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20181128

Ballon de Plomb 2007 (2007)

Je reviens un instant sur les onze nominés au Ballon de Plomb 2007 des excellents Cahiers du Football, qui mettront terme à l'insoutenable suspense le 17 décembre prochain (étant entendu que le cas du Kaka plaqué 24 carats est plié depuis longtemps). 

Fabien Barthez semble avoir placé la barre très haut face une concurrence assez inégale. Le CV du sauveur-sauvé de Nantes présente en prime les lignes indispensables à l'obtention de la récompense suprême : un passage par l'OM qui, avec le PSG, est au Ballon de Plomb ce que Gallimard, Grasset et Flammarion sont au Goncourt (cf les récipiendaires / récipients d'air des précédentes éditions : Francis Llacer, Fabrice Fiorèse, Benoît Pedretti, Bernard Mendy). 

Mais les CDF feraient un geste un peu trop politique en adoubant l'ancien champion du monde... cela ferait plus "PR" que "bête et méchant". En effet, ce prestigieux trophée ne cesse de gagner en visibilité et cette année, les principaux media ont relayé l'info (par souci de transparence, les délibérations / débilérations du jury ont même été rendues publiques).
A son habitude, la maison parisienne fournit un contingent impressionnant (Stéphane Dalmat, Bonaventure Kalou, Sammy Traoré, Eric Cubilier). De son côté, l'OM prend le risque de tout miser sur Damien Grégorini - une reconnaissance du talent du Nicois, mais aussi un constat d'échec de la part d'un club traditionnellement grand pourvoyeur de déchets en période de transferts. Ah, si seulement Jack Kachkar avait pris le temps de chausser les crampons pendant son passage éclair...

Traoré a sans doute gaché la chance de sa vie en bougeant pour Auxerre et en abandonnant le PSG au pire moment : il s'est non seulement dissocié de la crise de son ancien club mais aussi associé au redressement bourguignon. Sammy avait pourtant l'occasion d'ajouter un joli trophée personnel au Marcel d'Or récolté l'an dernier par le club de la capitale... Pour qui prétend au BDP, c'est une gestion de carrière proprement suicidaire.

En revanche, et en dépit des efforts de Johan Micoud, Gerard, Mohamed Kallon, Daniel Moreira et Matt Moussilou, Bonaventure Kalou a tout bon. Le parcours parfait ; cherchez pas, tout y est.

Bien sûr, ce serait très très bête et très très méchant. Pour ne pas dire franchement lourdingue. Mais ce n'est pas d'un ballon d'air qu'il est question ici...

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Original: Ballon de Plomb 2007 (20071129)

Poisson d'avril (2007)

"Le PSG en Ligue 1... poisson d'avril !"

Cette cruelle banderolle s'est retournée contre son auteur lensois : hier soir, les artistes de Francis Gillot ont gentillement laissé 3 points à des Parisiens enfin libérés et qui en voulaient un peu plus. C'est le printemps et même William I Can't Believe It's Butler sort de son hibernation pour causer dans le poste !

L'OM reprend Kachkar... poisson d'avril !

Une chose est sûre : RLD va devoir de nouveau investir du temps et donc de l'argent pour recruter un nouveau président. Kroenke Sports Enterprises ayant jeté son dévolu sur Arsenal, seule la Medellin Offshore Trading Company reste dans la course. Cette société, rendue célèbre pour avoir fourni Robbie Fowler en lignes de touche, se serait d'ores et déjà assuré du soutien des dockers de Marseille en leur offrant un jeu de battes de base ball.

Barthez signe au Botafogo... poisson d'avril !

Pas question de rester sur la fausse note d'hier : Fabulous Fab a encore du temps avant de raccrocher les crampons. Autant se faire plaisir et en donner un peu à des aînés dans le besoin - Romario, lui, doit faire vite s'il veut réellement passer la ligne des 1.000 buts.

Cyril Rool expulsé... poisson d'avril !

Enfin quelque chose qui tourne rond au royaume des footballeurs.

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Original: Poisson d'avril (20070402)

20180207

Exclusif : les palmarès 2007 (2006)

footlog amorce sa troisième année et vous la souhaite excellente.

L'an dernier*, vous aviez appris en exclusivité la victoire de l'Italie en Coupe du Monde. Après prolongations et face à l'Allemagne, mais tout le monde a le droit de se tromper.

Vous aviez également su que Ronaldo allait battre le record de Gerd Muller avec 15 buts en phases finales. Bon. J'avais prévu une victoire de la Juve en Champion's League et un trio catastrophique au Ballon d'Or... Pire, en annonçant que Ribéry allait marquer plus de points que Henry et que Zidane allait pour la première fois depuis des lustres rentrer bredouille, alors que non : notre Zizou national aura bien donné un coup, mais sans perdre tous ses poings.

Bon. Voyons maintenant ce que 2007 nous a réservé. A part le nième titre de Lyon, bien sûr, et cette belle victoire londonienne en Ligue des Champions**.

Le Ballon d'Or de Kaka n'a pas vraiment consolé pas les fans d'Etoo et de Thierry Henry, d'autant que ce dernier a magnifiquement oeuvré à la difficile qualification des Bleus à l'Euro 2008. On pourrait également retenir la triste relégation de ce très grand club français en L2 ou le retour, plus joyeux, de JPP à l'OM. Difficile de passer sous silence la grève massive des supporters anglais devant la refonte de la Premier League, les capitaines des équipes terminant sur un match nul se départageant au poker pour un point de bonus.

Mais vue de l'hexagone, la grosse surprise de 2007 restera certainement l'effondrement des favoris aux élections présidentielles. Et s'il ne fallait retenir qu'une image de cette année, c'est bien celle de l'intronisation du nouveau premier ministre par le 6e président de la Ve république, ce baiser ému planté par Laurent Blanc sur le crâne de Fabien Barthez.


* cf "Exclusif : les palmarès 2006" (20051225)
** Pour ménager le palpitant d'Arsène Wenger (et limiter l'ampleur de ma probable perte de face), je ne préciserai pas le nom du club.

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Original: Exclusif : les palmarès 2007 (20061226)

20171211

Une Juve de série C ? (2006)

Fiat lux ! Bien vu la vieille dame : embaucher l'ami Didier pour sortir la Juve de la dêche, il fallait y penser... Au moins l'annonce du réquisitoire du Moggigate tombe-t-elle à pic : soit les Azzuri se révoltent sur le terrain, gagnent ce soir et renforcent leur statut de favorissimes de la compète, soit l'Allemagne les élimine en vertu de la jurisprudence Ballack alinéa Podolski Klose B et les excuses sont alors toutes trouvées.

De Zidaninho à Zidanao ? Pour que Zizou réussisse son invraisemblable pari, Robert Duverne doit prolonger le miracle : à bout de souffle sur leurs deux premiers matchs, les Bleus ont fait la différence dans les secondes mi-temps des trois suivants... mais les deux matchs à venir s'annoncent nettement plus difficiles que les exploits contre l'Espagne et le Brésil, et la clef de Portugal - France pourrait bien s'avérer plus physique que technique ou tactique.

Après Raul et Ronaldo, El Maestro rend visite à un autre vieux de la vieille de Bernabeu ; Figo est supposé succomber dans l'arène, mais ne se laissera pas facilement couper les oreilles et la queue. Abidal devra rester stoïque sous les banderilles de Christiano Ronaldo, Barthez surveiller de près le matador habituel de l'OM (Pauleta) et Makelelelele s'occuper de la Deco avec goût.

On espère néanmoins voir le moins de sang possible : une demi-finale entre le Portugal et la France doit avant tout être une fête entre amis - pas un stupide règlement de comptes comme cet illuminé parisien tirant sur deux supporters lusitaniens célébrant un peu bruyament la victoire des leurs sur l'Angleterre.

Après une Juve de série C, si on pouvait éviter un mauvais match de série B...


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Original: Une Juve de série C ? (20060704)

Bienvenue aux Hospices de Bonn (2006)

1958 Pele contre Kopa
1986 Zico contre Platini
1998 Ronaldo contre Zidane
2006 ...?


Il y aura du talent sur la pelouse ce samedi. D'authentiques vétérans, aussi. Deux, pour être précis : Fabien Barthez vient de fêter ses 35 piges mais reste à distance de Cafu, ses 36 ans, ses plus de 140 sélections et ses (jusqu'à présent) trois finales de Coupe du Monde. A 34 ans, Zizou fait encore office de gamin : s'il devait lever de nouveau la Coupe du Monde en 2010, il rendrait encore 2 ans à Dino Zoff... et s'il voulait imiter Roger Milla, il livrerait même sa meilleure Coupe du Monde en 2014.


Dans la réalité, on imagine pourtant difficilement nos trentenaires enchaîner 3 matchs victorieux en 9 jours. La bande à Platoche, pourtant nettement plus jeune, n'est pas parvenue à enclencher la troisième en 1986 (huit jours pour le triptyque Italie - Brésil - RFA). De là à souhaiter une nouvelle suspension de Zizou pour les demis (au passage : allez le Portugal !!!)...


A la pointe de l'opération "Les Vieux dans les Bleus" et en dépit de son rythme de sénateur corse fatigué, Ronaldo n'a pas encore trente ans. Et même à 40% de son meilleur niveau (celui de ses vingt ans) il demeure un buteur d'exception. Son but contre le Ghana m'a encore bluffé : moins l'habituel passement de jambes que le petit coup final pour éviter le retour du défenseur. Sans se presser, sûr de lui, au meilleur moment et avec juste ce qu'il fallait de puissance. On se pâme fort justement devant les gris-gris de Ronnie mais si ce diable de Ronaldo avait maintenu le niveau de ses débuts, on ne se poserait pas la question du nom du meilleur joueur de la planète. On lui souhaite de jouer aussi longtemps que son idole Romario, auquel on aura moins laissé l'occasion de s'exprimer en Coupe du Monde.


C'est avec des joueurs comme lui que le Brésil a réappris à régner sur le monde. Pas avec le futebol romantique de Tele Santana mais avec le football réaliste de Carlos Alberto Parreira pour qui une étoile de plus sur la tunique (1994 hier, 2006 demain ?) vaut plus que toutes les étoiles sur le terrain (Rai, Romario ou Bebeto hier, Ronaldinho, Robinho ou Kaka aujourd'hui).

Pourtant, le Brésil de 2006 m'impressionne beaucoup plus que le laisse supposer son jeu à l'économie : les Auriverdes sortent à peine de leurs matchs amicaux de préparation et commencent tout simplement samedi leur Coupe du Monde. Ils sont sur la courbe ascendante et j'attends de Ronaldinho un match de feu. Comme la France il y a quelques jours, cette équipe doit à ses supporters un match référence - la motivation est là.

Au risque de décevoir ceux qui faisaient circuler la blague ci-dessous il y a encore quelques jours, à la veille de France-Togo.


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Juste avant le match Brésil-France, dans les vestiaires auriverde : Ronaldinho arrive au dernier moment en dansant mais s'arrête en découvrant les mines dépitées des autres joueurs de la selecao - "Que se passe-t-il les gars ?"
Roberto Carlos, toujours la tête entre les mains : "Ben, c'est pas évident de se motiver pour ce match. On sait que c'est la Coupe du Monde, mais c'est seulement la France et ils sont vraiment trop nuls." Ronaldinho les regarde, réflechit un instant (sa dose quotidienne de gym neuronale) et leur lâche sobrement : "OK, ne vous inquiétez pas, allez boire tranquillement une bibine, je suppose que je peux les battre sans votre aide."


Ronaldinho sort donc affronter seul la bande à Zizou pendant que les autres Brésiliens, soulagés et ravis, vont s'en jeter un au troquet du coin.
Apres quelques bières, Juninho se demande où peut bien en être le score du match. Kaka propose de consulter les infos SMS sur son mobile. Grand cri de joie des auriverdes à la vue de l'écran : "A la mi-temps - Brésil 1 - France 0 (Ronaldinho 10e mn)". Ce sacré Ronnie bat les gaulois à lui tout seul !

Plusieurs tournées plus tard, le match est oublié jusqu'à ce que Ronaldo, dans un éclair de génie, suggère "bon, ça doit être fini maintenant, allons voir où en est notre Roro national." Sérieusement imbibé, Kaka s'y reprend à deux fois avant d'obtenir le SMS : "Score final - Brésil 1 - France 1 (Ronaldinho 10e mn - Henry 89e mn)." Les Brésiliens n'en croient pas leurs yeux : cet enfoiré a réussi à arracher le nul tout seul - Quel talent ! Bras dessus bras dessous, ils retournent en titubant au stade féliciter Ronaldinho.


Mais ils trouvent le n°10 de la selecao prostré à même le sol des vestiaires, pas encore douché et des torrents de larmes sur les joues : "je vous ai abandonné... je vous ai laché... désolé les gars"
- "Arrête tes conneries", le console Cafu. "T'as obtenu le nul à toi tout seul, et ils n'ont marqué qu'à la toute dernière minute!"
- "Non, non, je vous ai abondonné, je vous ai trahi...
...
parce que j'ai un peu trop chambré les Bleus après mon but, l'arbitre m'a expulsé à la 11e minute."



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Original: Bienvenue aux Hospices de Bonn (20060629)

20171208

La France sur son 31 (2006)

Un seul favori n'aura pas tenu son rang et entamé la compétition par une victoire. Il s'agit naturellement du Togo, battu deux hymnes à un par une bien pâle ombre d'erzatz de Corée du Sud, toute heureuse de glaner 3 points dans le jjimjilbang de Francfort.

La France a décidé de jouer avec une équipe de 31 ans d'âge pour un match à 31 degrés. Comme prévu (cf blogule d'hier), les deux seuls joueurs de rupture susceptibles d'apporter un second souffle en seconde mi-temps (Ribéry et Wiltord, le second faisant enfin son âge et le premier visiblement peu en confiance) auront été grillés avant même la fin de la première. Et si Zidane a tenu les 93 mn, comment pourra-t-il aligner 3 matchs en 10 jours ? Au final, on le retrouve aussi énervé qu'à l'Euro 2004 et les Bleus devront comme pour les éliminatoires 2004-2005 aligner les matchs nuls (au propre et au figuré) avant de jouer leur qualif sur le dernier.

Au moins, je n'ai pas été déçu par le Brésil puisque je n'en faisais pas mon favori - entendons-nous bien : je ne le vois pas aller au bout et je serais aussi ravi de voir les auriverde ajouter une sixième étoile à leur tunique que déprimé de voir l'Italie ou l'Allemagne parader avec une quatrième ou pire encore, d'avoir de nouveau à supporter en silence 32 ans d'arrogance anglaise.

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Bons points (ou plus souvent moins mauvais) : Dado Prso et Robert Novak (HRV) - Lee Chun-soo (ROK) - Ricardo Izecson Santos Leite Kaka (BRA - finalement préféré à l'opiniâtre Ze Roberto: prime au jeu et quel but ! Marquer de 30 m sans vraiment frapper, il fallait le faire) - Mohamed Kader Touré Coubadja (TOG) - Fabien Barthez (FRA) et Tranquillo Barnetta (SUI).


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Original: La France sur son 31 (20060614)