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20190113

Exclusif : les palmarès 2012 ! (2011)


Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir:
  • Suite au Printemps du Qatar, le Paris Saint Germain est placé en liquidation judiciaire et accélère son déménagement au Stade de France pour devenir le Paris Saint Denis. Le SDF lui-même est renommé Tsintao Arena, en hommage à ses repreneurs. De son côté, pas fâché d'avoir échappé au naufrage, Colony Capital redéveloppe le Parc des Princes
  • Quelques jours après la dissolution de la zone Euro, l'Ukraine remporte le Zloti 2012 face aux Pays-Bas. Robin Van Persie pulvérise le record de Platini avec 13 réalisations en 6 matchs.
  • Auréolé d'un second titre consécutif à la tête du LOSC, Rudi Garcia prend la direction d'Arsenal. Arsène Wenger décide pour sa part de se consacrer à une oeuvre caritative: l'équipe nationale d'Angleterre. Fin octobre, Sir Alex Ferguson prend enfin sa retraîte ou plutôt, il ne se réveille pas d'un coma éthylique.
  • A deux semaines des Jeux de Londres, David Beckham se fracture son dernier neurone, sans impact naturellement sur la suite de sa carrière dans la publicité (au niveau strictement football, il continue sur la lancée de la saison, à paraître sur le terrain pour la dernière minute de chaque match du PSD).
  • Cristiano Ronaldo plante 53 buts en Liga, dont 31 coup de pied arrêtés et 27 pénalties sur les trois derniers matchs de la saison. Cela ne lui permet pas de rejoindre les 78 pions de Lionel Messi, dont 95% sur action de jeu. José Mourinho crie au scandale: une fois de plus, le corps arbitral favorise le Barça.
  • Le Ballon d'Or 2012 est attribué à Ronaldo: le jeune retraîté parvient à maintenir tout au long de l'année calendaire un tour de taille de 360 cm, soit l'équivalent de deux Nicollins un quart, ou encore de vingt trois Valbuenas.

Tous mes voeux

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* voir livrées précédentes : "Exclusif! Les palmarès 2011" (janvier 2011), "Exclusif ! Les palmarès 2010" (décembre 2009), "Exclusif ! Les palmarès 2009" (décembre 2008), "Exclusif - les palmarès 2008" (décembre 2007), "Exclusif - les palmarès 2007" (décembre 2006), "Exclusif - les palmarès 2006" (décembre 2005).

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Original: "Exclusif : les palmarès 2012 !" (20111230)

20190112

Fins de règnes (2011)

Il y a encore cinq ans je me serais sans doute contenté de cette agréable finale de Champions League ponctuée de jolis buts : la passe de Xavi pour Pedro, le double une-deux de Rooney - même avec Giggs hors-jeu -, la lucarne de David Villa (de Messi, je retiendrais plutôt que la caguade de Van der Sar ses jolis non-buts comme sur sa mini-Madjer en seconde mi-temps).

Mais cette journée avait des airs de fins de règnes. Pour Sir Alex et ses fidèles grognards Giggs et Scholes, pour les Van der Sar, Park, Evra, Pujol et autres soldats de devoir, mais aussi pour ce Barcelone de feu de Guardiola.

La meilleure équipe du monde a de nouveau conquis un trophée ultramérité en proposant le meilleur jeu du plateau, mais on finirait presque par se lasser de ce jeu de passes courtes trop parfaites entre camarades d'école. Au plus fort de la domination de Manchester par le Barça, les blaugranas donnaient l'impression de marcher, seul le porteur du ballon bougeant. Une optimale économie d'énergie certes, mais il fallait attendre le vrai décalage pour s'enthousiasmer (voir de nouveau figure A : Xavi pour Pedro).

J'adore Barcelone et je suis heureux de ce nouveau triomphe, mais désolé : je préfère le petit grain de folie en plus, celui d'une autre équipe de camarades d'école, les perdants magnifiques de l'Argentine 2006. José Pekerman avait façonné son équipe encore plus directement que Pep Guardiola, pur produit de la maison catalane.

Points communs entre l'Argentine 2006 et le Barcelone d'aujourd'hui ? Javier Mascherano et surtout Lionel Messi, qui ne retrouvera pas de sitôt une bande de compatriotes aussi bien armée pour l'aider à remporter le trophée suprême.

L'autre roi du pétrole sur la planète football, Sepp Blatter, a obtenu le départ de son ancien sponsor et désormais rival Mohamed Bin Hammam. Le patron de la FIFA a été lui-aussi mis en cause dans les sordides affaires de corruption mais son mode de fonctionnement est plus subtil : au lieu de sortir son chéquier, il achète les patrons de fédérations en distribuant généreusement mais en toute transparence l'argent des sponsors.

Blatter aussi paraît en fin de règne. Les successeurs à plus ou moins long terme semblent tout trouvés : Franz Beckenbauer ou de préférence Monsieur Propre, Michel Platini. Songez que même la K-League sud-coréenne a été touchée par un scandale de matchs truqués.

Bien sûr, le Barça peut encore nous surprendre et nous faire rêver. Bien sûr, Sir Alex n'a pas dit son dernier mot (et Javier Hernandez a encore de belles années devant lui). Bien sûr, Sepp Blatter ne quittera pas si facilement sa forteresse zurichoise.

Et bien sûr, je fais un peu la fine bouche. Allez, ce millénaire nous a encore offert une belle finale et du beau jeu.

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Original: "Fins de règnes" (20110529)

Exclusif : les palmarès 2011 ! (2011)

Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir... mais cette fois-ci finie la rigolade : impossible désormais de se réfugier derrière son petit doigt ou plutôt les gros sourcils de Domenech, la crise annuelle du PSG, la scoumoune de l'Ohème.
 
Car en 2010, après avoir touché le fond à Knysna, le foot et le jeu ont repris leurs droits. D'ailleurs, le Ballon d'Or sacrera très prochainement un gentleman, qu'il s'agisse de Xavi, Iniesta ou Messi.
Tiens, à propos, le re-voilà le lauréat BO 2011 : étincelant tout au long de l'année, Lionel Messi a cependant laissé la Champions League 2011 au Arsenal de Fabregas et de Wenger (enfin couronné en Europe après avoir échoué en finale de C2, C3 et C1). 
Ejecté au printemps du Real Madrid, José Mourinho récupère en été le fauteuil de son tombeur en huitièmes : "je souhaite à Claude Puel bien du plaisir à Bernabeu... mais je me demande comment il a pu supporter ce Bernard Lacombe pendant si longtemps".
Toujours au rayon entraîneurs, Sir Alex Ferguson a préféré prendre une retraîte bien méritée plutôt que de continuer dans un club amateur : comme la moitié de la Premier League, Man Utd s'est retrouvé rétrogradé par la toute nouvelle DNCG Anglaise. La Russie remplace l'Ukraine et la Pologne comme organisateur de l'Euro 2012 - première décision symbolique de Vladimir Poutine après son anschluss de ces deux pays.
Nouveau sponsor de Lille, le Qatar offre gratuitement un stade flambant neuf au Champion de France 2010-2011... mais le Stade Pierre Mauroy s'avère un château de sable totalement injouable et dès la reprise, les spectateurs désertent les tribunes climatisées à -19 degrés en plein été.
Dans la foulée de son nettoyage sans kärcher du Parc des Princes, Robin Leproux fait disparaître tous les vieux croutons du comité central du plénum de la FFF, rase les moustaches de Thierez, et place aux commandes le K.G.B, un triumvirat de tueurs à la réputation bien établie : Sylvain Kastendeutch, Jacques Glassman, Maxime Bossis.

Le foot français peut enfin respirer, mais le plus gros scandale de paris sportifs de l'histoire pointe déjà son nez. Il éclatera à la veille du Championnat d'Europe, mais gardons cela pour l'année prochaine.

Tous mes voeux

footlog 2011
* voir livrées précédentes : "Exclusif ! Les palmarès 2010", "Exclusif ! Les palmarès 2009", "Exclusif - les palmarès 2008" - "Exclusif - les palmarès 2007" - "Exclusif - les palmarès 2006".

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Original: "Exclusif : les palmarès 2011 !" (20100105)

El Pipe de Oro (2010)

En avance sur le calendrier initial, Jean-Pierre Escalettes a annoncé ce matin le nom du futur sélectionneur de l'Equipe de France : 

JPE : "Il n'a pas été possible de confier les renes des Bleus a un ancien champion du monde : le seul disponible dans le groupe était le conducteur du bus le 12 juillet 1998. Je peux vous l'avouer maintenant : notre premier choix portait sur Laurent Blanc, mais Lolo nous a gentillement fait comprendre qu'il n'avait pas épuisé son stock de touillettes à Bordeaux, et que le dernier check-up de Sir Alex Ferguson n'était pas brillant brillant... Tout naturellement nous avons alors proposé le job à Didier Deschamps, mais Dédé veut à tout prix lever la coupe aux grandes oreilles en tant qu'entraîneur avant de récupérer la sélection. Enfin pas lui mais l'amicale des supporters de l'Ohème, qui lui ont placardé le message sur la porte de sa villa. La Dèche m'a montré le papier : il est tout rouge et fendu au milieu parce qu'un chat s'est malencontreusement interposé entre la porte et le poignard pendant l'affichage. Nous avons donc proposé le job à Diego Maradona, un homme capable de remettre l'équipe sur les bons rails, et qui surtout sait communiquer auprès des journalistes avec clarté, franchise, et classe."

footlog : "Et les autres anciens de '98 ? Vous aviez déjà Alain Boghossian sous la main, non ?"

JPE : "Ah ah ah ! Excellent poisson d'avril. Question suivante...?"

footlog, le 1er avril 2010

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Original: "El Pipe de Oro" (20100401)

20190111

No Pasaran (2009)

Après avoir signé Kaka pour  € 65 millions et Cristiano Ronaldo pour 94 millions*, l'insatiable Fiorentino Perez a formulé une offre a 100 millions, mais j'ai refusé. 

¡No Pasarán!

Pourtant, 100 millions d'euros contre 2 millions de maillots du Real floqués à mon nom... la proposition était tentante... mais je resterai fidèle au club de mon (pace-ma)coeur.

L'amour du maillot doit toujours compter plus que l'argent, et le club plus que le maillot. D'ailleurs entre Paris et moi, les histoires de maillot n'ont jamais été une question d'euros : c'est contre quelques francs que j'ai acquis la tenue officielle en 1982 et 1993.

Pas tout jeune, je sais. Comme l'ami Grégory Coupet, attendu à l'hospice de la Porte d'Auteuil à la place du toujours poupin Mickaël Landreau... Mais la saison prochaine s'annonce passionnante : j'ai hâte de savoir si les Parisiens parviendront à terminer la saison 2009-2010 devant ou derrière Boulogne-sur-Mer.
Pour être honnête, j'ai aussi hâte de voir comment Sir Alex fluidifiera encore le jeu de ManU sans sa charismatique perle portugaise. L'après-Ronaldo risque d'être aussi brillant que l'après-Beckham.

Et j'ai hâte de voir Manuel Pellegrini à l'oeuvre à Madrid. Sans son Villareal mais peut-être avec David Villa au Real.

footlog

* 80 millions de livres : "The beginning of the end to Cristiano Ronaldo's glorious United career came on 11 June 2009, when the Reds announced they had accepted a world-record offer of £80million from Real Madrid" (communiqué sur le site de Manchester United).

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Original: "No Pasaran" (20090612)

Barca Barca Barca (2009)

Maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : j'avais un faible pour les Catalans. Quelque part, je préfère le sourire espiègle de Messi au rictus excédé de Cristiano Ronaldo lorsqu'ils loupent un dribble, le touchant et lyrique discours de Pep Guardiola au Patois écossais de Sir Alex lorsqu'ils exposent leur tactique, la noblesse de la lutte anti-franquiste associée au maillot Blaugrana à la douleur de la lutte des classes associée à celui des Red Devils lorsque les marketeurs de ces deux multinationales essayent de vendre à de vrais supporters des pans d'histoire qui ne leur appartiennent pas. 

Bien sûr, Park Ji-sung ne sera jamais Champion du Monde, et il avait plus besoin de cette C1 dans son palmarès qu'un Thierry Henry.

Bien sûr, Eric Cantona n'a pas eu la Palme d'Or du meilleur acteur pour son auto-parodie dans "LooKing for Eric".

Bien sûr, la Ligue des Champions refuse de se donner deux années de suite au même club, histoire de faire croire aux gogos qu'elle a été fondée sur d'authentiques préoccupations sportives.

Bien sûr, on verra les mêmes têtes l'an prochain. Avec probablement le grand retour de La Maison Blanche madrilène, sur un air wengerien de chevauchée des Ribéry, ou sur un rythme plus lent, genre rasta Rafa. La Vieille Dame italienne repassera nous faire coucou et l'ACM Kaka.

Lyon reviendra peut-être en deuxième semaine. Bordeaux passera peut-être le premier tour, si Gourcuff résiste aux sirènes berlusconiennes et à une saison et demie de titularisation intensive. L'Ohème 2010 refera peut-être le coup de l'Ahèçème 2004 avec Dédé à la barre.

Mais je n'aurais pas le plaisir de voir mon cher PSG se faire étriller en préliminaires par l'APOEL Nicosie.

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Original: "Barca Barca Barca" (20090528)

20181128

Milliband vote Wenger (2007)

Le nouveau Ministre des Affaires Etrangères grand-breton adore Arsenal et son coach. Sa philosophie s'inspire d'ailleurs ouvertement d'Arsène Wenger : faire en sorte que les siens donnent le meilleur d'eux-même plutôt que de miser sur les failles de l'adversaire.

Son boss préfère le foot de son Ecosse natale et pourrait donc nourrir un faible pour sir Alex, dont la stratégie repose plutôt sur une course permanente à l'armement pour empêcher la concurrence d'avoir accès aux plus grands joueurs. Du reste, David Milliband n'était-il pas un concurrent potentiel au poste de Premier Ministre ?

A défaut du physique de jeune premier de son ministre, Gordon Brown bénéficie d'une tête bien faite et d'une vision du jeu assez remarquable. Le successeur de Tony Blair a pourtant perdu l'usage d'un oeil au rugby dans sa jeunesse. Ce faux flegmatique n'a donc pas peur d'aller au contact (NB : cela ne l'empêche pas de rêver comme une midinette : Brown verrait bien George Clooney jouer son rôle un jour, mais je verrais plutôt Terry Jones au casting).

Comme pour les clubs de Premier League, la principale question reste de savoir combien d'éléments ce gouvernement va pouvoir conserver à l'abri des investisseurs russes ou américains.

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Original: Milliband vote Wenger (20070808)

Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (2007)

Je préfère le Giggs passeur au Giggs truqueur, le Cristiano Ronaldo trottant pour son équipe au Cristiano Ronaldo tricotant pour sa pomme, le public d'Old Trafford debout pour saluer la démonstration de Manchester aux pseudo-supporters de Manchester debout pour semer la haîne à travers l'Europe. Je préfère la Coupe d'Europe des Champions à la Ligue des Champions*, les éliminations directes aux poules aux oeufs d'or, le jeu champagne d'hier** aux parties d'échec d'antan...

Car le foot n'est pas un jeu d'échecs. De la stratégie et de la tactique, il y en a aussi, mais toutes les pièces se déplacent en permanence et c'est sans doute cela qui fascine Gari Kasparov dans ce sport. Le maître y retrouve l'esprit du jeu, son essence pure, une stimulation qu'il ne trouve que partiellement dans une partie de blitz ou ces séances collectives où il mène des dizaines de duels en parallèle... des moments certes intenses, mais fondamentalement des plaisirs solitaires.

Abramovitch, lui aussi, s'affiche Russe et amateur de football. Mais lui n'aime pas l'échec. Il raisonne de façon figée, se contente de placer ses pions et ses billes, s'achète des tours de Babel en défense, des chevaux pur sang en attaque... mais a de plus en plus de mal à supporter les diagonales de son fou d'entraîneur.

Question pour un champion : José Mourinho, déjà assuré de revenir en prochaine semaine, peut-il durer aussi longtemps que Sir Alex Ferguson sur son banc ?


* même si hier ni MU, ni la Roma, ni Valence ne participaient en qualité de champions nationaux, tous ont produit un jeu de champions dans cette compétition.
** même si Ayala a un peu trop souvent levé le coude face à Drogba... heureusement que Canizares a élevé le débat.

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Original: Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match (20070411)