Quand King George s'est porté candidat à la présidence du Libéria, j'avoue avoir cru en ses chances et sa capacité à faire bouger le pays, avec à l'esprit l'image pacifique d'un joueur d'exception mais avant tout d'un homme au coeur noble et d'un grand frère toujours à l'écoute, la porte ouverte aux autres.
Mais bien vite, Ellen Johnson-Sirleaf s'est imposée comme la personnalité la plus saine pour le poste, le ralliement de sulfureux chefs de guerre autour de Weah ne faisant qu'ajouter au malaise.
Le peuple s'est clairement exprimé et George Weah s'obstine à refuser le verdict, tout comme la main tendue par son ancienne adversaire. Plutôt que d'oeuvrer de concert pour le bien du pays, il crée une nouvelle fracture totalement inutile et improductive. Weah ne se contente pas de torpiller les chances de EJS : il se décrédibilise totalement.
Il est temps pour lui de redécouvrir les vertus du fair-play.
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Original: George Weah - Grand frere doit encore grandir (20051117)
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