visiteurs des 6 continents (>200 pays). ACCUEIL de ce site - A propos - footlog (le blog), la MLS, la K-League, l'AFC Champions League, tous les matchs europeens du PSG , les archives, l'U-League, les références... Mon livre : La Ligue des Oubliés. Mes autres blogs : blogules (VF) - blogules (VO) - mot-bile (VO) - Seoul Village (VO) - Citizen Came (Stats visiteurs) - StephaneMOT.com - TWITTER: @footlogbis. Recherche dans mon portail personnel :
Affichage des articles dont le libellé est Ukraine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ukraine. Afficher tous les articles

20190114

Plus Bleus que jaunes (2012)

Face à l'Ukraine, la France vient de signer sa victoire en premier tour de compétition majeure la plus convaincante depuis l'Euro 2000, et les poussins de la génération 1987 d'emmagaziner un paquet de confiance pour la suite. 

Quoi qu'il advienne, cet Euro 2012 sera un succès. Même si les Bleus se font laminer par l'Espagne, la Croatie ou pourquoi pas l'Italie en quarts. Même si, pire encore, ils s'effondrent face à la Suède, laissant celle-ci lui griller la politesse en compagnie de l'Angleterre.

Cette France joue au football, construit du jeu, trace sa route. Ses électrons libres ne se contentent pas de briller mais s'avèrent décisifs: après Nasri, c'est au tour de Menez de planter. Cabaye confirme la bonne santé offensive du milieu, et si les attaquants ne marquent pas encore, Benzema a délivré deux passes décisives. La défense n'a pas craqué, et la série d'invincibilité continue.

Cette victoire ne sera probablement pas sans lendemain, et constitue un jalon essentiel pour l'avenir. Le fossé avec l'Espagne commence à se réduire sérieusement. De très bon augure avant l'Euro 2016 à la maison, les qualifs 2014 face à la Rioja, et les prochains gros poissons à titiller dans cette très ouverte compétition.

footlog 2012
Nouveau: rejoignez footlog sur Twitter (@footlogbis)

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Plus Bleus que jaunes" (20120616)

Evaeverson Lemos da Silva (2012)

Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?

Sous la toise, d'abord. Son mètre quatre vingt neuf peut être comparé au mètre quatre vingt douze de son pendant au PSG: Guillaume Hoarau, un type nettement plus mince, qui avec ses longs bras et compas passe pour un faucheux dans les surfaces de L1.

Rayon stats, ensuite. Brandao et Hoarau ont chacun décroché un trophée de meilleur buteur peu reluisant: l'Ukraine avec 15 pions pour le premier (au Chakhtar Donetsk en 2006), la Ligue 2 avec 28 buts pour le second (au Havre en 2008). Dans l'élite française, Brandao (31 ans) performe moins bien que son plus jeune rival (28 ans) au niveau personnel, avec une meilleure saison à 13 buts contre deux à 20. Le collectif compense néanmoins: le Brésilien bénéficie de la dynamique Deschamps à l'OM, et vient d'ajouter à son titre de champion 2008-2009 une seconde Coupe de la Ligue*, contre une seule Coupe de France pour le Réunionnais.

Au niveau du jeu, maintenant. Brandao comme Hoarau ont conscience de leurs limites, mais aussi de leur valeur ajoutée dans une équipe, et de leur capacité à faire faire la décision. Toutefois, le premier s'impose par sa seule puissance, tandis que le second dispose d'une palette bien plus large, et contribue parfois même trop au travail défensif. Et si Hoarau peine à percer en sélection, Brandao n'aura jamais l'occasion de porter le maillot auriverde.

Sur le plan humain, de gros doutes planent sur Brandao depuis sa sordide affaire de moeurs. Et de son côté, Hoarau passe pour un très (sinon trop) chic type, toujours prêt à se sacrifier pour l'équipe.

Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?

Un bon soldat, sans doute. Mais pas vraiment un modèle.

footlog 2012
Nouveau: rejoignez footlog sur Twitter (@footlogbis)

* Ravi que Aulas se prenne une claque sur le coup. Dommage pour Remi Garde, mais je soutiendrai l'OL contre Quevilly parce que je préfère voir Lyon booster l'indice UEFA national... et le LOSC en Ligue des Champions, si Eden reste.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Evaeverson Lemos da Silva" (20120416)

20190113

Exclusif : les palmarès 2012 ! (2011)


Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir:
  • Suite au Printemps du Qatar, le Paris Saint Germain est placé en liquidation judiciaire et accélère son déménagement au Stade de France pour devenir le Paris Saint Denis. Le SDF lui-même est renommé Tsintao Arena, en hommage à ses repreneurs. De son côté, pas fâché d'avoir échappé au naufrage, Colony Capital redéveloppe le Parc des Princes
  • Quelques jours après la dissolution de la zone Euro, l'Ukraine remporte le Zloti 2012 face aux Pays-Bas. Robin Van Persie pulvérise le record de Platini avec 13 réalisations en 6 matchs.
  • Auréolé d'un second titre consécutif à la tête du LOSC, Rudi Garcia prend la direction d'Arsenal. Arsène Wenger décide pour sa part de se consacrer à une oeuvre caritative: l'équipe nationale d'Angleterre. Fin octobre, Sir Alex Ferguson prend enfin sa retraîte ou plutôt, il ne se réveille pas d'un coma éthylique.
  • A deux semaines des Jeux de Londres, David Beckham se fracture son dernier neurone, sans impact naturellement sur la suite de sa carrière dans la publicité (au niveau strictement football, il continue sur la lancée de la saison, à paraître sur le terrain pour la dernière minute de chaque match du PSD).
  • Cristiano Ronaldo plante 53 buts en Liga, dont 31 coup de pied arrêtés et 27 pénalties sur les trois derniers matchs de la saison. Cela ne lui permet pas de rejoindre les 78 pions de Lionel Messi, dont 95% sur action de jeu. José Mourinho crie au scandale: une fois de plus, le corps arbitral favorise le Barça.
  • Le Ballon d'Or 2012 est attribué à Ronaldo: le jeune retraîté parvient à maintenir tout au long de l'année calendaire un tour de taille de 360 cm, soit l'équivalent de deux Nicollins un quart, ou encore de vingt trois Valbuenas.

Tous mes voeux

footlog 2011

* voir livrées précédentes : "Exclusif! Les palmarès 2011" (janvier 2011), "Exclusif ! Les palmarès 2010" (décembre 2009), "Exclusif ! Les palmarès 2009" (décembre 2008), "Exclusif - les palmarès 2008" (décembre 2007), "Exclusif - les palmarès 2007" (décembre 2006), "Exclusif - les palmarès 2006" (décembre 2005).

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Exclusif : les palmarès 2012 !" (20111230)

20190112

Exclusif : les palmarès 2011 ! (2011)

Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir... mais cette fois-ci finie la rigolade : impossible désormais de se réfugier derrière son petit doigt ou plutôt les gros sourcils de Domenech, la crise annuelle du PSG, la scoumoune de l'Ohème.
 
Car en 2010, après avoir touché le fond à Knysna, le foot et le jeu ont repris leurs droits. D'ailleurs, le Ballon d'Or sacrera très prochainement un gentleman, qu'il s'agisse de Xavi, Iniesta ou Messi.
Tiens, à propos, le re-voilà le lauréat BO 2011 : étincelant tout au long de l'année, Lionel Messi a cependant laissé la Champions League 2011 au Arsenal de Fabregas et de Wenger (enfin couronné en Europe après avoir échoué en finale de C2, C3 et C1). 
Ejecté au printemps du Real Madrid, José Mourinho récupère en été le fauteuil de son tombeur en huitièmes : "je souhaite à Claude Puel bien du plaisir à Bernabeu... mais je me demande comment il a pu supporter ce Bernard Lacombe pendant si longtemps".
Toujours au rayon entraîneurs, Sir Alex Ferguson a préféré prendre une retraîte bien méritée plutôt que de continuer dans un club amateur : comme la moitié de la Premier League, Man Utd s'est retrouvé rétrogradé par la toute nouvelle DNCG Anglaise. La Russie remplace l'Ukraine et la Pologne comme organisateur de l'Euro 2012 - première décision symbolique de Vladimir Poutine après son anschluss de ces deux pays.
Nouveau sponsor de Lille, le Qatar offre gratuitement un stade flambant neuf au Champion de France 2010-2011... mais le Stade Pierre Mauroy s'avère un château de sable totalement injouable et dès la reprise, les spectateurs désertent les tribunes climatisées à -19 degrés en plein été.
Dans la foulée de son nettoyage sans kärcher du Parc des Princes, Robin Leproux fait disparaître tous les vieux croutons du comité central du plénum de la FFF, rase les moustaches de Thierez, et place aux commandes le K.G.B, un triumvirat de tueurs à la réputation bien établie : Sylvain Kastendeutch, Jacques Glassman, Maxime Bossis.

Le foot français peut enfin respirer, mais le plus gros scandale de paris sportifs de l'histoire pointe déjà son nez. Il éclatera à la veille du Championnat d'Europe, mais gardons cela pour l'année prochaine.

Tous mes voeux

footlog 2011
* voir livrées précédentes : "Exclusif ! Les palmarès 2010", "Exclusif ! Les palmarès 2009", "Exclusif - les palmarès 2008" - "Exclusif - les palmarès 2007" - "Exclusif - les palmarès 2006".

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Exclusif : les palmarès 2011 !" (20100105)

20181128

Bleus, coups et blessures (2007)

Les hommes de Domenech se sont plutôt bien tirés du piège d'Oleg Blokhine, très efficace en première mi-temps mais dépassé en seconde à partir du moment où les Bleus ont enclenché la troisième, avec passes sautées au-dessus de la défense, accélérations diverses, roulette-grand pont et coup de la corde à linge.

Avant d'ouvrir le score, Franck Ribéry présentait une fiche de stats franchement médiocre, mais ses 50% de déchets devaient beaucoup aux audacieuses transversales ave maria de Toulalan (même un Jerry Rice au sommet de sa forme n'avait aucune chance d'intercepter ces missiles sol-air). Et si Nasri ne tient pas encore les 90 mn au top, personne ne lui en tient rigueur tant sa progression impressionne. Moins sollicité cette saison, Thuram rayonne au meilleur moment, tandis qu'Anelka illumine à son habitude les périodes séparant les phases finales de Coupe du Monde, cette drôle de compétition dont les videurs s'obstinent à refuser l'entrée aux José Touré et autres Eric Cantona...

Encore un coup de rein face à la Géorgie et les Bleus pourront prendre des vacances bien méritées.
En attendant et faute d'Equipe du Dimanche, je me suis rabattu sur le Festival de Toulon... ça faisait une paye - le dernier match que j'ai vu remonte sans doute aux années 80, à une époque où les grilles TV n'étaient pas saturées de foot, et où l'on découvrait les meilleurs jeunes d'Europe, les plus créatifs s'exprimant en toute liberté dans une ambiance bon enfant.

Bon enfant ? En 3 minutes 1 claquage et 2 envols de civières dont 1 pour KO... ce Chine - Pays Bas m'a collé des sueurs froides. L'Empire du Milieu a triomphé 2-1 et histoire de me calmer, j'ai confié à Stephen King le soin de m'accompagner jusque dans les bras de Morphée.

Rideau.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Bleus, coups et blessures (20070604)

David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance (2007)

Stan Kroenke a donc eu la peau du numéro 2 d'Arsenal, protecteur de l'âme du club et du beau jeu prodigué depuis une décennie par la bande à Wenger. Plus rien ne s'oppose désormais à une révolution de palais dont le technicien alsacien pourrait faire les frais. Pas sûr que ses jeunes pousses continuent à s'épanouir librement sans obligation de résultats à court terme. Pas sûr que Titi Henry accepte de travailler à la chaîne au sein de l'écurie d'un vulgaire oligarque abramovichien.

Terminé les Wenger et les Mourinho. Terminée la renaissance du jeu, terminées les fresques sixtines et l'explosion d'une sensualité débridée. On veut du Hiddink, du commando, des stats formatées pour les William Hill et autres Ladbrokes, des joueurs lisses et créatinés, et de bons vieux chocs télégéniques façon Monday Night Football.

La Premier League s'oriente implacablement vers sa phase II à mesure que les grosses franchises s'approchent de la masse critique à partir de laquelle elles pourront s'affranchir de l'archaïque système de promotion - relégation pour créer une ligue fermée à l'américaine. Le ticket d'entrée au club devient prohibitif mais cela fait partie du jeu.

Pas du jeu de football, cela s'entend...

L'UEFA peut faire barrage en sauvant le jeu et le sport. En protégeant les sélections également. Et en sauvant la diversité qui assurera la survie de l'espèce. Alors savourons à sa juste valeur ce sympathique Pologne Ukraine 2012 qui fleure bon les années 80 de Platini, Boniek et Blokhine.

footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance (20070419)

20171211

Le match avec un grand aime (2006)

1er juillet 2006. Le monde retient son souffle pour un choc de titans opposant les deux plus impressionantes galaxies de stars que le deuxième tour de la Coupe Intertoto puisse offrir.

Au-delà de ce prometteur Sopron-Kayserispor, il paraît qu'à Francfort, la France et le Brésil vont jouer un match amical. Entre joueurs et copains qui se respectent.

Pas comme cet Allemagne - Argentine très 1974 commencé tambour battant et tibias cassants par la jeune classe de la Mannschaft. Si Lukas Podolski n'était pas Allemand et si Mr Lubos Michel n'avait pas envie de prolonger sa Coupe du Monde en caressant la très opaque commission d'arbitrage de la FIFA dans le sens du poil, l'Allemagne jouait à dix l'essentiel du match et l'Argentine pliait sa victoire en moins de deux. Bon prince, l'arbitre a gentillement autorisé Ayala à tester la robustesse des tuniques blanches (Ballack, excellent hier) avant de mener tout ce beau monde à une séance de tirs aux buts écrite d'avance.
 
Ecrit d'avance également, le scénario d'Italie - Ukraine : dans les temps pour un final Paolo Rossinesque, mon favori au titre de meilleur buteur de la compétition Luca Toni torpille les espoirs des jaunes au moment où ils se décidaient enfin à vouloir jouer leur quart de finale.
Revenus à leurs bonnes dispositions furtivement exposées face au Ghana il y a quelques semaines, les Italiens ont joué du début à la fin, eux. On attend toujours de l'Angleterre qu'elle exploite le talent de son trio Gerrard-Lampard-Terry... 
 
Au moins, grâce à ce Brésil-France, sommes-nous certains de voir une équipe sympathique en demis. Je souhaiterais franchement voir les Bleus triompher mais je crains que le Brésil ne soit mieux armé pour éviter, au-delà de la fête du 1er juillet, une victoire de l'Allemagne, l'Italie ou l'Angleterre le 9. Quoi qu'il en soit et pour que la fête soit complète, le Portugal doit sincèrement nous éviter 2 matchs de plus de la bande à Rooney.
 
---
Bons points : Maximiliano Maxi Rodriguez (ARG - autant Tevez a raté toutes ses interventions en défense, autant Maxi a annihilé Lahm et le flanc gauche de l'attaque allemande - si l'Argentine n'a pas éliminé son faible adversaire hier, elle le doit à l'incapacité du milieu argentin à jouer sur Maxi quand il se démarquait, et bien sûr au coaching désastreux de Pekerman, qui a offert le match à Klinsmann) - Michael Ballack (DEU - à la différence de Zidane, garde peu le ballon et continue d'ouvrir le jeu même dans un mauvais jour) - Oleg Gusev (UKR - tout au long de la second mi-temps, a régalé ses attaquants de beluga... que ces anorexiques se sont empressés de recracher) - Fabio Cannavaro (ITA - à égalité avec Buffon et Toni, mais un bonus pour son enchaînement défensif tête renversée puis dégagement en urgence)
 
Mauvais point : on était parti sur les bases du Mondial 1986, puis ça avait dérapé du côté du Mundiale 1990... nous voici désormais dans la zone de 1982... 1966 SE RAPPROCHE, DAMN'T !!!

footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Le match avec un grand aime (20060701)

L'Ukraine jusqu'au bout de l'ennui (2006)

Ma lutte contre le sommeil valait largement les non-efforts déployés par les 22 acteurs de l'insipide Suisse-Ukraine d'hier soir, à l'exception notable d'un Ludo Magnin au four, au moulin, et tour à tour lattéral, central, milieu récupérateur, milieu offensif, ailier gauche et chauffeur de salle.

Guus a donc échoué à l'ultime seconde. Plus vainqueur à l'Italienne que jamais, l'Italie mérite sur l'ensemble du match sa qualification mais une fois de plus, le sorcier batave aura obtenu le meilleur de ses hommes en un minimum de temps. On croyait par moment revoir les Guerriers Taeguks de 2002 : vivacité, jeu en mouvement perpétuel, circulation fluide... ne manquait finalement que le talent - à l'image d'un Mark Bresciano incapable de réussir un dribble, les socceroos semblent plus à l'aise dans le foot houblon et le foot campagne que dans le foot champagne.

Aujourd'hui, je risque moins de somnoler : Brésil-Ghana se joue à 17h et quelque chose me dit qu'on verra plus de jeu que dans la nocturne d'hier. Et puis ce France-Espagne met en appétit. Peu importe le vainqueur, je veux du jeu et du beau s'il vous plait. Depuis le France-Angleterre du CEN'04 les Bleus n'ont pas eu de gros match à livrer et la relève doit se préparer aux chocs à venir (l'Italie et l'Ukraine, plus probablement en qualifs CEN'08 qu'en CM'06).

PS (à l'attention de Franz Beckenbauer) : tu imites vachement bien Armani en tribunes mon vieux, mais pendant ce temps-là ton carrosse tend à redevenir citrouille : les billards des premiers matchs se sont transformés en champs de Kartoffel, l'arbitrage exemplaire des premiers matchs en caricature de patronnage et le "look & feel" Mundial 1986 en remake du Mundiale 1990...

---
Bons points : Ludovic Magnin (SUI - un Ron Perlman à crampons moins glamour que Beckham mais nettement plus en jambes) - Gianluca Zambrotta (ITA - imperial) - Scott Chipperfield (AUS - bourrin certes, mais jusqu'au bout de ses actions) - Olexsandr Shovkovsky (UKR - moins pour sa séance de tirs aux buts que pour son match sans reproche - lui)

footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: L'Ukraine jusqu'au bout de l'ennui (20060627)

20171208

A mi-chemin (2006)

Le fait marquant de cette Coupe du Monde ? Ces invraisemblables baisses de tension frappant à un moment ou à un autre la quasi totalité des équipes. Comme si un méta-joueur s'amusait à changer de mode et de vitesse au gré de ses humeurs...


Si la Tunisie et le Togo peuvent légitimement nourrir quelques regrets, l'Espagne et la Suisse s'en sortent convenablement, et plus honorablement que les Pays Bas par exemple - ces derniers auront versé sans état d'âme dans l'anti-jeu pour parvenir à leurs fins.


Dans un tel contexte, on apprécie la pétillante Ukraine lorsqu'elle maintient le pied sur l'accélérateur tout au long du match. Et l'on jalouse un peu l'envie des joueurs de mouiller leur maillot, la communion rétablie avec leurs supporters...


Tiens, à propos : les Bleus se sont accordé une journée de repos. Une de plus, diront les mauvaises langues. Peu m'importe la manière, l'important est de shunter cette énergie négative et destructive qui flotte au-dessus de la maison bleue depuis quatre ans, et si possible de mettre un terme à cet acharnement thérapeutique.


---

Bons points : Maksim Kalinyshenko (UKR - gauche, droite, au milieu, en attaque, mode multijoueurs) - Hussein Abel Ghani Sulaimani (KSA - énervé et parfois énervant, mais toujours motivé) - Pascal Zuberbuhler (SUI - comme ses partenaires : fiable sans être génial) - Thomas Dossevi (TOG - quelque part le FC Tours aura illuminé cette Coupe du Monde) - Radhi Jaïdi (TUN - quand le flanc droit tunisien se met à jouer...) - Gonzalez Blanco Raul (ESP - Xavi ou Fabregas méritaient peut-être mieux mais Raul force le respect en seigneur, tout simplement)


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: A mi-chemin (20060620)

Premier bilan (2006)

Le chef d'oeuvre espagnol couronne un premier quart de competition festif. Les seconds matchs risquent d'etre plus tendus et moins "buteux", avant un troisieme round plus decousu et productif. L'arbitrage, plus que satisfaisant jusqu'a present, ne doit surtout pas se relacher maintenant.

Si l'Espagne a une chance de briller enfin en phase finale, c'est peut-etre parce que pour la premiere fois les 23 ne se repartissent pas entre le Barca et le Real mais entre d'innombrables clubs espagnols et europeens. Sans impressionner autant que l'Italie ou l'Argentine, l'equipe a produit un jeu franc et positif tout au long du match, en mouvement perpetuel sur l'ensemble du terrain. Dans un collectif ou personne ne se la joue star (a l'exception peut-etre de l'agacant Javier Luis Garcia), j'ai apprecie l'entree d'un Raul rajeuni et epanoui en meneur de jeu. L'Ukraine meritait mieux mais le suicide collectif de la Tunisie lui laisse toutes les cartes en main.


L'affligeante premiere mi-temps de l'Arabie Saoudite rejoint celle de la Coree du Sud - on constate decidement de curieux "trous noirs" dans cette Coupe du Monde. J'attends la reaction du Costa Rica avec impatience (meme si l'Equateur semble desormais mieux arme pour aller plus loin).


La Pologne a pour sa part sauve l'honneur sur le terrain a defaut du tableau d'affichage, mais l'Allemagne n'a pas vole sa victoire... et ce Lahm me plait de plus en plus. Je ne pense pas avoir vu un latteral de cette qualite, sinon en prenant le meilleur de Bixente Lizarazu, Manuel Amoros et Roberto Carlos - excusez du peu. Liza peut prendre sa retraite sans crainte, la releve eleve encore le niveau. 


---

Bons points : Philipp Lahm (ALL - comme pour le premier match - cf blogule "depart arrete" du 10/6) Marcos Antonio Senna da Silva (ESP - pas le meilleur mais un bon symbole de l'internationalisation de la seleccion) - Ireneusz Jelen (POL - pas grand chose a reprocher ; n'aura pas participe au couac final) - Anatolyi Tymoschuk (UKR - bof) - Yaser al Kahtani (KSA - bof) et Zied Jaziri (TUN - incisif et decisif).

---
 

Les plus beaux matchs de la premiere journee : ARG-CIV et ITA-GHA


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Premier bilan (20060615)

20171130

Tous au Ballon (2005)

La course au Ballon d'Or a quelque peu perdu de son charme. A force de ressembler aux Academy Awards, ils vont finir par en hériter des pires défauts. On imagine aisément les équipementiers diffusant aux jurés les vidéos de leurs poulains dans de jolis packs cadeaux avec l'application des majors hollywoodiennes...

Mais ne boudons pas notre plaisir : le BO demeure une référence autrement plus crédible que la récompense du joueur de l'année FIFA, dont le seul avantage demeure le caractère totalement global.


Au petit jeu des pronostics, je placerai Ronaldinho en tête*. Son heure semble venue : il a encore franchi un pallier depuis l'an dernier et son doublé Coupe des Confédérations - Liga pourrait suffire. Andrei Shevchenko n'a pas baissé le pied, qualifiant l'Ukraine pour le WM06 et frôlant même le titre suprême européen... mais sa place sur le podium dépendra de la bagarre du milieu anglais entre Frank Lampard et Steven Gerrard.

Ces deux-là se partageront les votes, c'est sûr (avec peut-être un avantage au premier - prime à la régularité sur le talent pur ?), et peut être suffisamment pour que Thierry Henry ou un autre en profite. Le futur-ex-Arsenal** a beau mériter le globe pour l'ensemble de son oeuvre, se remettra-t-il un jour de la déception de 2003 ? Rien que pour lui redonner le sourire sur le terrain, ça mériterait un ex-aequo avec le rayon de soleil du Barça.


* et sans avoir recours aux artifices mentionnés plus haut : d'ici à ce que Ronnie soudoye...
** s'il venait à quitter Arsène, peu de clubs pourraient lui proposer un challenge sportif intéressant. Au niveau du jeu, pourquoi pas Barcelone - à condition de déserrer l'Eto'o ?


footlog archives 
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Tous au Ballon (20051031)