lacombe. On souhaite au Toulousain de trouver le chemin des filets à domicile plus rapidement que son glorieux prédécesseur tricolore, qui dut attendre le crépuscule de sa carrière pour vaincre le signe indien au Parc des Princes.

But.

Contre les Roumains, par exemple. Et si APG pouvait remettre ça chez les Serbes, je promets de ne jamais lui demander d'arrêter de sucer son pouce.

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Original: "La martingale du Martégal" (20090813)

20181128

L'eau feroegineuse, oui (2007)

La France a terrassé le dragon feroen 6 à 0 sur ses terres. Le dragon ressemblait bigrement au lapin tueur du Holy Grail des Monty Python, mais c'est toujours mieux que de perdre la face devant 80.000 spectateurs en se faisant marcher dessus par 15 rosbifs peu inspirés. 

Le match de Thorshavn m'a fait penser à ce Chypre-France où la bande à Platoche avait planté 7 fleurs sur un champ de patates pendant que Denisot ou Roustan détaillait le prochain tour de chant de Dalida.

Samedi dernier, Christian Jeanpierre exultait littéralement de se retrouver calife à la place du calife. Sans se douter qu'en essayant de faire copain-copain avec JML à parler rugby à tout bout de champ il ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Car le Larqué du Pays Basque était visiblement furieux de brouter du mouton au Pôle Nord au moment où le Gilardi de Saint Germain en Laye dans les Yvelines s'apprêtait à commenter le fameux France-Angleterre au SDF. 

Alors Larqué a sorti la boîte à compliments à la jeune classe, alors Benzema et Henry ont soigné leurs stats comme Lacombe et Platini en 1980, alors Anelka, ben Arfa et Rothen ont planté comme Larios, Six et Zimako sur le sol de Limapré (pas de pré à Limassol).

C'est pas vraiment du foot champagne mais ça a le mérite de désaltérer.

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Original: L'eau feroegineuse, oui (20071015)

20180207

Gibraltar, l'autre rocher décroché (2006)

C'est quand l'AS Monaco s'apprétait à remporter son premier titre de Champion de France que la question s'est vraiment posée de sa représentativité : le club de la Principauté pouvait-il représenter la France en Coupe d'Europe des Champions ?


Les joueurs de l'autre Rocher, celui de Gibraltar, ne savent même pas s'il représentent l'Espagne ou le Royaume-Uni, le différend entre les deux nations demeurant en suspens depuis trois siècles. Ce caillou est officiellement un Territoire d'Outre Mer du Royaume-Uni dirigé par HRH Queen Babette 2, mais l'Espagne l'a cédé sans jamais en abandonner totalement le droit.


L'UEFA étudie l'adhésion de l'association de football locale en se gardant bien de froisser les Espagnols, beaucoup plus sensibles sur le sujet que les Grands Bretons : d'un côté la Catalogne et le Pays Basque ne manqueraient pas de demander des comptes, de l'autre Gibraltar ne ferait que joindre la grande famille des fédérations "affiliées" à la Couronne. Outre le Pays de Galles, l'Eire, l'Angleterre et l'Ecosse, les sujets de sa très grâcieuse majesté considèrent toujours que l'Australie, le Canada et tant d'autres n'ont jamais vraiment pris leur indépendance.


Le plus simple serait de laisser les joueurs de Gibraltar dans leur no man's land, à affronter le Tibet, Zanzibar, la République Turque de Chypre du Nord et le Groenland dans la très borgèsienne FIFI Wild Cup où le club de Sankt Pauli a dû faire sécession de l'Allemagne pour compléter le plateau de 6 équipes (la Republik Sankt Pauli s'est d'ailleurs inclinée contre Gibraltar dans la finale pour la 3e place).

Comme quoi, parfois, le dîner d'un ambassadeur n'est pas toujours un succès s'il décide de mettre un rocher sur la table.

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Original: Gibraltar, l'autre rocher décroché (20061219)

20171129

Stade Terminal (2005)

A la différence de Zinédine, je ne reviendrai pas sur ma décision : désormais je n'accepterai plus la moindre sélection pour l'équipe de France de football. C'est dur à admettre, mais moins que le fait de ne jamais avoir été appelé.

Je le sais, je prive Raymond Domenech d'une option importante, mais à bientôt 38 ans mes jambes me trahissent de plus en plus souvent. Pas question d'infliger au public du Stade de France mes prestations pachydermo-cacochymesques du samedi matin sur le pré approximatif de Bagatelle.


Pourtant, en voyant 78.000 spectateurs et 13 millions de téléspectateurs retenir leur souffle avant un match décisif contre les redoutables Chypriotes, digne couronnement d'un groupe de la mort comprenant également les Iles Feroe, Israel, la Confédération Helvétique et l'Eire... En voyant Djibril Cissé s'ecrimer en vain à battre mon record d'enchaînements de caguades...
 

Mais non. Mon unique sélection demeurera ce France - Pays Bas de décembre 1989 en Jakarta International Soccer League (2 partout, ouverture du score par votre serviteur à la 8e devant une centaine de visiteurs du Ragunan Zoo).
 
Je n'accompagnerai donc pas les Bleus dans leur Choucroute Party de l'an prochain. Et cette fois-ci, je ne prendrai même pas le même avion qu'eux pour rentrer à CDG2 à la fin du premier tour (ils iront jusqu'en quarts - voire en demis s'ils tiennent la bière). On a sa fierté.


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Original: Stade Terminal - 2005.10.25