Vous n'avez sans doute pas grand chose à cirer du Groupe H des phases de poule de l'édition 2009 de l'AFC Champions League, surtout pour une finale symbolique entre les deux clubs déjà qualifiés. Ce
mardi, les Japonais de Kawasaki Frontale recevaient les Coréens de
Pohang Steelers, et les visiteurs l'ont emporté 2-0. C'est le premier
but qui a retenu toute mon attention et qui sait, si vous êtes gentil,
retiendra un peu la vôtre aussi.
Au départ, une faute à la
douzième sur le macédonien Stevica Ristic, Stevo pour les intimes,
poussé dans le dos à la limite de la surface de réparation. Stevo
insiste pour se faire réparation lui-même sur ce coup franc situé pile
poil au centre, dans l'axe du point de pénalty. Pendant que les
défenseurs forment le mur, Stevo trompe à la fois le gardien et le
réalisateur, mais pas l'arbitre qui invalide le but et demande un peu de
patience voyons s'il vous plait messieurs.
Noh Byung-joon se
place alors à côté de Stevo. Le mur est bien à neuf mètres quinze, mais
deux Coréens viennent former un second mur à moins de trois mètres du
ballon. Toujours dans le même axe.
Noh peut donc indifféremment
choisir la gauche ou la droite, il sera à la même distance, avec le même
angle, et la même double barrière humaine. On sent venir la combine
avec impatience.
Le gardien s'agite fébrilement : de toute
évidence, il ne voit plus le ballon, et sait déjà qu'il aura un temps de
retard sur l'action. Faut-il alors choisir un côté, comme sur un
pénalty ?
Au coup de sifflet, Noh s'exécute et choisit la gauche
du gardien qui, parti comme prévu en retard, ne peut empêcher la
quasi-lucarne. Les deux gars du "mur offensif" à trois mètres se sont
impeccablement écartés au moment précis de la frappe, chacun de son
côté, pendant qu'un troisième larron jaillissait de la gauche du tireur
en traçant en diagonale vers le centre du mur défensif, rompant la
symétrie et ajoutant à la confusion de l'équipe adverse sur le côté
opposé à la frappe.
A défaut de voir du grand football, on a
régulièrement droit à des combinaisons savamment travaillées à
l'entraînement de la part des clubs coréens, que ce soit en K-League
ou en coupe continentale. Pohang parachèvera son succès à la 72e minute
sur un but d'un Denilson (aucun rapport avec l'ancien bordelais - ce
grassouillet attaquant exploite au mieux une sacrée force d'inertie et
quelques vestiges de conduite de balle sur sable) pour terminer premier
du groupe.
Un triomphe un peu trompeur pour les Coréens dans une
compétition où ils ne cessent de décevoir* : Suwon s'est qualifié sans
briller, Séoul se fera probablement sortir par une équipe pourtant plus
faible (Shandong Luneng), et Ulsan doit impérativement battre les
Aussies de Newcastle United Jets pour les huitièmes. Au lieu de se
bagarrer à égalité avec le Japon, le pays souffre de plus en plus face
aux Chinois et donc aux Australiens, qui ont récemment quitté la
confédération océanienne pour l'Asie en clubs comme en sélections.
L'avenir
s'annonce terne : s'ils attirent les foules à l'extérieur, les stades
coréens sonnent creux, même pour des affiches. 13.633 spectateurs
pointaient hier à Kawasaki. Loin d'un record, mais pour un match
présentant peu d'enjeu. Et ce score représente à peu près quatre fois
plus qu'une assistance habituelle en Corée.
footlog
* voir le parcours des clubs coréens en AFC Champions League 2009.
footlog archives
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Original: "Noh Future" (20090520)
20190111
Sale temps pour le foot (2009)
"Sale temps pour le foot" : Eydelie est de retour en librairies et il n'est pas content.
A sa décharge, J.J. a de quoi être aigri : il a payé, l'OM a payé, Bernès a payé, Tapie a payé, mais un club comme l'OM ne meurt jamais, Bernès est devenu un agent de joueurs prisé et Tapie, qui compte plus de vies qu'un chat, s'est arrangé pour toucher le gros lot de façon juridiquement légale (pour le caractère moral, c'est une autre histoire)... Eydelie, lui, ne savait que jouer au foot et n'a jamais eu l'occasion de rebondir. Si ça peut le rassurer, Jacques Glassman n'est guère mieux loti et pour le coup, pourrait légitimement s'estimer victime sur toute la ligne.
Incapable de produire les preuves accablant ses anciens copains (vraisemblablement tout autant au courant que lui des pratiques Bernèso-Tapiennes de la grande époque), incapable de monétiser sa roublardise avec le talent d'un Tapie, incapable de sortir de nouvelles révélations fracassantes (voir "OM 1993 : on refait le match ?" et le coup des seringues), l'ancien Nantais en est réduit à déverser sa bile et à critiquer la Dèche. A la fois celle dans laquelle il s'est placé à franchir la ligne jaune, et celui qui vient d'hériter du poste d'entraîneur de l'Ohème*.
Toujours aussi fin connaisseur, il suggère par ailleurs que les sélectionneurs soient choisis par des entraîneurs. Il faudrait peut-être lui expliquer qu'il ne s'agit pas d'élire l'entraîneur de l'année, que même si il en a généralement la qualification, un sélectionneur n'est pas un entraîneur, ou que ce genre de décisions prend déjà en compte l'avis d'experts du sérail. Et puis ce processus ne suit pas un calendrier électoral préétabli. Vous imaginez les candidats entrant officiellement en campagne tout en expédiant les affaires courantes dans leur club ? La tête des Présidents et des supporters ? Remarquez, ça ferait un joli reality show ou pour changer toute la France suivrait de près le traditionnel bal des prétendants et que je te claque la bise et que je te plante le couteau... Jolie digression néanmoins. Elle marque quelque part le sentiment que pour cet ancien champion la rédemption passe par la mise en avant du jeu.
Jean Jacques Eydelie a été un très bon joueur, mais il n'a pas respecté le jeu à un moment donné, et n'a cessé de le payer depuis. Aujourd'hui chômeur, il réclame ses primes, des dommages et intérêts. Plus fondamentalement, cet homme appelle au secours. Et au stade où il en est, ce secours peut venir de ceux qu'il accuse. Ses anciens collègues, Marseille, ou pourquoi pas la Fédération Française de Football. A condition que ce geste ait une vertu pédagogique, et qu'il n'oublie pas les véritables victimes du VA-OM 1993.
En attendant, "Sale temps pour Jean-Jacques Eydelie"... mais ça on le savait depuis un moment.
footlog
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Original: "Sale temps pour le foot" (20090511)
A sa décharge, J.J. a de quoi être aigri : il a payé, l'OM a payé, Bernès a payé, Tapie a payé, mais un club comme l'OM ne meurt jamais, Bernès est devenu un agent de joueurs prisé et Tapie, qui compte plus de vies qu'un chat, s'est arrangé pour toucher le gros lot de façon juridiquement légale (pour le caractère moral, c'est une autre histoire)... Eydelie, lui, ne savait que jouer au foot et n'a jamais eu l'occasion de rebondir. Si ça peut le rassurer, Jacques Glassman n'est guère mieux loti et pour le coup, pourrait légitimement s'estimer victime sur toute la ligne.
Incapable de produire les preuves accablant ses anciens copains (vraisemblablement tout autant au courant que lui des pratiques Bernèso-Tapiennes de la grande époque), incapable de monétiser sa roublardise avec le talent d'un Tapie, incapable de sortir de nouvelles révélations fracassantes (voir "OM 1993 : on refait le match ?" et le coup des seringues), l'ancien Nantais en est réduit à déverser sa bile et à critiquer la Dèche. A la fois celle dans laquelle il s'est placé à franchir la ligne jaune, et celui qui vient d'hériter du poste d'entraîneur de l'Ohème*.
Toujours aussi fin connaisseur, il suggère par ailleurs que les sélectionneurs soient choisis par des entraîneurs. Il faudrait peut-être lui expliquer qu'il ne s'agit pas d'élire l'entraîneur de l'année, que même si il en a généralement la qualification, un sélectionneur n'est pas un entraîneur, ou que ce genre de décisions prend déjà en compte l'avis d'experts du sérail. Et puis ce processus ne suit pas un calendrier électoral préétabli. Vous imaginez les candidats entrant officiellement en campagne tout en expédiant les affaires courantes dans leur club ? La tête des Présidents et des supporters ? Remarquez, ça ferait un joli reality show ou pour changer toute la France suivrait de près le traditionnel bal des prétendants et que je te claque la bise et que je te plante le couteau... Jolie digression néanmoins. Elle marque quelque part le sentiment que pour cet ancien champion la rédemption passe par la mise en avant du jeu.
Jean Jacques Eydelie a été un très bon joueur, mais il n'a pas respecté le jeu à un moment donné, et n'a cessé de le payer depuis. Aujourd'hui chômeur, il réclame ses primes, des dommages et intérêts. Plus fondamentalement, cet homme appelle au secours. Et au stade où il en est, ce secours peut venir de ceux qu'il accuse. Ses anciens collègues, Marseille, ou pourquoi pas la Fédération Française de Football. A condition que ce geste ait une vertu pédagogique, et qu'il n'oublie pas les véritables victimes du VA-OM 1993.
En attendant, "Sale temps pour Jean-Jacques Eydelie"... mais ça on le savait depuis un moment.
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Original: "Sale temps pour le foot" (20090511)
Le PSG vire Le Guen (2009)
PARIS (Agence Fausse Presse) - Le Paris Saint Germain a donc décidé de se séparer de son entraîneur en raison de résultats jugés décevants. Pour rappel, le club a failli se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions alors que l'objectif affiché par l'actionnaire était le maintien.
Sébastien Bazin en a profité pour vertement recadrer l'équipe : "Colony Capital ne peut plus nous permettre ce genre de crises inadmissibles, et notre club s'est déjà laissé aller a gagner de trop nombreuses coupes ces derniers temps. Que les choses soient claires pour tout le monde : nous devons impérativement retrouver la Ligue 2 à la fin de la saison prochaine."
"C'est ma faute", a avoué Paul Le Guen dans un rare moment de relâchement face aux media. "J'ai trop tergiversé au lieu de saisir les nombreuses occasions qui se présentaient. On s'est parfois vu trop faciles, je pense en particulier au moment où l'on a pulvérisé le record de défaites à domicile... Enfin, je laisse à mon successeur le plaisir de parvenir à cet objectif certes ambitieux mais réalisable."
L'ex-entraîneur s'est bien gardé d'employer le terme "jouable", puisque le succès de l'opération repose précisément sur l'abandon pur et simple de toute ambition de jouer au football. Le directeur général Philippe Boindrieux a fixé les lignes directrices de son projet antisportif : "Nous devons donc nous séparer de certains éléments perturbateurs, ainsi que de Jérôme Rothen dont l'attachement pour le maillot devient franchement embarrassant... Makélélé n'a pas donné satisfaction, et pourtant Claude avait bien commencé la saison en accumulant les cartons. Giuli ? Il s'est véritablement foutu de nous : on pensait prendre un joueur cramé et il nous a collé but sur but. Et que dire de Hoareau... Pour Stéphane Sességnon, on envisage le licenciement pour faute lourde : ses dribbles réussis constituent autant d'insultes répétées au club. Certains supporters nous ont même écrit pour nous dire qu'ils ne reconnaissaient plus leur PSG."
Le mystère demeure concernant l'identité du futur coach, mais il se murmure que la direction envisagerait un ancien joueur ayant marqué le club par un échec retentissant. Mais ni Richard Niederbacher, ni Ray Wilkins, ni Jules Bocandé n'ont souhaité confirmer ni infirmer la rumeur.
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Original: "Le PSG vire Le Guen" (20090506)
Bon vent à Chorlton Villa (2009)
Carton jaune pour pratique antisportive, on connaissait. En l'occurence, le coupable a perturbé le tireur au moment du pénalty, provoquant l'échec de la tentative. L'arbitre le sanctionne, fait retirer le péno, but, rien d'anormal jusque là... à part le score final peut-être : 6-4 pour Villa contre Manchester.
Chorlton Villa contre l'International Manchester FC, je précise.
Le crime du joueur cartonné ? Avoir flatulé bruyamment, à en croire l'arbitre. Villa dément, et trouve l'homme en noir un peu gonflé sur ce coup.
Info, intox, ou intoxication ? Peu importe : ceux-là méritent vraiment de rejoindre la Ligue des Oubliés.
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Original: "Bon vent à Chorlton Villa" (20090430)
foot! Roustan-Pierron au théâtre ce soir (2009)
Didier Roustan et
France Pierron sur TV5 Monde, c'est du Maritie et Gilbert Charpentier,
du Roger Harth et Donald Cardwell, du Roger Pierre et Jean-Marc
Thibault, du Bernard Golay et Garcimore... Ah, la tévé des années 70,
ses néons, son play back, son comique de répétition, sa bonne humeur
potache...
Mais revenons aux années 2000. L'an dernier, les téléspectateurs de TV5 Monde habitués à recevoir Jour de Foot après chaque journée de L1 s'étaient vus infliger un insipide résumé packagé pour l'export : générique ringardissime, voix off à deux sous et zou, au dodo tout le monde. Comparé aux efforts déployés par la Premier League pour ses partenaires internationaux, et bien sûr à la fièvre du samedi soir version Christophe Josse, il y avait de quoi l'avoir franchement saumâtre.
Depuis quelques semaines, la chaîne internationale francophone a consenti un notable effort, dans le respect naturellement de ses habituelles contraintes budgétaires. Le résultat ? "foot!" avec un point d'exclamation : une émission en plateau avec la star montante des années Cangioni et la star montante de l'Equipe TV, sans oublier en guest star et pour les nostalgiques, la voix off pour les 2-3 matchs-qui-n'intéressent-personne-sans-vouloir-froisser-les-courageux-supporters-des-sympathiques-clubs-de-XXX-et-YYY-dont-on-espère-qu'ils-remonteront-bientôt-en-L1.
La marque "foot!" doit être le fruit d'un brainstorming entre le comptable et le gardien de nuit de TV5 Monde : on va pas se casser à réinventer la lune ou à faire des recherches de marques déposées... tiens, rajoute un "!" ça fait plus jeune et moderne. Un peu comme Yahoo! tu vois... Et qui sait, cette exclamation, ça va peut-être aider notre audience à maintenir les yeux ouverts jusqu'au bout.
Le plateau très blanc et lumineux véhicule en gros le même message : rien de tel qu'un gros coup de megawatts pour masquer la misère et réveiller le téléspectateur.
Didier Roustan a bien essayé d'ajouter de la couleur avec sa collection effarante de T-shirts bariolés les plus extrêmes (cherchez pas les codes Pantone il ne se fournit pas dans cette galaxie), mais il a dû se faire taper sur les doigts puisqu'après une invraisemblable course à l'armement psychédélique, il a récemment amorcé un rétro-pédalage plus ou moins subtil. Hier, dans son costume rayé trois pièces et la gomina copieusement étalée pour masquer sa calvitie naissante, Roustan avait l'air d'un vieux mac marseillais sur le retour, ou d'un André Kim déguisé en banquier.
La silhouette s'est épaissie mais le verbe n'a pas changé. Plus cantonesque que jamais, Roustan distille ses anecdotes, ses observations sur un geste, ses commentaires sur une animation 3D tout droit sortie de Tron, ses conseils cools et fumeux à la Huggy les bons tuyaux... Pendant que Pierron tient la barraque et sourit charitablement à chaque vanne du maître, celui-ci semble presque persuadé que c'est à lui que l'on a demandé de chaperonner un jeune confrère.
La petite heure de résumé se passe gentillement et je me retrouve avec l'impression plus ou moins confuse de m'être fait avoir à regarder pour la millième fois Joe Dassin faire l'andouille avec Carlos, Gérard Majax exposer ses trucs et frisettes, ou Jean-Marie Proslier et Roger Carel dans leur pitoyable concours de vieilles folles sur "Alors, raconte" sous prétexte qu'il n'y a pas d'autre chaîne ou presque.
Au moins, du temps de la voix-off, les images de foot n'étaient pas off.
Enfin... Vous me trouverez peut-être un peu cruel... mais je ne veux pas admettre que ça a malgré tout son charme, ce programme en couleurs.
Et pis les seventies, on y revient toujours : Sainté et Nantes en D1, Lyon s'accrochant pour le podium... une petite poussée d'inflation et une bonne manif en fond sonore... et les Bleus aux fraises dans les grands rendez-vous.
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Original: "foot! Roustan-Pierron au théâtre ce soir" (20090421)
Mais revenons aux années 2000. L'an dernier, les téléspectateurs de TV5 Monde habitués à recevoir Jour de Foot après chaque journée de L1 s'étaient vus infliger un insipide résumé packagé pour l'export : générique ringardissime, voix off à deux sous et zou, au dodo tout le monde. Comparé aux efforts déployés par la Premier League pour ses partenaires internationaux, et bien sûr à la fièvre du samedi soir version Christophe Josse, il y avait de quoi l'avoir franchement saumâtre.
Depuis quelques semaines, la chaîne internationale francophone a consenti un notable effort, dans le respect naturellement de ses habituelles contraintes budgétaires. Le résultat ? "foot!" avec un point d'exclamation : une émission en plateau avec la star montante des années Cangioni et la star montante de l'Equipe TV, sans oublier en guest star et pour les nostalgiques, la voix off pour les 2-3 matchs-qui-n'intéressent-personne-sans-vouloir-froisser-les-courageux-supporters-des-sympathiques-clubs-de-XXX-et-YYY-dont-on-espère-qu'ils-remonteront-bientôt-en-L1.
La marque "foot!" doit être le fruit d'un brainstorming entre le comptable et le gardien de nuit de TV5 Monde : on va pas se casser à réinventer la lune ou à faire des recherches de marques déposées... tiens, rajoute un "!" ça fait plus jeune et moderne. Un peu comme Yahoo! tu vois... Et qui sait, cette exclamation, ça va peut-être aider notre audience à maintenir les yeux ouverts jusqu'au bout.
Le plateau très blanc et lumineux véhicule en gros le même message : rien de tel qu'un gros coup de megawatts pour masquer la misère et réveiller le téléspectateur.
Didier Roustan a bien essayé d'ajouter de la couleur avec sa collection effarante de T-shirts bariolés les plus extrêmes (cherchez pas les codes Pantone il ne se fournit pas dans cette galaxie), mais il a dû se faire taper sur les doigts puisqu'après une invraisemblable course à l'armement psychédélique, il a récemment amorcé un rétro-pédalage plus ou moins subtil. Hier, dans son costume rayé trois pièces et la gomina copieusement étalée pour masquer sa calvitie naissante, Roustan avait l'air d'un vieux mac marseillais sur le retour, ou d'un André Kim déguisé en banquier.
La silhouette s'est épaissie mais le verbe n'a pas changé. Plus cantonesque que jamais, Roustan distille ses anecdotes, ses observations sur un geste, ses commentaires sur une animation 3D tout droit sortie de Tron, ses conseils cools et fumeux à la Huggy les bons tuyaux... Pendant que Pierron tient la barraque et sourit charitablement à chaque vanne du maître, celui-ci semble presque persuadé que c'est à lui que l'on a demandé de chaperonner un jeune confrère.
La petite heure de résumé se passe gentillement et je me retrouve avec l'impression plus ou moins confuse de m'être fait avoir à regarder pour la millième fois Joe Dassin faire l'andouille avec Carlos, Gérard Majax exposer ses trucs et frisettes, ou Jean-Marie Proslier et Roger Carel dans leur pitoyable concours de vieilles folles sur "Alors, raconte" sous prétexte qu'il n'y a pas d'autre chaîne ou presque.
Au moins, du temps de la voix-off, les images de foot n'étaient pas off.
Enfin... Vous me trouverez peut-être un peu cruel... mais je ne veux pas admettre que ça a malgré tout son charme, ce programme en couleurs.
Et pis les seventies, on y revient toujours : Sainté et Nantes en D1, Lyon s'accrochant pour le podium... une petite poussée d'inflation et une bonne manif en fond sonore... et les Bleus aux fraises dans les grands rendez-vous.
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Original: "foot! Roustan-Pierron au théâtre ce soir" (20090421)
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Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord (2009)
Sept ans après,
retour au Sangam World Cup Stadium, où j'avais assisté à la victoire
logique du Sénégal face à un bien pitoyable champion en titre à
l'occasion du match d'ouverture de la Coupe du Monde 2002 (France -
Sénégal 0-1).
Dans une atmosphère bon enfant mais un poil plus tendue que lors des précédentes éditions, le choc entre Corées a débouché sur une victoire à l'arraché du Sud : 86e mn - coup franc décalé de Kim Chi-woo, entré en jeu quelques minutes plus tôt. Séoul repasse donc devant Pyongyang dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2010 avec 11 points contre 10, l'Arabie Saoudite demeurant dans la course avec 10 points suite à sa victoire face aux Emirats Arabes Unis.
Le derby coréen a tenu toutes ses "promesses" : fermé, crispant et serré jusqu'au bout, les rouges du Sud contrôlant les rouges du Nord la plupart du temps, et la Corée du Nord profitant de la moindre occasion pour balancer son missile Jong Tae-se vers le but de Lee Woon-jae.
Fidèle à sa réputation, Jong Tae-se affiche une vitesse d'exécution proprement foudroyante : ce numéro 12 démarre comme une fusée et effectue un pivot sur lui-même en un éclair. Pas étonnant que la Corée du Sud et le Japon nourrissent des regrets à son égard : né à Nagoya, Jong a renoncé à la nationalité sud-coréenne pour rejoindre le Nord tout en restant à l'Ouest - ou plutôt à l'Est, puisqu'il évolue au Kawazaki Frontale (son frère jouant pour sa part en Corée du Sud). Puisqu'il ne reconnait pas officiellement le Nord comme un pays, le Sud n'a toujours pas avalisé la "trahison"... mais la FIFA a accordé sa bénédiction à l'union. Pour le plus grand bonheur de son compère en sélection Hong Yong-jo, le très technique maître d'orchestre (pour le coup, un enfant de Pyongyang jouant au FC Rostov).
Entre les deux stars de l'équipe (numéros 12 et 10), le très microscopique Mun In-guk (numéro 11) a correctement complété un triangle d'attaque parfaitement rôdé : pas de temps perdu à la récupération, le ballon part instantanément vers l'avant et dès la première minute, le toujours plus rondouillard Lee Woon-jae doit s'employer sur un violent tir de loin. Le portier sud-coréen sauvera également son équipe en début de seconde mi-temps sur une tête de Jong enchaînée par une reprise sur le poteau.
Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir des actions franches en faveur des Guerriers Taeguk, et un coup franc assez chanceux pour sceller un match néanmoins largement contrôlé par la Corée du Sud. Solide en défense et collectivement supérieure, l'équipe a paru très empruntée en attaque. Les tauliers Park Ji-sung, Lee Won-jae et Lee Yong-pyo ont pourtant assuré le métier avec sobriété et autorité - le Mancunien m'a franchement impressionné par sa défense debout dans une course le long de la touche et par sa résistance aux chocs : visiblement, le capitaine de la sélection doit soulever pas mal de fonte les jours de pluie. Mais sur le front de l'attaque, seul Park Chu-young bougeait pour offrir des solutions au porteur du ballon. Son partenaire Lee Keun-ho, toujours à la recherche d'un club, n'y était visiblement pas... et c'est d'ailleurs lui qui a cédé sa place au buteur du jour. Quant au toujours aussi prometteur Ki Sung-yong, s'il a régalé le public par ses grigris et talonnades, il a franchement déçu sur ses points forts habituels : qualité des centres et des coups de pieds arrêtés, accélération du jeu...
Après un premier quart d'heure très solide, le Nord a pour sa part abandonné le milieu à ses cousins, repris du poil de la bête en fin de première et début de seconde, et perdu pied le dernier quart d'heure, enchaînant passes mal ajustées et fautes de fatigue. Au vu du match, cette sélection peut nourrir des regrets mais elle a surtout affiché ses limites.
Mon rêve de voir les deux Corées participer à la grande fête du football en Afrique du Sud l'an prochain semble plus lointain. Tout se jouera le 17 juin dans le choc Arabie Saoudite-Corée du Nord... à moins que la DPRK ne sombre dès le 6 contre l'Iran au Kim Il Sung Stadium.
La Corée du Sud paraît en bien meilleure posture : elle vient d'enchaîner deux victoires chargées de symboles sur l'Irak et la Corée du Nord et si elle gagne aux Emirats le 6, elle pourra probablement se permettre de perdre l'un de ses deux derniers matchs à domicile (Arabie le 10, Iran le 17).
Bon. Ce calendrier pourrait être quelque peu chamboulé dans les jours à venir : la Corée du Nord a annoncé pour le 4 au 8 avril une mise en orbite de satellite fortement suspectée de masquer un test de missile longue portée. Et pour peu que ça dégénère (les Etats-Unis et le Japon se sont déclarés prêts à intervenir en cas de tir de missile), même les gants du bon vieux Lee Woon-jae n'y pourront pas grand chose.
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Original: "Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord" (20090402)
Dans une atmosphère bon enfant mais un poil plus tendue que lors des précédentes éditions, le choc entre Corées a débouché sur une victoire à l'arraché du Sud : 86e mn - coup franc décalé de Kim Chi-woo, entré en jeu quelques minutes plus tôt. Séoul repasse donc devant Pyongyang dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2010 avec 11 points contre 10, l'Arabie Saoudite demeurant dans la course avec 10 points suite à sa victoire face aux Emirats Arabes Unis.
Le derby coréen a tenu toutes ses "promesses" : fermé, crispant et serré jusqu'au bout, les rouges du Sud contrôlant les rouges du Nord la plupart du temps, et la Corée du Nord profitant de la moindre occasion pour balancer son missile Jong Tae-se vers le but de Lee Woon-jae.
Fidèle à sa réputation, Jong Tae-se affiche une vitesse d'exécution proprement foudroyante : ce numéro 12 démarre comme une fusée et effectue un pivot sur lui-même en un éclair. Pas étonnant que la Corée du Sud et le Japon nourrissent des regrets à son égard : né à Nagoya, Jong a renoncé à la nationalité sud-coréenne pour rejoindre le Nord tout en restant à l'Ouest - ou plutôt à l'Est, puisqu'il évolue au Kawazaki Frontale (son frère jouant pour sa part en Corée du Sud). Puisqu'il ne reconnait pas officiellement le Nord comme un pays, le Sud n'a toujours pas avalisé la "trahison"... mais la FIFA a accordé sa bénédiction à l'union. Pour le plus grand bonheur de son compère en sélection Hong Yong-jo, le très technique maître d'orchestre (pour le coup, un enfant de Pyongyang jouant au FC Rostov).
Entre les deux stars de l'équipe (numéros 12 et 10), le très microscopique Mun In-guk (numéro 11) a correctement complété un triangle d'attaque parfaitement rôdé : pas de temps perdu à la récupération, le ballon part instantanément vers l'avant et dès la première minute, le toujours plus rondouillard Lee Woon-jae doit s'employer sur un violent tir de loin. Le portier sud-coréen sauvera également son équipe en début de seconde mi-temps sur une tête de Jong enchaînée par une reprise sur le poteau.
Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir des actions franches en faveur des Guerriers Taeguk, et un coup franc assez chanceux pour sceller un match néanmoins largement contrôlé par la Corée du Sud. Solide en défense et collectivement supérieure, l'équipe a paru très empruntée en attaque. Les tauliers Park Ji-sung, Lee Won-jae et Lee Yong-pyo ont pourtant assuré le métier avec sobriété et autorité - le Mancunien m'a franchement impressionné par sa défense debout dans une course le long de la touche et par sa résistance aux chocs : visiblement, le capitaine de la sélection doit soulever pas mal de fonte les jours de pluie. Mais sur le front de l'attaque, seul Park Chu-young bougeait pour offrir des solutions au porteur du ballon. Son partenaire Lee Keun-ho, toujours à la recherche d'un club, n'y était visiblement pas... et c'est d'ailleurs lui qui a cédé sa place au buteur du jour. Quant au toujours aussi prometteur Ki Sung-yong, s'il a régalé le public par ses grigris et talonnades, il a franchement déçu sur ses points forts habituels : qualité des centres et des coups de pieds arrêtés, accélération du jeu...
Après un premier quart d'heure très solide, le Nord a pour sa part abandonné le milieu à ses cousins, repris du poil de la bête en fin de première et début de seconde, et perdu pied le dernier quart d'heure, enchaînant passes mal ajustées et fautes de fatigue. Au vu du match, cette sélection peut nourrir des regrets mais elle a surtout affiché ses limites.
Mon rêve de voir les deux Corées participer à la grande fête du football en Afrique du Sud l'an prochain semble plus lointain. Tout se jouera le 17 juin dans le choc Arabie Saoudite-Corée du Nord... à moins que la DPRK ne sombre dès le 6 contre l'Iran au Kim Il Sung Stadium.
La Corée du Sud paraît en bien meilleure posture : elle vient d'enchaîner deux victoires chargées de symboles sur l'Irak et la Corée du Nord et si elle gagne aux Emirats le 6, elle pourra probablement se permettre de perdre l'un de ses deux derniers matchs à domicile (Arabie le 10, Iran le 17).
Bon. Ce calendrier pourrait être quelque peu chamboulé dans les jours à venir : la Corée du Nord a annoncé pour le 4 au 8 avril une mise en orbite de satellite fortement suspectée de masquer un test de missile longue portée. Et pour peu que ça dégénère (les Etats-Unis et le Japon se sont déclarés prêts à intervenir en cas de tir de missile), même les gants du bon vieux Lee Woon-jae n'y pourront pas grand chose.
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Original: "Corée du Sud 1 - 0 Corée du Nord" (20090402)
ECA : une Euro Super League 0% pur beurre (2009)
FF a
sérieusement agité le landerneau en évoquant un nouveau projet de
superligue européenne à trois étages par l'Association des Clubs
Européens (ECA).
Sur le papier (ou plus vraisemblablement en projection Powerpoint), ce projet me semble une proposition de consultant peu au fait de la réalité du foot européen, et l'ECA devrait vite l'enterrer.
Car dans l'affaire, ce sont les plus ardents promoteurs d'une superligue à l'européenne qui risquent de se retrouver les premiers lésés.
Le systeme de relégation / promotion a du sens au niveau sportif, et c'est d'ailleurs ce qui fait le succès durable des championnats nationaux, mais il introduit la glorieuse incertitude du sport dans un modèle fondé sur sa destruction : toute la sécurité du modèle américain repose sur la garantie de participer à la ligue majeure chaque année, quoi qu'il advienne. Des mécaniques artificielles comme le salary cap ou les tours de draft ont été progressivement introduites pour éviter qu'une franchise domine trop longtemps ses adversaires (NB: les économistes noteront au passage qu'en sport comme ailleurs, le stade ultime du libéralisme s'avère souvent tout sauf libéral).
Si je suis un grand club, j'hésite avant de m'embarquer dans une telle galère, surtout quand je constate les limites des phases de poule en Ligue des Champions. Ici, j'ai tous les désavantages de la ligue fermée à l'américaine (ex risques de perte d'identité et d'aliénation de la base populaire) et tous ceux des championnats ouverts actuels (ex risque de relégation).
En fait, ce plan batard combine differents systèmes sans revendiquer une coherence ni une ligne claire.
On ne peut pas avoir a la fois le beurre, l’argent du beurre, la crémière, l’agent de la crémière, et comme sponsor la Parmalat.
footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "ECA : une Euro Super League 0% pur beurre" (20090319)
Sur le papier (ou plus vraisemblablement en projection Powerpoint), ce projet me semble une proposition de consultant peu au fait de la réalité du foot européen, et l'ECA devrait vite l'enterrer.
Car dans l'affaire, ce sont les plus ardents promoteurs d'une superligue à l'européenne qui risquent de se retrouver les premiers lésés.
Le systeme de relégation / promotion a du sens au niveau sportif, et c'est d'ailleurs ce qui fait le succès durable des championnats nationaux, mais il introduit la glorieuse incertitude du sport dans un modèle fondé sur sa destruction : toute la sécurité du modèle américain repose sur la garantie de participer à la ligue majeure chaque année, quoi qu'il advienne. Des mécaniques artificielles comme le salary cap ou les tours de draft ont été progressivement introduites pour éviter qu'une franchise domine trop longtemps ses adversaires (NB: les économistes noteront au passage qu'en sport comme ailleurs, le stade ultime du libéralisme s'avère souvent tout sauf libéral).
Si je suis un grand club, j'hésite avant de m'embarquer dans une telle galère, surtout quand je constate les limites des phases de poule en Ligue des Champions. Ici, j'ai tous les désavantages de la ligue fermée à l'américaine (ex risques de perte d'identité et d'aliénation de la base populaire) et tous ceux des championnats ouverts actuels (ex risque de relégation).
En fait, ce plan batard combine differents systèmes sans revendiquer une coherence ni une ligne claire.
On ne peut pas avoir a la fois le beurre, l’argent du beurre, la crémière, l’agent de la crémière, et comme sponsor la Parmalat.
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Original: "ECA : une Euro Super League 0% pur beurre" (20090319)
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Aulas O Desespoir (2009)
L'OL a encore loupé le coche et Aulas a encore pris la mouche.
Si Lyon n'a pas à rougir de cette élimination contre un grand Barcelone, JMA devrait commencer à se poser des questions sur sa propre façon de fonctionner : mon ambition n'est-elle pas contre-productive pour le collectif ?
Fait significatif : c'est depuis que toute sa saison s'articule sur le seul objectif de passer des tours à élimination directe en C1 que le club cale. La cotation en bourse ? Un facteur aggravant tout au plus.
Aulas semble vraiment arrivé aux limites de son modèle. Après avoir fait le vide autour de son club en France, son groupe a accumulé trop de triomphes nationaux et trop de deceptions internationales.
Regardez-le faire des bonds de cabri en hurlant l'Europe, l'Europe, l'Europe, écoutez-le essayer sans aucun scrupule de reveiller la concurrence qu'il a lui-même castrée, sentez-le s'inventer de nouvelles frontieres plus accueillantes au-delà de l'Europe.
Jean-Michel Aulas a raison : le dirigeant de club investissant pour bâtir un nouveau stade ou retenir Karim Benzema est dans le vrai.
Jean-Michel Aulas a tort : l'omniprésident étouffe son propre club en montant au créneau à tout bout de champ. Il est légitime face à la Ligue, face aux politiques, face aux arbitres, face aux joueurs, face aux actionnaires... mais il ne peut plus défendre en même temps tous les intérêts. Trop d'Aulas finit par tuer Aulas.
C'est peut-être le moment de prendre du recul a un niveau ou a un autre. De se faire désirer, qui sait ?
Se faire désirer plus que se faire envier, c'est peut-être ce qui manque à ce grand dirigeant comme à ce grand club.
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Original: "Aulas O Desespoir" (20090317)
Si Lyon n'a pas à rougir de cette élimination contre un grand Barcelone, JMA devrait commencer à se poser des questions sur sa propre façon de fonctionner : mon ambition n'est-elle pas contre-productive pour le collectif ?
Fait significatif : c'est depuis que toute sa saison s'articule sur le seul objectif de passer des tours à élimination directe en C1 que le club cale. La cotation en bourse ? Un facteur aggravant tout au plus.
Aulas semble vraiment arrivé aux limites de son modèle. Après avoir fait le vide autour de son club en France, son groupe a accumulé trop de triomphes nationaux et trop de deceptions internationales.
Regardez-le faire des bonds de cabri en hurlant l'Europe, l'Europe, l'Europe, écoutez-le essayer sans aucun scrupule de reveiller la concurrence qu'il a lui-même castrée, sentez-le s'inventer de nouvelles frontieres plus accueillantes au-delà de l'Europe.
Jean-Michel Aulas a raison : le dirigeant de club investissant pour bâtir un nouveau stade ou retenir Karim Benzema est dans le vrai.
Jean-Michel Aulas a tort : l'omniprésident étouffe son propre club en montant au créneau à tout bout de champ. Il est légitime face à la Ligue, face aux politiques, face aux arbitres, face aux joueurs, face aux actionnaires... mais il ne peut plus défendre en même temps tous les intérêts. Trop d'Aulas finit par tuer Aulas.
C'est peut-être le moment de prendre du recul a un niveau ou a un autre. De se faire désirer, qui sait ?
Se faire désirer plus que se faire envier, c'est peut-être ce qui manque à ce grand dirigeant comme à ce grand club.
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Original: "Aulas O Desespoir" (20090317)
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La Coupe du Monde 1946 enfin révélée (2009)
Vous n'avez jamais entendu parler de la Coupe du Monde de Football 1946, des déboires du Brésilien le plus malchanceux de l'Histoire, ou des revendications de la Fédération des Fakirs Footballeurs ?
La Ligue des Oubliés rend hommage à l'autre histoire du football, à des événements et personnages d'autant plus négligés par les chroniqueurs qu'ils n'ont pas eu la chance d'exister.
Le connaisseur en histoire du football (la vraie) pourrait être tenté de faire des rapprochements avec des personnages existant ou ayant existé. Or toute ressemblance serait non seulement fortuite et involontaire, mais insultante pour les membres de la Ligue au regard de leur non-existence.
Dans ces quelques pages, le célèbre Varga reconnait que « les dictateurs et les footballeurs sont les seuls hommes à pouvoir être statufiés de leur vivant », mais il pourrait aussi bien avouer que ces Oubliés sont peut-être les seuls footballeurs à assumer pleinement leur vanité.
En vous souhaitant une bonne lecture.
"La Ligue des Oubliés"ISBN: 978-1-4092-7158-1
100 pages - Lulu.com
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Original: "La Coupe du Monde 1946 enfin révélée" (20090315)
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Carlos Vela, Eduardo, les années 80 (2009)
S'il suffit de
peu de chose pour sauver une journée, les coups de pattes de Carlos Vela
et Eduardo contre Burnley en FA Cup ont ni plus ni moins sauvé deux
décennies perdues.
Ni l'un, ni l'autre, ni même Abu Diaby ou Alexandre Song, grands frères impeccables hier, n'étaient nés quand le football d'Amsud jouait encore sur une autre planète, quand le ballon obéissait à d'autres lois de la physique et prenait son temps pour quitter le pied une fois la passe effectuée.
Un contrôle orienté - petit pont pour le Mexicain, une reprise - aile de pigeon pour le Brésilien, et voilà deux buts d'un autre temps pour la jeune classe d'Arsenal (Nicklas Bendtner est jeune, porte le même maillot, et y a été de son petit but lui aussi, mais il n'évolue pas dans la même classe). Même sans Cesc Fabregas blessé, l'atelier du père Arsène continue à sortir des joyaux réjouissants. Andreï Archavine, peut-être déjà un peu trop poli, doit continuer à se frotter à ses coéquipiers pour rayonner dans son nouveau club.
J'ai zappé en alternance avec un AC Milan - Atalanta Bergame achevé sur le même score de 3-0. Triplé de Filippo Inzaghi.
Celui-là, rien à dire sur le plan de l'efficacité... mais il me rappelle plutôt le pire des années 70.
Quant à Beckham, je suis content qu'il s'amuse de nouveau sur un terrain de foot mais s'il respectait vraiment le jeu, il n'aurait pas ridiculisé la MLS au pire moment.
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Original: "Carlos Vela, Eduardo, les années 80" (20090309)
Ni l'un, ni l'autre, ni même Abu Diaby ou Alexandre Song, grands frères impeccables hier, n'étaient nés quand le football d'Amsud jouait encore sur une autre planète, quand le ballon obéissait à d'autres lois de la physique et prenait son temps pour quitter le pied une fois la passe effectuée.
Un contrôle orienté - petit pont pour le Mexicain, une reprise - aile de pigeon pour le Brésilien, et voilà deux buts d'un autre temps pour la jeune classe d'Arsenal (Nicklas Bendtner est jeune, porte le même maillot, et y a été de son petit but lui aussi, mais il n'évolue pas dans la même classe). Même sans Cesc Fabregas blessé, l'atelier du père Arsène continue à sortir des joyaux réjouissants. Andreï Archavine, peut-être déjà un peu trop poli, doit continuer à se frotter à ses coéquipiers pour rayonner dans son nouveau club.
J'ai zappé en alternance avec un AC Milan - Atalanta Bergame achevé sur le même score de 3-0. Triplé de Filippo Inzaghi.
Celui-là, rien à dire sur le plan de l'efficacité... mais il me rappelle plutôt le pire des années 70.
Quant à Beckham, je suis content qu'il s'amuse de nouveau sur un terrain de foot mais s'il respectait vraiment le jeu, il n'aurait pas ridiculisé la MLS au pire moment.
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Original: "Carlos Vela, Eduardo, les années 80" (20090309)
Tripy Makonda contre le Milan AC (2009)
Deux pions de
Hoareau en fin de match offrent au PSG une sérieuse option pour les
huitièmes de finale (2-0 contre le VfL Wolfsburg). Saint Etienne fait
également le plus dur en l'emportant dans l'antre de l'Olympiakos 3-1.
Certes, Bordeaux a commis un vilain 0-0 sur ses terres face au
Galatasaray, mais au vu de ses dernières sorties on pouvait redouter
bien pire. Enfin ce soir, Marseille a l'occasion de clore ces matchs
aller sur un beau sourire pour le foot français.
En attendant mieux. Car pour la suite de la compétition, seul le Milan AC parait vraiment au-dessus de la mêlée : si Manchester City, Valence ou le Zenith Saint Petersbourg semblent hors de portée, c'est surtout au niveau du portefeuille que ça se passe. Cette année (où avant même l'implosion financière de l'automne le Championnat de France avait quelque peu réduit l'écart avec ses concurrents) sera donc peut-être la bonne.
Le PSG n'ira probablement pas jusqu'au bout... mais contrairement aux saisons précédentes, il semble enfin vouloir capitaliser sur l'expérience C3, et franchement jouer l'Europe. Même quand Le Guen se contente d'envoyer ses jeunes se dégourdir les pattes, comme hier : Apoula Edima Bete Edel (un Arménien né au Cameroun), Larrys Mabiala (un Congolais né à Montfermeil), Maxime Partouche (un casinotier né à Vélizy), ou Tripy Makonda (le petit dernier d'Ivry-sur-Seine).
Ce PSG ira loin s'il gère Makonda, Partouche et Mabiala aussi habilement que Mulumbu ou Chantôme : en leur donnant du temps de jeu avec leur club ou un autre. Ce PSG ira loin si en plus il parvient à conserver les meilleurs de ses moins de 25 ans (Hoareau, Edel, Sességnon...), et à maintenir l'état de grâce des plus vieux briscards survivants des précédentes crises ou venus en renfort l'été dernier. Cela fait beaucoup de "si" mais pour la première fois depuis bien longtemps, les supporters sont en droit d'espérer en un avenir moins sombre.
Bon. Si aucun de nos clubs n'atteint les quarts, on va encore parler de crise.
Mais d'ici là, ne boudons pas notre non-malheur.
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Tripy Makonda contre le Milan AC" (20090219)
En attendant mieux. Car pour la suite de la compétition, seul le Milan AC parait vraiment au-dessus de la mêlée : si Manchester City, Valence ou le Zenith Saint Petersbourg semblent hors de portée, c'est surtout au niveau du portefeuille que ça se passe. Cette année (où avant même l'implosion financière de l'automne le Championnat de France avait quelque peu réduit l'écart avec ses concurrents) sera donc peut-être la bonne.
Le PSG n'ira probablement pas jusqu'au bout... mais contrairement aux saisons précédentes, il semble enfin vouloir capitaliser sur l'expérience C3, et franchement jouer l'Europe. Même quand Le Guen se contente d'envoyer ses jeunes se dégourdir les pattes, comme hier : Apoula Edima Bete Edel (un Arménien né au Cameroun), Larrys Mabiala (un Congolais né à Montfermeil), Maxime Partouche (un casinotier né à Vélizy), ou Tripy Makonda (le petit dernier d'Ivry-sur-Seine).
Ce PSG ira loin s'il gère Makonda, Partouche et Mabiala aussi habilement que Mulumbu ou Chantôme : en leur donnant du temps de jeu avec leur club ou un autre. Ce PSG ira loin si en plus il parvient à conserver les meilleurs de ses moins de 25 ans (Hoareau, Edel, Sességnon...), et à maintenir l'état de grâce des plus vieux briscards survivants des précédentes crises ou venus en renfort l'été dernier. Cela fait beaucoup de "si" mais pour la première fois depuis bien longtemps, les supporters sont en droit d'espérer en un avenir moins sombre.
Bon. Si aucun de nos clubs n'atteint les quarts, on va encore parler de crise.
Mais d'ici là, ne boudons pas notre non-malheur.
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Original: "Tripy Makonda contre le Milan AC" (20090219)
Sans Messi ni KI Sung-yong (2009)
La Coupe du Monde 2010 ira probablement à l'Argentine ou au Brésil, voire au Nigéria ou à l'Espagne. L'Espagne ? Elle a enfin réussi à assumer un rôle de favori dans une grande compétition.
Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").
Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).
L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.
Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?
Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.
Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.
J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).
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(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)
Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").
Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).
L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.
Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?
Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.
Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.
J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).
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Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)
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Villeneuve, Vieille Rengaine (2009)
Charles
Villeneuve n'a peut être fréquenté ni la Légion Etrangère ni les
paras, son coup de pied dans le CA du PSG Football n'a pas pour autant
fait dans la dentelle.
Paradoxalement, son suicide renforce l'actionnaire Colony Capital : si le président tente un putch pareil, c'est que la maison intéresse d'éventuels repreneurs. Probablement du côté des Emirats chers à l'ex-poujado-justicier de TF1 et à son ami Wenger.
En gros, Charlie a tenté son drôle de drame parce que quelque part, il sentait une conjonction astrale optimale pour sa bonne étoile : le club obtient enfin de jolis résultats sur le plan sportif, la valeur marchande de ses joueurs remonte, la période des transferts touche à sa fin, Colony Capital a besoin d'argent, les gros chéquiers se font rares (ou pataugent dans leur propre Kaka comme à Manchester City)... ni une ni deux, gros coup de poker et vilaine gamelle en retour.
Moralité : on peut diriger un club de foot sans être expert du beautiful game, mais pas si en plus on n'assure pas une bille en politique. Surtout quand, pour couronner le tout, on a le même prof d'astrologie que Raymond Domenech.
footlog archives
(NOUVEAU : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)
Original: "Villeneuve, Vieille Rengaine" (20090125)
Paradoxalement, son suicide renforce l'actionnaire Colony Capital : si le président tente un putch pareil, c'est que la maison intéresse d'éventuels repreneurs. Probablement du côté des Emirats chers à l'ex-poujado-justicier de TF1 et à son ami Wenger.
En gros, Charlie a tenté son drôle de drame parce que quelque part, il sentait une conjonction astrale optimale pour sa bonne étoile : le club obtient enfin de jolis résultats sur le plan sportif, la valeur marchande de ses joueurs remonte, la période des transferts touche à sa fin, Colony Capital a besoin d'argent, les gros chéquiers se font rares (ou pataugent dans leur propre Kaka comme à Manchester City)... ni une ni deux, gros coup de poker et vilaine gamelle en retour.
Moralité : on peut diriger un club de foot sans être expert du beautiful game, mais pas si en plus on n'assure pas une bille en politique. Surtout quand, pour couronner le tout, on a le même prof d'astrologie que Raymond Domenech.
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Original: "Villeneuve, Vieille Rengaine" (20090125)
Stats mensuelles 2009 (2009)
UPDATED 201001 Ci-dessous,
les statistiques mensuelles de ce petit blog pour l'année 2009, qui en
dépit de mes efforts pour le rendre illisible, auront encore battu leurs
précédents records.
La source pour ces stats est blogspirit : je n'ai bien sûr aucune donnée globale sur mes chers lecteurs, les flux RSS étant ouverts à tous vents et les posts repris dans de nombreux supports (y compris l'Equipe.fr via SportVox), ce qui explique peut-être une partie du décalage entre le nombre de visiteurs et de pages vues.
Vous pouvez également consulter :
TOTAL 2009 : 78.400 visiteurs - 16.420 visiteurs uniques - 331.923 pages vues
2009/12
2009/11
2009/10
2009/09
2009/08
2009/07
2009/06
2009/05
2009/04
2009/03
2009/02
2009/01
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Original: "Stats mensuelles 2009" (20090110)
La source pour ces stats est blogspirit : je n'ai bien sûr aucune donnée globale sur mes chers lecteurs, les flux RSS étant ouverts à tous vents et les posts repris dans de nombreux supports (y compris l'Equipe.fr via SportVox), ce qui explique peut-être une partie du décalage entre le nombre de visiteurs et de pages vues.
Vous pouvez également consulter :
- les stats mensuelles des années précédentes (2005, 2006, 2007, 2008)
- après un peu plus de 3 ans d'activité (créé le 2005/10/2), footlog
frisait déjà les 100.000 visiteurs et les 400.000 pages vues sans le
soutien des habituels boosters de trafic : pas de forum, pas de
blogroll, un seul membre, deux-trois posts par mois seulement et de
qualité déplorable qui plus est.
- sur mon minisite citizencame, les profils des visiteurs de mon site perso (plus de 350.000 visiteurs et 200 pays), avec les listes de pays et de villes, ainsi que quelques exemples de visiteurs spéciaux (gouvernements, médias, bases militaires...)
TOTAL 2009 : 78.400 visiteurs - 16.420 visiteurs uniques - 331.923 pages vues
2009/12
- 8800 visiteurs
- 1539 visiteurs uniques
- 33964 pages vues
- 8824 visiteurs
- 1614 visiteurs uniques
- 31006 pages vues
- 7705 visiteurs
- 1311 visiteurs uniques
- 34260 pages vues
- 7915 visiteurs
- 2107 visiteurs uniques
- 29622 pages vues
- 6299 visiteurs
- 924 visiteurs uniques
- 27225 pages vues
- 5827 visiteurs
- 907 visiteurs uniques
- 28298 pages vues
- 5229 visiteurs
- 1027 visiteurs uniques
- 27565 pages vues
- 6978 visiteurs
- 2180 visiteurs uniques
- 29938 pages vues
- 5667 visiteurs
- 1080 visiteurs uniques
- 29938 pages vues
- 6178 visiteurs
- 1299 visiteurs uniques
- 29900 pages vues
- 4647 visiteurs
- 1065 visiteurs uniques
- 27990 pages vues
- 4931 visiteurs
- 1365 visiteurs uniques
- 16133 pages vues
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Original: "Stats mensuelles 2009" (20090110)
Sommaire - liste des blogs 2009 (2009)
Cette liste est réactualisée régulièrement mais manuellement. Vous pouvez également revenir à l'accueil ou faire une recherche dans l'ensemble des archives (cf searchbox ci-contre).
Sommaire des années précédentes : 2005-2006, 2007, 2008.
Pour toutes les listes des posts parus depuis 2005: cliquez ici.
2009s2 - Second semestre 2009
- 200912 - Décembre 2009
- 20091228 - Exclusif : les palmarès 2010 ! (l'exclu annuelle)
- 20091211 - Blanc en Bleu de chauffe (pour les Reds ?), Aulas au balcon (JMA en Claude Bez)
- 20091205 - Coupe du Monde 2010 : les pronostics (le Brésil et Rooney)
- 20091205 - Coupe du Monde 2010 - Le tirage et le calendrier (à vos marques)
- 20091201 - Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence (Benzema peut mieux faire) - 200911 - Novembre 2009
- 20091127 - Naming du Parc des Princes : faites vos jeux (rien ne va plus, décidément - le worst of)
- 20091125 - Ballon d'Argent 2009 - Peut-on encore vivre de foot et d'eau fraîche ? (Les Cahiers du Football souffrent)
- 20091120 - Vol sans Escalettes pour Pretoria (retour sur la main de Henry)
- 20091120 - Ballon d'Or - Palmarès (tous les vainqueurs depuis 1956)
- 20091119 - Titi a bonne mimine (la main dans la gueule des Irlandais)
- 20091118 - Paon sur le bec (faire le beau après le pénalty oui, avant non - la roue de l'infortune)
- 20091116 - Préparez les nécros (le barrage contre les Irlandais a commencé)
- 20091111 - L'angoisse du gardien de but au moment du passage à niveau (suicide de Robert Enke) - 200910 - Octobre 2009
- 20091020 - Ballon d'Or 2009 (nominés et pronostics)
- 20091019 - Le pouvoir d'Arsène Wenger (un homme de pouvoirS)
- 20091004 - Arsenal Blackburn 75e mn - extérieur jour (spectacle)
- 20091001 - Roman KIM (13 ans, russo-coréen) - 200909 - Septembre 2009
- 20090930 - Pas totalement coupé le cordon ombilical, mais n'en faisons pas une dragédie (un opuscule avec des morceaux de foot dedans)
- 20090923 - Scoop M Flavio Briatore au PSG ! (un nouveau virage pour le club)
- 20090906 - La France fidèle à elle-même (un point bêtement gagné face aux Roumains)
- 20090904 - Lens bat Chelsea 0 Katuka contre 1 (foire internationale au bétail) - 200908 - Août 2009
- 20090828 - Nick Hornby : Carton Jaune / Fever Pitch (le râle de désespoir du supporter d'Arsenal d'avant Arsène)
- 20090826 - Serissima : Serie A Plus ou Moins (le nettoyage reste à faire)
- 20090813 - La martingale du Martégal (Gignac de Thorshavn)
- 20090809 - La Statue du Commandeur (la L1 repart, et elle s'annonce passionnante) - 200907 - Juillet 2009
- 20090729 - Robin Leproux sort des bois (un nouveau locataire pour le siège éjectable du Parc)
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