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20181128

Kachkar : RLD ne croit plus au Père Noël (2007)

Robert Louis Dreyfus ne vendra pas l'OM à Jack Kachkar. Le président-mécène-bonne poire a déjà été condamné par naïveté, on ne l'y reprendra plus. Pas question de casser la cabane au Canada pour les beaux yeux d'un mystérieux pharmacien libanais. Pas question de laisser transférer des joueurs flottant sous pavillon de complaisance via les Iles Caymans en petites coupures dont les numéros ne se suivent pas (comme si Djibril Cissé n'en avait pas marre de circuler en petites coupures).

Jacko est supposé avoir répondu à la première question "show me the money", mais pas à la plus importante : "show me the soul". Il ne suffit pas de se montrer dans les vestiaires et les tribunes du Vélodrome avé l'essarpe du club et un joli sourire ; il faut faire acte de foi, d'envie de mouiller le maillot et de s'engager sur la durée. On ne triche pas avec ce club.

Quelque part, RLD, pour le coup un authentique milliardaire et amateur de sport, eût dû un peu mieux se renseignû sur cet étrange collègue sorti de nulle part. Kachkar donne parfois l'impression d'un prête-nom venu occuper les lieux pour le compte du vrai propriétaire, un type peut être nettement moins souriant, à part quand il se présente comme équipementier sportif sous prétexte qu'il fournit en chaussures à crampons ses principaux ennemis (des chaussures en béton bien cramponnées au lit de la Volga).

Si ça se trouve je fantasme. JK est un type très bien. Tout simplement un peu nerveux à l'idée de faire l'objet de contrôles du fisc. Des contrôles certes orientés par la LFP* mais parfois aussi diaboliques que ceux de Magnusson.

* cf "L'OM perd sa coupe aux grandes oreilles et son âme" (20070306)

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Original: Kachkar : RLD ne croit plus au Père Noël (20070323)

Epine calcaneenne (2007)

Au tour de Sammy Traoré de ceindre la Tiare de sang, véritable fil rouge de cette saison maudite pour les Parisiens*.

La poisse n'explique pas tout : cette équipe ne parvient à se libérer que lorsqu'elle se retrouve menée au score suivant un schéma bien réglé : un premier but encaissé dès la première attaque adverse, un second juste avant la mi-temps. Mais hier, Rennes a échoué face à Landreau jusqu'à la 75e minute, et les joueurs de la Capitale ont attendu en vain le second pion avant de réaliser qu'il ne restait plus que 10 minutes et qu'ils étaient là pour jouer et se bouger un minimum...

J'aimerais bien pouvoir bouger un minimum, moi aussi... mais depuis un tacle assassin récolté pendant la dernière victoire du PSG au Parc**, je suis incapable de marcher normalement. Il s'agit d'une épine calcanéenne ; une excroissance osseuse, comme une corne de rhinocéros partant du dessous de mon talon gauche et venant titiller les tendons du quartier. Bonus : une fracture décelée à la seconde radio. Marrant ; je me découvre des os surnuméraires à chaque passage aux rayons X ! Seulement jusqu'à présent ils se trouvaient côté pile de mon pied - un excellent alibi pour avoir des pieds carrés sur le terrain au demeurant. Ici, c'est comme si j'avais un crampon naturel à l'intérieur de ma chaussure - on n'arrête pas le progrès.

On n'arrête pas la chute du PSG non plus. Mais eux, c'est au cerveau que ça se passe. Je doute fort que Sammy Traoré et ses amis souffrent de neurones surnuméraires, mais il y a comme une grosse épine bien installée au milieu de leur crâne, et qui les empêche de penser à autre chose.

La trêve internationale permettra certes de panser les nombreuses plaies physiques accumulées par le groupe, mais je le vois mal battre Lens à la reprise. Au rythme auquel vont ses concurrents, le PSG risque de se retrouver bientôt dernier avec plus de 3 points de retard sur le dernier non reléguable.

Là, peut-être les joueurs finiront-ils par réaliser que cette épine n'est pas constituée d'os mais de leurs propres idées noires. Dramatiser ne sert plus à rien ; on y est, autant prendre du plaisir et s'amuser en profitant de la Ligue 1 tant qu'elle est là. Et qui sait ? à force de s'amuser ça finira peut-être par rigoler.

* Précédents récipiendaires : Rothen (20060806 - "Paris est magique") et Landreau (20060901 - "PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts")
** cf "Casse-pieds" (20070211)

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Original: Epine calcaneenne (20070319)

Sugar Ray Domenech vs Hurricane Arsene Wenger (2007)

Thierry Henry souffre. Il sera écarté des terrains jusqu'à la fin de la saison mais se console comme il peut. En volant au secours des cas encore plus désespérés, tiens (et un SMS d'encouragement à Mika Landreau, un).

Arsène Wenger, lui, ne décolère pas : la blessure de son champion résulte directement des cadences infernales imposées par la sélection nationale. Certainement pas au calendrier anglais, pondu comme chacun le sait par des cocaïnomanes épileptiques plus chargés que Lance Armstrong un soir de juillet.

Raymond Domenech encaisse et retrouve son jeu de jambes de virtuose de la répartie. Cela ne l'empêche pas de recevoir peu après un vilain uppercut décoché par Battling Gégé Houiller, totalement libéré depuis qu'il est sorti de la Ligue des Champions et de la course à la DTN : je soutiens Arsène - ce type est un dangereux psychorigide, pas étonnant que le Dodo soit une espèce éteinte.

Une espèce qui se porte bien ? Le petit Bleu. Plus besoin de le laisser mûrir six mois en cave pour le lancer sur le ring. Nos nouveaux poids coq ont fière allure : outre Karim Benzema (déjà appelé mais pas élu), on retrouve deux étoiles montantes de L1 (Samir Nasri et Fred Piquionne) et deux fusées lancées du plateau d'Albion : Abou Diaby (rien à voir avec l'Emirat, même s'il joue au Emirates Stadium) et Lassana Diarra (à ce rythme là, il y aura plus de Diarra en équipe de France que de Kim en équipe de Corée).

Dans l'histoire, seul David Trézéguet termine franchement KO.

Il n'est pas le seul, me direz vous, mais je vois tout de même deux différences avec le PSG : Trézégol marque encore des buts et il évolue déjà en D2.

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Original: Sugar Ray Domenech vs Hurricane Arsene Wenger (20070316)

Fluctuat nec mergitur ? Y a-t-il un maire pour sauver le PSG ? (2007)

Le vieux lion fait ses adieux télévisés, mais si Jacques Chirac s'en va mener des combats justes (contre le réchauffement climatique, contre le choc des civilisations, contre le choc des menottes autour de ses propres poignets...), sauver le PSG ne figure plus parmi ses priorités.

Grand serreur de paluches devant l'éternel, ce maire savait jouer de la fibre populaire, tâter le croupion du footballeur dans le vestiaire sous l'oeil attendri des éleveurs, défendre la PAC (PSG d'Attaque Continentale) dans les joutes européennes, décreter l'union sacrée quand le club était menacé.

Les temps ont changé : Bertrand Delanoë se lave les mains pendant que ses adjoints gèrent tranquillement la mise en bière du club, et Notre Dame de Paris veut débarrasser la Porte d'Auteuil de sa cour des miracles. Les effusions viriles sur le pré l'indisposent, tout comme ces 4x4 de luxe parqués au Camp des Loges. En Ligue 2, les joueurs se mettront au vélo. Et les supporters se trouveront d'autres passions. L'important est de dégager la piste puisque, comme le tramway des boulevards extérieurs, la cession du PSG à Colony Capital se résume à une opération immobilière sous couvert de nobles sentiments.

Car le maire ne compte pas pas prolonger Paris Plage par un désert à Auteuil : un beau complexe marchand et de jolis concerts remplaceront définitivement cette ringardissime foire à la ferraille et aux jambons. Exit le Stade Français, exit le PSG. Les gens du village cèderont la place aux Village People. Colony Capital retrouvera ses billes quoi qu'il advienne. Si son projet voit le jour, il pourra sportivement laisser échapper quelques dizaines de millions d'euros. Le PSG peut toucher le fond, le fonds finira par toucher.

Paris a perdu hier. Face à un club du terroir sur le chemin du retour du Salon de l'Agriculture ; un troupeau d'Auxerrois venus paisiblement brouter l'herbe verte de la nouvelle pelouse du Parc. Car en se débarrassant d'un champ de pomme de terre, Paul Le Guen s'est privé de sa spécialité AOC, la fameuse Patate de Pencran. Les jeunes pousses bio ont certes de la saveur mais restent tendres. Youssouf Mulumbu, Clément Chantôme et Mamadou Sakho auront du temps de jeu en Ligue 2. A ces Gavroches des années 2000 de faire aussi bien que les Minots des années 1980.

Paris a perdu hier. L'occasion de sortir de la zone rouge avant deux périlleux déplacements à Rennes et Lens, sans oublier un épuisant combat à Lisbonne face au Benfica.

Paris a perdu hier. Quand ses concurrents directs gagnaient.

Paris a perdu hier, et perdra vraisemblablement encore demain.

Paris peut encore se sauver. Malgré lui, malgré ses édiles. Le combat de la remontée est déjà engagé.

Le 7 avril prochain, après la réception du Mans, le club aura déjà une idée assez claire de ses chances de survie.

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Original: Fluctuat nec mergitur ? Y a-t-il un maire pour sauver le PSG ? (20070312)

Chelsea bannit 4 lanceurs de legumes

Quatre supporters de Chelsea ont été bannis pour avoir jeté des légumes sur la pelouse à l'occasion du quart de finale de la Cup contre Tottenham (20070319). 

Frédéric Antonetti n'a pas été inquiété, et pourtant il jette régulièrement Cyril Rool sur la pelouse du Stade du Ray et encore, sans le laver ni lui couper la queue auparavant.

Les pseudos supporters de France et de Navarre n'ont pas été inquiétés, et pourtant ils jettent régulièrement des fumigènes, objets contodants et autres insultes racistes sur les terrains.

Enfin... je note qu'il s'agit de légumes et non de fruits, ce qui exclut les bananes - c'est déjà cela. Connaissant les habitudes proto-culinaires de nos quasi-voisins grand-bretons, et sachant que les stars de Chelsea ne jouent pas pour des nèfles, il pourrait bien s'agir de carottes ou plus vraisemblablement encore, de haricots.

On comprend mieux que Rowan Atkinson évite les tribunes hautes : d'ici à ce que Lassana Diarra se prenne un Mr Bean sur la tronche...

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Original: "Chelsea bannit 4 lanceurs de legumes" (20070327)

20181127

L'OM perd sa coupe aux grandes oreilles et son âme (2007)

Ni RLD ni Kachkar n'assisteront à la présentation de leur opération rachat devant la DNCG le 7 mars prochain. 

Amstramgram, ce sera toi qui t'y colleras : le Pape Benoît 13 a été chargé de tenir la jambe des hautes instances de la phynance footballistique française. Lui qui n'a aucune bille dans l'affaire, mais la gentillesse de passer pour une bille à chaque fois qu'on le lui demande.
Le club phocéen semble paradoxalement plus mal en point que son rival parisien, pourtant à la porte de la Ligue 2 et même à la rue après sa semaine désastreuse*. Quand le PSG peut faire bloc derrière ses leaders historiques (Cayzac, Le Guen), les Marseillais Sans Direction Fixe observent s'envoler l'âme de leur club, et avec elle son plus prestigieux trophée, la réplique de la Coupe d'Europe 1993 dérobée cette nuit.

De quoi raviver les complaintes paranos du côté de la Canebière : tout se ligue contre l'OM, à commencer par la Ligue elle-même. C'est à Frédéric Thiriez que l'on doit la convocation du 7 mars et l'enquête diligentée sur le mystérieux Jack K., dont le projet ressemble de plus en plus à du Canada Dry.

Pour sauver ce qui peut encore l'être, je suggère de fusionner ces deux clubs prestigieux en n'en conservant que le meilleur : en hommage à leur glorieux passé en Coupe de France, mais aussi en hommage à l'abnégation de dirigeants opérationnels amoureux de leur club mais baladés par des actionnaires fantômatiques, je propose d'appeler ce nouveau club l'"Olympique de Pantins".

* le PSG a sacrifié son rayon de soleil de la Coupe en vain sur l'autel du maintien (Nantes aura fait un bien meilleur calcul en jouant sa carte à fond sur les deux tableaux), et comme si ça ne suffisait pas, ses pseudo-supporters se sont trouvé de nouveaux terrains de jeu adaptés à la Ligue 2 (hooligans d'Utrecht à Sedan) et à la CFA (tribunes dévastées lors du derby contre le Red Star)

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Original: L'OM perd sa coupe aux grandes oreilles et son âme (20070306)

20181126

Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (2007)

La FIFA a beau avoir l'habitude de se faire griller la polit(iqu)esse par le CIO, pas question de laisser trainer trop de temps entre les premiers JO à Beijing (2008) et la première Coupe du Monde en Chine.

Le débarquement du barnum footballistique en Asie ne remonte qu'à 2002 et l'Afrique (du Sud) est déjà programmée pour l'édition 2010. Quant à 2014, Sepp Blatter peut difficilement continuer à snober l'AmSud / CONMEBOL, shuntée par l'épreuve reine depuis la rupture du courant alternatif avec l'Europe en 1978*.

Le Brésil, barré du temps de Joao Havelange, fait figure de favori : la terre du futebol patiente depuis plus d'un demi siècle, tuant le temps en glanant quelques couronnes partout où se produit la caravane quadriennale (Europe en 1958, Amérique du Sud en 1970, Amérique Centrale en 1970, Amérique du Nord en 1994 et Asie en 2002), et sauf gros couac, les auriverdes tiennent leur ticket pour 2014.

L'unique concurrent à date, l'Australie, ne devrait guère poser de problème :
  • Elle ne peut pas avoir et le beurre, et l'argent du beurre et la crémière : le pays ne représente plus l'Océanie et l'OFC mais bien la confédération asiatique (AFC), rejointe justement pour faciliter ses qualifications en phases finales. Or douze ans après la Corée et le Japon ça ferait un peu tôt pour l'Asie... et surtout un peu tard pour l'Empire du Milieu, principale cible marketing de la FIFA
  • la masse des téléphages footeux du globe se trouverait sur le mauvais créneau horaire - à moins de faire jouer les matchs au milieu de la nuit, audience désastreuse garantie
  • avec toute la sympathie que j'ai pour les socceroos, une telle promotion du beautiful game dans ce vaste désert dédié au rugueuxdeby relèverait franchement du caritatif
  • même si Ruppert Murdoch cassait sa tirelire, à qui profiterait le crime sur le plan sonnant et trébuchant ? quitte à choisir un autre concurrent de la Chine dans l'AFC, le Moyen Orient offrirait des perspectives bien plus sonnantes et trébuchantes (avec même un croc en jambes définitif pour les juges de ligne de sexe non masculin).
2014 déjà plié, Blatter décide de lancer une pique à l'Europe pour 2018 : pourquoi le vieux continent échapperait-il aux nouvelles lois de l'alternance ? Pourquoi ne serait-ce pas au tour de la CONCACAF ou de l'AFC ? Et pourquoi ne pas réélire, au prochain congrès, le petit suisse qui a le premier offert la Coupe du Monde à l'Asie et à l'Afrique ?

Voilà Michel Platini sommé de voler au secours de l'Angleterre, représentante éminente de l'UEFA d'en haut mais candidate déclarée à l'organisation de la Coupe du Monde 2018. En décidant de jouer du violon auprès des parents pauvres de son ONU du football pour sa réélection de fin d'année, son mentor le soumet à un crash test pour vieux briscard de la politique dont il se serait bien passé...

* Eh oui, rien à se mettre sous la dent depuis le tango des généraux argentins ! La Colombie avait pourtant obtenu l'organisation de la Coupe du Monde 1986, mais pour jeter l'éponge en 1983. Le Mexique avait alors récupéré le bébé et avec lui la CONCACAF, organisatrice de la livrée 1994 (pour rappel, un habile coup de pouce au soccer US et à ses mécènes - cf histoire de la MLS et du football aux States).

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Original: Brésil 2014 - Chine 2018 - Blatter 2007 (20070228)

Chasse à l'OM : quand Kachkar devient la proie (2007)

Jack Kachkar tient-il la pression ?

Voici le mystérieux homme d'affaires éparpillé façon puzzle par des défenseurs (les supporters de l'Ohème, gardiens du Temple attachés à leurs privilèges), des milieux (le Milieu de Marseille, et sans doute d'autres, plus exotiques) et des attaquants (le FISC, très efficace pour faire fuir les grandes fortunes du pays, et déterminé à dissuader les supposées grandes fortunes d'autres pays d'y entrer).

L'entraîneur, lui, reste en place. On ne sait toujours pas si Dieu existe mais son principal représentant sur terre vient d'émettre une nouvelle bulle papale : Albert Emon a été confirmé par le Pape Diouf. Rayon joueurs, Djibril Cissé se fait taper sur les mains pour son attitude peu collective alors que, peu avant, Franck Ribéry s'était fait taper sur le pied pour son attitude trop collective.

L'OM va mal, donc l'OM va bien puisque l'OM reste l'OM.

Certes, RLD risque d'être obligé de garder son bien encore quelque temps. Mais si ça se trouve, ce ne serait pas plus mal pour sa pomme : si le patron d'Inyx venait à faire pschitt, Marseille aurait au moins réussi sa campagne de pub. Ohé les gars, y'a un grand club avec de grands joueurs qui cherche un investisseur sérieux. Le ticket d'entrée n'a rien à voir avec ce qui se pratique en Angleterre. Dans ce pays aussi, on écarte les petits plaisantins mais on accepte la mise en bourse des clubs sportifs. On accepte aussi la Visa, l'Amex et les Travellers Cheques.

Et si John Fitzgerald Kachkar venait à survivre à cette redoutable épreuve, il gagnerait son bâton de maréchal et une crédibilité inespérée. Il ne lui resterait alors plus qu'à se mettre au Français pour son discours "Ich bin ein Berliner". Ou plutôt au Marseillais : "oh 'taing, je sizin Marséyè, nous sommes les Marseillais, et nous allons gagner".

Aux armes...

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Original: Chasse à l'OM : quand Kachkar devient la proie (20070226)

Paris perd, vernis Verts (2007)

C'était écrit*, le PSG ne pouvait pas accumuler impunément les coups de chance éternellement. Le match contre l'ASSE, trop bien écrit à l'avance (grand match du dimanche soir après une série de quatre victoires, face à un bon client jamais rentré vainqueur du Parc), sentait le piège à plein nez et le club de la Capitale a logiquement rechuté, enrhumé sous des trombes d'eau par les contres foudroyants des Ilan & Co.

Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémie Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.

Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.


* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)

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Original: Paris perd, vernis Verts (20070226)

Giggs pas fair play ? (2007)

Quand Thierry Henry marque en Premier League sur coup franc direct sans attendre que les adversaires soient en place, il joue habilement le coup. Quand Ryan Giggs use de la même ficelle en Champions League, il ne respecte pas l'esprit du jeu.

Cela dit, Monsieur Eric Braamhaar n'a pas été franchement convaincant sur cet épisode, accordant plusieurs fois à Giggs le droit de tirer pendant que Tony Silva plaçait son mur (style il faut pas qu'on me voie en face, grouille-toi de profiter de l'occase). Ajoutons à cela la non exclusion de Paul Scholes en première mi-temps (style je ne dis rien dans un premier temps, je vois que ça mérite un carton dans un deuxième, je me ravise en reconnaissant Poil de Carotte dans un troisième) ou encore le but refusé à Peter Odemwingie pour son agression caractérisée sur un défenseur mancunien alors qu'il visait la meilleure note artistique pour un splendide plongeon aux six mètres (style je suis trop court, je me mets en travers) et voici le téléspectateur français brusquement replongé aux pires heures de sa tumultueuse histoire avec l'arbitrage batave*.

A se demander si, en creusant sous le camping-car de Braamhaar cet été en Dordogne, on ne trouverait pas une jolie enveloppe gorgée de Ringgit malaisiens ou de jetons de casinos offerts par un généreux site de paris en ligne basé à Gibraltar ou Macao**.

Hier soir, Manchester United a tout simplement battu le LOSC au jeu. Sinon dans son esprit, du moins dans ses règles. Sur l'ensemble du match, la victoire n'apparait pas scandaleuse, même si Lille a livré un match solide et un gros quart d'heure de toute beauté. Sans oublier un après-match étonnament fair-play.

Quant à l'UEFA de Platini, la voici sommée de considérer la réclamation du club français. Une petite récréation après les déferlantes hooliganesques de ces derniers temps. Si le Board pouvait être saisi sur un éventuel aménagement de la règle du coup franc, les Lillois n'auront pas perdu leur temps. A défaut de ne pas perdre le match.

* si personne ne se souvient des bons moments, pourtant nombreux, qui a oublié la générosité de Charles Corver envers Harald Schumacher ? Notons comment l'adjectif "batave", à la sonorité peu élégante dans notre langue, sera dans ces circonstances préféré au plus pertinent mais tellement moins satisfaisant "néerlandais".
** étant entendu qu'un club comme Manchester serait incapable de commettre le moindre acte de corruption, surtout avec Malcom Glazer à sa tête : cet Américain ne connait pas grand chose au foot mais ne prendrait jamais un tel risque

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Original: Giggs pas fair play ? (20070221)

Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (2007)

Deux buts et une passe décisive pour Gronaldo (qui refait Sienne la Serie A - Veni, Vidi, Vici), un nul et une galette rouge vif pour son ancien compère David Beckham (qui ressort sa fameuse râclette face au Betis de Fernandez ; une recette bien fouettée inventée pendant la Coupe du Monde 1998 face à l'Argentine). Y'a pas à dire, la cuisine toscane, ça change du chocolate con churros. 

Le PSG, lui, persiste dans sa cuisine moléculaire façon el Bulli, à déstructurer le bon sens et martyriser la matière footballistique sous des conditions de température et de pression pour le moins anormales. A force de brûler tous les cierges de la Capitale et de mobiliser tous les marabouts de Paname, le club est parvenu à enchaîner une troisième victoire de rang. En une semaine, le déficit de chance accumulé depuis le début de la saison s'est ainsi transformé en un excédent budgétaire susceptible de financer les programmes électoraux des 46 candidats déclarés à la Présidentielle 2007.

Assister à ce nouveau miracle a demandé un peu de patience au téléspectateur, condamné à supporter Alexandre Ruiz jusqu'au bout de Jour de Foot. Non content de nous pointer de son sempiternel doigt accusateur, l'Ibèresexuel du PAF nous a même infligé un postillon de dernière minute. Comme si les poils dans la soupe ne suffisaient pas... Il était temps que le générique de fin renvoie ce sombre boxeur solitaire dans les cordes de la nuit.

Et en attendant ce fameux Nuit de Foot, j'ai observé Empoli faire cuire à petit feu la Roma sous le soleil éclatant de Toscane et dans un stade vide. J'ai pu mesurer combien, sans le bruit de fond des supporters, la simulation à l'Italienne pouvait s'entendre : on repère tout de suite celui qui se croit à Cinnecitta, et l'on entend tout de suite celui dont le tibia se brise effectivement.

Le cinéma italien est sorti de la crise lorsqu'il a retrouvé une certaine qualité mais pour cela, il a fallu vider les salles. De cet édifiant benchmarking, le Calcio semble avoir déduit que le football Italien n'aura de chance de revivre qu'une fois qu'il se sera débarassé du supporter Italien. Les clubs doivent donc trouver de nouvelles recettes pour survivre.

Le modeste club du Scala de Milan évolue pour le moment en Serie S, mais envisage très sérieusement de monter en série A grâce à un recrutement pour le moins innovant : sinon au niveau des joueurs (le Scala est condamné à conserver une équipe de divas liées par des contrats courant sur plusieurs saisons), au niveau des sponsors. Le fabricant de mannequins pour vitrines de mode Elite a en effet été sollicité pour fournir 20.000 supporters aux couleurs du club. La question de l'animation visuelle étant résolue, restait à donner de la voix à un stade toujours désespérément silencieux. Le président du club, par ailleurs actionnaire de l'opéra, a eu la bonne idée de réserver les 80 invitations tolérées par le règlement des matchs à huis clos aux 80 plus grands ténors de la péninsule.

La recette semble avoir du bon : le Scala a brillamment sorti la Roma de la Coupe d'Italie sous l'air de Cosi fan Totti. A la fin du match, l'entraîneur laziale a lâché, dépité : "Ce Scala a peut-être un petit budget, il a du coffre. Cela servira de leçon à nos joueurs, qui n'ont l'habitude de croiser des Series S que dans les parkings de leur centre d'entraînement."

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Original: Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles (20070218)

Casse-pieds (2007)

La blessure a eu lieu juste après le 3e but parisien. La victime de l'agression avait beau se tordre de douleur sans simuler, les caméras de Canal+ s'obstinaient à filmer le jeu qui continuait comme si de rien n'était.

Il faut dire que la victime de l'agression gisait à quelques centaines de mètres du Parc des Princes, dans son appartement, lâchement tâclé par un objet contodant alors qu'il s'apprêtait à décrocher son téléphone. Heureusement, ce matin, la radio n'a décelé qu'un vilain hématome là où la victime redoutait une fracture du tarse. La blessure à l'amour propre, elle, mettra plus de temps à se résorber : cet épisode ne fait pas honneur à votre serviteur, déjà blessé dans des conditions fort suspectes en fin de saison dernière*.

On n'a pas idée d'appeler au milieu d'un PSG - Monaco. D'autant que pour changer cette année, la Principauté s'affirme comme la seule victime consentante du club de la Capitale : au match aller (le 2-1 relaté dans ces pages**) comme au match retour (4-2 hier).

Finalement, je ne suis pas fâché que les loupes de Canal aient loupé ce tacle assassin, et que ma webcam soit sagement restée dans son tiroir. Je n'aime guère voir les images de Djibril Cissé dans le rôle de la victime (sous le rouge de Liverpool comme sous le bleu de la sélection) comme dans celui du blesseur (Mario Yepes a décidément la cheville bien souple).

Quant au casse-pieds qui m'a donné ce coup de fil maudit, c'était quelqu'un qui venait d'apprendre le 3e but parisien à la radio et m'appelait pour me féliciter. Comme si j'y étais pour quelque chose ! A moins que dans un ultime transfert post-mercatoïen, Cayzac ait réussi à me refiler la scoumoune qui sévissait dans son club.

Finement joué, Président.

* peu glorieux inventeur de la blessure en rêve - cf "Dans de beaux draps" (20060515)
** cf "Y'a pire ailleurs" (20060918)

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Original: Casse-pieds (20070211)

L'Argentine, sans surprise (2007)

Le Vice-Champion du Monde s'est logiquement incliné devant la meilleure équipe de la Coupe du Monde. La France a été nettement dominée là où beaucoup de grandes équipes auraient tout simplement explosé.

L'Argentine n'aura même pas eu à forcer son talent, contrôlant le match de bout en bout... à l'exception des rares moments où les Bleus ont un peu joué au milieu en se dédoublant près de la ligne de touche - l'attaquant Thierry Henry ou le récupérateur Patrick Vieira s'improvisant quelques instants numéro 10, histoire de donner un peu de vitesse au ballon.

A peine remis de l'enchaînement Lyon + PSG, Ribéry n'avait visiblement plus de jus dans les chaussettes et ça s'est vu en première mi-temps où, sur son côté droit, seul Sagnol était en mesure d'apporter un semblant de danger.

Trézéguet, lui, a très vite compris que ce match n'était pas le sien : jeu court et petits espaces surpeuplés, peu de centres immédiatement captés par le phénoménal jeu de tête des Ayala, Heinze & Co... DT doit au contexte affectif de ce match amical d'avoir tenu plus d'une mi-temps sur la pelouse. Anelka et Govou avaient clairement le profil pour déstabiliser le bloc défensif adverse, mais n'auront guère eu le temps de le prouver.

L'Argentine a eu la politesse de ne marquer qu'un but et fort joli qui plus est (chapeau Saviola - Cambiasso). Elle a surtout eu le mérite de remettre les Bleus à leur place : une place forte du football européen et même mondial, mais un ton en dessous du sommet quand elle n'est pas au top physiquement. Au global, une défaite plutôt encourageante pour remobiliser au début d'une année décisive.

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Original: L'Argentine, sans surprise (20070208)

France Argentine : Zidane forfait (2007)

21 ans déjà depuis le dernier match entre l'Argentine et la France ! Nos braves centenaires Zidane, Deschamps et même Blanc n'auront donc jamais affronté ce prestigieux adversaire. Par solidarité, Thuram vient d'ailleurs de déclarer forfait au dernier moment.

Le France-Argentine se fait rare. Deux chocs épiques en Coupe du Monde (1930 et 1978) et entre les deux, seulement six matchs amicaux à se mettre sous la dent, dont une floppée pendant les tournées d'hiver des années 70 de la France d'en bas.

Et puis ce petit match amical du 26 mars 1986 au Parc des Princes où, comme quatre ans auparavant, les Champions du Monde des matchs amicaux corrigent 2-0 les futurs vainqueurs de la Coupe du Monde. Deux pions marqués par les remplaçants Ferreri et Vercruysse, le carré magique ayant été réduit à l'arête Fernandez - Tigana. Giresse et Platoche avaient bien joué le mois précédent, mais dans un triste 0-0 contre l'Irlande du Grand Nord, entre les congères d'un Parc frigorifié et pas vraiment convaincu par la première sélection de Jean-Pierre Papin.

J'étais au Parc ce 26 février 1986 comme ce 26 mars 1986.

Si je n'attendais pas grand chose du match contre l'Irlande du Nord, ce France-Argentine reste une déception. Ce soir-là, même Burruchaga était passé à côté. Une image persiste toutefois, gravée dans ma mémoire : l'échauffement d'avant-match du Pibe de Oro. Un autiste au beau milieu d'un stade sans âme, seul dans sa bulle avec sa balle. Rien n'existe si ce n'est ce bout de cuir qui jamais ne touche le sol.

Ici, pas d'esbrouffe. Ce n'est pas encore la mode du freestyle et Ronaldinho n'a pas encore l'âge de tenir debout, ni même de dribbler Assis (son frère, Roberto). Pied, tête, épaule, cuisse, talon gauche, fesse droite... tout y passe ou presque. Diego Armando Maradona attendra quelques mois pour dribbler Peter Shilton de la main.

Platini a l'habitude de dire que ce que Zidane fait avec un ballon, Maradona le faisait avec une orange. Je le crois bien volontiers. Mais je regrette que leurs rencontres se soient limité à quelques Juve-Napoli ou à cette exhibition sous le même maillot pour le centenaire de la League anglaise (j'étais bien en Angleterre pendant cet été 1987, mais devant mon écran et pas à Wembley). 

Zizou a manqué Diego pour peu de choses. Qui sait...? Laurent Blanc stoppe Kostadinov à l'automne 1993 et peut-être que le Bordelais fait partie des 23 l'été suivant, quelques semaines avant sa véritable première sélection face aux Tchèques. La France et l'Argentine n'atterrissent pas dans la même poule (la Bulgarie n'était pas tête de série), mais ZZ a une chance d'affronter le maître avant qu'il ne se fasse pincer pour dopage.

ZZ se contentera donc du Brésil. Avec une certaine réussite. On lui pardonne.

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Original: France Argentine : Zidane forfait (20070207)

France Football parasité par la Beeb (2007)

Un FF rouge et blanc au coeur du foot, tout le monde connait. Ces initiales, ce code couleur, ce thème, bien sûr, appartiennent à France Football.

Sauf que ce média-ci parle Anglais et porte l'étendard de la BBC. "Football Focus" débarque sur les écrans force annonces et roulements de tambours. TA-DAAA :



Pas assez sexy et trop proche de l'original ? La Beeb propose aussi une version stretch :



Canto et Wenger ne leur suffisaient pas ?

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Original: France Football parasité par la Beeb (20070130)
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