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20181126

Paris perd, vernis Verts (2007)

C'était écrit*, le PSG ne pouvait pas accumuler impunément les coups de chance éternellement. Le match contre l'ASSE, trop bien écrit à l'avance (grand match du dimanche soir après une série de quatre victoires, face à un bon client jamais rentré vainqueur du Parc), sentait le piège à plein nez et le club de la Capitale a logiquement rechuté, enrhumé sous des trombes d'eau par les contres foudroyants des Ilan & Co.

Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémie Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.

Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.


* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)

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Original: Paris perd, vernis Verts (20070226)

Giggs pas fair play ? (2007)

Quand Thierry Henry marque en Premier League sur coup franc direct sans attendre que les adversaires soient en place, il joue habilement le coup. Quand Ryan Giggs use de la même ficelle en Champions League, il ne respecte pas l'esprit du jeu.

Cela dit, Monsieur Eric Braamhaar n'a pas été franchement convaincant sur cet épisode, accordant plusieurs fois à Giggs le droit de tirer pendant que Tony Silva plaçait son mur (style il faut pas qu'on me voie en face, grouille-toi de profiter de l'occase). Ajoutons à cela la non exclusion de Paul Scholes en première mi-temps (style je ne dis rien dans un premier temps, je vois que ça mérite un carton dans un deuxième, je me ravise en reconnaissant Poil de Carotte dans un troisième) ou encore le but refusé à Peter Odemwingie pour son agression caractérisée sur un défenseur mancunien alors qu'il visait la meilleure note artistique pour un splendide plongeon aux six mètres (style je suis trop court, je me mets en travers) et voici le téléspectateur français brusquement replongé aux pires heures de sa tumultueuse histoire avec l'arbitrage batave*.

A se demander si, en creusant sous le camping-car de Braamhaar cet été en Dordogne, on ne trouverait pas une jolie enveloppe gorgée de Ringgit malaisiens ou de jetons de casinos offerts par un généreux site de paris en ligne basé à Gibraltar ou Macao**.

Hier soir, Manchester United a tout simplement battu le LOSC au jeu. Sinon dans son esprit, du moins dans ses règles. Sur l'ensemble du match, la victoire n'apparait pas scandaleuse, même si Lille a livré un match solide et un gros quart d'heure de toute beauté. Sans oublier un après-match étonnament fair-play.

Quant à l'UEFA de Platini, la voici sommée de considérer la réclamation du club français. Une petite récréation après les déferlantes hooliganesques de ces derniers temps. Si le Board pouvait être saisi sur un éventuel aménagement de la règle du coup franc, les Lillois n'auront pas perdu leur temps. A défaut de ne pas perdre le match.

* si personne ne se souvient des bons moments, pourtant nombreux, qui a oublié la générosité de Charles Corver envers Harald Schumacher ? Notons comment l'adjectif "batave", à la sonorité peu élégante dans notre langue, sera dans ces circonstances préféré au plus pertinent mais tellement moins satisfaisant "néerlandais".
** étant entendu qu'un club comme Manchester serait incapable de commettre le moindre acte de corruption, surtout avec Malcom Glazer à sa tête : cet Américain ne connait pas grand chose au foot mais ne prendrait jamais un tel risque

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Original: Giggs pas fair play ? (20070221)

Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (2007)

Deux buts et une passe décisive pour Gronaldo (qui refait Sienne la Serie A - Veni, Vidi, Vici), un nul et une galette rouge vif pour son ancien compère David Beckham (qui ressort sa fameuse râclette face au Betis de Fernandez ; une recette bien fouettée inventée pendant la Coupe du Monde 1998 face à l'Argentine). Y'a pas à dire, la cuisine toscane, ça change du chocolate con churros. 

Le PSG, lui, persiste dans sa cuisine moléculaire façon el Bulli, à déstructurer le bon sens et martyriser la matière footballistique sous des conditions de température et de pression pour le moins anormales. A force de brûler tous les cierges de la Capitale et de mobiliser tous les marabouts de Paname, le club est parvenu à enchaîner une troisième victoire de rang. En une semaine, le déficit de chance accumulé depuis le début de la saison s'est ainsi transformé en un excédent budgétaire susceptible de financer les programmes électoraux des 46 candidats déclarés à la Présidentielle 2007.

Assister à ce nouveau miracle a demandé un peu de patience au téléspectateur, condamné à supporter Alexandre Ruiz jusqu'au bout de Jour de Foot. Non content de nous pointer de son sempiternel doigt accusateur, l'Ibèresexuel du PAF nous a même infligé un postillon de dernière minute. Comme si les poils dans la soupe ne suffisaient pas... Il était temps que le générique de fin renvoie ce sombre boxeur solitaire dans les cordes de la nuit.

Et en attendant ce fameux Nuit de Foot, j'ai observé Empoli faire cuire à petit feu la Roma sous le soleil éclatant de Toscane et dans un stade vide. J'ai pu mesurer combien, sans le bruit de fond des supporters, la simulation à l'Italienne pouvait s'entendre : on repère tout de suite celui qui se croit à Cinnecitta, et l'on entend tout de suite celui dont le tibia se brise effectivement.

Le cinéma italien est sorti de la crise lorsqu'il a retrouvé une certaine qualité mais pour cela, il a fallu vider les salles. De cet édifiant benchmarking, le Calcio semble avoir déduit que le football Italien n'aura de chance de revivre qu'une fois qu'il se sera débarassé du supporter Italien. Les clubs doivent donc trouver de nouvelles recettes pour survivre.

Le modeste club du Scala de Milan évolue pour le moment en Serie S, mais envisage très sérieusement de monter en série A grâce à un recrutement pour le moins innovant : sinon au niveau des joueurs (le Scala est condamné à conserver une équipe de divas liées par des contrats courant sur plusieurs saisons), au niveau des sponsors. Le fabricant de mannequins pour vitrines de mode Elite a en effet été sollicité pour fournir 20.000 supporters aux couleurs du club. La question de l'animation visuelle étant résolue, restait à donner de la voix à un stade toujours désespérément silencieux. Le président du club, par ailleurs actionnaire de l'opéra, a eu la bonne idée de réserver les 80 invitations tolérées par le règlement des matchs à huis clos aux 80 plus grands ténors de la péninsule.

La recette semble avoir du bon : le Scala a brillamment sorti la Roma de la Coupe d'Italie sous l'air de Cosi fan Totti. A la fin du match, l'entraîneur laziale a lâché, dépité : "Ce Scala a peut-être un petit budget, il a du coffre. Cela servira de leçon à nos joueurs, qui n'ont l'habitude de croiser des Series S que dans les parkings de leur centre d'entraînement."

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Original: Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (20070218)

Casse-pieds (2007)

La blessure a eu lieu juste après le 3e but parisien. La victime de l'agression avait beau se tordre de douleur sans simuler, les caméras de Canal+ s'obstinaient à filmer le jeu qui continuait comme si de rien n'était.

Il faut dire que la victime de l'agression gisait à quelques centaines de mètres du Parc des Princes, dans son appartement, lâchement tâclé par un objet contodant alors qu'il s'apprêtait à décrocher son téléphone. Heureusement, ce matin, la radio n'a décelé qu'un vilain hématome là où la victime redoutait une fracture du tarse. La blessure à l'amour propre, elle, mettra plus de temps à se résorber : cet épisode ne fait pas honneur à votre serviteur, déjà blessé dans des conditions fort suspectes en fin de saison dernière*.

On n'a pas idée d'appeler au milieu d'un PSG - Monaco. D'autant que pour changer cette année, la Principauté s'affirme comme la seule victime consentante du club de la Capitale : au match aller (le 2-1 relaté dans ces pages**) comme au match retour (4-2 hier).

Finalement, je ne suis pas fâché que les loupes de Canal aient loupé ce tacle assassin, et que ma webcam soit sagement restée dans son tiroir. Je n'aime guère voir les images de Djibril Cissé dans le rôle de la victime (sous le rouge de Liverpool comme sous le bleu de la sélection) comme dans celui du blesseur (Mario Yepes a décidément la cheville bien souple).

Quant au casse-pieds qui m'a donné ce coup de fil maudit, c'était quelqu'un qui venait d'apprendre le 3e but parisien à la radio et m'appelait pour me féliciter. Comme si j'y étais pour quelque chose ! A moins que dans un ultime transfert post-mercatoïen, Cayzac ait réussi à me refiler la scoumoune qui sévissait dans son club.

Finement joué, Président.

* peu glorieux inventeur de la blessure en rêve - cf "Dans de beaux draps" (20060515)
** cf "Y'a pire ailleurs" (20060918)

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Original: Casse-pieds (20070211)

L'Argentine, sans surprise (2007)

Le Vice-Champion du Monde s'est logiquement incliné devant la meilleure équipe de la Coupe du Monde. La France a été nettement dominée là où beaucoup de grandes équipes auraient tout simplement explosé.

L'Argentine n'aura même pas eu à forcer son talent, contrôlant le match de bout en bout... à l'exception des rares moments où les Bleus ont un peu joué au milieu en se dédoublant près de la ligne de touche - l'attaquant Thierry Henry ou le récupérateur Patrick Vieira s'improvisant quelques instants numéro 10, histoire de donner un peu de vitesse au ballon.

A peine remis de l'enchaînement Lyon + PSG, Ribéry n'avait visiblement plus de jus dans les chaussettes et ça s'est vu en première mi-temps où, sur son côté droit, seul Sagnol était en mesure d'apporter un semblant de danger.

Trézéguet, lui, a très vite compris que ce match n'était pas le sien : jeu court et petits espaces surpeuplés, peu de centres immédiatement captés par le phénoménal jeu de tête des Ayala, Heinze & Co... DT doit au contexte affectif de ce match amical d'avoir tenu plus d'une mi-temps sur la pelouse. Anelka et Govou avaient clairement le profil pour déstabiliser le bloc défensif adverse, mais n'auront guère eu le temps de le prouver.

L'Argentine a eu la politesse de ne marquer qu'un but et fort joli qui plus est (chapeau Saviola - Cambiasso). Elle a surtout eu le mérite de remettre les Bleus à leur place : une place forte du football européen et même mondial, mais un ton en dessous du sommet quand elle n'est pas au top physiquement. Au global, une défaite plutôt encourageante pour remobiliser au début d'une année décisive.

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Original: L'Argentine, sans surprise (20070208)

France Argentine : Zidane forfait (2007)

21 ans déjà depuis le dernier match entre l'Argentine et la France ! Nos braves centenaires Zidane, Deschamps et même Blanc n'auront donc jamais affronté ce prestigieux adversaire. Par solidarité, Thuram vient d'ailleurs de déclarer forfait au dernier moment.

Le France-Argentine se fait rare. Deux chocs épiques en Coupe du Monde (1930 et 1978) et entre les deux, seulement six matchs amicaux à se mettre sous la dent, dont une floppée pendant les tournées d'hiver des années 70 de la France d'en bas.

Et puis ce petit match amical du 26 mars 1986 au Parc des Princes où, comme quatre ans auparavant, les Champions du Monde des matchs amicaux corrigent 2-0 les futurs vainqueurs de la Coupe du Monde. Deux pions marqués par les remplaçants Ferreri et Vercruysse, le carré magique ayant été réduit à l'arête Fernandez - Tigana. Giresse et Platoche avaient bien joué le mois précédent, mais dans un triste 0-0 contre l'Irlande du Grand Nord, entre les congères d'un Parc frigorifié et pas vraiment convaincu par la première sélection de Jean-Pierre Papin.

J'étais au Parc ce 26 février 1986 comme ce 26 mars 1986.

Si je n'attendais pas grand chose du match contre l'Irlande du Nord, ce France-Argentine reste une déception. Ce soir-là, même Burruchaga était passé à côté. Une image persiste toutefois, gravée dans ma mémoire : l'échauffement d'avant-match du Pibe de Oro. Un autiste au beau milieu d'un stade sans âme, seul dans sa bulle avec sa balle. Rien n'existe si ce n'est ce bout de cuir qui jamais ne touche le sol.

Ici, pas d'esbrouffe. Ce n'est pas encore la mode du freestyle et Ronaldinho n'a pas encore l'âge de tenir debout, ni même de dribbler Assis (son frère, Roberto). Pied, tête, épaule, cuisse, talon gauche, fesse droite... tout y passe ou presque. Diego Armando Maradona attendra quelques mois pour dribbler Peter Shilton de la main.

Platini a l'habitude de dire que ce que Zidane fait avec un ballon, Maradona le faisait avec une orange. Je le crois bien volontiers. Mais je regrette que leurs rencontres se soient limité à quelques Juve-Napoli ou à cette exhibition sous le même maillot pour le centenaire de la League anglaise (j'étais bien en Angleterre pendant cet été 1987, mais devant mon écran et pas à Wembley). 

Zizou a manqué Diego pour peu de choses. Qui sait...? Laurent Blanc stoppe Kostadinov à l'automne 1993 et peut-être que le Bordelais fait partie des 23 l'été suivant, quelques semaines avant sa véritable première sélection face aux Tchèques. La France et l'Argentine n'atterrissent pas dans la même poule (la Bulgarie n'était pas tête de série), mais ZZ a une chance d'affronter le maître avant qu'il ne se fasse pincer pour dopage.

ZZ se contentera donc du Brésil. Avec une certaine réussite. On lui pardonne.

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Original: France Argentine : Zidane forfait (20070207)

France Football parasité par la Beeb (2007)

Un FF rouge et blanc au coeur du foot, tout le monde connait. Ces initiales, ce code couleur, ce thème, bien sûr, appartiennent à France Football.

Sauf que ce média-ci parle Anglais et porte l'étendard de la BBC. "Football Focus" débarque sur les écrans force annonces et roulements de tambours. TA-DAAA :



Pas assez sexy et trop proche de l'original ? La Beeb propose aussi une version stretch :



Canto et Wenger ne leur suffisaient pas ?

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Original: France Football parasité par la Beeb (20070130)

Platoche en Capitaine Flamme (2007)

Hier, Platoche a battu son record de battements de paupière à la seconde, signe de son intense émotion. Il a également fait pleurer le vieux Lennart, et le reste de la salle une fois la traduction parvenue aux oreilles de fédérations de nouveau fédérées et de médias de nouveau médusés.

L'UEFA la larme à l'oeil, c'est bien la première révolution apportée par Michel Platini à la tête du football européen.

Mais Platini à la tête du football européen, ce n'est pas une révolution : de 1983 à 1985, c'était même une tradition. Et en 1984, déjà la consécration.

Les bureaucrates de Nyon peuvent se rassurer : Platoche l'a promis, il ne les obligera pas à faire le tour du stade après chaque victoire. Ils devront néanmoins s'habituer au style de management de ce nouveau chef de meute, un chien fou un peu moins placide que gros nounours Johansson.

Michel parle de jeu, Michel parle de règles, Michel parle de collectif - des fondamentaux pour libérer le jeu sans le livrer pour autant au libéralisme pur et dur (G14). Son copain Zbigniew Boniek l'aidera à éviter l'autre extrême, mais de toute façon Michel en connait déjà un rayon sur le jeu au milieu du terrain.

Désormais Capitaine bleu Europe, Platoche doit mouiller le maillot et orienter le jeu. Il sait faire. Il doit entraîner les autres non seulement dans son sillage, mais dans celui que chacun doit tracer à son poste. Là aussi, il sait faire. Le match le plus difficile et le plus beau commence.

Balle au centre.

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"Le football est un jeu avant d'être un produit, un sport avant d'être un marché, un spectacle avant d'être un business."
Qui Vous Savez - Janvier 2007
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"Le football est avant tout un jeu.
L'acteur principal est le joueur.
C'est ensuite un sport.
Sa maitrise justifie l'entraineur. Ses regles justifient le regulateur et l'arbitre. Ses competitions justifient l'organisateur.
C'est egalement un spectacle.
Le spectateur est toujours le bienvenu.
Accessoirement, le football est un business."

Votre Serviteur - Mars 2003

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Original: Platoche en Capitaine Flamme (20070127)

Beckenbauer tacle Platini (2007)

Si Franz Beckenbauer a un jour symbolisé l'élégance, ça s'est toujours limité aux terrains de jeu. Expert en piques vachardes, le Kaizer n'a pas attendu de ressembler à Armani pour tailler des costards à ses ennemis, c'est à dire à toute personne susceptible de mettre en doute sa supériorité ou pire encore, de lui faire de l'ombre.

Franz n'aime pas les autres grands joueurs. Surtout Cruyff et Platini, qui ont gagné le 3e Ballon d'Or que, à ses yeux, seul lui méritait réellement. Et puis ces deux joueurs sont de vrais créateurs et de vrais amoureux du jeu, qui n'hésitent pas à l'ouvrir quand il le faut.
Etrangement, on voit moins souvent le beau Franz attaquer les adversaires du beau jeu que défendre les intérêts financiers de son Bayern chéri ou du G14.

Et puis le Grand Franz s'est totalement dégonflé au moment d'affronter le petit Michel à la course à la présidence de l'UEFA.

Pourtant, le vieux Lennart lui avait sérieusement mâché le travail, allant même jusqu'à décaler les élections d'un an pour que le Kaizer puisse se présenter tout auréolé de l'organisation de SA Coupe du Monde.

Beckenbauer a bien réussi son organisation mais pas gagné la Coupe du Monde. Platini, à l'inverse, l'aura gagné en qualité d'organisateur mais jamais en tant que joueur, ni en tant que sélectionneur. Or c'est sur le terrain de la politique que Franz vient de l'attaquer : Platini est trop impatient, trop jeune, trop tendre, il fallait attendre au lieu d'affronter Johansson...

Autant Sepp Blatter avait soutenu subtilement Platini en vantant ses qualités, autant Franz Beckenbauer vient de soutenir lourdement Johansson en dénigrant son adversaire.

Décidément, le grand Franz ne cesse de montrer toute sa petitesse*.

* souviens-toi l'hiver dernier, cher lecteur (cf "Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele !" - 20060104)

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Original: Beckenbauer tacle Platini (20070124)

Dhorasso : The Substitute a grandi (2007)

Vikash Dhorasso dit avoir grandi grâce à son film primé au prestigieux festival de Belfort. 

Aux dernières nouvelles, l'artiste mesure toujours 1,69 m et Belfort 17,1 km². Et les titres les plus prestigieux de VD demeurent 2 Championnats de France, 1 Coupe de France, 2 Coupes de la Ligue, 1 Trophée des Champions et 2 finales de Coupe du Monde, la première gagnée en 1995 avec l'Equipe de France Militaires. Rompez.

The Substitute ne désespère pas de rejouer au football. En Angleterre, peut-être. S'il souhaite passer aux longs métrages, il pourrait même pousser jusqu'à la MLS. Mais pas avec Becks aux LA Galaxy, non. Il lui faudra faire un peu de lobbying auprès de Robert Redford pour qu'il crée une franchise à sa mesure. Je suggère les Sundance Independants, voilà qui aurait de la gueule.

Et puis le père Roro pourrait même lui donner des idées. Après tout, sa filmographie comprend des titres facilement recyclables par notre nouveau Cubrique national. Petit florilège :

- "An Unfinished Life" (pour un reportage en super 8 sur sa carrière au PSG),
- "Indecent Proposal" (hélas coupé au montage, un édifiant tournage dans les douches du Paris Foot Gay dont Vivi est le parrain)
- "Out of Africa" (pour le ralenti du coup de poing promis par Patrick Vieira en cas de sortie du Substitute)
- "All the President's Men" (pour un doc sur les pratiques maffieuses de la bande à Aulas dans les clubs concurrents, à torpiller les joueurs clef comme Fred Piquionne ou Pauleta)

Et bien sur "The Candidate", puisque VD ne manquera pas de concourir aux prochains Césars et Oscars. Au risque de se prendre un Cocard*.

* histoire d'éviter tout malentendu, je précise que l'ancien auxerrois n'a pas été transféré au PFG.

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Original: Dhorasso : The Substitute a grandi (20070120)

Brocante au Parc des Princes (2007)

Je suis passé faire un petit coucou au Parc des Princes hier après-midi vers 15 heures, en voisin. On m'avait dit qu'il y avait un match de foot mais j'ai dû me tromper de jour. Hier, je suis tombé sur l'une de ces brocantes supposées rentabiliser le stade deux-trois fois par an.

On pouvait acheter des journaux d'archives du siècle dernier, à l'époque révolue où l'Olympique Pantin, le Red Star et le PSG trustaient les titres. On bradait des stocks de maillots du PSG, et il y avait même une tombola pour gagner le tour de France des stades de Ligue 2. Offert par Emirates Airlines, même si la plupart des trajets se feront en bus ou en train.

La brocante a visiblement été un succès. J'ai croisé plusieurs milliers de personnes dans les tribunes, et il y en avait même 22 sur le terrain : un type en jaune qui a sorti au bout d'un moment un des onze types en blanc, et onze gusses avec un maillot du PSG.

Aux infos du soir, j'ai appris qu'il s'agissait de joueurs de football, des professionnels même. Paris Saint Germain face à Valenciennes, il paraît, et les équipes premières s'il vous plaît.

Valenciennes n'a gagné que 2 à 1. Pourtant, c'était bien le PSG en face, et VA ne s'est fait expulser qu'un joueur et siffler qu'un pénalty contre. Pitoyable.

Ce n'est pas comme ça que les nordistes vont se maintenir en Ligue 1.

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Original: Brocante au Parc des Princes (20070114)

Beckham va-t-il declencher une greve ? (2007)

Sitôt annoncée, l'arrivée de David Beckham en Major League Soccer * pour un salaire extra-galactique fait déjà grincer les dents. Terry Cooke (Colorado Rapids) emploie carrément le terme de "disgrace" pour qualifier une distorsion de revenus il est vrai spectaculaire : à en croire l'AFP, Becks toucherait en deux heures plus que le SMIC annuel de la MLS (11.700 $).

En effet, à la différence des championnats européens, la MLS pratique un "salary cap". Et et à la différence des sports majeurs américains, le "salary cap" de la MLS culmine à un sommet ridicule (1.9M $ par équipe de 28 joueurs). Chaque club bénéficie toutefois d'une exception, et le LA Galaxy vient de s'en autoriser une assez notable en s'attirant les services du joueur anglais pour quelques 250 M$. En pleine SuperDraft, la nouvelle éclipse totalement la signature de Maurice Edu (Université de Maryland) pour la toute nouvelle franchise du FC Toronto.

Peut-être le soccer va-t-il devenir un sport majeur en connaissant sa première vraie grêve.
Je préfèrerais que ça se passe sur le terrain. Souhaitons à Mr Posh de faire progresser notre jeu de football plutôt que son jeu d'acteur.

A l'époque de Pelé, la Côte Est assurait le spectacle et les galactiques jouaient pour le New York Cosmos. Gerd Müller faisait la claque de buts pour Fort Lauderdale, FL et en NBA, les Boston Celtics prolongeaient dignement la décade prodigieuse de Red Auerbach. Aujourd'hui, la saison 2006 a couronné Houston (Houston Dynamo) devant Boston (New England Revolution), Chicago remportant l'US Cup par Chicago.

Mais le premier club américain de George Best, la première star mancunienne du foot pro nord-américain, était bel et bien Los Angeles (à cette époque pré-colombienne, les Los Angeles Aztecs). De plus, les LA Galaxy ont été finalistes de la dernière coupe et même remporté la MLS en 2005. Enfin, le club bénéficie d'un important bassin de supporters latinos et même coréens (Hong Myung-bo y a terminé MVP quand il y jouait). Alors pourquoi pas ?

Un autre beau David handicapé par un fort accent, David Ginola, a attendu la fin de sa carrière sportive pour se lancer, prendre des leçons d'acteurs et jouer la comédie. J'espère simplement que Becks ne signe pas à LA pour finir sa carrière sportive et  jouer la comédie.

* voir "Beckham des Galacticos au Galaxy ?" (20061201)
Egalement : tout sur la MLS, son histoire et le parcours de Youri Djorkaeff.

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Original: Beckham va-t-il declencher une greve ? (20070113)

Sommaire - liste des blogs 2007 (2007)

Cette liste est  réactualisée régulièrement mais manuellement. Vous pouvez également revenir à l'accueil ou faire une recherche dans l'ensemble des archives (cf searchbox ci-contre).
Pour le sommaire des années 2005-2006, cliquez ici.
Pour toutes les listes des posts parus depuis 2005: cliquez ici.

2007s2 - Second semestre 2007

2007s1 - Premier semestre 2007


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Original: Sommaire - liste des blogs 2007 (20070107)

Stats mensuelles 2007 (2007)

Statisitiques mensuelles de ce petit blog créé le 2005/10/2 (pour les années 2005 et 2006, cliquer ici).
pour sa deuxième année complète, footlog a doublé sa fréquentation et apparaît désormais régulièrement dans les classements des blogs sportifs francophones... le tout sans le soutien des habituels boosters de trafic : pas de forum, pas de blogroll, un seul membre, deux-trois posts par mois seulement et de qualité déplorable qui plus est. Je n'ai bien sûr aucune donnée globale sur mes chers lecteurs, les flux RSS étant ouverts à tous vents et les posts repris dans de nombreux supports (y compris l'Equipe.fr via SportVox).

NB : pour mon site perso, le cap des 100.000 visiteurs et 150 pays a ete franchi courant 2006. Pour avoir les listes de pays et de villes, ainsi que quelques exemples de visiteurs spéciaux (gouvernements, médias, bases militaires...), jetez un oeil sur mon minisite citizencame.

TOTAL 2005-2007 :  48.681 visiteurs - 23.916 visiteurs uniques - 192.472 pages vues
TOTAL 2007 (janvier à décembre) :  32.628 visiteurs - 16.195 visiteurs uniques - 135.695 pages vues 
2007/12
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2007/11
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2007/09
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2007/08

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2007/07

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2007/01
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Original: Stats mensuelles 2007 (20070107)

Bravitude et zen attitude (2007)

Pour préparer au mieux la venue des crocodiles nîmois au Parc, Alain Cayzac a fait appel à un crocodile des courts, Yannick Noah. Dix ans après sa Rapid intervention contre Vienne, l'ex vainqueur de Roland Garros signe même pour un bail de plusieurs mois.

Les spécialistes de tennis noteront que Noah ne jouait pas en Lacoste et n'avait pas vraiment le jeu d'un crocodile de fond de court, mais la partie s'annonce plus facile qu'une finale de Coupe d'Europe. Si la Coupe Dévisse à domicile contre un club de CFA, c'est à désespérer le bilan court.

En 1996, Luis Fernandez avait dû accepter l'intrusion du showman à contre coeur mais aujourd'hui, le malin Guy Lacombe présente la chose comme si le Docteur Noah avait été invité au chevet du président du PSG, un peu déprimé ces derniers temps. Le club, les joueurs et le staff se portent comme un charme, merci pour eux. Avec leur talent et leur "bravitude", il soulèveront des montagnes et triompheront des plus hautes murailles... en attendant qu'un autre vieux grognard de la finale au Stade du Roi Baudouin prenne le relais (Paul Le Guen ?).

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Original: Bravitude et zen attitude (20070107)