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20171211

Pays-Bas, pays des bassesses (2006)

Les Pays-Bas avaient déjà dévoilé une partie de leur potentiel destructeur contre la Côte d'Ivoire*, ils ont livré hier le fond de leur pensée : les créateurs n'ont pas le droit d'exister, ils doivent être détruits et si l'arbitrage montre le moindre signe de faiblesse, tout est permis. 

Même ceux qui savent jouer au football se sont contentés de jouer la comédie : je ne regrette pas la disparition de Robben ou Van Bommel de la compétition compte tenu du spectacle de pantomime qu'ils ont offert aux caméras en marge de ce Festival de brisage de Cannes. Je suis simplement triste de voir Marco Van Basten associé à cette lamentable équipe, une fois de plus** l'orange la plus fade de ces vingt dernières années.

Dans la catégorie bas pays mais dans un style différent, l'Angleterre a comme prévu** fini par vaincre sans convaincre des marathoniens équatoriens incapables d'accélérer le jeu mais opposés à une équipe si faible que même en marchant ils parvenaient à créer la panique à chaque incursion dans la moitié de terrain adverse.

Cette édition 2006, pourtant partie sur de bonnes bases, dévoile son vrai visage sur les quatre premiers matchs de sa phase de coupe : deux matchs pourris par un arbitrage si médiocre que même le Président de la FIFA Sepp Blatter doit concéder un carton jaune à l'arbitre, deux pléiades de grands joueurs incapables de se libérer face à des adversaires pourtant à leur portée, aucun beau match et en guise de beau joueur un goret aux oreilles décollées beuglant à longueur de match sur l'un des rares arbitres assistants à la hauteur de l'événement. Le nouveau Pelé, ce Wayne Rooney ? Je dirais plutôt Gronaldo bis : pas agréable à voir jouer sauf quand il laisse parler ses seuls pieds. Tout cela n'incite guère à garder la télé allumée.

Les seules bonnes nouvelles de la journée d'hier ? Le Portugal a fini par passer (sans ses artistes) et la France est toujours qualifiée (avec ses artistes).

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Bons points : Giovanni Van Bronckhorst (NED - bien qu'expulsé, l'un des moins violents néerlandais hier - je veux surtout retenir la touchante discussion des bannis en fin de match avec son ami Deco) - Luis Miguel Brito Garcia Monteiro (POR - Robben n'a pas vu le jour, sauf quand emporté par son état de grâce en fin de match, Miguel cherchait le 2-0 dans un utopique exploit personnel) - Neicer Reasco Yano (ECU - encore lui) - Ashley Cole (ENG - avec son homonyme, aura été pour beaucoup dans le détonant flanc gauche de cette pitoyable équipe anglaise)
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* cf mauvais points in "Dimanche, je signe pour le nul" (20060617)
** cf blogule d'hier



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Original: Pays-Bas, pays des bassesses (20060626)

20171208

Libre arbitre (2006)

C'était écrit, l'arbitrage s'est singulièrement dégradé au fil de la compétition et l'unité de façade des premiers jours a cédé la place au bon vieux système à plusieurs vitesses, aussi incontournable pour amortir les investissements des sponsors que dommageable pour le jeu et son intégrité.

Hier, ce n'est pas Mr Valentin Ivanov qui allait priver Ballack ou un autre joueur clef de la Mannschaft du prochain match*.

Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire jouera pour l'honneur au lieu de la qualification.


Et avant même vendredi, nos petits coqs se sont déjà trouvé des excuses pour rentrer au bercail sans honorer leur poule.


L'arbitrage vidéo n'est pas pour demain et ça n'est peut-être pas plus mal. Comme en 1998 (épisode Brésil-Norvège), on ne découvre parfois le fin mot de l'histoire que plusieurs jours après le match : sur le premier but anglais face aux Trinidadiens, Peter Crouch a bien tiré la natte de Brent Sancho. Or dans ce duel cervantesque, c'est à cet instant précis que Sancho pencha, et avec lui avec le sort du match.


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Bons points : Steven Gerrard (ENG) - Christian Wilhelmsson (SVE) - Miroslav Klose (DEU) - Christian LARA (ECU)
Pas vu et donc pas pris de notes : PAR-TRI et POL-COS

Groupe A
- la révélation : Philipp Lahm (DEU)
- la confirmation : l'Allemagne suit parfaitement la feuille de route de la France en 1998 (phase de destruction par les medias avant la compétition, phase de construction de l'équipe avec un premier tour sans histoires)
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : les Polonais sont à leur place mais l'Equateur a remplacé le Costa Rica comme équipe surprise - j'attendais sincèrement mieux des Costaricains. Le calendrier a logiquement joué en faveur des Equatoriens dans un groupe somme toute assez faiblard. 2 bons résultats dont 1 bon score (ALL-ECU 3-0).
Groupe B
- la révélation : Christian Wilhelmsson (SVE)
- la confirmation : si l'Angleterre doit triompher au final, ce ne sera pas avec la manière
- retour sur mes pronostics du 10/12/2005** : l'Angleterre a comme prévu peiné mais pas au point de concéder le nul au Paraguay. 3 bons résultats dont 1 bon score (SVE-ENG 2-2).

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* consolons-nous avec le sourire de "Jürgentleman Klinsmann" (20051112)
** repris dans "CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour" (20060606)


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Original: Libre arbitre (20060621)

Dimanche, je signe pour le nul (2006)

Tout ce que je demanderai aux Bleus demain, c'est de ne pas etre elimines le soir meme et d'entretenir le suspense encore un match. Bien jouer ? N'en demandons pas trop. Un but ? Ca, oui. Et a la limite, je prefererais un 2-1 pour la Coree du Sud a un nouveau 0-0. Cette agonie dure depuis quatre ans malgre quelques remissions (Allemagne-France, Coupe des Confederations 2003) et il est temps de debrancher la prise. Qui sait, sans respiration artificielle, le condamne peut nous arracher un dernier beau soupir...

On peut se moquer des Anglais, des Allemands ou des Mexicains souffrant le martyr face aux Trinideens, Polonais ou Angolais - on peut sourire en voyant Beckham en arriere latteral et Lampard en stoppeur, eux au moins se creent 20 occasions par match...

Revenons plutot sur ce chef d'oeuvre argentin, qui a mon sens prolonge parfaitement le premier match contre le Ghana : comme au basket ou au hand-ball, cette equipe multiplie les passes au milieu avant d'accelerer pour porter une attaque necessairement faite pour marquer. Le jeu en mouvement ? Rien a voir avec la Cote d'Ivoire, qui faisait la difference au deuxieme tiers du terrain avant de se figer dans le troisieme : ici, tout le monde bouge en permanence, quel regal pour le porteur de balle. 

Et a propos... le toucher de balle ? On ne joue plus comme ca depuis le Bresil 1982 - desole pour l'Argentine de 1986 ou evoluaient pourtant Marado Marado, Valdano et Burruchaga. Car cette Coupe ressemble aussi au Mondial '82. Vous pariez que ces gros Europeens empates au 1er tour raffleront la mise a la fin ? Je ne serais pas etonne qu'un autre Italien joue le role de Paolo Rossi face a la dream team Argentine...

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Bons points : Javier Pedro Saviola (ARG) - Danijel Ljuboja (SEM) - Arouna Kone (CIV) - Robin van Persie (NED) - Frederik Ljungberg (SVE) - Nelson Haedo-Valdez (PAR) - Frank Lampard (ENG) - Dwight Yorke (TRI) - Rafael Marquez (MEX) - Joao Ricardo (ANG) - Luis Antonio Valencia Mosquera (ECU) - Mauricio Solis (COS - bof)

Mauvais points : l'arbitrage d'Oscar Ruiz (NED-CIV), du niveau de celui de Essam abd el Fatah (AUS-JAP) - les vilains coups neerlandais contre la Cote d'Ivoire, a des annees lumiere du joueur qu'etait Marco van Basten (heureusement qu'un autre van du Nord a bien souffle hier)
 
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Original: Dimanche, je signe pour le nul (20060617)

20171205

Départ arrêté (2006)

Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.

Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.

En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?

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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philipp Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.



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Original: Départ arrêté (20060610)