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20180207

Pertes et profits (2006)

Barcelone grand vainqueur du week-end ? A l'inverse de Lyon, Chelsea, Real Madrid, Manchester, AC Milan ou encore Arsenal, ces prétendants à la Ligue des Champions ont arraché le nul*.

Hier, un prétendant à la candidature au tour préliminaire de la Ligue des Champions, le PSG, a de nouveau perdu en jouant de façon intéressante. Je préfère encore ça à ses points picorés en Coupe d'Europe en jouant à la dinette. Et puis les petits gars prennent de la bouteille tout en respectant le maillot. Clément Chantôme avait affiché des qualités évidentes dès le Trophée des Champions ; il continue à progresser à la vitesse grand V. 

Quant à Youssouf Mulumbu, son baptème du feu contre Auxerre m'avait bluffé et la suite s'annonce passionnante : ratissages à la Makélélé, changements de jeu à la Dhorasoo... et le tout sans commettre de fautes désormais. A l'inverse d'un Rio Mavuba, j'ai du mal à lui trouver des limites et je donnerais cher pour le voir sous le maillot bleu des A.

Surtout, je serais heureux de le voir conserver celui de la Capitale. Que la stratégie des nouveaux actionnaires (promouvoir la jeunesse à bas coût) paye, mais sur le long terme et non dans la perspective d'un retour sur investissement à moyen terme : le club ne doit pas produire du Beaujolais primeur pour l'export mais du bon vin pour le marché national.
Pour autant, ne snobons pas les crus prometteurs du nouveau monde : le PSG a laissé échapper David Trézéguet mais pourrait se rattrapper avec Gonzalo Higuain. En a-t-il seulement les moyens ? Là est le hic.

* J'évite de citer l'Inter, de nouveau vainqueur dans une Serie A de plus en plus affligeante (dans mon zapping européen, je me surprends de plus en plus à m'attarder sur un match de Ligue 1 plutôt que sur un match Italien ou même Espagnol).

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Original: Pertes et profits (20061106)

Stats mensuelles 2005-2006 (2006)

Statisitiques mensuelles de ce petit blog depuis sa creation (2005/10/25 - un an deja !)
NB : pour mon site perso, le cap des 100.000 visiteurs et 150 pays a ete franchi.

TOTAL 2006 :  15627 visiteurs - 7433 visiteurs uniques - 56071 pages vues 
2006/12

  • 2670 visiteurs
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  • 9825 pages vues
2006/11

  • 2780 visiteurs
  • 1173 visiteurs uniques
  • 5790 pages vues
2006/10

  • 1765 visiteurs (10000e visiteur le 24/10/2006)
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  • 8456 pages vues
2006/09

  • 1154 visiteurs
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  • 14315 pages vues
2006/08

  • 1094 visiteurs
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2006/07

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  • 2569 pages vues
2006/06

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2006/05

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2006/04

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2006/03

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2006/02

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2006/01

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TOTAL 2005 :  426 visiteurs - 288 visiteurs uniques - 706 pages vues
2005/12

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2005/11

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2005/10 (création footlog le 25/10/2005)

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  • 22 visiteurs uniques
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Original: Stats mensuelles 2005-2006 (20061105)

A deux doigts du drame (2006)

Triste week-end pour Marseille : un pompier se fait sectionner deux phalanges par une bombe agricole jetée par un "supporter" au début du match Nice-OM, et une jeune femme se fait griller vive dans un bus attaqué par des vandales. Résultat ? Deux vies basculent, l'OM a perdu le match, le quartier un outil essentiel à son quotidien et les victimes (au mieux) une vie normale. La ville n'a en revanche pas perdu la face puisque la conjonction des événements dans la région ne relève que d'un malencontreux hasard.


Pour Halloween, on joue généralement à se faire peur mais ici, la stupidité elle-même devient mortelle. Car ce prétendu supporter et ces casseurs de bus n'avaient vraisemblablement pas la volonté de tuer et leur acte transgressif anonyme relève moins de l'héroïsme (effet recherché ?) que de la lâcheté et de la bêtise pure.

Lieux d'anonymat par excellence, la rue et le stade deviennent le théâtre de spectacles vivants d'un nouveau genre, parfois mortels. Le spectateur devient acteur pour exister, jusqu'à ce que la caméra se braque sur lui et l'expose dans toute sa vacuité. Ici aussi, le débat sur l'arbitrage vidéo fait rage.


Souriez, vous êtes filmé.

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Original: A deux doigts du drame (20061101)

Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

D'habitude, les classements du Ballon d'Or se prévoient plus difficilement les années impaires que les années de grands championnats internationaux. Mais après Belanov en 1986 et Sammer en 1996, on peut s'attendre à des surprises pour 2006 et je n'annoncerai probablement pas le quinté dans l'ordre comme l'an dernier*.


Procédons donc avec logique : dans le quinté de tête figureront nécessairement au minimum un Italien, un Français et un Barcelonais.

  • Côté bleu azur, je placerai Gianluigi Buffon devant Fabio Cannavaro pour l'ensemble de son oeuvre. Sa pénitence turinoise force le respect plus qu'elle ne handicape ce candidat sérieux, dans l'air du temps, et autrement plus charismatique que le prodigieux Andrea Pirlo. Et puis pendant que Buffon étale discrètement son transat de 7 m 32 en série B, Cannavaro étale gaffe sur bourde en Champion's League.
  • Côté Bleu non azzuro, Thierry Henry mérite plus que Zinédine Zidane et Franck Ribéry sa place sur le podium, et la première ne serait pas volée au vu de sa carrière comme de sa saison (deux finales majeures, un nouveau titre de meilleur buteur et joueur, une présence permanente au plus au niveau). 
  • Au rayon Barça, je vois mal Ronaldinho conserver son titre : il ne décolle plus depuis le mois de mai. Samuel Eto'o sera vraisemblablement pénalisé par sa blessure automnale et l'absence des Lions Indomptables en Allemagne, Deco boosté par sa victoire parisienne, sa demi-finale mondiale et son comportement impeccable depuis la reprise.
Par ailleurs, Miroslav Klose figurera dans le peloton de tête en vertu de la prime au meilleur buteur de la Coupe du Monde, mais surtout grâce à sa phénoménale saison 2005-2006 avec le Werder Bremen, à ses talents de passeurs autant que de buteur. Cela risque pourtant de ne pas suffire : un introverti triomphe plus facilement dans une institution ultramédiatisée et souvent couronnée (Pavel Nedved 2003) que dans un plus obscur établissement tout juste macaroné par le guide Michelin (Simonsen 1977, sous les couleurs de M'Gladbach).


Le principal rival de Titi, c'est peut être ce gros minet de Didier Drogba. L'ogre de Chelsea a déjà survécu à une concurrence impitoyable, dévoré Crespo tout cru et sérieusement attaqué le cas Chevchenko. Mais l'homme qui impressionne tant l'Europe depuis son monstrueux retour de Germanie demeure une crème absolue. Car la saine concurrence entre Eto'o, Henry et Drogba se prolonge brillamment sur le terrain de l'humanité.


Voici donc mon quinté 2006 : Henry, Buffon, Drogba, Klose et Deco, avec Cannavaro en doublure du gardien de la Juve.


Kaka, Messi, Ribéry & co devront donc encore patienter.


Quant à Wayne Rooney, le nouveau Pelé cher à Sven Goran Eriksson, il peut toujours s'amuser à faire des pâtés avec Bastian Schweinsteiger qui, comme son nom l'indique, pratique le noble métier de garder les cochons.

* cf "Quinté dans l'ordre" (20051129)

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Original: Ballon d'Or 2006 - classement final (20061024)

Les paris d'Hilton (2006)

Comme tout Brésilien qui se respecte, Vitorino Hilton de Silva sait danser. Son pas de deux avec Lorik Cana a bouleversé le sort d'un match apparemment plié par l'OM (1 pénalty partout) et marque surtout la naissance d'une nouvelle forme de simulation adaptée aux nouvelles règles d'arbitrage relatives au tirage de maillot dans la surface (sanction administrative Ref. 365 alinea b verset II sourate 3).

Comme pour le dopage, la lutte contre le trucage tient de la course à l'armement. Ici, l'intelligence du joueur s'oppose à la perspicacité de l'arbitre sur fond de subjectivité de la caméra (sous un angle il y a bien péno, sous un autre Hilton simule aussi bien que son homonyme). Plus que jamais, les centres dans la surfaces vont s'apparenter à des lancers de dés et les arbitres de L1 ne pourront plus se contenter d'avoir Paris en ligne (de mire). bwin.com et 888.com peuvent se frotter les mains mais l'incertitude du sport n'a plus grand chose de bien glorieux.

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Original: Les paris d'Hilton (20061016)

Scotch 12 ans d'âge mental (2006)

Comme quoi, l'équipe de France n'a pas besoin de Dhorasoo pour faire du PSG. Sa défaite contre l'Ecosse, cousue de fil blanc (sans doute ce maillot sérieusement effiloché depuis le France Italie du mois dernier), a sanctionné une seconde mi-temps insipide. Au lieu de renvoyer leurs bien faibles adversaires d'un soir à leurs chères études de bourrinologie, les Bleus ont stupidement hypothéqué leurs chances de se qualifier pour une nouvelle phase finale.


Comme si, déstabilisés par leur totale emprise sur le match, ils s'étaient recroquevillés dans leur habituelle et si confortable position du foetus, à attendre patiemment le neuvième mois / le dernier match des qualifs / le dernier match du premier tour pour montrer le bout du nez et pousser un premier cri libératoire.

Face aux redoutables Iles Feroe (îles des moutons en Danois), les attaquants seraient inspirés de tenter une sortie prématurée, histoire de soigner la différence de buts et le moral des troupes avant de visiter Vilnius. Dans l'esprit de la goleza infligée à l'Azerbaïdjan ; un 10-0 remontant déjà à 11 ans et un 6 septembre 1995... A l'époque, dans une équipe pas encore remise du doublé kostadinovien, les petits gars avaient appris à planter des pions sur les terres du Guy Roux : Dessailly, Guérin, Pédros, Dugarry, Zidane et Cocard une fois, Leboeuf et Djorkaeff deux fois, seul Thuram ayant survécu à ce match (et à quelques autres sans marquer). A Sochaux et dans l'antre de Peugeot, il faudrait peut-ête en profiter pour passer à l'ère industrielle.

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Original: Scotch 12 ans d'âge mental (20061009)

Indice déprime (2006)

Une tonitruante clameur me tire de ma torpeur. Elle vient du troquet du coin, grand diffuseur de matchs - damned, PSG-Derry a été avancé et j'ai loupé le premier but !


Un rapide contrôle orienté sur le site ouèbe de l'Epique et je comprends mon erreur : ces "supporters" fêtaient tout simplement l'invraisemblable élimination européenne de l'Ohème, dans un retournement de situation digne du club parisien à ceci près que le Mlada Boleslav ne vaut pas encore le Deportivo La Coruna.


A quoi en sont réduits les Parisiens... je les ai nettement préfèrés quelques minutes plus tard, donnant de la voix face a ces sympatiques Irlandais dans un Parc bon enfant. Ils ne comprennent pas que l'élimination de l'OM les pénalise doublement : les Marseillais pourront se concentrer sur les compétitions nationales cette saison, et pour celles qui suivent les Parisiens ne profiteront peut-être plus d'un indice UEFA suffisamment décent pour compenser leurs faiblesses et leur réserver des premiers tours aussi prestigieux. Et puis cet OM avait de quoi nourrir quelques ambitions dans cette Coupe, avec ou sans Ribéry...

En attendant, Raymond Domenech est ressorti avec la banane de son entretien préalable de réembauche. Vikash "The Substitute" Dhorasoo aimerait pouvoir se faire remercier de la même manière pour ses bons et loyaux services à l'infirmerie, en CFA et dans les salles de montage.

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Original: Indice déprime (20060929)

Y'a pire ailleurs (2006)

Les Parisiens avaient longtemps cherché en vain un adversaire à leur mesure, allant jusqu'à écumer les petits stades irlandais* perdus entre Nord et Sud. Ils ont fini par trouver un club encore plus mal en point que le leur dans la minuscule Principauté de Monaco, remportant d'un seul coup leur premier match à l'extérieur en L1 et en Europe depuis des lustres.

Côté monégasque, en dehors du prometteur Serge Gakpe, du libérateur Fabian Guedes Bolivar, voire du solitaire Flavio Roma, personne n'a pu résister à la déferlante parisienne en seconde mi-temps. Ca fait du bien par où ça passe, même si en fait de déferlante, Pauleta & Co n'avaient qu'à slalomer entre des plots vaguement peinturlurés de rouge et blanc et à la décoration parfois douteuse (la coiffure de Bolivar). Et puis s'il a marqué un joli but hier, David Rozehnal ne semble pas vraiment en mesure de faire oublier Moustapha Dahleb, Safet Susic, Raï ou Ronaldinho... Enfin, l'OM-Bordeaux qui prolongeait ce médiocre lever de rideau ressemblait un peu plus à du haut niveau, éclipsant même nettement l'entremets de Liga proposé à la même heure sur Canal+ Sport ; un duel prétendument royal entre le Real Madrid et la Real Sociedad qui, venant après l'OL-RM de mercredi dernier, pourrait laisser entendre que la Ligue 1 se rapproche à grands pas de son modèle.

Ne crachons donc pas dans cette vilaine soupe tiédasse entre anciens nobles désargentés (Principauté empotée vs Présipauté dépotant). La Ligue 1 pourrait bien réussir son pari, et Paris réussir à rester en Ligue 1.

* cf "Derrydicules Parisiens" (20060915)

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Original: Y'a pire ailleurs (20060918)

Derrydicules Parisiens (2006)

Ce qu'il y a de fascinant avec le PSG c'est que lorsque l'on pense que le club a touché le fond, il se trouve encore des joueurs suffisamment dévoués pour continuer à creuser avec leurs ongles.

Quelques jours après avoir valeureusement tenu une mi-temps contre un OM plus que prenable, les Parisiens ont miraculeusement arraché un encourageant 0-0 dans le prestigieux chaudron du Derry City FC (le très champêtre Brandywell Stadium ferait presque passer l'antre des Iles Feroes pour le Camp Nou) face à des amateurs tous nés dans un rayon de 10 km autour de ce théâtre des non-événements. 


L'indigence du spectacle aura au moins permi à 24h d'intervale de mesurer amèrement le gouffre séparant le club de la capitale de la France de celui de la capitale des Gaules*.
 
Pour leur défense, les Parisiens auront vraisemblablement dû se contenter, pour venir livrer cette parodie de match, du très spartiate Ryanair au lieu de leurs clinquants sponsors Emirates. D'ici le match retour, le PSG pourrait s'inspirer du slogan affiché par ses valeureux adversaires dans leur stade comme sur leur site web (derrycityfc.net) : "real football, real fans".

 
* cf l'OL-Real Madrid évoqué hier dans "L'Europe sans Platini" (20060914)

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Original: Derrydicules Parisiens (20060915)

L'Europe sans Platini (2006)

L'élection à la présidence de l'UEFA constitue l'un des événements majeurs de la saison européenne sinon le plus structurant pour les années à venir. Franz Beckenbauer ayant remis à plus tard (et sur d'autres terrains style FIFA ?) son duel avec Michel Platini*, ce dernier affrontera finalement Lennart Johansson en persson.

Pour se consacrer pleinement à ce combat a priori inégal, Platoche doit abandonner les plateaux européens de Canal+ ; un sérieux dommage collatéral pour des téléspectateurs obligés de se cogner Philippe Doucet en solo et l'improbable duo Lizarazu - Dessailly pour animer un plateau déserté par les Mathoux boys**. Or Bixente a des choses à dire mais n'a pas encore libéré les chevaux aussi totalement que les cheveux, et Marcello n'a pas grand chose à dire si ce n'est des blagues à deux lires aussi légères qu'une charge de Claudio Gentile.

Heureusement qu'il y a les images où c'est qu'on voit des joueurs en activité dedans. Style Florent Malouda s'offrant un monumental Pelé-Banks face à Iker Casillas. Style Abdul Kader Keita testant d'une mine antipersonnel l'arète d'Anderlecht. Style Yohan Gourcuff balançant dos au but depuis le bord de la touche une fleur jusque sur un crâne milanais idéalement placé dans la surface.

Ces images sont peut-être servies comme un plateau télé microondé, ça a du goût et on pardonne thoux à Hervé Mathoux, toujours l'hôte idéal. Celui-là a décidément bien fait de quitter TF1, tout comme Gilardi a eu raison de faire le chemin inverse pour chausser les bottes de Thierry Rolland***.
Platini, lui, nous aura servi du caviar pendant des décennies. Son "Numéro 10" co-présenté avec 

Bernard Père n'a pas survécu au Heysel, et il fallait parfois tout l'art d'HM pour le tirer de sa torpeur du temps où Canal+ avait un budget apéro décent pour ses soirées Champion's League, mais pour éclairer le jeu du point de vue du joueur on ne fait pas mieux.

Je serais curieux de voir ce que donnera l'UEFA sous sa coupe. Une chose est sûre : ce ne sera pas champagne pour les seuls 14 invités à table et ronron pour les autres.

* cf "Happy new Beckenbauyear ? Forza Michele !" (20060104)
** sacrifiés sur l'autel budgétaire au profit de la L1 ?
*** son bonheur partagé avec Jean-Michel Larqué fait plaisir à voir... mais on n'enchaîne pas tous les jours des France - Italie et Lyon - Real Madrid de ce tonneau


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Original: L'Europe sans Platini (20060914)

PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts (2006)

Parti pour exploser le record de pénalties sifflés contre un club pendant une saison, le Paris Saint Germain ne regrette certainement pas d'avoir recruté le spécialiste national de l'exercice Mickael Landreau, auteur de 2 arrêts sur les 4 "bottés" tentés au cours des deux derniers matchs.

Pour cet acte de bravoure mais aussi pour les innombrables parades réalisées en seconde mi-temps alors qu'il jouait seul face à onze Marseillais déchaînés, le portier parisien a d'ailleurs été décoré de la plus haute distinction du club ; la Tiare de Sang, précédemment décernée à Jérôme Rothen pour son superbe but contre Lyon à l'occasion du Trophée des Champions*.


Voir des talents comme l'ancien Nantais, Pauleta ou Kalou traîner leur misère dans cette drôle d'équipée ne fait sans doute pas plus rire les nouveaux actionnaires que les vieux supporters. Au stade où le club en est et même si Luis et Vahid sont disponibles, il ne serait pas absurde de confier les rènes de l'équipe à d'autres grands anciens croisés dans les travées du Parc : Belmondo, Macias ou Bruel. A défaut de progresser sur le terrain, les joueurs pourraient travailler leurs points forts : faire les pitres, pousser la chansonnette ou taper le carton.

 
* cf "Paris est magique" (20060806)

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Original: PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts (20060911)

Un match 5 étoiles (2006)

Le Champion du Monde est venu, a vu et a vécu une difficile soirée sans pour autant sombrer. On n'attendait pas les Italiens à ce niveau et le match n'en a été que plus beau ; digne d'une finale de Coupe du Monde, mais de celles où l'on ne se consacre qu'au jeu.

Les Bleus tiennent enfin leur nouveau numéro dix. Son jeu est peut-être moins léché et pensé que celui de Zizou, il n'en est que plus rapide et explosif. Ribéry confirme, s'affirme, et tire avec lui vers le haut un Malouda de plus en plus rayonnant. Henry aussi s'est totalement libéré ; il peut apporter tout ce dont il est capable au jeu collectif, sans attendre La Passe du Maestro.


Beaucoup plus dominateur que pendant la Coupe du Monde, le jeu des Bleus s'éclaire et gagne en variété, en explosivité. L'équipe prend et donne du plaisir, elle vit le jeu aussi joyeusement que la bande à Platoche. Tiens d'ailleurs... aux dernières nouvelles, celle-ci court toujours derrière sa première étoile mais elle était vouée à marquer les esprits plus encore que les palmarès.


Et ça tombe bien : Henry et Thuram ayant déjà gagné les plus grands titres, ils peuvent désormais se consacrer à l'essentiel.

 
Seule ombre au tableau : ces quelques chemises noires exécutant fièrement le salut fasciste pendant l'hymne Italien (sur le coup il y avait de quoi siffler hors jeu et même carton rouge).

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Original: Un match 5 étoiles (20060907)

Hiddink poursuivi par le fisc et Chelsea (2006)

La presse anglaise juge José Mourinho sur un siège éjectable et verrait déjà Guus Hiddink à sa place au prochain faux pas.

L'ancien sélectionneur des Guerriers Taeguk attend bien au chaud son passage devant la justice néerlandaise courant septembre : s'il devait payer pour des revenus non déclarés pendant son passage en Corée du Sud, l'addition pourrait bien être réglée par son nouveau mécène, le propriétaire du club londonien.
 

Roman Abramovitch assure en effet déjà son salaire à la tête de la sélection russe et l'aide à faire 
tourner son centre d'entraînement en Espagne en y envoyant la sélection.
 

On le savait capable de casser sa tirelire pour meubler le banc de touche le plus cher de la planète, on découvre maintenant qu'un entraîneur figure parmi les remplaçants.

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Original: Hiddink poursuivi par le fisc et Chelsea (20060904)

Mourinho, la dialectique du maitre et de l'esclave (2006)

Au moment où Lilian Thuram s'affranchit*, Claude Makélélé découvre les galères de l'esclavagisme. A en croire son employeur José Mourinho, Raymond Domenech ne vaut guère plus que les négriers d'antan lorsqu'il impose à son joueur de jouer contre son gré pour la sélection de la République, lorsqu'il l'arrache à sa très select banlieue de Chelsea pour l'enchaîner à l'enfer du 9-3 et de Saint-Denis ou pire encore, lorsqu'il l'oblige à défiler dans le stade olympique de Berlin l'année du 70e anniversaire de Anschluss du monde sportif par Adolf Hitler.

Voici donc la dernière trouvaille du G14** pour torpiller les sélections nationales : ces indécrottables disciples d'Adam Smith*** n'ont pas hésité à recruter Georg Wilhelm Friedrich Hegel en personne.

Drôle de début pour cette saison 2006-2007. Si ça continue sur ces bases, José Bové va finir par jouer sous les couleurs du Monsanto United.

* cf "Thuram pour faire avancer le monde" (20060824)
** sur cette peu vénérable institution, voir "Top 5 et Top 14" (20060419)
*** le père du libéralisme, pas le joueur du Chesterfield FC


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Original: Mourinho, la dialectique du maitre et de l'esclave (20060828)

OL : la bourse ou la vie ? (20060824)

Jean-Michel Aulas revient à la charge pour placer son club en bourse et cette fois-ci, il pourrait bien aboutir avec la bénédiction de Bruxelles. Grâce à son équipe de coiffeurs (au sens littéral du terme), l'OL pense même afficher 50% de son chiffre d'affaires en-dehors du domaine sportif d'ici 2008-2009, soit deux fois le minimum requis. Je me demande sur quel marché il aurait le plus valeur à être côté : si la place de Paris parait bien petite, "Euronext" sonne bien avec ses ambitions sportives...


Sur le fond, Aulas semble toutefois privilégier la marque à l'objet sportif, et viser plus clairement le modèle économique du Bayern de Munich ou de Manchester United que de celui du Real de Madrid ou de la Juventus. Aujourd'hui seul maître à bord après Dieu et ses poteaux carrés mais devant Pedretti et ses pieds carrés, JMA consent à soumettre son club à une pression financière externe. Or tous les actionnaires ne seront pas des supporters et la plupart exigeront des résultats financiers avant des résultats sportifs ; soit à travers une plus value dans le cadre de la revente de leurs actions, soit à travers un dividende versé dans le cadre d'éventuels bénéfices. Lyon devra séduire durablement en surperformant l'inflation... alors qu'il entre en bourse pour parer à l'inflation des salaires de joueurs.


Car dans le fond cette levée de capitaux ne sert qu'à compenser une distorsion fiscale vis à vis de nos principaux voisins. Lyon la joue en solo pour devenir plus compétitif au niveau européen, au risque d'écraser encore plus son marché national. Il serait plus productif d'élever globalement le niveau du championnat en réduisant la fracture financière pour tous ses acteurs, par exemple en autorisant les contrats d'image.

Si l'OL atteignait son graal financier sans que la situation n'évolue pour les autres clubs, le football français pourrait bien perdre tout intérêt, au propre comme au figuré.

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Original: OL : la bourse ou la vie ? (20060824)
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