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20190112

La France pas pressée de dresser l'attente (2010)

On ne pourra pas reprocher aux Bleus d'avoir gonflé artificiellement les attentes de leurs supporters à la veille de la Coupe du Monde 2010 : 2-1 contre le Costa Rica, 1-1 contre la Tunisie, 0-1 contre la Chine... jamais la génération en or de Platoche & co ne se serait permis un tel fiasco (d'autant qu'elle n'a jamais affronté ces cadors).

Mais il y a du progrès par rapport à 2002 et 2006, avec les victoires à la Pyrrhus contre la Corée du Sud (Zidane out) et la même Chine ("Djibrill Cassé"). Didier Drogba a à son tour goûté à ces cadeaux asiatiques de dernière minute face au Japon (au ralenti, une agression "Matrix" / "Fiona" d'un kamikaze nippon).

Les Bleus sont cuits et Gourcuff tire la langue, mais ça aussi c'est tout ce qu'il y a de plus rassurant : le futur-ex-Bordelais a la réputation d'un diesel, et la préparation physique de notre Dream Team est supposée se traduire par une montée en puissance progressive qui fait ramer les joueurs au premier tour et gambader les trentenaires jusqu'en finale, avec suffisamment de jus pour balancer un coup de boule après prolong' si nécessaire (voir "Zizou est mort tout seul").

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, donc.

Encore faut-il passer ce bon sang de premier tour. Et il y a 4 ans, ça n'avait pas été si facile face à des monstres comme la Suisse, la Corée du Sud et le Togo...

Le scénario semble donc écrit d'avance : base case un nul des familles avec l'Uruguay comme en 1966 et en 2002, worst case une défaite d'entrée, avec sortie sous les sifflets, et porte des vestiaires défoncée (inspiré par Zizou, Ribéry en profite pour se refaire le portrait d'un coup de boule).

Sauf que.

Je sens bien une victoire sur ce coup-là. Sérieusement. Et avec la manière en plus. Genre un pion d'entrée, un autre juste avant la mi-temps après une passe à dix style Argentine-Serbie 2006, et un troisième dans les arrêts de jeu suite à un remplacement génial de Raymond la Science.

J'y crois dur comme fer. La dernière bande à Domenech ira loin, c'est écrit : les petites équipes ne meurent jamais.

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Original: "La France pas pressée de dresser l'attente" (20100606)

20190111

Place aux spores (2008)

La cérémonie d’ouverture des JO de Beijing 2008 résume parfaitement la situation :

  • la Chine est un immense pays riche d'une immense histoire et d'une immense culture
  • l'avenir lui appartient, mais elle s'autorise déjà toutes les audaces d'un pays à la pointe de l'innovation technologique
  • "One World, One Dream" en vérité : le monde est un, mais c'est la Chine qui conduit l’unité, et elle rassemble toute la région sous sa bannière. Les hommages appuyés à Taiwan et au Tibet marquent surtout leur retour symbolique au bercail.
  • si vous acceptez le confort de cette splendide ombrelle vous serez couverts d'or... mais ne vous amusez pas à renier le grand frère : l’Armée Chinoise contrôle. Les athlètes lui confient symboliquement le drapeau olympique, et ce sont les militaires qui d’un pas de l’oie quasi comique s’en vont lever les couleurs sous le regard à peine embarrassé de Jacques Rogge.

La Chine pervasive est prête. Place aux spores.


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Initialement publié sur blogules.

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Original: "Place aux spores" (20080809)

Dix secondes (2008)

Le Département Central de la Propagande a décidé de diffuser les Jeux Olympiques à Beijing avec dix secondes de décalage pour l'audience nationale*. Le temps d'éditer ce qui pourra l'être et de zapper les scènes délicates qui ne manqueront pas de survenir pendant la quinzaine de toutes les tensions.

Le diffuseur officiel, la CCTV (China Central TV), justifiera plus que jamais ses initiales : en Anglais, CCTV ou "Closed Circuit TeleVision" est le nom donné aux caméras de surveillance, qui fonctionnent en circuit fermé.

Sur les terrains de sport, dans les tribunes, sur les podiums, en salles d'interviews... la moindre allusion aux droits de l'homme, au Tibet, aux Ouïgours**, au révisionnisme historique et culturel imposé aux voisins de l'Empire du Milieu... sera impitoyablement traqué.

A la limite, le comité d'organisation, le BOCOG, préfèrerait peut-être une bonne vieille attaque terroriste façon Munich '72 à un couac médiatique retentissant flanquant par terre des années de succès de la propagande. La pitié accordée aux victimes à l'opprobe jetée sur les coupables.

Dix secondes, ce n'est pas grand chose, mais c'est beaucoup plus qu'il n'en faudra aux bombes de muscles jamaicaines et américaines pour plier la finale du 100 mètres.

Le véritable exploit reposera donc sur les épaules des censeurs et des virtuoses du ciseau à la régie officielle : eux non plus n'auront aucun droit à l'erreur pendant ces dix secondes. La différence ? Il n'auront aucune médaille à gagner et beaucoup plus à perdre en cas d'échec.

* cf "China to delay 'live' Olympic broadcast by 10 seconds" (Chosun Ilbo 20080710)
** cf "Tibet, Ouïgours... l'Empire éclaté ?"(20080403)

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Original: "Dix secondes" (20080710)

20181128

Benfica Red Label (2007)

La plus belle marque portugaise fait l'objet d'une OPA depuis un mois. Mais selon la presse économique locale, un mystérieux chevalier rouge proposerait de doubler l'offre de Joe Berardo, soit 7 euros par actions. Le nom de l'aquéreur, public ou semi-privé, importe peu : la Chine est prête à saisir la moindre occasion d'épuiser ses monstrueuses réserves en devises et moins de 100M d'euros pour une marque comme Benfica, comme dirait Nanard, c'est cadeau. Le code couleur du maillot constitue naturellement un atout supplémentaire, et China Inc pourrait bien concurrencer Vodafone dans la collection de clubs faisant honneur à ses couleurs... 

Le Benfica est une proie autrement accessible que Manchester United. Plus discrète, aussi : sortir le chéquier est une chose, parader en compagnie de Kroenke ou Abramovich une autre.

Mais comme avec Manchester, l'argent ne suffira pas pour tout acheter. Les 150.000 actionnaires et les 200.000 abonnés auront leur mot à dire, et le supporter de Benfica ne cèdera sans doute pas son âme au plus offrant. Le Benfica détient 40% de son propre capital.

L'Empire du Milieu n'a cependant pas besoin de tout contrôler : ce qui a un élément chinois est considéré comme Chinois, et par un heureux hasard le jeune espoir Yu Dabao vient d'être promu en équipe première.

Bienvenue au cercle des lisboètes disparus...

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Original: Benfica Red Label (20070707)

Bleus, coups et blessures (2007)

Les hommes de Domenech se sont plutôt bien tirés du piège d'Oleg Blokhine, très efficace en première mi-temps mais dépassé en seconde à partir du moment où les Bleus ont enclenché la troisième, avec passes sautées au-dessus de la défense, accélérations diverses, roulette-grand pont et coup de la corde à linge.

Avant d'ouvrir le score, Franck Ribéry présentait une fiche de stats franchement médiocre, mais ses 50% de déchets devaient beaucoup aux audacieuses transversales ave maria de Toulalan (même un Jerry Rice au sommet de sa forme n'avait aucune chance d'intercepter ces missiles sol-air). Et si Nasri ne tient pas encore les 90 mn au top, personne ne lui en tient rigueur tant sa progression impressionne. Moins sollicité cette saison, Thuram rayonne au meilleur moment, tandis qu'Anelka illumine à son habitude les périodes séparant les phases finales de Coupe du Monde, cette drôle de compétition dont les videurs s'obstinent à refuser l'entrée aux José Touré et autres Eric Cantona...

Encore un coup de rein face à la Géorgie et les Bleus pourront prendre des vacances bien méritées.
En attendant et faute d'Equipe du Dimanche, je me suis rabattu sur le Festival de Toulon... ça faisait une paye - le dernier match que j'ai vu remonte sans doute aux années 80, à une époque où les grilles TV n'étaient pas saturées de foot, et où l'on découvrait les meilleurs jeunes d'Europe, les plus créatifs s'exprimant en toute liberté dans une ambiance bon enfant.

Bon enfant ? En 3 minutes 1 claquage et 2 envols de civières dont 1 pour KO... ce Chine - Pays Bas m'a collé des sueurs froides. L'Empire du Milieu a triomphé 2-1 et histoire de me calmer, j'ai confié à Stephen King le soin de m'accompagner jusque dans les bras de Morphée.

Rideau.

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Original: Bleus, coups et blessures (20070604)

20181126

Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (2007)

La FIFA a beau avoir l'habitude de se faire griller la polit(iqu)esse par le CIO, pas question de laisser trainer trop de temps entre les premiers JO à Beijing (2008) et la première Coupe du Monde en Chine.

Le débarquement du barnum footballistique en Asie ne remonte qu'à 2002 et l'Afrique (du Sud) est déjà programmée pour l'édition 2010. Quant à 2014, Sepp Blatter peut difficilement continuer à snober l'AmSud / CONMEBOL, shuntée par l'épreuve reine depuis la rupture du courant alternatif avec l'Europe en 1978*.

Le Brésil, barré du temps de Joao Havelange, fait figure de favori : la terre du futebol patiente depuis plus d'un demi siècle, tuant le temps en glanant quelques couronnes partout où se produit la caravane quadriennale (Europe en 1958, Amérique du Sud en 1970, Amérique Centrale en 1970, Amérique du Nord en 1994 et Asie en 2002), et sauf gros couac, les auriverdes tiennent leur ticket pour 2014.

L'unique concurrent à date, l'Australie, ne devrait guère poser de problème :
  • Elle ne peut pas avoir et le beurre, et l'argent du beurre et la crémière : le pays ne représente plus l'Océanie et l'OFC mais bien la confédération asiatique (AFC), rejointe justement pour faciliter ses qualifications en phases finales. Or douze ans après la Corée et le Japon ça ferait un peu tôt pour l'Asie... et surtout un peu tard pour l'Empire du Milieu, principale cible marketing de la FIFA
  • la masse des téléphages footeux du globe se trouverait sur le mauvais créneau horaire - à moins de faire jouer les matchs au milieu de la nuit, audience désastreuse garantie
  • avec toute la sympathie que j'ai pour les socceroos, une telle promotion du beautiful game dans ce vaste désert dédié au rugueuxdeby relèverait franchement du caritatif
  • même si Ruppert Murdoch cassait sa tirelire, à qui profiterait le crime sur le plan sonnant et trébuchant ? quitte à choisir un autre concurrent de la Chine dans l'AFC, le Moyen Orient offrirait des perspectives bien plus sonnantes et trébuchantes (avec même un croc en jambes définitif pour les juges de ligne de sexe non masculin).
2014 déjà plié, Blatter décide de lancer une pique à l'Europe pour 2018 : pourquoi le vieux continent échapperait-il aux nouvelles lois de l'alternance ? Pourquoi ne serait-ce pas au tour de la CONCACAF ou de l'AFC ? Et pourquoi ne pas réélire, au prochain congrès, le petit suisse qui a le premier offert la Coupe du Monde à l'Asie et à l'Afrique ?

Voilà Michel Platini sommé de voler au secours de l'Angleterre, représentante éminente de l'UEFA d'en haut mais candidate déclarée à l'organisation de la Coupe du Monde 2018. En décidant de jouer du violon auprès des parents pauvres de son ONU du football pour sa réélection de fin d'année, son mentor le soumet à un crash test pour vieux briscard de la politique dont il se serait bien passé...

* Eh oui, rien à se mettre sous la dent depuis le tango des généraux argentins ! La Colombie avait pourtant obtenu l'organisation de la Coupe du Monde 1986, mais pour jeter l'éponge en 1983. Le Mexique avait alors récupéré le bébé et avec lui la CONCACAF, organisatrice de la livrée 1994 (pour rappel, un habile coup de pouce au soccer US et à ses mécènes - cf histoire de la MLS et du football aux States).

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Original: Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (20070228)

20180207

Take a walk on the Merseyside, you'll never walk alone (2006)

Dubai International Capital LLC a les yeux de al Chimen pour le Liverpool FC et se verrait bien récupérer la franchise, au grand dam d'Arsène Wenger. Celui-ci a beau se placer sur le plan de l'éthique sportive (un Roman Abramovitch ça va, trois-quatre milliardaires bonjour les dégats), il doit tout de même se poser des questions dans son Emirates Stadium flambant neuf : c'est moi qui fait la pub et ce sont mes concurrents qui en récoltent les fruits !


Vous vous souvenez du tollé soulevé par la concession de nombreux ports américains à Dubai Ports World ? L'Administration Bush avait été accusée de brader l'économie et la sécurité nationale au profit de ses éminents et émirants amis. Eh bien DP World appartient à DIC. Ou plutôt appartenait puisqu'ils viennent de revendre 6 ports à AIG Global Investment Group. Hasard du calendrier ? La défaite Républicaine aux mid-term elections a sans doute accéléré le processus. Bras armé de Dubai Holding, DIC est en effet très proche de fonds américains ultraconservateurs comme KKR (l'ancienne boîte de Lobby Dick Cheney a connu son heure de gloire en interprétant Ali Burton et les 40 voleurs dans le désert Irakien - le "R" de KKR figure d'ailleurs au board de DP World) ou l'incontournable Carlyle (usine à recycler les bons soldats et supporters d'USA Inc style John Major, James Baker III, tonton Ben Laden...).


Voilà pour l'aspect politique, logique pour un groupe détenu par les monarques de ce charmant Emirat. DIC s'avère surtout un outil économique majeur pour le rayonnement de Dubai à l'étranger. Liverpool a échappé aux magnats thailandais mais pourrait bien rejoindre ce que j'appellerai la nouvelle armée rouge des vassaux du désert.

Je m'amuse souvent à faire le parallèle entre Dubai et la Chine, deux pays à la fois figés dans des structures étatiques ultra contrôlées et engagées dans un capitalisme ultra impérialiste, s'affrontant parfois directement dans la course aux acquisitions à l'étranger. Dubai comme la Chine sont en réalité gérés comme de grandes entreprises. Mais autant en Chine, le conseil d'administration peut capitaliser sur une expertise plusieurs fois millénaire dans la stratégie la plus subtile (Sun Tzu n'eût pas appris grand chose de Machiavel) autant à Dubai, le court terme prévaut et l'hubris semble proche, à l'image de cette interminable Burj Dubai, une tour de plus de 800 m qui croît à la vitesse d'un étage tous les trois jours.

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Original: Take a walk on the Merseyside, you'll never walk alone (20061213)

20171205

Djibril Cassé (2006)

Le football, c'est dans les bons jours les chevilles élastiques de Ronnie et dans les mauvais les jambes à angle droit du pauvre Cissé (ou encore les cuisses de Lienen pour ceux qui ont de la mémoire).


On peut essayer de positiver en se disant que DC a déjà joué la Coupe du Monde (contrairement à un Touré ou un Cantona), qu'il n'a que 24 ans et un coeur comme ça, qu'un "banni" (Anelka ? Luyindula ?) ou un "jeunot" (Simana Pongole ? Le Tallec ? Briand ?) aura sa chance... la blessure reste terrible et inconsolable.


Et puis un blessé lors du dernier match de préparation des Bleus face à une équipe asiatique, ça éveille d'autres souvenirs...


Je demeure par ailleurs partagé sur cette équipe : Domenech assume ses choix et c'est son métier. On ne peut pas lui reprocher l'absence d'une ligne claire, mais je redoute toujours un scénario à la 1986 : le sélectionneur ne fait pas assez tourner son effectif et n'ose pas casser le noyau dur d'une génération dorée à bout de souffle, lui offre un dernier récital (l'Italie et le Brésil en 1986, l'Ukraine en 2006 ?) avant de la laisser sombrer contre un groupe plus puissant et sans merci (la RFA en 1986, l'Italie en 2006 ?). Les Bleus seraient décidément inspirés de gagner leurs deux premiers matchs pour s'offrir une tournée des coiffeurs (même orphelins de leur meilleur client, hélas).

Au-delà, je suis curieux de voir ce que donnera ce gouleyant rouge millésimé 2006 quand on le débouchera vers 2010. Contrairement à la Chine de 2002, cette cuvée a tout pour plaire techniquement, tactiquement et physiquement. Il ne reste à ce séduisant collectif qu'à laisser s'exprimer des individualités que l'on sent tétanisées à l'idée de se mettre en avant. Par moments, on aurait dit la réserve d'un grand club pro jouant un trente-deuxième de finale de Coupe de France face à des amateurs, trop tendue pour se faire plaisir sur le terrain et s'interdisant toute prise de risque de peur de griller sa chance.

Laissons donc cette Chine décanter quelques années et voyons plutôt ce que donne la mise en bouteille au château des petits gars de Clairefontaine.


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Original: Djibril Cassé (20060608)

La France sans Zidane (2006)

J'ai bien aimé la France sans Zidane hier - si Ribery tient toutes ses promesses cet été, le duel avec Park Chu-young promet.


J'ai bien aimé le sourire de Henry hier - ça faisait un bail... d'ailleurs il a fallu un contrat pour le retrouver.


J'ai bien aimé le public lensois hier - ça avait un petit air de France - Afrique du Sud 1998 à Marseille. De vrais supporters, une belle marseillaise, le soutien de TOUS les Bleus, un bel esprit*.


L'Allemagne se rapproche. Reste encore à mettre la Chine à pied, comme dirait la Comtesse. Et quitte à faire des manières, décochons l'imparfait du subjonctif : j'aurais préféré que le premier France-Chine de l'histoire fût celui que la chance avait décidé - pas cet aimable match amical d'avant Coupe du Monde mais un véritable match d'ouverture. Je n'ai pas oublié que le tirage au sort de 2002 avait initialement placé la Chine dans le groupe des Bleus.

Tant mieux pour le Sénégal.


* à part peut-être ces sifflets pour Gravesen, légitimement énervé pour ce carton jaune qui pouvait être bleu


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Original: La France sans Zidane (20060601)

20131216

K-League Saison 2013

Rebaptisée K-League Classic pour la distinguer de la seconde division K-League Challenge, la principale ligue pro sud-coréenne retrouve un format à 14 clubs (26 matchs puis 2 mini-championnats, 1 pour le titre 1 pour la reléguation). 

Les Pohang Steelers arrachent le titre à l'ultime seconde des arrêts de jeu du dernier match de la saison, face à leurs dauphins Ulsan. Jeonbuk et Seoul gagnent également leur ticket pour l'AFC Champions League. Les deux relégués sont Daegu et Daejeon.

Nouveau titre de meilleur buteur pour Dejan Damjanovic avec 19 buts, à égalité avec le MVP de la saison KIM Shin-wook (Ulsan). Mais ce sera le dernier du Monténégrin avec Séoul avant son départ pour la Chine (Jiangsu Sainty). Mauricio Molina conserve également son titre de meilleur passeur (13, à égalité avec Leonardo de Jeonbuk). Meilleur jeune: KO Mu-yeol (Pohang).

La mauvaise nouvelle: les clubs sud-coréens perdent leur compétitivité vis à vis de leurs rivaux Chinois. La bonne nouvelle: le nombre de spectateurs progresse de 8.6%, même si aucun club n'atteint les 20,000 de moyenne (2 en 2012).
 
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20120303

AFC Champions League - 2012 parcours clubs coréens


Voir le parcours des clubs coréens depuis 2002 (toutes saisons).

Des opportunités pour les clubs coréens en raison de la baisse de niveau des rivaux habituels japonais, mais les Chinois montent en régime, les Australiens confirment leur position dans le top 4 à l'Est, où le FC Bunyodkor vient en prime bouleverser la donne.

UPDATE 201207

Enormes déceptions pour Pohang et Jeongbuk, écartés dès le premier tour. A cause d'un départ catastrophique pour le premier (deux défaites 5-1), et malgré un début brillant à Osaka pour le second. Le FC Bunyodkor était trop fort pour Jeongbuk, et Seongnam s'est également cassé les dents sur les Ouzbeks au tour suivant, pourtant joué à domicile.

Update 201211

Victoire pour Ulsan Hyundai! La finale avait bien commencé, les Coréens gagnant par tirage au sort le droit de jouer à domicile, devant plus de 40.000 spectateurs. Preuve de la santé de la ligue ou de son inconstance: Ulsan devient le septième club coréen titré, le quatrième sur la dernière décennie.


POHANG STEELERS (éliminé au premier tour):
Premier Tour: 3e Groupe E
06/03 Gamba Osaka (JAP): 3-0* (KIM Tae-su 19 - Rendulic 22 - Asamoah 76)
20/03 FC Bunyodkor (UZB): 0*-2
03/04 Adelaide United (AUS): 1*-0 (KIM Dae-ho 68)
18/04 Adelaide United (AUS): 0-1*
02/05 Gamba Osaka (JAP): 2*-0 (KIM Jin-yong 45+1 - Asamoah 77)
16/05 FC Bunyodkor (UZB): 0-1*

ULSAN HYUNDAI (VAINQUEUR):
Premier Tour: 1er Groupe F
06/03 Beijing Guoan (CHN): 2*-1 (KIM Shin-wook 26 - GO Seul-ki 34)
20/03 FC Tokyo (JAP): 2-2* (KIM Seung-yong 80 - Maranhao 88)
04/04 Brisbane Roar (AUS): 1*-1 (LEE Jae-seong 54)
17/04 Brisbane Roar (AUS): 2-1* (Velez 11 - KWAK Tae-hwi 73)
02/05 Beijing Guoan (CHN): 3-2* (KIM Shin-wook 17 - KIM Seung-yong 20 - Maranhao 79)
16/05 FC Tokyo (JAP): 1*-0 (KANG Min-soo 37)
Huitièmes de finale: qualifié
30/05 Kashiwa Reysol (JAP): 3*-2 (KIM Shin-wook 54 - Kondo 71 csc - LEE Keun-ho 88)
Quarts de finale:
19/09 Al Hilal (KSA): 1*-0 (Rafinha 10)
02/10 Al Hilal (KSA): 4-0* (Rafinha 24, 27 - KIM Shin-wook 54 - LEE Keun-ho 65)
Demi-finales:
24/10 Bunyodkor (UZB): 3-1* (Rafinha 31 - KIM Shin-wook 53 - LEE Keun-ho 72)
31/10 Bunyodkor (UZB): *2-0 (KIM Shin-wook 53 - LEE Keun-ho 75)
Finale:
10/11 Al Ahli (KSA): 3*-0 (KWAK Tae-hwi 13 - Rafinha 68 - KIM Seung-yong 75)

SEONGNAM ILHWA CHUNMA (éliminé en huitièmes):
Premier Tour: 1er Groupe G
07/03 Nagoya Grampus (JAP): 2-2* (Heverton 47, 90+3)
21/03 Tianjin Teda (JAP): 1*-1 (HAN Sang-woon 14)
03/04 Central Coast Mariners (AUS): 1-1* (Santos 57)
18/04 Central Coast Mariners (AUS): 5*-0 (LEE Chang-hoon 39 - Santos 43, 73sp - KIM Sung-hwan 69 - Jovancic 84)
01/05 Nagoya Grampus (JAP): 1*-1 (HAN Sang-woon 12)
15/05 Tianjin Teda (CHN): 3-0* (Yoon Bit-Garam 32 - Jovancic 48, 49sp)
Huitièmes de finale: éliminé
29/05 FC Bunyodkor (UZB): 0-1

JEONBUK HYUNDAI MOTORS (éliminé au premier tour):
Premier Tour: 3e Groupe H
07/03 Guangzhou Evergrande (CHN): 1*-5 (JEONG Seong-hoon 70)
21/03 Kashiwa Reysol (JAP): 1-5* (Huang Bowen 51)
04/04 Buriram United (THA): 2-0* (LEE Seung-hyun 9 - SEO Sang-min 34)
17/04 Buriram United (THA): 3*-2 (LEE Dong-gook 25, 27 - PARK Won-jae 80)
01/05 Guangzhou Evergrande (CHN): 3-1* (LEE Seung-hyun 43 - LEEE Dong-gook 90+1, 90+3sp)
15/05 Kashiwa Reysol (JAP): 0*-2


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20071125

A3 Champions Cup

Cette compétition oppose les champions des 3 maîtres de l'extrême-orient : Corée du Sud, Chine et Japon (K-League, China Super League et J-League). Le pays hôte fournit deux équipes.

2003 (à Tokyo)
Kashima Antlers (J) - Dalian (C) - Seongnam Ilhwa Chunma (K) - Jubilo (J)
2004 (à Shanghai)
Seongnam Ilhwa Chunma (K) - Yokohama FC Marinos (J) - Shanghai Shenhua (C) - Inter Shanghai (C)
2005 (à Jeju)
Suwon Samsung Bluewings (K) - Pohang (K) - Yokohama FC Marinos (J) - Shenzhen Jianlibao (C)
2006 (à Tokyo)
Ulsan Horang'i (K) - Gamba Osaka (J) - JEF United Chiba (J) - Dalian Chide (C)
2007 (à Jinan)
Shanghai Shenhua (C) - Shandong Luneng (C) - Urawa Reds (J) - Seongnam Ilhwa Chunma (K)