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20190112

Courbis nouveau protecteur des Bleus (2010)

Agence Fausse Presse - footlog 2010 - Suite à l'audition de Sylvain Govou et Franck Ribéry en qualité de témoins dans une sordide affaire de prostitution, Rolland Courbis a officiellement été appelé par la Fédération pour renforcer l'encadrement de l'Equipe de France de Football. "C'est simple : entre Ribéry et Govou, les Bleus ont visiblement un problème entre le Milieu et l'attaque, et je suis le technicien le mieux placé pour définir une tactique adaptée à ce cas de figure. Déjà, je connais bien tous les techniciens du secteur : j'ai partagé ma cellule avec Dédé la Sulfateuse, j'ai été témoin de mariage de Tino le Bègue, j'ai managé le casino de Lucien Tarpouche, j'ai sélectionné les entraîneuses de Nanard le Roublard, et je me suis quand même fait tirer dessus il y a quinze ans. Et pas avec des pruneaux d'Agen : mon pauvre ami Dominique Rutily y est resté, lui. Alors cette petite histoire de moeurs, vous pensez bien qu'elle va vite être réglée." 

"J'ai pleinement confiance en Rolland", confirme Jean-Pierre Escalettes. "Son C.V. parle pour lui, et nos joueurs sont encore trop tendres pour éviter tous les pièges et les tentations hors du terrain. Une reconversion, ça se prépare avec des professionnels. Tenez, même Youri Djorkaeff, qui n'était pourtant pas né de la dernière pluie, s'est fait vendre le pont de Brooklyn à son arrivée au New York Metrostars. Non, à deux mois de la Coupe du Monde, ça fait un peu désordre. Il en va de notre crédibilité auprès de nos sponsors." 

"Pas d'inquiétude là dessus", a repris le nouveau protecteur des Bleus. "Apple vient d'offrir un mac à tous nos joueurs." Interrogé à propos de cette sombre affaire, le sélectionneur Raymond Domenech a laconiquement lâché : "si ça peut nous aider à enfin réussir nos passes..."

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Original: "Courbis nouveau protecteur des Bleus" (20100419)

20180207

Beckham des Galacticos au Galaxy ? (2006)

Becks pourrait bien se laisser séduire par le nouveau projet de Glazer* : terminer sa carrière en douceur chez les Los Angeles Galaxy. Idéal pour préparer une reconversion à Hollywood et en plus se habla couramment l'Anglais et l'Espagnol.

Excédé d'avoir Posh sous les yeux à se lamenter toute la sainte journée sur la ringardise de Madrid, David Beckham pourra enfin la scotcher à Beverly Hills où elle trouvera à qui parler kitch sur tous les tons (questions fringues et déco, y'a matière à construire un nouveau Beckingham palace dans la région....) et avec tous les thons (siliconés de préférence). Madame pourra parader sur Rodeo Drive sans se douter qu'où qu'elle aille, la ringardise ne la quittera de toute façon jamais d'un talon aiguille.

Pour revenir au jeu (au sens joueur, pas acteur), il suffit de revoir les images édifiantes de la dernière finale de la MLS** pour comprendre que Becks va se promener sur le terrain. Il ne croisera pas Youri Djorkaeff mais le fils Dalglish, qui n'a de commun avec son père que le roux des cheveux (et encore plus pour longtemps car il n'a même pas hérité de sa tignasse). Au niveau du jeu, le LAG propose donc un game lag en prime du jet lag.

A défaut de gagner quelque chose avec le Real Madrid, Monsieur Beckham devrait au moins gagner le match contre le Real Salt Lake.


Jet, set et match.


* pas Starsky (avec un S) mais le proprio de MU et des Tampa Bay Buccaneers (avec un Z comme dans beaucoup de Zéros au chéquier). Ce mécène inculte en soccer (à la différence de Lamar Hunt) envisagerait même de renommer le LA Galaxy "Manchester United" ! Un autre club de la ligue, le Club Deportivo Chivas USA, combine bien le nom des autres clubs détenus par son propriétaire (le Chivas de Guadalajara du Mexique et le Deportivo Saprissa du Costa Rica)... je suis sûr que les supporters des Red Devils vont adorer le parallèle...
** Houston, we have a problem... pour en savoir plus sur la MLS

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Original: Beckham des Galacticos au Galaxy ? (20061201)

20171130

Exclusif : les palmarès 2006 (2005)

Si à l'heure des bilans de fin d'année 2006 s'impose comme un bon cru, elle le doit à un triple retour du beau jeu, des grands joueurs et d'une Coupe du Monde digne de ce nom, à l'image de la somptueuse victoire de l'Argentine sur le Brésil en finale.

Mais il ne s'agissait que du match pour la 3e place... que dire de la grande finale ! Au terme d'un récital éblouissant des deux équipes, l'Italie a fait pleurer toute l'Allemagne en revenant de 0-1 à 2-1 dans les arrêts de jeu. Pauleta doit donc partager son sceptre de meilleur buteur avec Toni (7 buts chacun, mais à des rythmes très différents : 4 buts contre l'Angola pour le Portugais, 1 but par match pour l'Italien). Bien qu'éclipsé par Robinho dans l'attaque auriverde, Ronaldo efface quant à lui le record de Gert Müller avec un total de 15 buts en Coupe du Monde.


Son compère Ronaldinho conserve de justesse son Ballon d'Or devant Maldini et Ballack. Le Milanais maudit en regrettant presque d'avoir tiré sa révérence au lendemain du triomphe de Berlin. Le meilleur Français se classe 9e : Ribery termine juste devant un Thierry Henry soumis à rude concurrence au Barça (furieux de terminer 11e, Eto'o demande à être transféré à Arsenal). Et pour la première fois depuis le dernier millénaire, Zinédine Zidane ne marque aucun point.


Au rayon des Coupes d'Europe, la Juventus remporte sa Ligue des Champions décennale et l'OM perd sa troisième finale de Coupe de l'UEFA dans un duel fratricide avec un Lille de gala.


Renforcé par Ronaldo Debout de Silva, le jeune prodige de Recife, le PSG d'Arsène Wenger tiendra-t-il la cadence ? Invaincu en Championnat et en Ligue des Champions, le club parisien a déjà 20 points d'avance sur le quintuple champion sortant.


Et pour finir l'année sur un coup de coeur, Youri Djorkaeff vient d'annoncer qu'il revenait sur sa décision de raccrocher les crampons. A peine couronné vainqueur de la MLS Cup, il signe pour la K-League et le FC Séoul.


Bonne année 2007 à tous !
 
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Original: Exclusif : les palmarès 2006

Jürgentleman Klinsmann (2005)

Jürgen Klinsmann avait déjà contribué à la belle aventure monégasque d'Arsène Wenger*, il ressemble de plus en plus au maître du ballon d'Alsace : élégance, droiture, humour, sens des responsabilités et qualités de manager au sens fort du terme (permet à ses collaborateurs de donner le meilleur d'eux-même)... Respect.

Une nouvelle victoire de l'Allemagne en Coupe du Monde me ferait presque avaler la vision apocalypto-terminatoresque d'un Oliver Kahn plus triomphal et carnassier que jamais. Rien que pour apprécier le sourire plus jaune d'Uli Hoeness. Et surtout la joie toute simple de la jeune et multiethnique "Klinsmannschaft".

Si Klinsmann devait échouer, je lui souhaiterais au moins de réussir dans son pays d'adoption : la MLS a besoin de nouveaux promoteurs du beautiful game, et si possible un peu plus brillants que Lothar Matthäus**. Un réformateur comme Klinsmann ne doit pas gaspiller son talent dans l'entraînement au quotidien mais dans une authentique entreprise de restructuration.

D'ici là, aura-t-il l'élégance de laisser gagner les Bleus ? Quoi qu'il en soit, je doute qu'un nouveau triomphe 3-0 serve notre équipe nationale : comme face au Costa Rica, elle a besoin d'être mise à l'épreuve pour progresser.

S'il vous plait, ce soir, je veux voir du jeu. Surtout pas un "tifo" de circonstance du style France-Algérie 2001.


* Si Bernard n'avait pas tapi à la pelle les enveloppes sous les jardinets de France et de Navarre, le PSG et surtout l'ASM afficheraient certainement plus de titres au compteur.
** Je préfère voir un Djorkaeff continuer à s'éclater sur les terrains et titiller avec ses MetroStars le New England Revolution de Robert Kraft en demi-finales de conférence. Et je préfère voir un Robert Kraft investir en Old England : à la différence de Malcom Glazer, Kraft a prouvé qu'il aimait le foot (World Cup 1994 à Boston, création des NE Revs...).


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Original: Jürgentleman Klinsmann (20051112)

20080201

MLS - MetroStars Saison 2005 - les stats de Djorkaeff

MLS Saison X (2005) en bref :

. Doublé coupe-championnat des Los Angeles Galaxy. Taylor Twellman (NE) élu MVP de la saison, mais aussi meilleur buteur et marqueur.
. Freddy Adu (DCU) confirme à 15 ans, Jason Kreis (Dallas) atteint le premier les 100 buts en saison régulière.
. Les MetroStars arrachent in extremis une place en play-off. Youri Djorkaeff signe une première saison prometteuse (17 points en 24 matchs dont 10 buts et 7 passes décisives), terminée en trombe et avec le brassard de capitaine. Les MetroStars auront besoin de sang neuf : Jeff Agoos prend sa retraite, et départs probables de l'ancien MVP Amado Guevara et de Zach Wells

Saison regulière - les New York Metrostars et Youri Djorkaeff :


20050402 Real Salt Lake : 0-0. CL : 5e Div Est - 12.408 sp. Youri Djorkaeff : absent (blessé)
20050416 Kansas City Wizards : 2-2. CL : 6e - 12.548 sp. YD : remplacé (75e) 1 passe (60e), 1 tir, 3 fautes subies
20050422 Chicago Fire : 0-1. CL : 6e - 9.692 sp. YD : 90 mn. 3 tirs cadres. 2 fautes.
20050430 Colorado Rapids* : 3-1. CL : 4e - YD : absent
20050507 San Jose Earthquakes : 0-1. CL : 6e - 8.274 sp. YD : absent
20050514 Chicago Fire* : 3-0. CL : 4e - YD : 1 passe décisive (45e), 2 hors-jeu.
20050521 New England Revolution : 2-2. CL : 5e. - 12.134 sp. YD : remplacé (80e). 5 tirs (3 c). 2 hj.
20050525 Kansas City Wizards* : 0-1. CL : 6e. - YD : 1 CJ (93e). 3 tirs (1 cadré). 2 HJ. 4 corners.
20050528 Columbus Crew* : 3-0. CL : 4e. - YD : remplacé (68e). 1 but (38e). 3 tc. 1 corner.
20050531 Chicago Fire : 2-1. CL : 4e. - 50.807 sp. YD : remplacé (46e, blessé). 3 corners.
20050604 Los Angeles Galaxy* : 2-2. CL : 4e. - YD : absent.
20050612 D.C. United : 0-0. CL: 4e. - YD : joue tout le match.
20050618 Columbus Crew : 3-2. CL : 3e - 9.207 sp. YD : remplacé (90e). 1 but (70e sp) 1 passe (31e). 9 tirs (4 c). 2 corners, 4 hj.
20050625 New England Revolution* : 2-4. CL : 4e. YD : remplacé (88e). 1 but (67 sp).
20050704 Real Salt Lake* : 2-2. CL : 5e. - YD : absent.
20050709 Los Angeles Galaxy : 2-1. CL : 4e. - 12.199 sp. YD : absent.
20050716 Colorado Rapids : 1-1. CL : 4e. - YD : remplacé (46e).
20050720 Columbus Crew* : 0-1. CL : 4e. - YD : absent
20050723 San Jose Earthquakes* : 1-2. CL : 5e. YD : absent.
20050727 FC Dallas : 3-2. CL : 5e. - 7.776 sp. YD : 90 mn. 1 passe décisive (6e). 4 tirs 2 corners. 6 fautes.
20050730 MLS - Fulham : 4-1 . - (All Star Game). YD : non retenu.
20050804 Rochester Raging Rhinos* : 1-3 (Open Cup). YD : absent.
20050806 FC Dallas* : 2-2. CL : 5e. - YD : 90mn. 2 buts (47, 53e). 4 t (3 c) - MVP (du match et de la semaine)
20050810 D.C. United* : 0-3. CL : 5e - YD : 78 mn. 3 t (2c). 2c. 1 cj.
20050814 Columbus Crew : 2-1. CL : 5e. - 10.775 sp. YD : 90 mn. 1 but (66e). 8 tirs.
20050821 Chivas USA : 3-3. CL : 5e. - 15.787 sp. YD : 90 mn. 1 passe décisive (94e). 4 t.
20050824 Real Madrid - MLS : 5-0 (amical) - YD : remplace Donovan à la 61e mn.
20050903 Kansas City Wizards : 2-2. CL : 5e. - 8.765 sp. YD : 90 mn. MVP du match. 1 but (27e). 8 t (3 c). 3 ftes.
20050910 Kansas City Wizards* : 1-0. CL : 5e - YD : remplacé (70e).
20050917 New England Rev. : 5-4.CL : 5e - 17.031 sp. YD : 90 mn. MVP (du match et de la semaine). 2 buts (51e, 86e). 1 passe (7e). 4 t (2 c). 1 cj (63e).
20050924 New England Rev.* : 0-1. CL : 5e - YD : 90 mn.
20051001 D.C. United : 1-4. CL : 5e. - YD : 90 mn. 1 passe décisive (19e).
20051005 Chicago Fire* : 2-2. CL : 5e - YD : 88 mn. 1 corner.
20051008 D.C. United* : 2-1. CL : 5e. - YD : 90 mn. 1 but (68e). 5 ftes.
20051016 Chivas USA* : 2-0. CL : 4e - YD : 90 mn.

PLAY-OFFS 2005 (MetroStars demi-finalistes de Conférence) :


20051022 New England Rev* : 1-0. (1/2F Conférence Aller) - Y10.003 sp. YD : 90 mn. MVP (match). 1 passe (12e). 4 t. 1 cj (74e).
20051029 New England Rev : 1-3. (1/2F Conférence Retour) - YD : 90 mn. 1 but (59e). 1t/1c. 4f.

STATS YOURI DJORKAEFF 2005

Total saison reguliere (32 m), avec split mi-saison et le cas échéant classement général MLS :


24 matchs (24 fois titulaire) : 10/14
1.986 mn
17 points (0,708 ppm) : 6/11
10 buts (9e) dont 5 vainqueurs (3e) : 3/7
7 passes décisives : 3/4
76 tirs (5e) : 29/47
dont 33 cadrés (7e) : 16/17
44 fautes commises : 16/28
38 fautes subies : 15/23
3 cartons jaunes : 2/1
3 fois MVP du match - 2 fois MVP de la semaine

Total play-offs (2 m) :


2 matchs (2 fois titulaire) 180 mn
2 points (1 ppm) 1 but, 1 passe décisive
1 fois MVP du match

MLS - Red Bull Saison 2006 - les stats de Djorkaeff

Presaison Red Bull (Saison XI - 2006) :

. Dans un mouvement tellurique d'ampleur, les San Jose Earthquakes se retrouvent à Houston sous le nom de Houston Dynamos. Les NY/NJ MetroStars restent a Secaucus, NJ mais s'appellent désormais les Red Bull New York.
. Le vendeur, AEG (Anschutz Entertainment Group) a de quoi se consoler avec $100M et les franchises de soccer qui lui restent : DC United, Chicago Fire, LA Galaxy et donc les nouveaux Houston Dynamos. Sans oublier le club suédois d'Hammarby, des franchises d'autres sports comme les Los Angeles Lakers et quelques enceintes mythiques (Staples Center, Home Depot Center, Millenium Dome...). AEG remet par ailleurs à la Ligue ses droits à une seconde franchise dans un rayon de 75 miles autour de New York. La MLS compte y lancer un club rival d'ici 2010.
. L'acheteur, Red Bull Company Limited, vient défier sur ses terres ses concurrents Coca Cola et Pepsi. Il détient entre autres une écurie de F1 et le club de foot Red Bull Salzburg (anciennement SV Wustenrot Salzburg). Le groupe récupère en prime une participation de 50% dans le futur stade du club new-yorkais à Harrison, NJ, plus les droits de nommage. Sans surprise, c'est une Red Bull Arena qui sortira de terre en 2008.
. Alexi Lalas demeure le GM et Mo Johnston l'entraineur. Zach Wells a quitté l'equipe mais les MetroStars ont récupéré le numero 1 de la MLS SuperDraft 2006 (à Philadelphie le 20 janvier) : Marvell Wynne, ex UCLA. Amado Guevara et Youri Djorkaeff restent les stars du club pour la nouvelle saison.
. Les grandes dates : ouverture de la saison le 2 avril, Coupe du Monde du 9 juin au 9 juillet, All-Star Game le 27 juillet et MLS Cup le 12 novembre (a Frisco, TX).

Saison reguliere - les Red Bull New York et Youri Djorkaeff :


04/02 - DC United* : 2-2. CL : 4e. YD : remplacé (90e). 1 but (15e). 2 tirs (1 cadre).
04/08 - NE Revolution : 0-0. CL : 4e. YD : 90 mn. 5 t (0 c).
04/15 - Real Salt Lake* : 1-1. CL : 4e. YD : remplacé (79e). 3 corners.
04/22 - DC United : 1-4. CL : 5e. YD : 90 mn. 1 but (86e). 3 t (2c). 2 c. 1 hj. 1 CJ (45e).
04/29 - Chivas USA* : 0-0. CL : 5e. YD : 90 mn.05/13 - Chicago Fire : 1-1. CL : 5e. YD : 90 mn. 2 hj.
05/20 - Chivas USA : 5-4. CL : 6e. YD : 90 mn. 1 passe décisive (69e). Jean-Philippe Peguero 3b
05/24 - FC Dallas : 1-2. CL : 6e. YD : 90 mn. 1 c.
Actu : la MLS s'ouvre au Canada : Toronto FC nouvelle franchise de la Conference Est dès 2007.
06/03 - Kansas City Wizards* : 1-1. CL : 6e. YD : remplacé 67e. 2 t. 2 c.
06/10 - Houston Dynamo : 1-1. CL : 6e. YD : 90 mn. 3 t (2c). 4 c.
06/17 - LA Galaxy : 2-1. CL : 6e. YD : 90 mn. 1 passe décisive (3e). 1 c.
06/25 - Chicago Fire* : 0-2. CL : 6e. YD : 90 mn. 1 hj.
06/28 - Columbus Crew : 0-0. CL : 6e. YD : 90 mn.07/01 - NE Revolution* : 2-3. CL : 6e. YD : absent... mais présent pour le match France Brésil...
07/04 - LA Galaxy* : 0-1. CL : 6e. YD : absent
07/08 - FC Dallas* : 1-2. CL : 6e. YD : absent
07/15 - Colorado Rapids : 1-0. CL : 6e. YD : absent
07/19 - Columbus Crew* : 2-0. CL : 4e. YD : absent
07/22 - Kansas City Wizards : 1-0. CL : 3e. YD : absent
07/29 - Houston Dynamo* : 1-1. CL : 3e. YD : absent
08/02 - US Cup 4e Tour - Wilmington Hammerheads (USL-2) : 2-1. YD : absent
Actu : Bruce Arena quitte la selection US pour entrainer les New York Red Bulls.
08/05 - SIERRA MIST ALL STAR GAME : MLS - Chelsea FC 1-0 (De Rosario 70)
08/12 - FC Barcelone (amical) : 1-4. YD marque le seul but de NY a la 38e mn.
08/16 - DC United : 0-0. CL : 4e. YD : 90 mn. 4 t (2c)
08/19 - Columbus Crew* : 0-1. CL : 5e. YD : 90 mn. 5 t (1c). 1 hj
08/23 - US Cup Quarts Finale - DC United* : 1-3. YD : remplacé (74e).
08/26 - Real Salt Lake : 6-0. CL : 5e. YD : remplacé (76e).
08/30 - Kansas City Wizards* : 2-2. CL : 5e. YD : remplacé (74e). 1 passe décisive (53)
09/03 - Chicago Fire* : 1-2. CL : 5e. YD : absent.
09/09 - NE Revolution* : 0-1. CL : 5e. YD : absent.
09/16 - Columbus Crew : 1-0. CL : 5e. YD : 90 mn. 6 tirs (4c). 1 penalty manqué.
09/20 - NE Revolution : 0-2. CL : 5e. YD : 90 mn. 5t (2c).
09/23 - DC United : 3-4. CL : 5e. YD : 90 mn. 1 cj (61).
09/30 - Chicago Fire : 1-0. CL : 5e. YD : absent (en Arménie avec Chirac)
10/07 - Colorado Rapids* : 1-1. CL : 5e. YD : absent.
10/14 - Kansas City Wizards : 3-2. CL : 4e. YD : remplacé (94e). 2 hj.

PLAY-OFFS 2006 RED BULLS NY :


20061021 DC United (1/2F Conference Aller) : 0-1. YD : 90 mn. 4 t (1c). 4 fs.
20061029 DC United* (1/2F Conference Retour) : 1-1. YD absent (blessé).
20061112 MLS Cup (Frisco, TX) : Dynamo Houston - NE Rev : 1-1 (4 tab 3)

Youri Djorkaeff met un terme à sa carriere devant 8.630 spectateurs. En 48 matchs de MLS (play-offs inclus), il aura marqué 13 buts et assuré 12 passes décisives pour une moyenne de 0.521 pt / match.

RECAPITULATIF DES STATS YOURI DJORKAEFF :

Saison régulière 2006 :
21 matchs dont 21 fois titulaire
1.824 mn
6 points (0,285 ppm) : 2 buts 4 passes décisives
59 tirs dont 20 cadrés
32 fautes commises 57 fautes subies
2 cartons jaunes

Total carrière Saison Régulière (2005-2006) :

45 matchs dont 45 fois titulaire
3.810 mn
23 points (0,511 ppm) : 12 buts 11 passes décisives
135 tirs dont 53 cadrés
76 fautes commises 99 fautes subies
5 cartons jaunes

Play-offs 2006 (et total carrière 2005-20006) :

1 m (3) dont 1 fois titulaire (3)
90 mn (270)
0 points (2), 0 ppm (0.666) : 0 but (1) 0 passe décisive (1)
4 tirs (9) dont 1 cadré (3)
0 faute commise (8) 4 fautes subies (7)
0 carton jaune (1)

MLS - une brève histoire des ligues majeures (jusqu'en 2004)

L'ECHEC DE LA NASL ET L'OPPORTUNITE WORLD CUP '94

Le sport-business n'est pas un phénomène récent aux Etats-Unis (Spalding l'avait initié dès le début du XXe siècle) mais à la fin des années 60, il connait une nouvelle montée en régime.

C'est au moment ou les positions se prennent dans les media que le soccer doit percer, d'autant que la victoire anglaise en Coupe du Monde connait un fort retentissement en Nouvelle Angleterre. Deux ligues concurrentes se montent en 1967 : la United Soccer Association a le blanc-seing de la FIFA mais c'est la NPSL (North Professional Soccer League) qui obtient le contrat avec CBS, l'un des principaux networks US. Seulement l'audience s'avère misérable, et les deux ligues fusionnent dès 1968 pour donner naissance à la NASL (North American Soccer League). Soutenue par des investisseurs motivés comme Lamar Hunt et des parrains prestigieux comme Kissinger, la NASL attire des noms de rêve comme Pelé, Franz Beckenbauer, Johan Cruyff, Gerd Muller, George Best, Eusebio ou Bobby Moore. Impossible d'echouer dans ces conditions.

La NASL décide de recycler les recettes éprouvées des ligues majeures nord-américaines : du spectacle, des cheerleaders et un système de "franchises" où les clubs sont avant tout des entreprises susceptibles de démenager du jour au lendemain vers une autre ville. Le risque sportif est réduit au minimum : ni relégation, ni montée, la ligue est toujours constituée des mêmes clubs quels que soient leurs résultats, le nombre évoluant au fil d'éventuelles "expansions" ou faillites, mais en fonction de critères financiers et non sportifs. Les plus grandes stars du sport sont généreusement invitées au crepuscule de leur carriere pour évangeliser une ligue dont le New York Cosmos s'impose comme le fleuron et le symbole de la démesure.

Si la sauce ne prend pas, c'est parce que ces extra-terrestres ne débarquent pas vraiment en terrain conquis. La base de pratiquants demeure circonscrite à quelques minorités et les télévisions ne peuvent se permettre de proposer en prime time un sport exotique pas du tout formaté pour leurs besoins : deux longues séquences de 45 minutes sans temps mort, un veritable cauchemar pour les publicitaires.

Pour animer la saison creuse d'hiver, la NASL a créé un championnat en salle qui en revanche a prouvé la viabilité de son modèle économique. Après la faillite de la NASL en 1984, la Major Indoor Soccer League (MISL) prend le relais avant d'être rebaptisée Major Soccer League (MSL) puis d'imploser en deux ligues concurrentes en 1992. L'indoor assurera donc peu ou prou le spectacle et la permanence du soccer entre la NASL et la World Cup. Car si la faillite de la NASL a découragé les plus gros investisseurs, les apôtres du soccer n'ont jamais désespéré et ont décroché l'organisation de la Coupe du Monde 1994. La FIFA de Joao Havelange accorde volontiers aux USA une seconde chance : réussir sur le premier marche de l'Olympisme signifierait une victoire finale sur son seul rival, le CIO de Juan Antonio Samaranch.

Pas question de mettre dès le depart autant de moyens que pour la premiere fois, et l'on se contentera si nécessaire de chaines cablées pour la diffusion - elles ont suffisamment pris d'importance depuis les seventies et pour Time Warner, un succes du soccer pourrait même faciliter l'implantation en Europe de sa marque ESPN. Ce coup-ci, l'idée est d'éviter de mettre la charrue avant les boeufs : la nouvelle ligue (Major League Soccer ou MLS) sera lancée après la Coupe du Monde et portée par son succes, et les meilleurs joueurs seront mobilisés par la sélection qui constituera leur club pendant la période de transition. Au coeur du projet, Alan I. Rothenberg dirige à la fois la World Cup et la future MLS.

Mais de facon assez symbolique la Coupe du Monde débute par le rocambolesque épisode de la fuite d'OJ Simpson en plein match d'ouverture et se termine sur la première finale sans but de son histoire. Ce n'est pas à proprement parler un échec, mais certainement pas le triomphe esperé, en dépit d'un taux satisfaisant de remplissage des stades. Surtout, la MLS a pris du retard et ne commencera que pour la saison 1996 avec des ambitions tres raisonnables. L'heure est au développement durable.

LA MLS : UNE LIGUE A L'AMERICAINE, MAIS PAS ENCORE MAJEURE

A l'instar des autres ligues majeures, la MLS comprend une saison régulière suivie de play-offs avec un "all star game" pour animer la mi-saison et un "big match" pour la couronner, ici sobrement baptise "MLS Cup". Le découpage du plateau en "conférences" (Est et Ouest) ne s'explique pas que par des motifs geographiques : un championnat plus classique met hors jeu plus vite les petites équipes et on optimise ainsi le nombre d'équipes concernées par la seconde phase tout au long du championnat.

En revanche et comme dans le schéma "européen", une "US Open Cup" existe en parallèle au championnat. Les equipes de la MLS ne sont pas les seules à concourir : cette compétition organisée par la fédération américaine US Soccer depuis 1914 (donc avant même la Coupe de France) accepte également les membres de la A-League. On notera que l'US Open Cup a accollé à son nom celui de Lamar Hunt en 1999. Ce grand promoteur du soccer et du sport en général (rendu célèbre par la NFL mais membre des Hall Of Fame du tennis et du soccer) fut propriétaire du Dallas Tornado (NASL) avant de créer deux franchises MLS (Kansas City Wizards et Columbus Crew) et d'en acheter une troisième (le Dallas Burn, désormais le FC Dallas).

La saison régulière se joue d'avril à octobre, les demi-finales de conférence fin octobre, les finales de conférence début novembre et la grande finale à la mi-novembre. Le calendrier de la MLS concurrence donc celui de la MLB mais attend les World Series (octobre) pour diffuser sa MLS Cup. Il permet également d'utiliser des stades inoccupés pendant ces saisons : ceux du foot US, la NFL se jouant en hiver.

La MLS parvient même à titiller la MLB au niveau des statistiques suivies chaque saison avec leurs lots de totaux, pourcentages, moyennes et séries. Petit florilège : meilleur buteur (avec classement spécifique pour les buts vainqueurs), meilleur passeur (un classement pour les passes décisives ou "primaires", un autre pour les avant-dernières passes, un troisième pour les passes décisives sur buts vainqueurs), meilleur marqueur (points = buts + passes décisives), meilleure moyenne de buts / passes / points par match, nombre / moyenne / pourcentage de tirs, tirs cadrés, nombre de fautes commises et subies, nombre de hors-jeux, d'avertissements, d'expulsions, de corners tirés, et pour les gardiens nombre, moyenne et pourcentage d'arrêts, nombre de matches sans but encaissé...Statistique révélatrice s'il en est, le nombre de spectateurs dans les stades ne décolle pas vraiment, sans qu'un club ne se distingue dans un sens (Los Angeles Galaxy avec plus de 23.000 spectateurs de moyenne) ou dans l'autre (Dallas avec un peu moins de 10.000) :

. 1996 : 2.785.001 spectateurs (moyenne 17.406)
. 1997 : 2.339.019 (14.619)
. 1998 : 2.747.897 (14.312)
. 1999 : 2.742.102 (14.282)
. 2000 : 2.641.085 (13.756)
. 2001 : 2.363.859 (14.961)
. 2002 : 2.215.019 (15.822)
. 2003 : 2.234.747 (14.898)
. 2004 : 2.333.797 (15.559)

Malgré les éclats de rares stars comme Carlos Valderrama, la MLS vivote ainsi depuis une dizaine de saisons sans vraiment briller. Mais à la difference de la WUSA, elle survit : la Women's United Soccer Association, le championnat pro féminin (voir article), a en effet implosé en 2004 à la retraîte de la génération dorée des Mia Hamm, Julie Foudy ou Joy Fawcett, précipitant le retour de Marinette Pichon en France.

Le Champion du Monde Youri Djorkaeff fait le chemin inverse en débarquant aux MetroStars pour la saison 2005 d'une MLS qui semble suivre une bonne tendance:

  • la MLS retrouve une phase d'expansion : 10 equipes en 1996, 12 en 1998 (arrivée de Chicago Fire et de Miami Fusion), redescente a 10 en 2001 (disparition du Miami Fusion et de Tampa Bay Mutiny) mais remontée a 12 en 2005 avec deux développements significatifs : un deuxième club à Los Angeles, gage de derbies enflammés et preuve que les fondations ont pris, et surtout une percée inedite à Salt Lake City, avec un stade idéalement positionné pour rayonner au-dela de l'Utah vers le Colorado, l'Idaho, le Montana, le Nevada et le Wyoming.
  • autre signe encourageant, les clubs commencent à se doter de leurs propres stades, réservés au soccer. Lamar Hunt a montré le chemin avec les stades de Columbus en 1999 et de Dallas en 2005, les Chicago Fire auront le leur en 2006 (les MetroStars en attendent également un) et L.A. dispose depuis 2004 d'un stade conçu pour l'équipe nationale et deux clubs MLS, le Los Angeles Galaxy et le CD Chivas USA.

CE DONT LA MLS A BESOIN POUR TRANSFORMER L'ESSAI

  • poursuivre une croissance en profondeur, saine mais avec quelques coups d'éclat, pour pérenniser les spectateurs et téléspectateurs
  • l'arrivée à maturite de la "génération soccer-mom" : de jeunes joueurs devenant prescripteurs pour attirer les familles aux stades, puis pour les meilleurs des locomotives pour la MLS et l'équipe nationale masculine, dont le niveau n'est pas digne d'un pays de 300 millions d'habitants ou le sport est roi
  • la poursuite de l'expansion de la ligue, de préférence dans des villes importantes sans autre sport majeur. L'exemple de Lamar Hunt à Columbus semble excellent. La MLS doit comme à Salt Lake City surfer sur les évolutions démographiques des Etats-Unis.
  • l'arrivée de nouveaux meneurs et dirigeants. Une nouvelle génération d'anciens joueurs s'investit derrière l'Allemand Jurgen Klinsmann, et les Etats-Unis doivent également convaincre de grands techniciens (Matthaus a échoué mais est-il seulement un bon entraîneur ?)
  • sur un plan plus négatif, la MLS pourrait tirer profit du malheur des autres, comme un hypothétique affaiblissement de la MLB (ex grêves, dopage), voire des championnats sud-américains
  • enfin, la qualité doit se renforcer au niveau sportif pour attirer de grands noms du foot plus tôt. Les structures ne permettent pas encore de miser à fond sur la formation et d'attirer les meilleurs jeunes sportifs americains vers le soccer, mais la MLS peut envisager un positionnement intermédiaire entre les deux grands continents du foot (Europe, AmSud) avant l'explosion du prochain (Asie).

Copyright Stephane MOT 2004-2005

NB : ce texte référence vit desormais sa vie sur Wikipedia