Vous n'avez sans doute pas grand chose à cirer du Groupe H des phases de poule de l'édition 2009 de l'AFC Champions League, surtout pour une finale symbolique entre les deux clubs déjà qualifiés. Ce
mardi, les Japonais de Kawasaki Frontale recevaient les Coréens de
Pohang Steelers, et les visiteurs l'ont emporté 2-0. C'est le premier
but qui a retenu toute mon attention et qui sait, si vous êtes gentil,
retiendra un peu la vôtre aussi.
Au départ, une faute à la
douzième sur le macédonien Stevica Ristic, Stevo pour les intimes,
poussé dans le dos à la limite de la surface de réparation. Stevo
insiste pour se faire réparation lui-même sur ce coup franc situé pile
poil au centre, dans l'axe du point de pénalty. Pendant que les
défenseurs forment le mur, Stevo trompe à la fois le gardien et le
réalisateur, mais pas l'arbitre qui invalide le but et demande un peu de
patience voyons s'il vous plait messieurs.
Noh Byung-joon se
place alors à côté de Stevo. Le mur est bien à neuf mètres quinze, mais
deux Coréens viennent former un second mur à moins de trois mètres du
ballon. Toujours dans le même axe.
Noh peut donc indifféremment
choisir la gauche ou la droite, il sera à la même distance, avec le même
angle, et la même double barrière humaine. On sent venir la combine
avec impatience.
Le gardien s'agite fébrilement : de toute
évidence, il ne voit plus le ballon, et sait déjà qu'il aura un temps de
retard sur l'action. Faut-il alors choisir un côté, comme sur un
pénalty ?
Au coup de sifflet, Noh s'exécute et choisit la gauche
du gardien qui, parti comme prévu en retard, ne peut empêcher la
quasi-lucarne. Les deux gars du "mur offensif" à trois mètres se sont
impeccablement écartés au moment précis de la frappe, chacun de son
côté, pendant qu'un troisième larron jaillissait de la gauche du tireur
en traçant en diagonale vers le centre du mur défensif, rompant la
symétrie et ajoutant à la confusion de l'équipe adverse sur le côté
opposé à la frappe.
A défaut de voir du grand football, on a
régulièrement droit à des combinaisons savamment travaillées à
l'entraînement de la part des clubs coréens, que ce soit en K-League
ou en coupe continentale. Pohang parachèvera son succès à la 72e minute
sur un but d'un Denilson (aucun rapport avec l'ancien bordelais - ce
grassouillet attaquant exploite au mieux une sacrée force d'inertie et
quelques vestiges de conduite de balle sur sable) pour terminer premier
du groupe.
Un triomphe un peu trompeur pour les Coréens dans une
compétition où ils ne cessent de décevoir* : Suwon s'est qualifié sans
briller, Séoul se fera probablement sortir par une équipe pourtant plus
faible (Shandong Luneng), et Ulsan doit impérativement battre les
Aussies de Newcastle United Jets pour les huitièmes. Au lieu de se
bagarrer à égalité avec le Japon, le pays souffre de plus en plus face
aux Chinois et donc aux Australiens, qui ont récemment quitté la
confédération océanienne pour l'Asie en clubs comme en sélections.
L'avenir
s'annonce terne : s'ils attirent les foules à l'extérieur, les stades
coréens sonnent creux, même pour des affiches. 13.633 spectateurs
pointaient hier à Kawasaki. Loin d'un record, mais pour un match
présentant peu d'enjeu. Et ce score représente à peu près quatre fois
plus qu'une assistance habituelle en Corée.
footlog
* voir le parcours des clubs coréens en AFC Champions League 2009.
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Original: "Noh Future" (20090520)
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20190111
20171130
Red Star Ac' ? Les Espoirs font vivre (2005)
Calcio-Ligue 1 : 29-21. La Ligue 1 se console en exportant deux buts à la Juve (Trezegol), deux à Wigan (Henry) ou encore un à Anfield (Cissé).
Liga-Ligue 1 : 2-2. Egalité Denilson - Ronaldinho, mais les deux gri-gris du Bordelais entré en fin de match n'ont pas connu la même exposition médiatique que les deux coups de turbo sur l'aile Gaucho du Clasico.
Bundesliga-Ligue 1 : 5-12. Pas de chance, il s'agit ici de la différence en points entre le leader et son dauphin. En faisant mieux ou plutôt pire que le Bayern, Lyon projette notre championnat dans des sphères habituellement peuplées par d'anciennes républiques soviétiques.
Et demain, ça ira mieux ?
9-3. Tapie envisage de claquer son nouveau pactole en montant un OM-sur-Seine avec sans doute les mêmes recettes (millions, anti-parisiannisme, populisme) et les mêmes casseroles. L'ex-Ministre de la Ville peut se la jouer tendance en briguant le poste de Georges Marchais dans les tribunes d'un Saint-Ouen version Red Star Ac'. D'ici à ce que Luis se colle la Belga au bec de retour d'Israël...
13. Pour l'intérêt de la L1, je préfèrerais que Marseille fasse le nécessaire et retienne Frank Ribery pour l'essentiel d'une carrière que je lui souhaite papinesque. Maintenant que les bleuets sont en phase finale, Domenech serait inspiré de tester dès mars prochain ce "Plan B" autrement plus durable que ZZ.
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Original: Red Star Ac' ? Les Espoirs font vivre (20051121)
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