On pourra
toujours renâcler devant les champs de faux rebonds, les arbitrages
maison, la corruption ou l'indigence des dirigeants, la CAN se déguste
sans modération.
Déjà, l'Europe n'est pas vraiment bien placée
pour dénoncer les champs de patate de ses voisins du sud (Paris ou
Monaco n'ont qui plus est pas l'excuse d'être des mégalopoles trop
mobilisées sur leurs bidonvilles pour investir dans des pelouses
décentes). Quant à l'arbitrage, la corruption ou l'indigence des
dirigeants, ils ne quittent guère la une des media que lorsqu'une vague
de violence déferle dans les tribunes en Italie ou aux Pays-Bas*.
Ensuite
ça joue : on ne ferme pas, on tire de loin, on tente, on marque, les
buts d'anthologie comme les surprises ne manquent pas.
Et puis
les super-joueurs ne sont pas à contre-emploi, noyés dans des systèmes
castrateurs : ils s'amusent et se livrent totalement pour leur pays,
sans calculer. Les Feindouno, les Drogba, les Essien... tous donnent une
leçon au vieux continent de la part de celui qui a tout donné à
l'humanité et au foot.
Car Pelé ou Ronaldinho viennent d'Afrique.
Idem pour Cruijff ou, que cela lui plaise ou non, Milan Baros. C'est en
Afrique que l'on a appris à tenir debout, et c'est en Afrique que le
foot continue à évoluer le plus vite dans toute sa diversité. A presque
chaque édition de la CAN, le nombre de favoris augmente, et ce roulement
rejaillit logiquement sur la représentation en Coupe du Monde.
Sur
ce dernier point, l'Afrique souffre toujours d'une sous-représentation
scandaleuse par rapport à l'Europe (autant de fédérations mais presque
trois fois plus de pays qualifiés) et bien sûr l'Amérique du Sud. Elle
resserre toutefois l'écart, et hébergera enfin la plus prestigieuse des
compétitions sur son sol. Reste à renforcer les championnats nationaux
et à donner aux clubs africains d'autres occasions d'affronter leurs
homologues européens et sud-américains dans des compétitions relevées.
Même au coeur des Alpes, je ne suis pas certain que l'Euro 2008 nous offre autant de bouffées d'air frais...
* je n'accablerai pas Paris, déjà citée et en phase de guérison sur ce plan (entre autres)
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Original: "CAN 2008" (20080129)
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20190107
CAN 2008 (2008)
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20181126
Paris perd, vernis Verts (2007)
C'était écrit*,
le PSG ne pouvait pas accumuler impunément les coups de chance
éternellement. Le match contre l'ASSE, trop bien écrit à l'avance (grand
match du dimanche soir après une série de quatre victoires, face à un
bon client jamais rentré vainqueur du Parc), sentait le piège à plein
nez et le club de la Capitale a logiquement rechuté, enrhumé sous des
trombes d'eau par les contres foudroyants des Ilan & Co.
Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémie Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.
Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.
* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)
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Original: Paris perd, vernis Verts (20070226)
Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémie Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.
Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.
* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)
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Original: Paris perd, vernis Verts (20070226)
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