Je ne m'inquiète
pas pour l'avenir de José Mourinho : Roman Abramovich lui a sans doute
signé un joli chèque et de nombreux clubs se pressent déjà au portillon
pour trouver un nouveau toît au plus brillant et arrogant entraîneur de
ces dernières années. Je ne m'inquiète pas pour l'avenir de
Chelsea : un grand nom viendra prochainement relayer Dracula Avram Grant
et l'effectif des Blues n'inspire toujours pas précisément le blues.
Je
ne m'inquiète pas pour l'avenir de Laurent Blanc : j'avoue avoir eu des
doutes sur sa capacité à mener un gros club et il est évidemment trop
tôt pour se prononcer (Bordeaux n'est plus un gros club et une victoire
sur le PSG ne fait plus le printemps), mais Le Président a d'ores et
déjà fait du chemin depuis sa prise en main des Girondins.
Je ne
m'inquiète pas pour l'avenir du PSG. Malgré cette nouvelle défaite à
domicile, malgré cette médiocre 13ème place, malgré la faiblesse du banc
et la détresse de l'arrière banc.
J'ai toujours la foi en ce tandem
Cayzac - Le Guen qui durera ce qu'il durera mais fait honneur aux
couleurs du club.
Je ne m'inquiète pas pour l'avenir des Bleus.
Johan Cruijff a raison d'agiter le spectre de la dillution de l'équipe
nationale dans l'Europe post-bosmanienne, mais la nouvelle génération a
de la gueule. Elle peut même se permettre une grosse désillusion en
loupant le prochain Euro. A condition qu'une pointure style Deschamps
prenne les rènes, que Houiller fasse du bon boulot à la DTN, et que
Platini parvienne à assainir l'UEFA quitte à passer par la FIFA.
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Original: Mourning Mourinho (20070924)
20181128
Victoire logique pour l'Ecosse (2007)
La meilleure équipe a gagné ce mercredi.
L'Ecosse a livré un match remarquable de cohérence et de concentration, avec une qualité exceptionnelle de première passe de relance, une absence de faute dans les zônes sensibles, et bien sûr une lutte de tous les instants sur tous les ballons.
La France ne méritait pas de l'emporter hier. Elle a surtout manqué l'occasion au match aller, face à une équipe d'une faiblesse atterrante et totalement dominée dans tous les compartiments de jeu. Elle n'a pas voulu chercher la victoire samedi dernier. Et hier, elle n'avait pas la composition idéale pour faire la différence dans un match à sa portée.
Ce n'est pourtant ni le talent ni la classe qui manquaient sur le terrain, et les Français avaient sans doute de meilleures individualités et un jeu court plus lêché, mais à l'instar des Portugais lors de la dernière Coupe du Monde, la passe à dix n'aura presque jamais débouché sur un centre, ou alors un centrounet loupé dans le meilleur des cas. Comme Pauleta à l'été 2006, Trézéguet aura multiplié les appels et les décalages sans jamais recevoir le cuir dans de bonnes conditions.
Dommage : les Bleus parvenaient souvent à faire la différence dans la phase préparatoire - généralement par des fusées à tête chercheuse sautant une ligne à ras de terre (une fois seulement par les airs). Et leurs redoublements à la Harlem Globe Trotter dans un mouchoir de poche fonctionnaient souvent, mais pour combien de véritables occasions de but ?
A nouveau peu constant tout au long du match, Ribéry aura bien réalisé quelques belles percées et tenté des centres en retrait, mais généralement sans trouver de partenaire.
A nouveau remarquable dans la protection du ballon et la défense en amont, Anelka aura bien trouvé sa place la plus pertinente en seconde mi-temps, à semer la panique sur le flanc droit de la défense écossaise, mais pour se voir déloger peu de temps après par un Benzema qui méritait plus de temps de jeu.
A nouveau impressionnant dans la récupération, Lassana Diarra aura pour sa part montré ses limites dans une dernière passe qui n'est clairement pas sa spécialité. Pour une splendide ouverture entre les jambes d'un défenseur écossais, combien d'attaques avortées ? Willy Sagnol n'a pas les mêmes qualités, mais son absence sautait aux yeux hier.
Avec Samir Nasri au coeur du dispositif offensif, les uns comme les autres pouvaient se concentrer sur ce qu'ils savent faire. Mais le Marseillais n'est entré que pour un bouquet final trop tardif.
Quoi qu'il en soit, le meilleur acteur du match fut sans conteste le 12e homme écossais : la Tartan Army a marché sur Paris et régné sans partage sur le Parc des Princes.
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Original: Victoire logique pour l'Ecosse (20070913)
L'Ecosse a livré un match remarquable de cohérence et de concentration, avec une qualité exceptionnelle de première passe de relance, une absence de faute dans les zônes sensibles, et bien sûr une lutte de tous les instants sur tous les ballons.
La France ne méritait pas de l'emporter hier. Elle a surtout manqué l'occasion au match aller, face à une équipe d'une faiblesse atterrante et totalement dominée dans tous les compartiments de jeu. Elle n'a pas voulu chercher la victoire samedi dernier. Et hier, elle n'avait pas la composition idéale pour faire la différence dans un match à sa portée.
Ce n'est pourtant ni le talent ni la classe qui manquaient sur le terrain, et les Français avaient sans doute de meilleures individualités et un jeu court plus lêché, mais à l'instar des Portugais lors de la dernière Coupe du Monde, la passe à dix n'aura presque jamais débouché sur un centre, ou alors un centrounet loupé dans le meilleur des cas. Comme Pauleta à l'été 2006, Trézéguet aura multiplié les appels et les décalages sans jamais recevoir le cuir dans de bonnes conditions.
Dommage : les Bleus parvenaient souvent à faire la différence dans la phase préparatoire - généralement par des fusées à tête chercheuse sautant une ligne à ras de terre (une fois seulement par les airs). Et leurs redoublements à la Harlem Globe Trotter dans un mouchoir de poche fonctionnaient souvent, mais pour combien de véritables occasions de but ?
A nouveau peu constant tout au long du match, Ribéry aura bien réalisé quelques belles percées et tenté des centres en retrait, mais généralement sans trouver de partenaire.
A nouveau remarquable dans la protection du ballon et la défense en amont, Anelka aura bien trouvé sa place la plus pertinente en seconde mi-temps, à semer la panique sur le flanc droit de la défense écossaise, mais pour se voir déloger peu de temps après par un Benzema qui méritait plus de temps de jeu.
A nouveau impressionnant dans la récupération, Lassana Diarra aura pour sa part montré ses limites dans une dernière passe qui n'est clairement pas sa spécialité. Pour une splendide ouverture entre les jambes d'un défenseur écossais, combien d'attaques avortées ? Willy Sagnol n'a pas les mêmes qualités, mais son absence sautait aux yeux hier.
Avec Samir Nasri au coeur du dispositif offensif, les uns comme les autres pouvaient se concentrer sur ce qu'ils savent faire. Mais le Marseillais n'est entré que pour un bouquet final trop tardif.
Quoi qu'il en soit, le meilleur acteur du match fut sans conteste le 12e homme écossais : la Tartan Army a marché sur Paris et régné sans partage sur le Parc des Princes.
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Original: Victoire logique pour l'Ecosse (20070913)
Fratelli d'Italia (2007)
Les Bleus n'ont
pas gagné leurs matchs ce week-end. Ils n'ont pas marqué le moindre but
ni le même essai. Les Argentins se sont même permis une double
victoire inédite foot-rugby au Stade de France la même année.
Chez les manchots, les frères ennemis se sont neutralisés façon XV à Milan : en se rendant tampon sur tampon et en se donnant l'accolade en fin de match. Pas de vainqueur et donc pas de perdant, à part l'Ukraine.
Même Thierry Henry s'y retrouve : qu'il mette à profit sa suspension contre l'Ecosse pour soigner sa forme et relancer Trezegol. Qui a bien planté la dernière fois qu'il était associé à un Anelka décidément de retour au sommet.
Gros match de Lassana Diarra et dans un style différent de Marco Materazzi, à soigner ses relations publiques sur le thème papa modèle ami de la France.
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Original: Fratelli d'Italia (20070909)
Chez les manchots, les frères ennemis se sont neutralisés façon XV à Milan : en se rendant tampon sur tampon et en se donnant l'accolade en fin de match. Pas de vainqueur et donc pas de perdant, à part l'Ukraine.
Même Thierry Henry s'y retrouve : qu'il mette à profit sa suspension contre l'Ecosse pour soigner sa forme et relancer Trezegol. Qui a bien planté la dernière fois qu'il était associé à un Anelka décidément de retour au sommet.
Gros match de Lassana Diarra et dans un style différent de Marco Materazzi, à soigner ses relations publiques sur le thème papa modèle ami de la France.
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Original: Fratelli d'Italia (20070909)
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Eto'o l'homme invisible (2007)
Eto'o devait
produire une saison de feu après sa blessure de l'automne dernier, et
voilà que la belle mécanique vient de nouveau de céder pour quelques
mois.
Sur le banc des accusés : une inutile tournée à travers l'Asie à assurer la promotion de la marque Barça, un calendrier absurde.
Il n'y a plus de rendez-vous footballistiques hors Coupe du Monde, où le temps s'arrête pour toute la planète foot. Les journées de championnat et de coupes d'europe bavouillent sur une demi-semaine sans compter les matchs reportés... la lecture des calendriers n'a pas plus de sens que leur publication en début de saison.
A force d'être illisible, le foot va devenir invisible.
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Original: Eto'o l'homme invisible (20070903)
Sur le banc des accusés : une inutile tournée à travers l'Asie à assurer la promotion de la marque Barça, un calendrier absurde.
Il n'y a plus de rendez-vous footballistiques hors Coupe du Monde, où le temps s'arrête pour toute la planète foot. Les journées de championnat et de coupes d'europe bavouillent sur une demi-semaine sans compter les matchs reportés... la lecture des calendriers n'a pas plus de sens que leur publication en début de saison.
A force d'être illisible, le foot va devenir invisible.
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Original: Eto'o l'homme invisible (20070903)
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20 ans après (20070922)
J'avais suivi
avec intérêt la première Coupe du Monde de Rugby en 1987, vibrant au
petit matin aux coups de génie de Blanco et Sella et sacrifiant même un
oral hyper important à regarder une finale perdue d'avance dans un stade
champêtre zébré par les mouettes (heureusement l'examinateur avait lui
aussi les valises sous les yeux et le regard hagard du vaincu).
Je me souviens de ces discussions avec des amis rugueudeubeux totalement désintéressés par l'événement avant qu'il ne commence : ne comprenez-vous pas que cela va devenir la principale compétition, que votre sport ne sera plus jamais le même ? que le Tournoi des 5 Nations est mort, voué à n'être qu'un galop d'entraînement de prestige à côté des compétitions européennes et mondiales qui se dessinent ?
Le rugby est devenu professionnel, et ses joueurs pros ont désormais cette profondeur d'analyse que l'on croyait réservée à leurs collègues manchots - ce ne sont plus des étudiants et des hommes pratiquant pour le plaisir, mais des machines à gagner diététisées, bodybuildées et - dans l'hémisphère sud au moins - créatinées. Les transferts ne se concluent plus autour d'une bonne table mais dans les cabinets d'avocats. Les plus belles affiches interclubs opposent le Stade Français au Stade Toulousain ou au Biarritz Olympique.
C'était il y a vingt ans. Le plus grand joueur français de tous les temps venait de partir en retraîte, Jean-Michel Aulas de prendre les rênes de l'OL en D2, et Bernard Zénier de battre le record d'après-guerre du plus petit nombre de buts pour un pichichi. Un prometteur milieu offensif nommé Laurent Blanc marquait autant de buts dans la saison (18), mais pour terminer 3e meilleur buteur de D2.
En vingt ans, le rugby a changé d'ère, et le foot français a accroché une belle étoile à son maillot. Tout reste cependant à construire.
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Original: 20 ans après (20070922)
Je me souviens de ces discussions avec des amis rugueudeubeux totalement désintéressés par l'événement avant qu'il ne commence : ne comprenez-vous pas que cela va devenir la principale compétition, que votre sport ne sera plus jamais le même ? que le Tournoi des 5 Nations est mort, voué à n'être qu'un galop d'entraînement de prestige à côté des compétitions européennes et mondiales qui se dessinent ?
Le rugby est devenu professionnel, et ses joueurs pros ont désormais cette profondeur d'analyse que l'on croyait réservée à leurs collègues manchots - ce ne sont plus des étudiants et des hommes pratiquant pour le plaisir, mais des machines à gagner diététisées, bodybuildées et - dans l'hémisphère sud au moins - créatinées. Les transferts ne se concluent plus autour d'une bonne table mais dans les cabinets d'avocats. Les plus belles affiches interclubs opposent le Stade Français au Stade Toulousain ou au Biarritz Olympique.
C'était il y a vingt ans. Le plus grand joueur français de tous les temps venait de partir en retraîte, Jean-Michel Aulas de prendre les rênes de l'OL en D2, et Bernard Zénier de battre le record d'après-guerre du plus petit nombre de buts pour un pichichi. Un prometteur milieu offensif nommé Laurent Blanc marquait autant de buts dans la saison (18), mais pour terminer 3e meilleur buteur de D2.
En vingt ans, le rugby a changé d'ère, et le foot français a accroché une belle étoile à son maillot. Tout reste cependant à construire.
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Original: 20 ans après (20070922)
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Ligue 2
Materazzi - qu'en termes élégants ces choses-là sont dites (2007)
Après un an d'incertitude, la véritable teneur des propos de Marco Materazzi à Zinédine Zidane a enfin été révélée.
Pour rappel, à l'occasion du match de clôture d'une compétition internationale réservée aux jeunes (catégorie moins de 40 ans), l'Italien avait tiré le maillot du Français pour lui signaler que son lacet était défait. En se baissant pour réparer ce problème potentiellement facteur de blessures, Monsieur Zidane avait malencontreusement heurté la poitrine de Monsieur Materazzi, entraînant la chute de ce dernier. N'ayant pas vu l'accident, l'arbitre argentin, Monsieur Horacio Helizondo, avait alors prié monsieur Zidane de retourner aux vestiaires nouer ses lacets avant de recevoir le trophée du meilleur joueur de la compétition.
Cette version de l'accident telle que relatée par Monsieur Sepp Blatter dans son constat diffère sensiblement de celles de Messieurs Zidane et Materazzi : le premier prétend que le second l'a insulté et le second soutient qu'au contraire, il a couvert d'éloges la famille du premier - tous deux confirment la conclusion en coup de boule ayant entraîné la perte du match sans intention de la causer.
Voici donc le texte intégral des propos tenus par l'Italien le 9 Juillet 2006 à Berlin : "votre mère présente des atouts remarquables et soulève d'émoi les hommes qui ont l'honneur de la croiser, mais personnellement je trouve votre soeur encore plus séduisante, d'autant qu'elle pratique un don de soi à des tarifs relativement plus accessibles au commun des mortels".
Attendu qu'il ne perçoit pas toute les subtilités de la langue transalpine en particulier dans ses dialectes les plus tatoués, et nonobstant toute règle de bienséance généralement appliquée sur un terrain de sport, Monsieur Zidane a choisi le mode de réponse à cette tête à claques la moins salissante pour les mains et la plus économe en consommation d'énergie cérébrale.
Espérons que ces jeunes sauvageons sauront tirer les leçons de ce disgrâcieux épisode pour mieux se comporter dans des matchs de plus haut niveau et au-delà dans leur vie d'adulte.
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Original: Materazzi - qu'en termes élégants ces choses-là sont dites (20070822)
Pour rappel, à l'occasion du match de clôture d'une compétition internationale réservée aux jeunes (catégorie moins de 40 ans), l'Italien avait tiré le maillot du Français pour lui signaler que son lacet était défait. En se baissant pour réparer ce problème potentiellement facteur de blessures, Monsieur Zidane avait malencontreusement heurté la poitrine de Monsieur Materazzi, entraînant la chute de ce dernier. N'ayant pas vu l'accident, l'arbitre argentin, Monsieur Horacio Helizondo, avait alors prié monsieur Zidane de retourner aux vestiaires nouer ses lacets avant de recevoir le trophée du meilleur joueur de la compétition.
Cette version de l'accident telle que relatée par Monsieur Sepp Blatter dans son constat diffère sensiblement de celles de Messieurs Zidane et Materazzi : le premier prétend que le second l'a insulté et le second soutient qu'au contraire, il a couvert d'éloges la famille du premier - tous deux confirment la conclusion en coup de boule ayant entraîné la perte du match sans intention de la causer.
Voici donc le texte intégral des propos tenus par l'Italien le 9 Juillet 2006 à Berlin : "votre mère présente des atouts remarquables et soulève d'émoi les hommes qui ont l'honneur de la croiser, mais personnellement je trouve votre soeur encore plus séduisante, d'autant qu'elle pratique un don de soi à des tarifs relativement plus accessibles au commun des mortels".
Attendu qu'il ne perçoit pas toute les subtilités de la langue transalpine en particulier dans ses dialectes les plus tatoués, et nonobstant toute règle de bienséance généralement appliquée sur un terrain de sport, Monsieur Zidane a choisi le mode de réponse à cette tête à claques la moins salissante pour les mains et la plus économe en consommation d'énergie cérébrale.
Espérons que ces jeunes sauvageons sauront tirer les leçons de ce disgrâcieux épisode pour mieux se comporter dans des matchs de plus haut niveau et au-delà dans leur vie d'adulte.
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Original: Materazzi - qu'en termes élégants ces choses-là sont dites (20070822)
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Trézéguet déprime chez les A' (2007)
Peu de temps
après avoir confessé sa ressemblance avec Materazzi et ses soupçons
sur une défaite concédée aux Italiens au siècle dernier, Ray Dom a livré
sa Schindler's Lift - Schindler les ascenseurs, pas l'autre (il est
bien question de sauver quelques âmes mais l'enjeu n'est heureusement
pas le même).
Verdict : Trézégol, qui a pourtant quitté le sous-sol italien, ne remonte pas au premier étage et se retrouve coincé dans la même cabine que des aspirants à la vraie tunique bleue (Frey, Richert, Briand). Maigre lot de consolation : sa petite musique d'ascenseur sera fournie par DJ DJibril Cissé. Ce qui peut, au passage, signifier que le Juventino ne sera même pas à coup sûr titulaire dans cette équipe bis face à la redoutable équipe de Slovaquie A Prime.
Le premier étage ne ressemble pas vraiment au 7e ciel pour autant. En fait, l'affiche me donnerait presque envie d'appuyer sur un autre bouton. De toute façon, ce sommet n'est pas diffusé en Corée alors les petites déprimes des A prime...
Espérons simplement que les cannoniers de service ouvriront leur compteur international pour une saison importante dans le cadre de la reconstruction de la maison bleue. Et tenez-vous bien, ce projet-là fait les gros titres de ce côté-ci de la planète : Lee Myung-bak vient d'être sélectionné par son parti pour la présidentielle de l'an prochain... et si tout se passe bien pour lui, l'ancien maire de Séoul sera le vrai patron de la Maison Bleue.
---
Les listes contre la Slovaquie (à confirmer pour les A)
LISTE DES A'
Frey, Richert - Réveillère, Zebina, Squillaci, Boumsong, Z. Camara, Mathieu, Silvestre - L. Diarra, Mavuba, A. Diarra - Cissé, Piquionne, Briand, Trezeguet.
LISTE SUPPOSEE DES A
Landreau, Ramé - Clerc, Sagna, Givet, Mexès, Abidal, Evra - Makelele, Nasri, Toulalan, Vieira - Anelka, Benzema, Henry, Malouda, Ribéry.
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Original: Trézéguet déprime chez les A' (20070821)
Verdict : Trézégol, qui a pourtant quitté le sous-sol italien, ne remonte pas au premier étage et se retrouve coincé dans la même cabine que des aspirants à la vraie tunique bleue (Frey, Richert, Briand). Maigre lot de consolation : sa petite musique d'ascenseur sera fournie par DJ DJibril Cissé. Ce qui peut, au passage, signifier que le Juventino ne sera même pas à coup sûr titulaire dans cette équipe bis face à la redoutable équipe de Slovaquie A Prime.
Le premier étage ne ressemble pas vraiment au 7e ciel pour autant. En fait, l'affiche me donnerait presque envie d'appuyer sur un autre bouton. De toute façon, ce sommet n'est pas diffusé en Corée alors les petites déprimes des A prime...
Espérons simplement que les cannoniers de service ouvriront leur compteur international pour une saison importante dans le cadre de la reconstruction de la maison bleue. Et tenez-vous bien, ce projet-là fait les gros titres de ce côté-ci de la planète : Lee Myung-bak vient d'être sélectionné par son parti pour la présidentielle de l'an prochain... et si tout se passe bien pour lui, l'ancien maire de Séoul sera le vrai patron de la Maison Bleue.
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Les listes contre la Slovaquie (à confirmer pour les A)
LISTE DES A'
Frey, Richert - Réveillère, Zebina, Squillaci, Boumsong, Z. Camara, Mathieu, Silvestre - L. Diarra, Mavuba, A. Diarra - Cissé, Piquionne, Briand, Trezeguet.
LISTE SUPPOSEE DES A
Landreau, Ramé - Clerc, Sagna, Givet, Mexès, Abidal, Evra - Makelele, Nasri, Toulalan, Vieira - Anelka, Benzema, Henry, Malouda, Ribéry.
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Original: Trézéguet déprime chez les A' (20070821)
Thierry Henry lost in translation (2007)
En zappant hier,
je me suis laissé embarquer dans une émission probablement enregistrée à
l'occasion du récent passage en Corée de l'attaquant des Ulis. Une
poignée de jeunes supposés comiques affrontaient sur un terrain
d'entraînement notre Titi national tout juste armé d'un traducteur.
Ce qui pouvait occuper trois minutes (quelques jonglages, dribbles et frappes pour épater la galerie) a désespérément traîné en longueur, comme s'il s'agissait d'amortir chaque seconde du tournage. Le héros du jour semblait aussi perdu que Bill Murray sur le plateau de ce programme psychédélique à la télé nippone. Mais contrairement au film de Sofia Coppola, je n'ai pas tenu à aller jusqu'au bout.
TH devrait éviter la Corée. La dernière fois que je l'ai vu rôder dans le coin, il se prenait une galette rouge à Busan. Pas le pindaetok au gimchi, mais un bon vieux carton rouge des familles. Contre l'Uruguay. Ce jour-là je n'avais pas vu de but mais au moins un peu de football.
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Original: Thierry Henry lost in translation (20070816)
Ce qui pouvait occuper trois minutes (quelques jonglages, dribbles et frappes pour épater la galerie) a désespérément traîné en longueur, comme s'il s'agissait d'amortir chaque seconde du tournage. Le héros du jour semblait aussi perdu que Bill Murray sur le plateau de ce programme psychédélique à la télé nippone. Mais contrairement au film de Sofia Coppola, je n'ai pas tenu à aller jusqu'au bout.
TH devrait éviter la Corée. La dernière fois que je l'ai vu rôder dans le coin, il se prenait une galette rouge à Busan. Pas le pindaetok au gimchi, mais un bon vieux carton rouge des familles. Contre l'Uruguay. Ce jour-là je n'avais pas vu de but mais au moins un peu de football.
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Original: Thierry Henry lost in translation (20070816)
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Déjoue-la comme Beckham (2007)
Becks joue avec
sa santé et avec les nerfs des promoteurs de la MLS. Pour quelques
minutes de piges il aggrave sa blessure à la cheville et retarde son
retour au haut niveau. Déjà incertain contre les New England Revs, il
serait inspiré de laisser filer plusieurs semaines d'une saison de toute
façon à oublier pour les L.A. Galaxy.
La MLS a moins besoin d'une star sur une patte dix minutes par match dix matchs de suite que d'un grand joueur au sommet de sa forme pendant 90 minutes, d'une oeuvre brillante dont les meilleurs morceaux passeront en boucle sur les petites lucarnes - histoire d'enlever les toiles d'araignées accumulées depuis la mort de la NASL.
Au lieu de cela, Mr Posh inflige aux médias US le non spectacle que la plupart attendent d'un match de soccer, et des conférences de presse plus déprimantes les unes que les autres. Et les téléphages gorgés de transfats de se gausser de ce sport de mauviettes : incapable de tenir un choc, la gravure de mode ! Vivement que le football le seul le vrai reprenne l'antenne !
Les joueurs moyens qui donnent le meilleur d'eux même chaque semaine dans l'anonymat de cette Ligue doivent l'avoir plutôt saumâtre...
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Original: Déjoue-la comme Beckham (20070812)
La MLS a moins besoin d'une star sur une patte dix minutes par match dix matchs de suite que d'un grand joueur au sommet de sa forme pendant 90 minutes, d'une oeuvre brillante dont les meilleurs morceaux passeront en boucle sur les petites lucarnes - histoire d'enlever les toiles d'araignées accumulées depuis la mort de la NASL.
Au lieu de cela, Mr Posh inflige aux médias US le non spectacle que la plupart attendent d'un match de soccer, et des conférences de presse plus déprimantes les unes que les autres. Et les téléphages gorgés de transfats de se gausser de ce sport de mauviettes : incapable de tenir un choc, la gravure de mode ! Vivement que le football le seul le vrai reprenne l'antenne !
Les joueurs moyens qui donnent le meilleur d'eux même chaque semaine dans l'anonymat de cette Ligue doivent l'avoir plutôt saumâtre...
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Original: Déjoue-la comme Beckham (20070812)
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Milliband vote Wenger (2007)
Le nouveau
Ministre des Affaires Etrangères grand-breton adore Arsenal et son
coach. Sa philosophie s'inspire d'ailleurs ouvertement d'Arsène Wenger :
faire en sorte que les siens donnent le meilleur d'eux-même plutôt que
de miser sur les failles de l'adversaire.
Son boss préfère le foot de son Ecosse natale et pourrait donc nourrir un faible pour sir Alex, dont la stratégie repose plutôt sur une course permanente à l'armement pour empêcher la concurrence d'avoir accès aux plus grands joueurs. Du reste, David Milliband n'était-il pas un concurrent potentiel au poste de Premier Ministre ?
A défaut du physique de jeune premier de son ministre, Gordon Brown bénéficie d'une tête bien faite et d'une vision du jeu assez remarquable. Le successeur de Tony Blair a pourtant perdu l'usage d'un oeil au rugby dans sa jeunesse. Ce faux flegmatique n'a donc pas peur d'aller au contact (NB : cela ne l'empêche pas de rêver comme une midinette : Brown verrait bien George Clooney jouer son rôle un jour, mais je verrais plutôt Terry Jones au casting).
Comme pour les clubs de Premier League, la principale question reste de savoir combien d'éléments ce gouvernement va pouvoir conserver à l'abri des investisseurs russes ou américains.
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Original: Milliband vote Wenger (20070808)
Son boss préfère le foot de son Ecosse natale et pourrait donc nourrir un faible pour sir Alex, dont la stratégie repose plutôt sur une course permanente à l'armement pour empêcher la concurrence d'avoir accès aux plus grands joueurs. Du reste, David Milliband n'était-il pas un concurrent potentiel au poste de Premier Ministre ?
A défaut du physique de jeune premier de son ministre, Gordon Brown bénéficie d'une tête bien faite et d'une vision du jeu assez remarquable. Le successeur de Tony Blair a pourtant perdu l'usage d'un oeil au rugby dans sa jeunesse. Ce faux flegmatique n'a donc pas peur d'aller au contact (NB : cela ne l'empêche pas de rêver comme une midinette : Brown verrait bien George Clooney jouer son rôle un jour, mais je verrais plutôt Terry Jones au casting).
Comme pour les clubs de Premier League, la principale question reste de savoir combien d'éléments ce gouvernement va pouvoir conserver à l'abri des investisseurs russes ou américains.
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Original: Milliband vote Wenger (20070808)
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A l'eau claire (2007)
Après le Tour de France, France Télévisions prend en main la Ligue 1 et la Ligue 2. De quoi soulever quelques questions :
Lance Armstrong - Lyon va-t-il conquérir un septième titre consécutif ?
Guy Roux va-t-il remporter son contre-la-montre face à la Camarde ?
Le Paris Saint Germain va-t-il rester en Ligue 1 à l'insu de son plein gré ?
Rolland Courbis et Louis Nicollin vont-ils prendre l'ascenseur de la Ligue 1 sans le mettre en surcharge ?
Sainté va-t-il faire honneur au maillot vert, Nantes au maillot jaune, Auxerre au maillot appoignien ?
Canal + va-t-il boycotter la diffusion de la compétition si Frédéric Thiriez pratique une transfusion de moyens de production entre deux appels d'offre ?
Denis Balbir va-t-il redresser l'audience de France 2 sans avoir recours au dopage ?
Alexandre Ruiz va-t-il tenir toute la saison sans avoir recours au rasage ?
Qui va racheter l'équipe TF1 ?
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Original: A l'eau claire (20070730)
Lance Armstrong - Lyon va-t-il conquérir un septième titre consécutif ?
Guy Roux va-t-il remporter son contre-la-montre face à la Camarde ?
Le Paris Saint Germain va-t-il rester en Ligue 1 à l'insu de son plein gré ?
Rolland Courbis et Louis Nicollin vont-ils prendre l'ascenseur de la Ligue 1 sans le mettre en surcharge ?
Sainté va-t-il faire honneur au maillot vert, Nantes au maillot jaune, Auxerre au maillot appoignien ?
Canal + va-t-il boycotter la diffusion de la compétition si Frédéric Thiriez pratique une transfusion de moyens de production entre deux appels d'offre ?
Denis Balbir va-t-il redresser l'audience de France 2 sans avoir recours au dopage ?
Alexandre Ruiz va-t-il tenir toute la saison sans avoir recours au rasage ?
Qui va racheter l'équipe TF1 ?
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Original: A l'eau claire (20070730)
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Aulas préfère OL Land a Cegidolène (2007)
A 68 ans, Guy
Roux rechausse les crampons et revisse le bonnet, toujours prêt à
travailler plus pour gagner plus de Coupes de France (et plus si
affinités).
A 59 ans, Jean-Michel Aulas anticipe sa retraîte professionnelle : le fondateur de la Cegid s'apprête à céder sa participation (20.09% via ICMI) dans la société de progiciels. Apax Partners et Eurazeo sont également vendeurs, les acheteurs potentiels se trouvant a priori parmi les concurrents type Sage ou des investisseurs type private equities. Avec près de la moitié des parts à eux trois, les vendeurs obligent l'acheteur à lancer une OPA tout en empêchant un concurrent de le menacer - quoiqu'en dise le communiqué officiel, l'avenir de l'entreprise compte moins que l'optimisation de la culbute.
Officiellement, la Cegid doit changer de dimension pour réussir au niveau européen et ça tombe bien, l'OL aussi. Mais le projet OL Land excite beaucoup plus JMA que la gestion d'un spécialiste de la gestion. Et il va falloir la jouer fine : l'année de ses 60 ans est marqué par une autre compétition, potentiellement plus serrée que la conquête d'un 7e titre d'affilée ; les municipales à Lyon.
Quelque chose me dit qu'on va voir plus de Lacombe à l'OL et plus d'Aulas dans les couloirs feutrés des assemblées.
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Original: Aulas préfère OL Land a Cegidolène (20070712)
A 59 ans, Jean-Michel Aulas anticipe sa retraîte professionnelle : le fondateur de la Cegid s'apprête à céder sa participation (20.09% via ICMI) dans la société de progiciels. Apax Partners et Eurazeo sont également vendeurs, les acheteurs potentiels se trouvant a priori parmi les concurrents type Sage ou des investisseurs type private equities. Avec près de la moitié des parts à eux trois, les vendeurs obligent l'acheteur à lancer une OPA tout en empêchant un concurrent de le menacer - quoiqu'en dise le communiqué officiel, l'avenir de l'entreprise compte moins que l'optimisation de la culbute.
Officiellement, la Cegid doit changer de dimension pour réussir au niveau européen et ça tombe bien, l'OL aussi. Mais le projet OL Land excite beaucoup plus JMA que la gestion d'un spécialiste de la gestion. Et il va falloir la jouer fine : l'année de ses 60 ans est marqué par une autre compétition, potentiellement plus serrée que la conquête d'un 7e titre d'affilée ; les municipales à Lyon.
Quelque chose me dit qu'on va voir plus de Lacombe à l'OL et plus d'Aulas dans les couloirs feutrés des assemblées.
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Original: Aulas préfère OL Land a Cegidolène (20070712)
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Benfica Red Label (2007)
La plus belle
marque portugaise fait l'objet d'une OPA depuis un mois. Mais selon la
presse économique locale, un mystérieux chevalier rouge proposerait de
doubler l'offre de Joe Berardo, soit 7 euros par actions. Le nom de
l'aquéreur, public ou semi-privé, importe peu : la Chine est prête à
saisir la moindre occasion d'épuiser ses monstrueuses réserves en
devises et moins de 100M d'euros pour une marque comme Benfica, comme
dirait Nanard, c'est cadeau. Le code couleur du maillot constitue
naturellement un atout supplémentaire, et China Inc pourrait
bien concurrencer Vodafone dans la collection de clubs faisant honneur à
ses couleurs...
Le Benfica est une proie autrement accessible que Manchester United. Plus discrète, aussi : sortir le chéquier est une chose, parader en compagnie de Kroenke ou Abramovich une autre.
Mais comme avec Manchester, l'argent ne suffira pas pour tout acheter. Les 150.000 actionnaires et les 200.000 abonnés auront leur mot à dire, et le supporter de Benfica ne cèdera sans doute pas son âme au plus offrant. Le Benfica détient 40% de son propre capital.
L'Empire du Milieu n'a cependant pas besoin de tout contrôler : ce qui a un élément chinois est considéré comme Chinois, et par un heureux hasard le jeune espoir Yu Dabao vient d'être promu en équipe première.
Bienvenue au cercle des lisboètes disparus...
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Original: Benfica Red Label (20070707)
Le Benfica est une proie autrement accessible que Manchester United. Plus discrète, aussi : sortir le chéquier est une chose, parader en compagnie de Kroenke ou Abramovich une autre.
Mais comme avec Manchester, l'argent ne suffira pas pour tout acheter. Les 150.000 actionnaires et les 200.000 abonnés auront leur mot à dire, et le supporter de Benfica ne cèdera sans doute pas son âme au plus offrant. Le Benfica détient 40% de son propre capital.
L'Empire du Milieu n'a cependant pas besoin de tout contrôler : ce qui a un élément chinois est considéré comme Chinois, et par un heureux hasard le jeune espoir Yu Dabao vient d'être promu en équipe première.
Bienvenue au cercle des lisboètes disparus...
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Original: Benfica Red Label (20070707)
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Scoop : Thierry Henry ne quitte pas Arsenal (2007)
C'est Arsenal qui quitte Arsenal.
Thierry Henry ne renie en rien son amour pour son club : Arsenal a tout simplement décidé de se renier soi-même. Les fiers gunners baissent pavillon et détruisent le temple pour faire plus de place aux marchands. L'utopie Wengerienne a vécu, place à la variété. Que le Spectacle s'efface devant la société de spectacle, une société anonyme, une société à responsabilité limitée quant au respect du jeu et de son l'esprit.
A propos de jeu : TH rejoint les Haarlem Globe Trotters de Rijkaard. Sur son dos : le 14 de Johann Cruijff. Sur sa face : un sourire ENORME dès l'atterrissage à BCN.
Espérons que dans ses excédents de bagages, le gamin des Ulis aura prévu quelques valises de buts pour les portiers de Liga.
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: Scoop : Thierry Henry ne quitte pas Arsenal (20070625)
Thierry Henry ne renie en rien son amour pour son club : Arsenal a tout simplement décidé de se renier soi-même. Les fiers gunners baissent pavillon et détruisent le temple pour faire plus de place aux marchands. L'utopie Wengerienne a vécu, place à la variété. Que le Spectacle s'efface devant la société de spectacle, une société anonyme, une société à responsabilité limitée quant au respect du jeu et de son l'esprit.
A propos de jeu : TH rejoint les Haarlem Globe Trotters de Rijkaard. Sur son dos : le 14 de Johann Cruijff. Sur sa face : un sourire ENORME dès l'atterrissage à BCN.
Espérons que dans ses excédents de bagages, le gamin des Ulis aura prévu quelques valises de buts pour les portiers de Liga.
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Original: Scoop : Thierry Henry ne quitte pas Arsenal (20070625)
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Guy Roux, le syndrôme Barthez (2007)
L'avenir du RC
Lens passe désormais par un retraîté de 68 ans né à Colmar et déraciné
de son Yonne républicaine depuis un peu plus de deux ans. Ecumer les
plateaux de télé et de petits fours, ça va un moment... mais rien ne
veau le plateau des vaches et l'herbe tendre des gazons de Ligue 1.
Guy Roux chausse donc joyeusement les sabots jadis portés par un Druide, sans se douter qu'il descend au fond de la mine. Sa verte campagne, il ne l'apercevra qu'une ou deux fois par an, pour voter à Appoigny ou apporter des oranges à Jean Fernandez.
Le Vieux parviendra sans doute à relever le club sang et or meurtri par une fin de saison épouvantable et fort, lui aussi, d'une glorieuse histoire aux accents polonais et africains. Mais pourquoi tout risquer et se mettre Martel en tête ? Sans même attendre les cinq ans de latence avant son procès en canonisation (Santo Subito ? signez-moi plutôt le milieu offensif de Sochaux et fissa, président)...
A croire que Guy Roux ne vit que pour entraîner. En fait, c'est lui-même qu'il entraîne avant toute chose. Comme une bête de somme, Le Roux a besoin de sentir le soc le coller à la terre pour se persuader qu'il existe, qu'il a une utilité. Sortez-le du champ et Le Roux s'étiole, s'endort au volant d'un 0-0 de bas étage (Canal+ a bien essayé de lui réserver la tranche horaire de 17h, mais les journalistes s'époumonnent en vain pour couvrir ses ronflements).
Guy Roux ne sera même pas l'entraîneur du RC Lens : ce Chablis hors d'âge devra laisser un plus jeune présenter un diplôme DEPF en règle. Lui, l'infatiguable passionaria de l'UNECATEF, pourfendeur des parachutés de tous poils !
M'en fiche. Je veux continuer à labourer jusqu'à la mort. Tracer mon sillon, faire jaillir de nouvelles pousses...
Peut-être le vert de trop.
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Original: Guy Roux, le syndrôme Barthez (20070605)
Guy Roux chausse donc joyeusement les sabots jadis portés par un Druide, sans se douter qu'il descend au fond de la mine. Sa verte campagne, il ne l'apercevra qu'une ou deux fois par an, pour voter à Appoigny ou apporter des oranges à Jean Fernandez.
Le Vieux parviendra sans doute à relever le club sang et or meurtri par une fin de saison épouvantable et fort, lui aussi, d'une glorieuse histoire aux accents polonais et africains. Mais pourquoi tout risquer et se mettre Martel en tête ? Sans même attendre les cinq ans de latence avant son procès en canonisation (Santo Subito ? signez-moi plutôt le milieu offensif de Sochaux et fissa, président)...
A croire que Guy Roux ne vit que pour entraîner. En fait, c'est lui-même qu'il entraîne avant toute chose. Comme une bête de somme, Le Roux a besoin de sentir le soc le coller à la terre pour se persuader qu'il existe, qu'il a une utilité. Sortez-le du champ et Le Roux s'étiole, s'endort au volant d'un 0-0 de bas étage (Canal+ a bien essayé de lui réserver la tranche horaire de 17h, mais les journalistes s'époumonnent en vain pour couvrir ses ronflements).
Guy Roux ne sera même pas l'entraîneur du RC Lens : ce Chablis hors d'âge devra laisser un plus jeune présenter un diplôme DEPF en règle. Lui, l'infatiguable passionaria de l'UNECATEF, pourfendeur des parachutés de tous poils !
M'en fiche. Je veux continuer à labourer jusqu'à la mort. Tracer mon sillon, faire jaillir de nouvelles pousses...
Peut-être le vert de trop.
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Original: Guy Roux, le syndrôme Barthez (20070605)
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