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20171208

La France sur son 31 (2006)

Un seul favori n'aura pas tenu son rang et entamé la compétition par une victoire. Il s'agit naturellement du Togo, battu deux hymnes à un par une bien pâle ombre d'erzatz de Corée du Sud, toute heureuse de glaner 3 points dans le jjimjilbang de Francfort.

La France a décidé de jouer avec une équipe de 31 ans d'âge pour un match à 31 degrés. Comme prévu (cf blogule d'hier), les deux seuls joueurs de rupture susceptibles d'apporter un second souffle en seconde mi-temps (Ribéry et Wiltord, le second faisant enfin son âge et le premier visiblement peu en confiance) auront été grillés avant même la fin de la première. Et si Zidane a tenu les 93 mn, comment pourra-t-il aligner 3 matchs en 10 jours ? Au final, on le retrouve aussi énervé qu'à l'Euro 2004 et les Bleus devront comme pour les éliminatoires 2004-2005 aligner les matchs nuls (au propre et au figuré) avant de jouer leur qualif sur le dernier.

Au moins, je n'ai pas été déçu par le Brésil puisque je n'en faisais pas mon favori - entendons-nous bien : je ne le vois pas aller au bout et je serais aussi ravi de voir les auriverde ajouter une sixième étoile à leur tunique que déprimé de voir l'Italie ou l'Allemagne parader avec une quatrième ou pire encore, d'avoir de nouveau à supporter en silence 32 ans d'arrogance anglaise.

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Bons points (ou plus souvent moins mauvais) : Dado Prso et Robert Novak (HRV) - Lee Chun-soo (ROK) - Ricardo Izecson Santos Leite Kaka (BRA - finalement préféré à l'opiniâtre Ze Roberto: prime au jeu et quel but ! Marquer de 30 m sans vraiment frapper, il fallait le faire) - Mohamed Kader Touré Coubadja (TOG) - Fabien Barthez (FRA) et Tranquillo Barnetta (SUI).


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Original: La France sur son 31 (20060614)

La Coupe s'élève (2006)

La journée d'hier a enfin apporté le piment qui manquait à cette belle compétition : le final d'Australie-Japon m'a comblé, la première grosse bourde d'arbitrage est finalement réparée et l'Italie s'est montrée conforme à son statut de grandissime favori (je maintiens même si ça ne me fait pas plaisir : ils seront champions du monde). Les stars répondent présent : l'Italie et la République Tchèque impressionnent, Nedved, Essien, Totti semblent dans le rythme et Hiddink soigne sa côte de popularité à Séoul en se frittant avec des officiels nippons (ne cherchez pas le contrepet).

A l'exception d'un Costa Rica hors de condition physique, ça joue plutôt bien jusqu'à présent. Les duels s'équilibrent globalement sur les plans techniques et physiques, la culture tactique faisant la différence et le plus petit dénominateur commun se situant à un niveau rarement vu dans un Mondial.

Ce soir, la France devra faire la décision rapidement puisque les deux principaux joueurs de rupture (Ribéry et Wiltord) entameront le match. Je n'ai pourtant pas trop d'inquiétude pour les Bleus au premier tour - c'est par la suite que leur moyenne d'age record (près de 30 ans) finira par les perdre. Quand je vous dis que cette Coupe du Monde ressemble à celle de 1986...


Et naturellement, j'attends avec impatience le match clef de ce Groupe G : la Corée du Sud doit impérativement déjouer les sortilèges qui semblent s'accumuler autour de cette rencontre. Et les deux équipes ont accepté de mettre un couvercle sur le chaudron de Francfort : les tests ont démontré que le toit permettait de diminuer la température de deux à trois degrés sans géner la circulation de l'air.


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Bons points : Pavel Nedved (CZE, très en jambes tout au long du match) - Eddie Johnson (USA - à l'image de son équipe : animée, fluide et honnête sans être brillante pour autant) - Luca Toni (ITA - décidément un joueur à part) - Michael Essien (GHA - énorme et magnifique - dommage qu'il n'ait cadré qu'un seul de ses six-sept tirs) - Tim Cahill (AUS - a rompu la monotonie des attaques australiennes et réparé l'injustice du but nippon) - Yoshikatsu Kawaguchi (JAP - à l'inverse de son équipe, ne méritait pas d'encaisser 3 buts).


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Original: La Coupe s'élève (20060613)

Non perseverare diabolicum (2006)

"Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années" (Genèse 1-13 - 1-14).

On en trouvera pour dire "cela est bon" mais à mon humble avis "pas mauvais" serait plus juste et bon. Les signes que j'ai vu pendant cette 3e journée de Coupe du Monde ne me paraissent pas dignes de "marquer les époques". Faut pas confondre "luminaires" et "lampions", faut pas prendre les Messi pour des lanternes, et il manque tout de même un peu de surprises et de folie dans ce Weltmeisterschaft.


Attention, on ne s'ennuie pas du tout, comme pendant ce Mexique-Iran à la hauteur de mes attentes (si ce n'est pour le score) ou cette première mi-temps de hourra football entre lusophones. Mais le grain de folie agace tant il paraît forcé, à l'image d'un Akwa simplex incapable de tenter autre chose qu'une bicyclette sur le moindre centre ou un Cristiano Ronaldo ridicule à force de chercher le gris-gris près des caméras (il a logiquement fini par trouver le banc de touche d'ailleurs). Figo n'a plus ses jambes de 20 ans mais quand lui se permet un grand pont, il y a un but à la clef. De Pauleta, bien sûr. Mais là aussi, déception : j'avais prévu une goleza de Pedro Miguel (4 pions contre l'Angola) et les premières minutes semblaient me donner raison... mais comme l'Angleterre et les Pays Bas, les Portugais ont baissé pavillon une fois poinçonné le minimum syndical. Pauleta a attendu en vain le ballon pendant les 3/4 du match et il a fallu le départ de Ronaldo pour qu'il retâte du cuir.

Bon. Il parait qu'au 4e jour Dieu a créé les poissons et les oiseaux. J'espère que cette fois-ci les buteurs ne vont pas rester muets comme des carpes.

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Bons points : Arjen Robben (NED - pour ses soixante premières minutes - sa période altruiste), Ognjen Koroman (SEM - du concentré de motivation et pas maladroit avec ça - il ne lui manque décidément qu'une voyelle dans le prénom), Vahid Ashemian (IRN - un poil plus incisif que la momie d'Ali Daei), Nuno Ribeiro Maniche (POR - celui-là, je ne l'ai jamais vu mal jouer), Venceslau André Valentim Macanga (ANG - dit André sans frapper puisqu'il n'aura réalisé qu'un tir dans le match, soit quinze fois moins que ses partenaires), Rafael Marquez (MEX - de tout s'occupe, et avec élégance : oser comparer ce gentleman à cet arrogant pignouf de Beckenbauer n'est pas vraiment lui faire honneur).


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Original: Non perseverare diabolicum (20060612)

Un petit air de 1986 (2006)

La chaleur écrasante, les poches d'eau le long de la ligne de touche, Diego Armando avec son numéro 10 et ses bouclettes... caramba, ça sent Mexico '86. Bon. Le gros ne s'agite plus que dans les tribunes et les gros (Allemagne, Angleterre et Argentine) tiennent leur rang avec plus ou moins de manière mais au final, le niveau global sera comparable à la dernière "belle" Coupe du Monde.

L'édition 2006 a vraiment commencé avec la première mi-temps d'Argentine - Côte d'Ivoire : un bel étalage de talent, des buts percutants, du jeu, du beau. Des temps morts aussi ; il faut en garder sous la semelle pour les matchs à élimination directe où tout sera possible. 

Les déceptions du jour :
- l'Angleterre a des chances d'aller au bout puisqu'elle retrouve enfin son jeu de 1966 (du kick and rush ultra classique et un grand dadais aux avant-postes).
- ce Paraguay ne ressemble à rien - ni Sud-Américain, ni Européen, et de vilains jeux de mains
- la Côte d'Ivoire a perdu mais, et ça tombe plutôt bien, l'Argentine a gagné


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Bons points : Paul Robinson (ENG - inodore, incolore, sans saveur mais victorieux - un parfait symbole pour son équipe), Carlos Edwards (TRI - le seul à garder la tête froide et à jouer habilement la montre), Nelson Haedo-Valdez (PAR - un bourrin pathétique mais qui a le mérite d'essayer), Christian Wilhelmsson (SVE - je me suis demandé ce qu'il faisait sur la feuille de match mais j'ai vite compris - un joueur intéressant et pas seulement pour sa queue de rat), Roberto Ayala (ARG - le genre de tueurs qu'on ne met pas aussi facilement en avant qu'un Riquelme ou un Saviola, mais sans lesquels il est impossible de gagner une Coupe du Monde), Bakary Kone (CIV - a redonné un semblant de liant à la stérile ribambelle de virtuoses du père Michel - on notera que ce dernier s'est tassé tout au fil du match comme en témoigne le Giliomètre placé à ses côtés sur le banc).
 

 Arbitrage : permissif pour Franck de Bleeckere (ARG-CIV - la prime aux gagneurs de temps, et une fin de match pour le moins abrupte), sans histoire pour Marco Rodriguez (ENG-PAR), impeccable pour Shamsuf MAIDIN (TRI-SVE).
 

Mention spéciale : le soleil au zénith

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Original: Un petit air de 1986 (20060611)

20171205

Départ arrêté (2006)

Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.

Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.

En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?

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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philipp Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.



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Original: Départ arrêté (20060610)

Djibril Cassé (2006)

Le football, c'est dans les bons jours les chevilles élastiques de Ronnie et dans les mauvais les jambes à angle droit du pauvre Cissé (ou encore les cuisses de Lienen pour ceux qui ont de la mémoire).


On peut essayer de positiver en se disant que DC a déjà joué la Coupe du Monde (contrairement à un Touré ou un Cantona), qu'il n'a que 24 ans et un coeur comme ça, qu'un "banni" (Anelka ? Luyindula ?) ou un "jeunot" (Simana Pongole ? Le Tallec ? Briand ?) aura sa chance... la blessure reste terrible et inconsolable.


Et puis un blessé lors du dernier match de préparation des Bleus face à une équipe asiatique, ça éveille d'autres souvenirs...


Je demeure par ailleurs partagé sur cette équipe : Domenech assume ses choix et c'est son métier. On ne peut pas lui reprocher l'absence d'une ligne claire, mais je redoute toujours un scénario à la 1986 : le sélectionneur ne fait pas assez tourner son effectif et n'ose pas casser le noyau dur d'une génération dorée à bout de souffle, lui offre un dernier récital (l'Italie et le Brésil en 1986, l'Ukraine en 2006 ?) avant de la laisser sombrer contre un groupe plus puissant et sans merci (la RFA en 1986, l'Italie en 2006 ?). Les Bleus seraient décidément inspirés de gagner leurs deux premiers matchs pour s'offrir une tournée des coiffeurs (même orphelins de leur meilleur client, hélas).

Au-delà, je suis curieux de voir ce que donnera ce gouleyant rouge millésimé 2006 quand on le débouchera vers 2010. Contrairement à la Chine de 2002, cette cuvée a tout pour plaire techniquement, tactiquement et physiquement. Il ne reste à ce séduisant collectif qu'à laisser s'exprimer des individualités que l'on sent tétanisées à l'idée de se mettre en avant. Par moments, on aurait dit la réserve d'un grand club pro jouant un trente-deuxième de finale de Coupe de France face à des amateurs, trop tendue pour se faire plaisir sur le terrain et s'interdisant toute prise de risque de peur de griller sa chance.

Laissons donc cette Chine décanter quelques années et voyons plutôt ce que donne la mise en bouteille au château des petits gars de Clairefontaine.


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Original: Djibril Cassé (20060608)

CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour (2006)

Agence Fausse Presse 20060606

AFP - La compétition entame sa phase de coupe sur d'alléchants huitièmes avec en particulier les chocs Allemagne-Angleterre et Brésil-République Tchèque, mais aussi les prometteurs France-Ukraine et Portugal-Argentine. L'Europe a l'occasion de réaliser le grand chelem mais il faudra pour cela que la République Tchèque se débarasse du Brésil. 

Ni l'Espagne, ni les Pays Bas, ni la Suède n'auront match gagné face à leurs adversaires. Face à l'Espagne, le Togo portera seul les espoirs de l'Afrique : la Côte d'Ivoire a finalement été éliminée à la différence de but pour avoir stupidement concédé deux pénalties aux Serbes en seconde mi-temps et en dépit d'une excellente préparation, le Ghana ne s'est jamais remis du but injustement refusé à Amoah contre l'Italie. Cette dernière abordera son huitième contre la surprenante Australie de Guus Hiddink avec la ferme intention de venger l'élimination de 2002. 

L'affiche des huitièmes :
- Allemagne - Angleterre
- Pays-Bas - Mexique
- Italie - Australie
- France - Ukraine
- Suède - Costa Rica
- Portugal - Argentine
- Brésil - République Tchèque
- Espagne - Togo


Groupe A
Qualifiés : Allemagne (7 pts) et Costa Rica (5 pts)
Eliminés : Pologne (4 pts) et Equateur (0 pt)
ALL-COS 2-2 - POL-ECU 1-0
ALL-POL 2-0 - ECU-COS 1-2
ALL-ECU 3-0 - COS-POL 1-1

Groupe B
Qualifiés : Suède (7 pts) et Angleterre (5 pts)
Eliminés : Paraguay (2 pts) et Trinité et Tobago (1 pt)
ENG-PAR 0-0 - TRI-SVE 1-2
ENG-TRI 5-1 - SVE-PAR 2-1
SVE-ENG 2-2 - PAR-TRI 0-0 

Groupe CQualifiés : Pays-Bas (5 pts) et Argentine (5 pts)
Eliminés : Côte d'Ivoire (5 pts) et Serbie Montenegro (0 pt)
ARG-CIV 1-1 - SEM-NED 0-2
ARG-SEM 3-2 - NED-CIV 1-1
NED-ARG 2-2 - CIV-SEM 3-2

Groupe DQualifiés : Portugal (9 pts) et Iran (4 pts)
Eliminés : Mexique (2 pts) et Angola (1 pt)
MEX-IRA 1-1 - ANG-POR 1-5
MEX-ANG 2-2 - POR-IRA 2-1
POR-MEX 3-0 - IRA-ANG 3-2 

Groupe EQualifiés : Italie (7 pts) et République Tchèque (5 pts)
Eliminés : Etats-Unis (4 pts) et Ghana (0 pt)
ITA-GHA 2-0 - USA-CZE 1-1
ITA-USA 2-1 - CZE-GHA 2-1
CZE-ITA 2-2 - GHA-USA 2-3

Groupe FQualifiés : Brésil (9 pts) et Australie (6 pts)
Eliminés : Japon (3 pts) et Croatie (0 pt)
AUS-JAP 1-0 - BRA-HRV 4-1
BRA-AUS 2-1 - JAP-HRV 1-0
JAP-BRA 1-2 - HRV-AUS 0-1

Groupe GQualifiés : France (9 pts) et Togo (6 pts)
Eliminés : Corée du Sud (1 pt) et Suisse (1 pt)
FRA-SUI 3-1 - ROK-TOG 0-1
FRA-ROK 3-1 - TOG-SUI 2-1
TOG-FRA 1-2 - SUI-ROK 2-2

Groupe HQualifiés : Espagne (7 pts) et Ukraine (5 pts)
Eliminés : Tunisie (3 pts) et Arabie Saoudite (1 pt)
ESP-UKR 1-1 - TUN-KSA 3-1
ESP-TUN 2-0 - KSA-UKR 1-1
KSA-ESP 0-4 - UKR-TUN 2-1

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NB : ces scores ont été jetés sur le papier le samedi 10 décembre 2005 - j'espère me tromper pour la Corée et la Côte d'Ivoire...

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Suite des pronostics de décembre 2005 :
Huitièmes :
DEU-ENG 1-1 ap (4-3 tab)
NED-MEX 3-0
ITA-AUS 2-1 ap
FRA-UKR 3-1
SVE-COS 0-1
POR-ARG 2-3
BRA-RTC 2-1 ap
ESP-TOG 2-3

Quarts :
DEU-NED 1-2 ou score inverse
COS-ARG 2-3
ITA-FRA 1-1 ap (4-3 tab)
BRA-TOG 1-0

Demis :
NED/DEU-ARG 1-0
ITA-BRA 3-1

Finales :
NED/DEU-ITA 1-2
ARG-BRA 4-2

Meilleurs buteurs : Toni (ITA) et Pauleta (POR) avec 6 buts (Ronaldo au global avec 15 buts)
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Original: CM'06 - Tous les résultats du 1er Tour (20060606)

La France sans Zidane (2006)

J'ai bien aimé la France sans Zidane hier - si Ribery tient toutes ses promesses cet été, le duel avec Park Chu-young promet.


J'ai bien aimé le sourire de Henry hier - ça faisait un bail... d'ailleurs il a fallu un contrat pour le retrouver.


J'ai bien aimé le public lensois hier - ça avait un petit air de France - Afrique du Sud 1998 à Marseille. De vrais supporters, une belle marseillaise, le soutien de TOUS les Bleus, un bel esprit*.


L'Allemagne se rapproche. Reste encore à mettre la Chine à pied, comme dirait la Comtesse. Et quitte à faire des manières, décochons l'imparfait du subjonctif : j'aurais préféré que le premier France-Chine de l'histoire fût celui que la chance avait décidé - pas cet aimable match amical d'avant Coupe du Monde mais un véritable match d'ouverture. Je n'ai pas oublié que le tirage au sort de 2002 avait initialement placé la Chine dans le groupe des Bleus.

Tant mieux pour le Sénégal.


* à part peut-être ces sifflets pour Gravesen, légitimement énervé pour ce carton jaune qui pouvait être bleu


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Original: La France sans Zidane (20060601)

Henry est immense (2006)

Sur le terrain, Safet Susic était coutumier de ce style de contre-pieds laissant adversaires et spectateurs littéralement le cul par terre. Ici, le joueur a utilisé la main, mais d'une façon plus noble que Maradona en 1986 : pour signer un nouveau contrat avec le club de son coeur. Un contrat qui a du sens, pas le tour de passe-passe habituel pour préparer le prochain transfert. Un contrat qui sauf catastrophe tellurique sera honoré au sens fort.

C'est sans doute le plus beau geste réussi par Thierry Henry depuis le début de sa carrière. Bien sûr, il y a ce joli chèque accordé par Dein et Wenger, mais il y a surtout ce coeur énorme, cet amour du jeu et du maillot au sens noble. Bien sûr, Barcelone aussi fait plaisir à voir, mais comme Arsène Thierry a envie de voir grandir et s'épanouir ces gamins si doués (deux joueront la Coupe du Monde avant même de fêter leurs 18 ans).


La presse londonienne titrait "Who needs Viera ?" après la déroute de la Juve à Highbury, mais à la question "qui a besoin de Henry ?" je serais tenté de répondre : "le football, tout simplement".


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Original: Henry est immense (20060520)

Dans de beaux draps (2006)

Je ne reve de football - au sens litteral du terme - qu'une fois tous les quatre ans, a quelques semaines de la Coupe du Monde. En 1982, par exemple, j'effectuais le centre pour le but du 2-0 de la France contre l'Angleterre, un but d'Eric Pecout qui n'avait, meme a l'epoque, guere plus de chances que moi d'etre present sur le terrain. Dans la realite, les Bleus avaient finalement sombre 3-2 sous les coups de Robson & co.

C'est dans la nuit de samedi a dimanche que j'ai livre mon match de l'edition 2006 ; un match plein a me demener en vain au centre d'une attaque apathique sur un terrain ressemblant vaguement a la cour de mon ecole secondaire. L'adversaire du jour, les Pays-Bas, marquait a chacun de ses contres avec une facilite deroutante. Sur le premier but, un inconnu ressemblant plus a un ivrogne grassouillet qu'a un Barthez ou un Coupet, regarda tranquilement le ballon passer sous son nez, bien vautre sur un banc place au milieu des cages.


Le score final (six ? sept a zero ?) m'a suffisament traumatise pour me reveiller... pour le plus grand plaisir de ma charmante epouse qui se demandait a quel voltage un sorcier vaudou electrocutait une poupee a mon effigie, quelque part du cote de Port au Prince. J'ignore ce qu'il faut en deduire pour la suite (bon presage ? mauvais presage ?) mais une chose est sure : les annees passes et je decline meme en reve.

Dimanche matin, je me suis reveille avec une dechirure a la cuisse droite.


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Original: Dans de beaux draps (20060515)

La victoire du 17 mai (2006)

Pouvait-on rêver plus belle et plus raffraichissante finale que ce Barcelone - Arsenal ? On imagine les gamins de Wenger défier l'ET du Camp Nou, le sourire du Titi des Ulis au moment de soulever la coupe de ses rêves pour le club de son coeur... Et si Arsène venait à réaliser un grand chelem de cauchemar*, on se consolerait en faisant le court chemin séparant Les Ulis de Ronnie : quelles pitreries nous concocte déjà le magicien blaugrana ?

Puisse cette finale tenir toutes ses promesses au niveau du jeu. Pour l'édification d'une jeunesse à laquelle on apprend qu'une équipe se bâtit à coups de millions, que le jeu s'achète en cartouches pour de sinistres boîtes noires à greffer à côté de la télévision, encore plus loin du pâle reflet des terrains.

Quel que soit le résultat du 17 mai, je remercie déjà Wenger, Rijkaard, Henry, Ronaldinho et leurs amis de nous avoir reconcilié avec le football : il est toujours possible d'être le plus compétitif en respectant le caractère ludique de ce qui est avant tout un jeu.


* finale C2 1992, finale C3 2000, finale C1 2006


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Original: La victoire du 17 mai (20060509)

Exclusif - La liste des 23 de Domenech (2006)

Scoop ! La liste des 23 joueurs non retenus par Raymond Domenech pour la Coupe du Monde 2006 :

  • Gardiens : Sébastien FREY - Yohann PELE - Robert PIRES
  • Défenseurs : Jérémy BERTHOD - François CLERC - Bernard MENDY - Robert PIRES
  • Milieux de terrain : Johan MICOUD - Franck RIBERY - Olivier DACOURT - Jeremy TOULALAN - Camel MERIEM - Youri DJORKAEFF - Eric CANTONA - Robert PIRES
  • Attaquants : Nicolas ANELKA - Laurent ROBERT - Florent SINAMA-PONGOLE - Justo FONTAINE - Marinette PICHON - Stéphane MOT - Robert PIRES
Cette liste ne compte que 22 noms pour le moment, Robert PIRES étant encore incertain (selon son sponsor, il aurait été victime d'une vilaine chute de cheveux).

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Original: Exclusif - La liste des 23 de Domenech (20060503)

Coupe claire (2006)

Une victoire en Coupe de France n'a plus la saveur des années Borelli mais fait toujours du bien par où elle passe, surtout pour les buteurs d'un soir. Dommage que le sésame européen ne distingue plus le lauréat d'un bon suiveur en championnat, ni même d'un vainqueur de deuxième classe (Coupe de la Ligue des Gentlemen Ordinaires, Coupe à Toto). Une petite coupe pour une petite coupe... mon équipe de coiffeurs préférée a l'Europe qu'elle mérite.


Pour autant, je ne vais pas bouder mon plaisir. Elle est belle, cette petite coupe.

La Coupe de France demeure cette compétition démocratique que tout le monde a l'occasion de disputer, même au niveau le plus humble*. Une ouverture renforcée par l'abandon des matchs aller-retour et l'avantage du terrain accordé aux "petits". Si elle sait être sombre (Furiani), elle reste avant tout une coupe claire, une coupe franche, bien dégagée autour de ses petites oreilles. Une coupe attachante aussi, puisque même les maladroits y ont leur chance : Coupe au bol, fins de matchs capillotractées... ce n'est finalement pas un hasard si le PSG l'a gagnée 7 fois.


* par exemple, à l'époque où il avait déjà les pieds carrés mais encore un peu de souffle, votre serviteur a pu y étaler toute l'étendue de sa médiocrité devant quelques dizaines de spectateurs payants.


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Original: Coupe claire (20060502)

Top 5 et Top 14 (2006)

Glorieuse incertitude du sport : Lyon succède à Lyon, Chelsea à Chelsea, la Juve à la Juve, le Bayern au Bayern et le Barça au Barça. Ces triomphes ne se discutent pas, chacun a survolé son championnat avec l'assurance d'un bombardier sur un champ de ruines.
Pour une passe de trois du Top 5 européen, il faudra néanmoins repasser : un ressort semble cassé à Lyon (qui de toute façon a déjà fait la passe de 5), la Juve va subir la saignée des retraîtes post Coupe du Monde, et Mourinho va vouloir terminer son cycle sur une C1. Restent le Barça et le Bayern.

En ce qui concerne le Barça, la menace peut venir d'un Real Madrid rajeuni, sans Zidane ni Roberto Carlos mais avec du sang frais de Castille. Ou d'un relachement post-victoire en C1. Voire d'un traumatisme post-défaite face au Villareal.

Reste le Bayern.

"Langweilig Bayern" devrait-on dire, comme "Boring Arsenal" à propos des Gunners pré-Wengeriens. Un Bayern capable de jouer au ballon mais incapable de glisser au-delà d'une deuxième place, ni de passer une saison sans titre. Une armée rouge sans surprise si ce n'est les coups de gueule d'un Kahn, d'un Höness ou d'un Beckenbauer. Un stade flambant neuf, des produits dérivés à gogo, une rente sportive à vie... La digne locomotive du G14.

Ce GIEE (Groupement d'Interet Economique Européen) a été fondé par ces philanthropes "pour trouver une façon constructive de réformer un système dans lequel leur voix n'était pas entendue, et pour conférer aux clubs un rôle significatif et executif* dans la gestion de ce jeu international". Les membres actuels ont trusté toutes les places en finale de la C1 depuis 1992**, date à laquelle l'UEFA avait créé la Ligue des Champions pour calmer les ardeurs des grands clubs. A l'époque, ceux-ci voulaient monter une ligue fermée à l'Américaine - sans promotion ni rétrogradation, réservée aux membres, smoking de rigueur.
 
Aujourd'hui, il ne suffit plus d'avoir un stade tout neuf et de survoler son championnat. Encore faut-il que ce championnat ait de la valeur. Le Top 5 Européen bénéficie d'une base solide : nombre significatif praticants, supporters, clubs de haut niveau, grands stades, médias puissants... La France a l'occasion de grignotter sur ses concurrents mais n'en profite pas vraiment. Ailleurs, l'Ecosse et la Belgique ont implosé, le Portugal et les Pays-Bas résistent, mais combien de temps encore ? Pour un Le Guen prenant son bâton de pélerin pour sauver les Rangers, combien de Hiddink rejoignent la Russie et ses pétroroubles ?***

 
* Au sens anglais du terme, avec la double connotation business (leadership) et légale (qui fait les lois et donc la loi).
** A l'exception de Monaco en 2004, mais Monaco a l'habitude d'être une exception et n'est pas précisément un club pauvre. On notera que Lyon est le seul membre à ne pas avoir remporté de trophée continental, Aulas compensant par sa légendaire dynamique personnelle. Même le PSG a une coupe à présenter (celle avec les petites oreilles). 
*** Pour autant, je doute que Saint Paul ait fait voeu de pauvreté sur ce coup-là.


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Original: Top 5 et Top 14 (20060419)

Placement produit (2006)

Avec la Coupe du Monde, on ne sait plus vraiment en quoi consiste le placement produit. C’est à se demander pourquoi la FIFA s’obstine à placer sa compétition sportive pendant l’événement publicitaire de l’année.

Le sportif n’existe plus en tant que tel : même blessé, ce produit dérivé continue à se démener sur les terrains des consoles de jeu, quand ce n’est pas dans un dessin animé (une spécialité barcelonaise).


Adidas ne va pas jusqu’à ressusciter les vieilles gloires mais permet à ses prospects et clients de composer des équipes avec de plus ou moins fringants retraîtés. Parce qu’“Impossible is nothing”, mais surtout parce que dans un univers aussi concurrentiel, il devient vraiment impossible de composer une équipe présentable avec les stars du moment.


Pour ce billard à trois bandes, l’équipementier a eu recours à l’éditeur Typhoon Games : tout commence dans la rue et s’achève en vaste jeu en réseau à l’échelle planétaire. Marché cible : les teenagers asiatiques, champions du monde du network gaming. Pendant que les stars transpireront d’épaisses gouttes virtuelles sur des gazons toujours verts, ces terreurs des PC Bangs resteront enfermées dans leur bulle au risque de rater les vrais matchs.


Peut-on pour autant parler d’innovation ? Quelque part, chacun à leur façon, les concurrents occupaient déjà un peu le terrain du jeu dont vous êtes le héros : Puma à travers une saga africa où des jeunes se retrouvent en équipe nationale, Nike en déléguant carrément à des enfants le pouvoir de fabriquer les ballons…


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Original: Placement produit (20060415)