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20190112

La France pas pressée de dresser l'attente (2010)

On ne pourra pas reprocher aux Bleus d'avoir gonflé artificiellement les attentes de leurs supporters à la veille de la Coupe du Monde 2010 : 2-1 contre le Costa Rica, 1-1 contre la Tunisie, 0-1 contre la Chine... jamais la génération en or de Platoche & co ne se serait permis un tel fiasco (d'autant qu'elle n'a jamais affronté ces cadors).

Mais il y a du progrès par rapport à 2002 et 2006, avec les victoires à la Pyrrhus contre la Corée du Sud (Zidane out) et la même Chine ("Djibrill Cassé"). Didier Drogba a à son tour goûté à ces cadeaux asiatiques de dernière minute face au Japon (au ralenti, une agression "Matrix" / "Fiona" d'un kamikaze nippon).

Les Bleus sont cuits et Gourcuff tire la langue, mais ça aussi c'est tout ce qu'il y a de plus rassurant : le futur-ex-Bordelais a la réputation d'un diesel, et la préparation physique de notre Dream Team est supposée se traduire par une montée en puissance progressive qui fait ramer les joueurs au premier tour et gambader les trentenaires jusqu'en finale, avec suffisamment de jus pour balancer un coup de boule après prolong' si nécessaire (voir "Zizou est mort tout seul").

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, donc.

Encore faut-il passer ce bon sang de premier tour. Et il y a 4 ans, ça n'avait pas été si facile face à des monstres comme la Suisse, la Corée du Sud et le Togo...

Le scénario semble donc écrit d'avance : base case un nul des familles avec l'Uruguay comme en 1966 et en 2002, worst case une défaite d'entrée, avec sortie sous les sifflets, et porte des vestiaires défoncée (inspiré par Zizou, Ribéry en profite pour se refaire le portrait d'un coup de boule).

Sauf que.

Je sens bien une victoire sur ce coup-là. Sérieusement. Et avec la manière en plus. Genre un pion d'entrée, un autre juste avant la mi-temps après une passe à dix style Argentine-Serbie 2006, et un troisième dans les arrêts de jeu suite à un remplacement génial de Raymond la Science.

J'y crois dur comme fer. La dernière bande à Domenech ira loin, c'est écrit : les petites équipes ne meurent jamais.

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Original: "La France pas pressée de dresser l'attente" (20100606)

20171208

Dimanche, je signe pour le nul (2006)

Tout ce que je demanderai aux Bleus demain, c'est de ne pas etre elimines le soir meme et d'entretenir le suspense encore un match. Bien jouer ? N'en demandons pas trop. Un but ? Ca, oui. Et a la limite, je prefererais un 2-1 pour la Coree du Sud a un nouveau 0-0. Cette agonie dure depuis quatre ans malgre quelques remissions (Allemagne-France, Coupe des Confederations 2003) et il est temps de debrancher la prise. Qui sait, sans respiration artificielle, le condamne peut nous arracher un dernier beau soupir...

On peut se moquer des Anglais, des Allemands ou des Mexicains souffrant le martyr face aux Trinideens, Polonais ou Angolais - on peut sourire en voyant Beckham en arriere latteral et Lampard en stoppeur, eux au moins se creent 20 occasions par match...

Revenons plutot sur ce chef d'oeuvre argentin, qui a mon sens prolonge parfaitement le premier match contre le Ghana : comme au basket ou au hand-ball, cette equipe multiplie les passes au milieu avant d'accelerer pour porter une attaque necessairement faite pour marquer. Le jeu en mouvement ? Rien a voir avec la Cote d'Ivoire, qui faisait la difference au deuxieme tiers du terrain avant de se figer dans le troisieme : ici, tout le monde bouge en permanence, quel regal pour le porteur de balle. 

Et a propos... le toucher de balle ? On ne joue plus comme ca depuis le Bresil 1982 - desole pour l'Argentine de 1986 ou evoluaient pourtant Marado Marado, Valdano et Burruchaga. Car cette Coupe ressemble aussi au Mondial '82. Vous pariez que ces gros Europeens empates au 1er tour raffleront la mise a la fin ? Je ne serais pas etonne qu'un autre Italien joue le role de Paolo Rossi face a la dream team Argentine...

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Bons points : Javier Pedro Saviola (ARG) - Danijel Ljuboja (SEM) - Arouna Kone (CIV) - Robin van Persie (NED) - Frederik Ljungberg (SVE) - Nelson Haedo-Valdez (PAR) - Frank Lampard (ENG) - Dwight Yorke (TRI) - Rafael Marquez (MEX) - Joao Ricardo (ANG) - Luis Antonio Valencia Mosquera (ECU) - Mauricio Solis (COS - bof)

Mauvais points : l'arbitrage d'Oscar Ruiz (NED-CIV), du niveau de celui de Essam abd el Fatah (AUS-JAP) - les vilains coups neerlandais contre la Cote d'Ivoire, a des annees lumiere du joueur qu'etait Marco van Basten (heureusement qu'un autre van du Nord a bien souffle hier)
 
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Original: Dimanche, je signe pour le nul (20060617)

20171205

Départ arrêté (2006)

Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.

Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.

En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?

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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philipp Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.



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Original: Départ arrêté (20060610)

20171130

Jürgentleman Klinsmann (2005)

Jürgen Klinsmann avait déjà contribué à la belle aventure monégasque d'Arsène Wenger*, il ressemble de plus en plus au maître du ballon d'Alsace : élégance, droiture, humour, sens des responsabilités et qualités de manager au sens fort du terme (permet à ses collaborateurs de donner le meilleur d'eux-même)... Respect.

Une nouvelle victoire de l'Allemagne en Coupe du Monde me ferait presque avaler la vision apocalypto-terminatoresque d'un Oliver Kahn plus triomphal et carnassier que jamais. Rien que pour apprécier le sourire plus jaune d'Uli Hoeness. Et surtout la joie toute simple de la jeune et multiethnique "Klinsmannschaft".

Si Klinsmann devait échouer, je lui souhaiterais au moins de réussir dans son pays d'adoption : la MLS a besoin de nouveaux promoteurs du beautiful game, et si possible un peu plus brillants que Lothar Matthäus**. Un réformateur comme Klinsmann ne doit pas gaspiller son talent dans l'entraînement au quotidien mais dans une authentique entreprise de restructuration.

D'ici là, aura-t-il l'élégance de laisser gagner les Bleus ? Quoi qu'il en soit, je doute qu'un nouveau triomphe 3-0 serve notre équipe nationale : comme face au Costa Rica, elle a besoin d'être mise à l'épreuve pour progresser.

S'il vous plait, ce soir, je veux voir du jeu. Surtout pas un "tifo" de circonstance du style France-Algérie 2001.


* Si Bernard n'avait pas tapi à la pelle les enveloppes sous les jardinets de France et de Navarre, le PSG et surtout l'ASM afficheraient certainement plus de titres au compteur.
** Je préfère voir un Djorkaeff continuer à s'éclater sur les terrains et titiller avec ses MetroStars le New England Revolution de Robert Kraft en demi-finales de conférence. Et je préfère voir un Robert Kraft investir en Old England : à la différence de Malcom Glazer, Kraft a prouvé qu'il aimait le foot (World Cup 1994 à Boston, création des NE Revs...).


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Original: Jürgentleman Klinsmann (20051112)