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20190115

Ballon d'Or 2015 - Lionel Messi (2016)

Encore un tiercé dans l'ordre sans surprise: Messi, Cristiano Ronaldo, Neymar. Le Puskas pour Wendell Lira, Pogba dans le onze de la FIFA, et Carli Lloyd chez les filles. 

Au rayon entraineurs: Luis Enrique et Jill Ellis.

Complétaient la liste des 23: Robert Lewandowski, Luis Suarez, Thomas Muller, Manuel Neuer, Eden Hazard, Andres Iniesta, Alexis Sanchez, Zlatan Ibrahimovic, Yaya Toure, Sergio Aguero, Javier Masherano, Paul Pogba, Gareth Bale, Arturo Vidal, Kevin de Bruyne, James Rodriguez, Karim Benzema, Toni Kroos, Arjen Robben, Ivan Rakitic.

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Original: "Ballon d'Or 2015 - Lionel Messi" (20160111)

Ballon d'Or 2013 - Ronaldo (2014)


Sans surprise, Cristiano Ronaldo a repris le Ballon d'Or trusté par Messi depuis 4 ans. Franck Ribéry frôle la seconde place du podium, et Zlatan termine numéro 1 mondial des non-finalistes. Le Parisien se permet même de remporter le Prix Puskas et de trôner à la pointe de l'attaque de l'équipe type de la FIFPro 2013*.

Iniesta et Xavi disent au-revoir à des sommets que Neymar et Gareth Bale ne demandent qu'à tutoyer à leur tour (CR7 n'est pas le seul à remercier le ralongement des délais de vote: les nouvelles stars de la Liga bénéficient d'une fin d'année en trombe). Pour le Ballon d'Or 2014, le Gallois peut toujours courir: le Brésilien a l'avantage du terrain.

Jupp Heynckes (chez les garçons) et Silviq Neid (chez les filles) terminent entraîneurs de l'année. Nadine Angerer complète un triomphe Allemand que Franck Ribéry eût souhaité un peu plus complet.

Trois cadeaux FIFA pour terminer: un Ballon d'Or Prix d'Honneur pour Pelé, un Prix du Président pour Jacques Rogge, et un Prix du Fair Play pour la fédération Afghane.

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* Manuel Neuer (Bayern Munich) - Philipp Lahm (Bayern Munich), Daniel Alves (FC Barcelone), Thiago Silva ( PSG), Sergio Ramos (Real Madrid),  - Franck Ribéry (Bayern Munich), Xavi (FC Barcelone), Andres Iniesta (FC Barcelone) - Lionel Messi (FC Barcelone), Zlatan Ibrahimovic (PSG), Cristiano Ronaldo (Real Madrid).

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Original: "Ballon d'Or 2013 - Ronaldo" (20140114)

20190114

Messi IV (2013)

Ce Cristiano Ronaldo, qui a produit une année démente, marquant à tout va et contribuant grandement au net triomphe madrilène face à l'ogre barcelonais dans le championnat le plus spectaculaire du monde, ce CR7-là n'a pas eu l'ombre d'une chance face à un Lionel Messi couronné sans surprise Ballon d'Or FIFA France Football pour la quatrième année consécutive. 

A seulement 25 ans, un age auquel Marco Van Basten n'en avait glané "que" deux. Michel Platini, au milieu de son séjour stéphanois, était encore à trois ans de remporter son premier. Plus précoce, Johann Cruyff n'avait que deux saisons à patienter. Et en plus, ces trois monstres n'avaient, à l'époque, pas à affronter les Sud-Américains ou Africains d'Europe... Effrayant.

Lionel Messi a d'ores et déjà écarté tous les plus grands sauf Pelé et Maradona, et il sait ce qu'il lui reste à faire: remporter la Coupe du Monde, et le plus tôt possible.

Côté entraîneurs, le trio Vincente del Bosque - Jose Mourinho - Pep Guardiola confirme le podium Messi - Ronaldo - Iniesta: chez les garçons, c'est en Espagne que ca se passe, même quand on a le passeport portugais, argentin, ou Colombien (Xavi, Falcao, et Casillas suivent au classement). Chez les filles, les States placent la meilleure joueuse (Abby Wambach) et le meilleur entraîneur (Pia Sundhage).

Beau départ pour 2013.

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Original: "Messi IV" (20130108)

Ballon d'Or 2012 - Les 23 Nominés (2012)

Les champions d'europe espagnols placent logiquement 7 candidats au Ballon d'Or France Football FIFA, mais le titre ne devrait pas échapper à Lionel Messi, encore plus monstrueux que l'an dernier, même s'il a glané moins de titres. L'Argentin a enfin pris du volume en sélection, et battu tous ses records de buts. 

Cristiano Ronaldo présente le même profil, mais un ton en-dessous (tout devient relatif avec la Puce). S'il n'a pas été toujours brillant à l'Euro, il y a tout de même marqué des points, comme le grand Zlatan d'ailleurs, enfin reconnu comme l'un des tous grands depuis qu'il a débarqué dans un "petit" club. Zlatan n'a pas autant marqué que Ronaldo, mais ses stats pèsent lourd sur le plus délicat Calcio. Et il porte sa sélection de façon presque plus éclatante.

Difficile d'écarter les Espagnols du podium, mais cette année comme les précédentes, ils risquent de se partager les votes. Iker Casillas mériterait une médaille pour sa carrière, tant pis pour le duo Xavi-Iniesta.

Mon pronostic: Messi, Cristiano Ronaldo, Casillas, Xavi, Ibrahimovic.

1. Sergio Agüero 2. Mario Balotelli 3. Karim Benzema 4. Gianluigi Buffon 5. Sergio Busquets 6. Iker Casillas 7. Didier Drogba 8. Radamel Falcao 9. Zlatan Ibrahimovic 10. Andrés Iniesta 11. Lionel Messi 12. Manuel Neuer 13. Neymar 14. Mesut Özil 15. Gérard Piqué 16. Andrea Pirlo 17. Sergio Ramos 18. Cristiano Ronaldo 19. Wayne Rooney 20. Yaya Touré 21. Robin van Persie 22. Xabi Alonso 23. Xavi Hernandez


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Original: "Ballon d'Or 2012 - Les 23 Nominés" (20121030)

20190113

La Samaranchisation de la FIFA n'est pas une fatalité (2011)

J'évoquais récemment la Samaranchisation de la FIFA, et cette délétère atmosphère de "Fin de règne", mais la surréaliste conférence de presse de Sepp Blatter a probablement définitivement enfoncé le clou.
Dans un numéro de 'tout va très bien madame la marquise' digne du dircom de Khadafi, Blatter s'est tout simplement tiré une balle dans le pied alors forcément, ses petits gris-gris et autres jonglages médiatiques ne peuvent plus convaincre personne. Les mois, sinon les jours, de l'autocrate semblent désormais comptés.

La FA anglaise a tiré la première en annonçant son abstention aux élections présidentielles de la République Bananière de FIFA et en invitant les fédérations responsables à en faire de même à l'occasion du 61e congrès.

Les tops sponsors de la FIFA ont emboité le pas avec retenue : nous attendons une véritable mise au clair de la part d'une organisation supposée garante du beau jeu.

Platoche a refusé de tirer sur l'ambulance et s'évite un "tu quoque mi fili" : c'est gentil de penser à moi mais je ne suis pas candidat. Pour le moment.

Il faut dire que le gouvernement mondial du foot a quelque chose de radioactif ces temps-ci. Tout le monde s'attend à un déballage monstrueux, et je ne suis pas fâché de revoir Andrew Jennings, auteur d'un remarquable réquisitoire contre les 'seigneurs des anneaux' de l'Olympisme il y a deux décennies, rôder dans les parages.

Blatter peut affirmer que le jeu se porte bien en évoquant la récente belle finale Barça-MU, cette compétition relève de l'UEFA de son ancien poulain. Et partout dans le monde, les belles vitrines masquent des coulisses pas très nettes. En Corée du Sud, un second joueur vient de se suicider dans le cadre du scandale des matchs truqués.

L'Angleterre ne récupèrera probablement pas "sa" Coupe du Monde 2018, mais je ne serais pas surpris de voir le Qatar perdre l'organisation de l'édition suivante, accordée dans des conditions pour le moins troubles et un calendrier pour le moins accéléré.

Bin Hammam ne sera probablement pas réhabilité, mais cela n'empêche pas le PSG d'annoncer dans le pire des contextes le rachat de 70% de son capital par le fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority). Colony Capital conserve 30% du gateau et Sébastien Bazin compte bien enfin réaliser ses rêves immobiliers les plus fous. Le budget du club ne devrait pas s'envoler pour autant : c'est une question de business, pas de sport.

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Original: "La Samaranchisation de la FIFA n'est pas une fatalité" (20110601)

20190112

Fins de règnes (2011)

Il y a encore cinq ans je me serais sans doute contenté de cette agréable finale de Champions League ponctuée de jolis buts : la passe de Xavi pour Pedro, le double une-deux de Rooney - même avec Giggs hors-jeu -, la lucarne de David Villa (de Messi, je retiendrais plutôt que la caguade de Van der Sar ses jolis non-buts comme sur sa mini-Madjer en seconde mi-temps).

Mais cette journée avait des airs de fins de règnes. Pour Sir Alex et ses fidèles grognards Giggs et Scholes, pour les Van der Sar, Park, Evra, Pujol et autres soldats de devoir, mais aussi pour ce Barcelone de feu de Guardiola.

La meilleure équipe du monde a de nouveau conquis un trophée ultramérité en proposant le meilleur jeu du plateau, mais on finirait presque par se lasser de ce jeu de passes courtes trop parfaites entre camarades d'école. Au plus fort de la domination de Manchester par le Barça, les blaugranas donnaient l'impression de marcher, seul le porteur du ballon bougeant. Une optimale économie d'énergie certes, mais il fallait attendre le vrai décalage pour s'enthousiasmer (voir de nouveau figure A : Xavi pour Pedro).

J'adore Barcelone et je suis heureux de ce nouveau triomphe, mais désolé : je préfère le petit grain de folie en plus, celui d'une autre équipe de camarades d'école, les perdants magnifiques de l'Argentine 2006. José Pekerman avait façonné son équipe encore plus directement que Pep Guardiola, pur produit de la maison catalane.

Points communs entre l'Argentine 2006 et le Barcelone d'aujourd'hui ? Javier Mascherano et surtout Lionel Messi, qui ne retrouvera pas de sitôt une bande de compatriotes aussi bien armée pour l'aider à remporter le trophée suprême.

L'autre roi du pétrole sur la planète football, Sepp Blatter, a obtenu le départ de son ancien sponsor et désormais rival Mohamed Bin Hammam. Le patron de la FIFA a été lui-aussi mis en cause dans les sordides affaires de corruption mais son mode de fonctionnement est plus subtil : au lieu de sortir son chéquier, il achète les patrons de fédérations en distribuant généreusement mais en toute transparence l'argent des sponsors.

Blatter aussi paraît en fin de règne. Les successeurs à plus ou moins long terme semblent tout trouvés : Franz Beckenbauer ou de préférence Monsieur Propre, Michel Platini. Songez que même la K-League sud-coréenne a été touchée par un scandale de matchs truqués.

Bien sûr, le Barça peut encore nous surprendre et nous faire rêver. Bien sûr, Sir Alex n'a pas dit son dernier mot (et Javier Hernandez a encore de belles années devant lui). Bien sûr, Sepp Blatter ne quittera pas si facilement sa forteresse zurichoise.

Et bien sûr, je fais un peu la fine bouche. Allez, ce millénaire nous a encore offert une belle finale et du beau jeu.

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Original: "Fins de règnes" (20110529)

Soldes du printemps (2011)

Incroyable : pour une fois, Paris-Saint-Germain n'a pas gaché une occasion en or de revenir dans la course à la Ligue des Champions. Une victoire méritée face au concurrent direct Lyon, et voilà Colony Capital libre de rêver un peu.

Pas un rêve sportif, bien sûr. Tout juste l'espoir de limiter les pertes dans le cadre de la revente du club à un généreux mécène. Qatari, à en croire Luis Fernandez, éternel prétendant à un retour aux rênes du club.

Qatari comme Mohamed Bin Hammam, candidat contre Sepp Blatter à la tête de la FIFA. Ce Grand Vizir marche littéralement sur l'eau ces derniers temps. A mon avis, le Calife des Califes avait généreusement accordé à son pays l'organisation de la Coupe du Monde 2022 (voir "Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons") pour le remercier de l'avoir débarrassé du Coréen Chung Mong-joon, un rival déclaré. Seulement au passage, Blatter s'est créé un adversaire encore plus redoutable, capable de promettre encore plus de largesses à des fédérations nationales de plus en plus corrompues.

Aux journalistes d'investigation, s'il en reste, de s'intéresser de près à cette lutte au sommet. A défaut de pouvoir le faire depuis l'intérieur (voir "Grant Wahl s'attaque à Sepp Blatter et à la Samaranchisation de la FIFA").

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Original: "Soldes du printemps" (20110418)

Grant Wahl s'attaque à Sepp Blatter et à la Samaranchisation de la FIFA (2011)

Grant Wahl a décidé de présenter sa candidature à la présidence de la FIFA. 

Au-delà de sa propre personne, ce journaliste américain braque les projecteurs sur une organisation pour le moins sclérosée.

Qu'il nous parait loin le temps où l'ambitieux Sepp Blatter, flanqué de sa caution morale Platini, poussait à la retraîte l'indéboulonnable Joao Havelange. Un vent de réforme soufflait alors sur la planète football, le catenaccio sautait, le jeu reprenait ses droits, les petites fédérations percevaient enfin la lumière et les miettes du festin, on allait voir ce que l'on allait voir...

On a vu. Blatter le magicien ne fait plus rire la galerie avec ses petites boules rouges pendant les grands tirages en direct. Il se contente de traire ses généreux sponsors, d'arroser ses grands électeurs, et maintenant de distribuer à la pelle les Coupes du Monde à la République Poutinienne ou au Qatar, grand pays de football s'il en est. Juan Antonio Samaranch n'aurait pas fait mieux.

Personne ne se présente face à ce lutin finissant. Chung Mong-joon a manoeuvré comme un amateur, sabordant à la fois sa position de grand ponte du football international et la candidature Coréenne à l'organisation de l'épreuve suprême.

Grant Wahl n'a bien évidemment aucune chance d'être élu. A peine plus de chance de participer : cela entendrait qu'un président de fédération accepte de défier le Lider Maximo en soutenant ce poulain deux fois plus jeune que le despote finissant, au risque de perdre sa rente à vie.

Quelques mois après les affaires de corruption au sommet de la FIFA, ça sent franchement la fin de règne. Et déjà, les secrétaires de la vénérable vérolée institution suisse se voient califes à la place du calife.

Quel que soit le successeur, sur cette place en or, la manne des sponsors n'est pas près de se tahrir.

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Original: "Grant Wahl s'attaque à Sepp Blatter et à la Samaranchisation de la FIFA" (20110222)

Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons (2010)

Si la FIFA voulait éviter les polémiques suite aux scandales de corruption de ces derniers jours, elle aurait probablement confié ses Coupes du Monde 2018 et 2022 à d'autres organisateurs que des oligarques russes et des pétromilliardaires qataris.
 
Sur le fond et en dépit de l'embarrassante omniprésence de Vladimir Poutine, je ne suis pas choqué par la victoire russe : il était plus urgent d'arpenter ce pays-continent que de s'embarquer dans une nouvelle aventure bicéphale (Espagne-Portugal, Belgique-Pays-Bas, Darren-Tulett)... et a fortiori cannoniser Sir David Beckham (j'avoue que voir l'Angleterre, objectivement le meilleur candidat, terminer bonne dernière me console un peu de Londres 2012).

Comparé à la couleuvre Pologne-Ukraine de Platini, ce Qatar 2022 me parait mille fois plus difficile à avaler pour Sepp Blatter.

Certes, l'Australie n'avait aucune chance : perdu au bout du monde, ce pays-continent-là truste tous les handicaps). Certes, le Japon a rendu la monnaie de sa pièce à son voisin coréen en s'incrustant dans la compétition. Certes, les USA ont eux aussi organisé très récemment l'épreuve suprême. Certes, le Qatar est une grande nation des media et un grand mécène du sport, situé à mi-chemin des marchés Européens et Asiatiques. 

Mais le pays n'a jamais participé à une phase finale, n'existe sur la planète football que grâce à ses dollars investis dans un Championnat Palm Springs pour stars en pré-retraîte, et s'est engagé sur la compétition sportive la moins écologiquement correcte de l'histoire. 

Par ailleurs, le Qatar compte moins d'un million d'habitants, dont la majorité ne bénéficie même pas de la nationalité - la candidature s'est d'ailleurs appuyée sur deux Qataris bien connus : les Travelers Cheikhs Zinédine Zidane et Christian Karembeu. Pendant la compétition, le touriste sportif constituera de loin la première population du pays. Son séjour se résumera à la visite de quelques dunes, beaucoup de boutiques, et puisqu'il faut tuer le temps deux matchs dans la même journée. Avec un peu de chance, il croisera peut-être un authentique Qatari dans la rue.

Quant aux joueurs, avec un peu de chance, ils croiseront peut-être un authentique Qatari sur le terrain. Car d'ici 2022, vous devez vous attendre à des naturalisations en masse.

Je ne serais d'ailleurs pas surpris d'apprendre que les émissaires chargés de repérer les pays du tiers monde susceptibles de recevoir leurs stades passent en réalité la majeure partie de leur temps à recruter à tour de bras dans les maternelles locales.

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Original: "Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons" (20101203)

FIFA Ballon d'Or 2010 (2010)

La globalisation du Ballon d'Or France Football et la création du joueur de l'année FIFA nous auront offert quelques années de confusion mais tout rentre dans l'ordre : les deux institutions ont convergé vers une formule unique (le meilleur entraîneur et la meilleure joueuse FIFA sont intégrés, les experts foots FF s'ajoutent aux joueurs et entraîneurs avec un calendrier plus adapté à l'année calendaire (résultats le 11 janvier 2011). 

Reste à trouver le vainqueur. Eto'o a enfin sa chance pour peu que les inséparables Xavi et Iniesta se partagent trop de suffrages, mais l'Espagne tient clairement la cote, et le batave Sneijder (devant Robben pour son parcours en C1) a sur le Camerounais l'avantage d'avoir atteint la finale suprême. Si l'on ajoute l'incontournable et brillantissime Lionel Messi, également favori, Forlan et Casillas auront franchement du mal à atteindre le podium dans cette liste très dense et réduite à 23 happy few : 

7 Espagnols : Iker Casillas et Xabi Alonso (Real Madrid), Cesc Fabregas (Arsenal), Andres Iniesta, Carles Puyol, Xavi Hernandez (FC Barcelone), David Villa (Valence CF et FC Barcelone) 
5 Allemands : Miroslav Klose, Philipp Lahm, Thomas Müller, Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Mesut Özil (Werder Brême et Real Madrid) 
3 Brésiliens : Daniel Alves (FC Barcelone), Julio Cesar et Maicon (Inter Milan) 
2 Néerlandais : Arjen Robben (Bayern Munich) et Wesley Sneijder (Inter Milan) 
1 Ivoirien : Didier Drogba (Chelsea) 
1 Camerounais : Samuel Eto'o (Inter Milan) 
1 Uruguayen : Diego Forlan (Atletico Madrid) 
1 Ghanéen : Asamoah Gyan (Rennes et Sunderland) 
1 Argentin : Lionel Messi (FC Barcelone) 
1 Portugais : Cristiano Ronaldo (Real Madrid) 

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Original: "FIFA Ballon d'Or 2010" (20101026)

20190111

Lens bat Chelsea 0 Katuka contre 1 (2009)

La sanction est tombée par la FIFA et non par l'UEFA mais sur le fond, Michel Platini doit se réjouir du verdict de la DRC (Dispute Resolution Chamber / Chambre de Résolution des Contentieux) : Lens s'est bien fait voler en 2008 quand Chelsea a forcé son joueur Gaël Katuka à résilier son contrat avec les Sang et Or. 

A l'époque âgé de moins de 16 ans et international -17 ans, Katuka avait passé plus de la moitié de sa 
vie au sein de son club formateur.

Katuka va payer : 780.000 euros de compensation pour Lens, et quelques mois de réflexion pendant qu'il soigne la grave blessure qui l'éloigne des terrains depuis le début de l'année.

Chelsea va payer : 130.000 euros de compensation pour Lens, mais surtout interdiction de recruter le moindre joueur jusqu'au mercato d'hiver 2010-2011 (aucune entrée cet hiver ni l'été prochain).

Sur son site ("Statement on FIFA sanctions" - 20090903), Chelsea entend faire "l'appel le plus fort possible" d'une décision "extraordinairement arbitraire", jugeant la sanction "sans précédent à ce niveau et totalement disproportionnée".

Naturellement, Gervais Martel applaudit la décision. Le gain financier importe moins que le message adressé aux grands clubs : tout n'est pas permis, et la formation doit être protégée.

Le message s'adresse aussi et surtout aux joueurs et agents de joueurs : le joueur fautif paye six fois plus que le club fautif. Il est responsable de ses choix et non une marchandise. Il ne doit surtout pas se défausser sur les autres mais assumer son comportement jusqu'au bout.

La morale de l'histoire : le grand méchant loup est puni, mais le petit chaperon rouge et or est encore plus coupable s'il cherche illégalement à devenir un petit chaperon bleu.

Quant à mère-grand, elle a toutes ses dents, merci pour elle : la FIFA va peut-être réussir sa Coupe du Monde avec des stades prêts à temps, tandis que le pauvre Platoche espère toujours un miracle pour Pologne - Ukraine 2012.

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Original: "Lens bat Chelsea 0 Katuka contre 1" (20090904)

20181126

Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (2007)

La FIFA a beau avoir l'habitude de se faire griller la polit(iqu)esse par le CIO, pas question de laisser trainer trop de temps entre les premiers JO à Beijing (2008) et la première Coupe du Monde en Chine.

Le débarquement du barnum footballistique en Asie ne remonte qu'à 2002 et l'Afrique (du Sud) est déjà programmée pour l'édition 2010. Quant à 2014, Sepp Blatter peut difficilement continuer à snober l'AmSud / CONMEBOL, shuntée par l'épreuve reine depuis la rupture du courant alternatif avec l'Europe en 1978*.

Le Brésil, barré du temps de Joao Havelange, fait figure de favori : la terre du futebol patiente depuis plus d'un demi siècle, tuant le temps en glanant quelques couronnes partout où se produit la caravane quadriennale (Europe en 1958, Amérique du Sud en 1970, Amérique Centrale en 1970, Amérique du Nord en 1994 et Asie en 2002), et sauf gros couac, les auriverdes tiennent leur ticket pour 2014.

L'unique concurrent à date, l'Australie, ne devrait guère poser de problème :
  • Elle ne peut pas avoir et le beurre, et l'argent du beurre et la crémière : le pays ne représente plus l'Océanie et l'OFC mais bien la confédération asiatique (AFC), rejointe justement pour faciliter ses qualifications en phases finales. Or douze ans après la Corée et le Japon ça ferait un peu tôt pour l'Asie... et surtout un peu tard pour l'Empire du Milieu, principale cible marketing de la FIFA
  • la masse des téléphages footeux du globe se trouverait sur le mauvais créneau horaire - à moins de faire jouer les matchs au milieu de la nuit, audience désastreuse garantie
  • avec toute la sympathie que j'ai pour les socceroos, une telle promotion du beautiful game dans ce vaste désert dédié au rugueuxdeby relèverait franchement du caritatif
  • même si Ruppert Murdoch cassait sa tirelire, à qui profiterait le crime sur le plan sonnant et trébuchant ? quitte à choisir un autre concurrent de la Chine dans l'AFC, le Moyen Orient offrirait des perspectives bien plus sonnantes et trébuchantes (avec même un croc en jambes définitif pour les juges de ligne de sexe non masculin).
2014 déjà plié, Blatter décide de lancer une pique à l'Europe pour 2018 : pourquoi le vieux continent échapperait-il aux nouvelles lois de l'alternance ? Pourquoi ne serait-ce pas au tour de la CONCACAF ou de l'AFC ? Et pourquoi ne pas réélire, au prochain congrès, le petit suisse qui a le premier offert la Coupe du Monde à l'Asie et à l'Afrique ?

Voilà Michel Platini sommé de voler au secours de l'Angleterre, représentante éminente de l'UEFA d'en haut mais candidate déclarée à l'organisation de la Coupe du Monde 2018. En décidant de jouer du violon auprès des parents pauvres de son ONU du football pour sa réélection de fin d'année, son mentor le soumet à un crash test pour vieux briscard de la politique dont il se serait bien passé...

* Eh oui, rien à se mettre sous la dent depuis le tango des généraux argentins ! La Colombie avait pourtant obtenu l'organisation de la Coupe du Monde 1986, mais pour jeter l'éponge en 1983. Le Mexique avait alors récupéré le bébé et avec lui la CONCACAF, organisatrice de la livrée 1994 (pour rappel, un habile coup de pouce au soccer US et à ses mécènes - cf histoire de la MLS et du football aux States).

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Original: Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (20070228)

20171211

Arbitrage et vidéo (2006)

Histoire de saisir au faux rebond l’actualité futchebolistique, rouvrons ici l’épineux débat de l’arbitrage vidéo dans le football.

Je comprends totalement le point de vue de Michel Platini : on peut craindre un football à deux vitesses, une fracture numérique entre une élite saturée de techno et un tiers-monde plus que jamais incapable d’accéder au haut niveau, voire un scénario type NBA où un petit nombre d’extraterrestres évolue dans sa bulle pendant que le reste du monde joue simplement au basket-ball.


Je constate néanmoins que le décalage existe déjà à travers l’oreillette dont disposent désormais les arbitres pendant les phases finales de Coupe du Monde. Une oreillette qui au passage devrait ravir les théoriciens du complot les plus paranos : qui écoute qui et qui parle à qui ? cet arbitre Russe est-il en ligne directe avec Gerhard Schröder ou pire encore, un émir koweitien ? qui analyse la boîte noire des hommes en noir ?


Supposons que la FIFA décide de systématiser l’arbitrage vidéo pour les grandes compétitions internationales (Coupe du Monde, championnats continentaux des nations et des clubs). On pourrait imaginer un concept collegial avec trois juges attablés à une console - le recours étant limité au seul arbitre central pour trancher un litige et les entraîneurs et joueurs disposant d’une carte type réserve technique qu’il conviendrait d’encadrer, chaque intervention correspondant à un temps mort susceptible de casser le rythme de l’adversaire (et le sport lui-même, l’une des forces du football résidant dans l’absence de temps mort et le strict contrôle des arrêts de jeu).


Le problème serait-il résolu pour autant ? Sur la base de quelles images les juges prendraient-ils leurs décisions ? Celles du réalisateur de la retransmission ? Autrement dit : généralement une personne de la même nationalité que l’équipe hôte de la rencontre et de toute façon un metteur en scène nécessairement subjectif (au sens large du terme : je ne fais pas ici un jugement de valeur mais un simple constat sur la nature même du métier de réalisateur). Et puis on ne comprend parfois le fin mot de l’histoire que plusieurs jours après l’événement : ce fut le cas en 1998 (Brésil - Norvège : une caméra amateur donne finalement raison à un arbitre que toutes les images avaient jusqu’alors accablé), cela reste vrai pendant cette Coupe du Monde (Angleterre - Trinité et Tobago et le premier but anglais littéralement tiré par les cheveux).


Trancher sur l’arbitrage vidéo, c’est répondre aux questions qui, quoi, comment et quand. C’est surtout répondre à la question “pourquoi ?” Si l’objectif est d’éviter l’erreur humaine, il relève de l’utopie. Si l’objectif est d’obtenir in situ un consensus ferme et sans recours possible des trois parties (équipe A, équipe B, équipe arbitrale) sur les décisions clef d’un match, pourquoi pas.


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Original: Arbitrage et vidéo (20060626)

20171205

Placement produit (2006)

Avec la Coupe du Monde, on ne sait plus vraiment en quoi consiste le placement produit. C’est à se demander pourquoi la FIFA s’obstine à placer sa compétition sportive pendant l’événement publicitaire de l’année.

Le sportif n’existe plus en tant que tel : même blessé, ce produit dérivé continue à se démener sur les terrains des consoles de jeu, quand ce n’est pas dans un dessin animé (une spécialité barcelonaise).


Adidas ne va pas jusqu’à ressusciter les vieilles gloires mais permet à ses prospects et clients de composer des équipes avec de plus ou moins fringants retraîtés. Parce qu’“Impossible is nothing”, mais surtout parce que dans un univers aussi concurrentiel, il devient vraiment impossible de composer une équipe présentable avec les stars du moment.


Pour ce billard à trois bandes, l’équipementier a eu recours à l’éditeur Typhoon Games : tout commence dans la rue et s’achève en vaste jeu en réseau à l’échelle planétaire. Marché cible : les teenagers asiatiques, champions du monde du network gaming. Pendant que les stars transpireront d’épaisses gouttes virtuelles sur des gazons toujours verts, ces terreurs des PC Bangs resteront enfermées dans leur bulle au risque de rater les vrais matchs.


Peut-on pour autant parler d’innovation ? Quelque part, chacun à leur façon, les concurrents occupaient déjà un peu le terrain du jeu dont vous êtes le héros : Puma à travers une saga africa où des jeunes se retrouvent en équipe nationale, Nike en déléguant carrément à des enfants le pouvoir de fabriquer les ballons…


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Original: Placement produit (20060415)

Racisme - coup de maître de la FIFA (2006)

Sous la pression constante du G14 (cf le cas Abdelmajid Oulmers et autres querelles à dix balles / Abidal), la FIFA réplique sur le meilleur des terrains : le racisme peut être écarté des stades si les présidents de clubs le veulent réellement.

En faisant clairement porter le chapeau aux clubs, sévèrement sanctionnés en cas de dérapages dans les tribunes, Sepp Blatter met fin à l'(inter)minable séquence de passe à dix entre présidents, groupes de supporters, gestionnaires de stades et policiers.


Jusqu'à présent, les seules victimes étaient le football et les joueurs subissant les attaques racistes ; autant de quantités négligeables pour les argentiers court-termistes du milieu. A partir du moment où le club risque gros, il se voit obligé de procéder au nettoyage, mais en échange de ce devoir, légitimé dans le rôle du pilote. Aux vrais supporters de donner leur coup de main en jouant la carte / charte de la déonthologie.


J'ai envie de voir dans les stades d'autres gestes techniques que les saluts fascistes de Paolo di Canio, les saluts nazis du Parc, les cris de singes, ou l'exposition de croix gammées et autres portraits du Duce. J'ai envie de voir Henri, Eto'o, Zoro et Thuram sourire sur les terrains. J'ai envie de voir du sport et du jeu. Est-ce trop demander ?


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Original: Racisme - coup de maître de la FIFA (20060321)

Une 7e proposition pour Hidalgo (2006)

La moyenne de buts par match dépassera-t-elle les 2 en fin de saison ? Pas si sûr, malgré l'honorable score de la 30e journée (26 buts).

Michel Hidalgo a livré six propositions pour en finir avec les 0-0. Le retour du bonus façon seventies semblant aussi peu probable que le rechaussage de crampons par Carlos Bianchi et Delio Onnis, le bonus façon Champions League tient la corde (un point en plus si je gagne les matchs aller-retour face à une équipe donnée).


Je proposerai pour ma part une septième voie* : laisser la priorité au jeu et investir la manne Canal+ en priorité dans le sportif. Au-delà des joueurs et du staff, l'accent doit être mis sur les stades.
 
Le jour où Monaco ne jouera plus sur le bayou de Louisiane II, le jour où le FC Peugeot dotera Sochaux du chauffage de série, le jour où les familles se sentiront aussi bienvenues pour un match de foot que chez nos voisins Grand-Bretons, le jour où les fanatiques seront réellement filtrés à l'entrée du Parc (même la Lazio y est parvenue ce week-end), le jour où la LNF n'accordera plus de dérogations aux clubs dont les stades ne sont pas aux normes... ce jour là on y verra un peu plus clair.
 
Je crois en particulier au dernier point : le foot français doit se niveler vers le haut. Inutile de passer, comme notre Lamour de ministre le craint, au système de franchises et de ligue fermées à l'Américaine : le filtre s'opèrera naturellement. Le foot français doit conserver son système ouvert avec promotions et rétrogradations, mais avec deux contraintes claires pour le plus haut niveau : le statut professionnel exige un premier niveau et l'accès à la L1 un second, plus rigoureux encore que l'actuel. Le cahier des charges doit être très clair sur la qualité des pelouses, quitte à ce que certains clubs passent au synthétique, maintenant que la FIFA l'autorise et que la technologie est au point (plus de risques de blessures).


Je suggère 3 ans de délai pour que tous les prétendants à la L1 (à commencer par ses locataires actuels) mettent réellement leur stade à niveau. Cela correspond au contrat passé avec le diffuseur.


Aux Gueugnon, Ajaccio, Bastia and co de réagir. Aux collectivités locales de décider ce qu'elles sont pretes à faire pour soutenir leurs fleurons régionaux, et si nécessaire de favoriser des regroupements.
 
Un travail de fond doit être fait sur le statut des stades et leur financement afin d'élever le niveau de service sans nuire à la qualité du spectacle (que la pelouse ait le temps de souffler entre les piétinements des fans de Johnny et les escalopes façon Rool). La France découvre seulement depuis quelques années les métiers associés à la gestion de stades et ce n'est pas un hasard si nous avons une vingtaine d'années de retard.


Le ticket d'entrée pour la L1 sera certes plus élevé, mais cela mettra paradoxalement fin à l'ère des profiteurs : on ne pourra plus se contenter de bénéficier des retombées, de s'investir sans vraiment investir. De nombreux clubs l'ont déjà compris** et même si elle doit pour cela se faire quelques ennemis, la Ligue doit maintenant assumer totalement ses responsabilités.

 
* je mets de côté celle tentée en vain par Pape Diouf (faire jouer les équipes réserves)
** après des décennies de marasme, Nice semble parti pour repasser devant Monaco
 
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Original: Une 7e proposition pour Hidalgo (20060313)

20171130

Tous au Ballon (2005)

La course au Ballon d'Or a quelque peu perdu de son charme. A force de ressembler aux Academy Awards, ils vont finir par en hériter des pires défauts. On imagine aisément les équipementiers diffusant aux jurés les vidéos de leurs poulains dans de jolis packs cadeaux avec l'application des majors hollywoodiennes...

Mais ne boudons pas notre plaisir : le BO demeure une référence autrement plus crédible que la récompense du joueur de l'année FIFA, dont le seul avantage demeure le caractère totalement global.


Au petit jeu des pronostics, je placerai Ronaldinho en tête*. Son heure semble venue : il a encore franchi un pallier depuis l'an dernier et son doublé Coupe des Confédérations - Liga pourrait suffire. Andrei Shevchenko n'a pas baissé le pied, qualifiant l'Ukraine pour le WM06 et frôlant même le titre suprême européen... mais sa place sur le podium dépendra de la bagarre du milieu anglais entre Frank Lampard et Steven Gerrard.

Ces deux-là se partageront les votes, c'est sûr (avec peut-être un avantage au premier - prime à la régularité sur le talent pur ?), et peut être suffisamment pour que Thierry Henry ou un autre en profite. Le futur-ex-Arsenal** a beau mériter le globe pour l'ensemble de son oeuvre, se remettra-t-il un jour de la déception de 2003 ? Rien que pour lui redonner le sourire sur le terrain, ça mériterait un ex-aequo avec le rayon de soleil du Barça.


* et sans avoir recours aux artifices mentionnés plus haut : d'ici à ce que Ronnie soudoye...
** s'il venait à quitter Arsène, peu de clubs pourraient lui proposer un challenge sportif intéressant. Au niveau du jeu, pourquoi pas Barcelone - à condition de déserrer l'Eto'o ?


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Original: Tous au Ballon (20051031)