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Affichage des articles dont le libellé est Lionel Messi. Afficher tous les articles
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20190114

Messi IV (2013)

Ce Cristiano Ronaldo, qui a produit une année démente, marquant à tout va et contribuant grandement au net triomphe madrilène face à l'ogre barcelonais dans le championnat le plus spectaculaire du monde, ce CR7-là n'a pas eu l'ombre d'une chance face à un Lionel Messi couronné sans surprise Ballon d'Or FIFA France Football pour la quatrième année consécutive. 

A seulement 25 ans, un age auquel Marco Van Basten n'en avait glané "que" deux. Michel Platini, au milieu de son séjour stéphanois, était encore à trois ans de remporter son premier. Plus précoce, Johann Cruyff n'avait que deux saisons à patienter. Et en plus, ces trois monstres n'avaient, à l'époque, pas à affronter les Sud-Américains ou Africains d'Europe... Effrayant.

Lionel Messi a d'ores et déjà écarté tous les plus grands sauf Pelé et Maradona, et il sait ce qu'il lui reste à faire: remporter la Coupe du Monde, et le plus tôt possible.

Côté entraîneurs, le trio Vincente del Bosque - Jose Mourinho - Pep Guardiola confirme le podium Messi - Ronaldo - Iniesta: chez les garçons, c'est en Espagne que ca se passe, même quand on a le passeport portugais, argentin, ou Colombien (Xavi, Falcao, et Casillas suivent au classement). Chez les filles, les States placent la meilleure joueuse (Abby Wambach) et le meilleur entraîneur (Pia Sundhage).

Beau départ pour 2013.

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Original: "Messi IV" (20130108)

Ballon d'Or 2012 - Les 23 Nominés (2012)

Les champions d'europe espagnols placent logiquement 7 candidats au Ballon d'Or France Football FIFA, mais le titre ne devrait pas échapper à Lionel Messi, encore plus monstrueux que l'an dernier, même s'il a glané moins de titres. L'Argentin a enfin pris du volume en sélection, et battu tous ses records de buts. 

Cristiano Ronaldo présente le même profil, mais un ton en-dessous (tout devient relatif avec la Puce). S'il n'a pas été toujours brillant à l'Euro, il y a tout de même marqué des points, comme le grand Zlatan d'ailleurs, enfin reconnu comme l'un des tous grands depuis qu'il a débarqué dans un "petit" club. Zlatan n'a pas autant marqué que Ronaldo, mais ses stats pèsent lourd sur le plus délicat Calcio. Et il porte sa sélection de façon presque plus éclatante.

Difficile d'écarter les Espagnols du podium, mais cette année comme les précédentes, ils risquent de se partager les votes. Iker Casillas mériterait une médaille pour sa carrière, tant pis pour le duo Xavi-Iniesta.

Mon pronostic: Messi, Cristiano Ronaldo, Casillas, Xavi, Ibrahimovic.

1. Sergio Agüero 2. Mario Balotelli 3. Karim Benzema 4. Gianluigi Buffon 5. Sergio Busquets 6. Iker Casillas 7. Didier Drogba 8. Radamel Falcao 9. Zlatan Ibrahimovic 10. Andrés Iniesta 11. Lionel Messi 12. Manuel Neuer 13. Neymar 14. Mesut Özil 15. Gérard Piqué 16. Andrea Pirlo 17. Sergio Ramos 18. Cristiano Ronaldo 19. Wayne Rooney 20. Yaya Touré 21. Robin van Persie 22. Xabi Alonso 23. Xavi Hernandez


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Original: "Ballon d'Or 2012 - Les 23 Nominés" (20121030)

Les poteaux n'étaient pas carrés (2012)

Barcelone, la meilleure équipe d'Europe? Aujourd'hui comme hier, la réponse est oui*. Et ce n'est pas un poteau ou la scoumoune chelseaienne de Leo qui vont changer la donne.

L'histoire retiendra un autre nom au palmarès 2011-2012 de la Champions League. Une équipe qui fait moins le jeu, mais que Pep Guardiola et ses garnements auront généreusement laissé gagner cette année.

Avec ses airs de renard malicieux, Roberto di Matteo vient de poser sa candidature. Il le dit lui-même, avec un paquet de chance, mais la façon avec laquelle il a enrayé la spirale négative du FC Abramovitch force le respect. Bien du plaisir au survivant du duel José Mourinho - Jupp Heynckes...

Si la défaite du Barça ne réjouit pas l'amateur de beau jeu, elle rassure l'amoureux du jeu dans toute son imprévisibilité.

Les poteaux n'étaient pas carrés, non. C'est tout simplement le ballon qui tourne rond. 

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* pour demain, c'est encore une autre histoire

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Original: "Les poteaux n'étaient pas carrés" (20120425)

20190113

En 2012, votez Messi ou Henry, pas Cantona ou Maazou (2012)

Journée historique pour Lionel Messi et Thierry Henry, hystérique pour Eric Cantona: le premier a remporté sans surprise un troisième Ballon d'Or FIFA France Football d'affilée, le second a conquis les coeurs des fans d'Arsenal qui lui échappaient encore en signant son retour par le but de la victoire en coupe contre Leeds, et le troisième a une fois de plus gagné l'occasion de se taire en lançant un appel aux signatures de maires dans la perspective des présidentielles 2012.

Cette journée consacre également:
- les championnes du monde nippones (Ballon d'Or pour Aya Miyama, Norio Sasaki meilleur entraîneur)
- le champion de la trophéïte aigüe Pep Guardiola
- le champion du futchebol Neymar pour son but de folie, Prix Ferenc Puskas
- le champion toute catégorie des tranferts foireux, Moussa Maazou (Ballon de plomb 2011)

L'année commence donc sur les chapeaux de roue... à part bien sûr au Paris Saint Germain où on attaque directement la jante avec sur le terrain un Festival de Locminé pour la première officielle de Carlo Ancelotti, et en coulisses une réponse d'anthologie de Leonardo à Maradona (le premier assumant totalement les railleries du second sur son manque total de scrupules).

On ne devrait pas s'ennuyer. 

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Original: "En 2012, votez Messi ou Henry, pas Cantona ou Maazou" (20120112)

Exclusif : les palmarès 2012 ! (2011)


Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir:
  • Suite au Printemps du Qatar, le Paris Saint Germain est placé en liquidation judiciaire et accélère son déménagement au Stade de France pour devenir le Paris Saint Denis. Le SDF lui-même est renommé Tsintao Arena, en hommage à ses repreneurs. De son côté, pas fâché d'avoir échappé au naufrage, Colony Capital redéveloppe le Parc des Princes
  • Quelques jours après la dissolution de la zone Euro, l'Ukraine remporte le Zloti 2012 face aux Pays-Bas. Robin Van Persie pulvérise le record de Platini avec 13 réalisations en 6 matchs.
  • Auréolé d'un second titre consécutif à la tête du LOSC, Rudi Garcia prend la direction d'Arsenal. Arsène Wenger décide pour sa part de se consacrer à une oeuvre caritative: l'équipe nationale d'Angleterre. Fin octobre, Sir Alex Ferguson prend enfin sa retraîte ou plutôt, il ne se réveille pas d'un coma éthylique.
  • A deux semaines des Jeux de Londres, David Beckham se fracture son dernier neurone, sans impact naturellement sur la suite de sa carrière dans la publicité (au niveau strictement football, il continue sur la lancée de la saison, à paraître sur le terrain pour la dernière minute de chaque match du PSD).
  • Cristiano Ronaldo plante 53 buts en Liga, dont 31 coup de pied arrêtés et 27 pénalties sur les trois derniers matchs de la saison. Cela ne lui permet pas de rejoindre les 78 pions de Lionel Messi, dont 95% sur action de jeu. José Mourinho crie au scandale: une fois de plus, le corps arbitral favorise le Barça.
  • Le Ballon d'Or 2012 est attribué à Ronaldo: le jeune retraîté parvient à maintenir tout au long de l'année calendaire un tour de taille de 360 cm, soit l'équivalent de deux Nicollins un quart, ou encore de vingt trois Valbuenas.

Tous mes voeux

footlog 2011

* voir livrées précédentes : "Exclusif! Les palmarès 2011" (janvier 2011), "Exclusif ! Les palmarès 2010" (décembre 2009), "Exclusif ! Les palmarès 2009" (décembre 2008), "Exclusif - les palmarès 2008" (décembre 2007), "Exclusif - les palmarès 2007" (décembre 2006), "Exclusif - les palmarès 2006" (décembre 2005).

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Original: "Exclusif : les palmarès 2012 !" (20111230)

FIFA Ballon d’Or 2011 - Les 23 nominés (2011)

France Football a dévoilé les 23 noms parmi lesquels émargera le prochain Ballon d'Or, selon toute vraisemblance Lionel Messi, archifavori successeur de Michel Platini pour un triplé historique.

Cristiano Ronaldo semble assuré de la seconde place grâce à sa moyenne monstrueuse de buts en club (avec le soutien de tous ses coéquipiers il est vrai pour battre le record en 2010-2011) mais aussi en équipe nationale, un atout par rapport à Messi, toujours aussi emprunté loin de ses amis de La Masia, dont Xavi pourrait compléter le podium si Wayne Rooney lui en laisse la possibilité.

Peu de renouvellement dans cette liste, où Javier Pastore pourrait faire son entrée l'année prochaine.
Les 23: Eric Abidal (FRA), Sergio Agüero (ARG), Karim Benzema (FRA), Iker Casillas (ESP), Cristiano Ronaldo (POR), Daniel Alves (BRA), Samuel Eto’o (CMR), Cesc Fabregas (ESP), Diego Forlan (URU), Andres Iniesta (ESP), Lionel Messi (ARG), Thomas Müller (DEU), Nani (POR), Neymar (BRA), Mesut Özil (DEU), Gerard Piqué (ESP), Wayne Rooney (ENG), Bastian Schweinsteiger (DEU), Wesley Sneijder (NED), Luis Suarez (URU), David Villa (ESP), Xabi Alonso (ESP), Xavi Hernandez (ESP)

Pour les entraîneurs, Guardiola tient la corde, à moins que Ferguson ne soit récompensé pour l'ensemble de son oeuvre et son quart de siècle à la tête de MU.

Les 10 nominés: Vicente Del Bosque (ESP, Espagne), Alex Ferguson (SCO, Manchester United), Rudi Garcia (FRA, Lille), Josep Guardiola (ESP, FC Barcelone), Jürgen Klopp (DEU, Borussia Dortmund), Joachim Löw (DEU, Allemagne), José Mourinho (POR, Real Madrid), Oscar Tabarez (URU, Uruguay), André Villas-Boas (POR, Chelsea), Arsène Wenger (FRA, Arsenal).

Pour le Ballon d'Or Féminin, Marta sera sans doute chahutée par Aya Miyama voire Abby Wambach, le Hrubesh US. Norio Sasaki pourrait confirmer l'exploit nippon de l'année.

Les 10 nominées : Sonia Bompastor (FRA, Lyon), Kerstin Garefrekes (DEU, FFC Francfort), Marta (BRA, Western New York Flash), Aya Miyama (JAP, Yunogo Belle), Alex Morgan (USA, Western New York Flash), Louisa Nécib (FRA, Lyon), Homare Sawa (JAP, Nadeshiko), Lotta Schellin (SVE, Lyon), Hope Solo (USA, Magic Jack), Abby Wambach (USA, Magic Jack)
 
Les 10 nominés : Bruno Bini (FRA, France),Leonardo Cuellar (MEX, Mexique), Thomas Dennerby (SVE, Suède), Patrice Lair (FRA, Lyon), Maren Meinert (DEU, Allemagne U19), Hope Powell (ENG, Angleterre), Norio Sasaki (JAP, Japon), Tom sermanni (SCO, Australie), Pia Sundhage (SVE, USA), Jorge Vilda (ESP, Espagne U17)

Mention spéciale aux Bleu(e)s pour leur présence à tous les niveaux, et re-bravo aux Lyonnaises et à Rudi Garcia.

Résultats des courses le 9 janvier 2012 à Zurich.

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Original: "FIFA Ballon d’Or 2011 - Les 23 nominés" (20111101)

Baek Seung-ho attendu comme le Messi coréen (2011)

Baek Seung-ho a signé un contrat de cinq ans au Barça. C'est son père, un prof de gym à l'université de Yonsei, qui a vendu la mèche aux media coréens. Son petit n'a que 14 ans aujourd'hui, mais avait déjà tapé dans l'oeil des dirigeants Blaugrana il y a un an et-demi. 

Immanquablement, tout le monde, à commencer par le premier intéressé, songe au débarquement à la Masia d'un autre talent précoce : l'Argentin Lionel Messi.

Si tous les jeunes talents de la pépinière catalane ne passent pas le cut pro, ce buteur Coréen aux statistiques effrayantes a été verrouillé pour au moins cinq ans au lieu des un ou deux habituels, preuve de la hauteur des espoirs fondés en lui.

Au pire des cas, Seung-ho aura de toute façon grandi avec la future élite de la meilleure école de foot du monde. Pour peu que Roman Kim* lui aussi confirme, la diaspora coréenne des années 2020 aura de la gueule.

Entretemps, laissons-leur le temps de s'amuser.

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* voir "Roman KIM" et sur footlog archives "KIM Roman, 13 ans, prêt pour la CM 2014 ou 2018 ?"


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Original: "Baek Seung-ho attendu comme le Messi coréen" (20110716)

20190112

Fins de règnes (2011)

Il y a encore cinq ans je me serais sans doute contenté de cette agréable finale de Champions League ponctuée de jolis buts : la passe de Xavi pour Pedro, le double une-deux de Rooney - même avec Giggs hors-jeu -, la lucarne de David Villa (de Messi, je retiendrais plutôt que la caguade de Van der Sar ses jolis non-buts comme sur sa mini-Madjer en seconde mi-temps).

Mais cette journée avait des airs de fins de règnes. Pour Sir Alex et ses fidèles grognards Giggs et Scholes, pour les Van der Sar, Park, Evra, Pujol et autres soldats de devoir, mais aussi pour ce Barcelone de feu de Guardiola.

La meilleure équipe du monde a de nouveau conquis un trophée ultramérité en proposant le meilleur jeu du plateau, mais on finirait presque par se lasser de ce jeu de passes courtes trop parfaites entre camarades d'école. Au plus fort de la domination de Manchester par le Barça, les blaugranas donnaient l'impression de marcher, seul le porteur du ballon bougeant. Une optimale économie d'énergie certes, mais il fallait attendre le vrai décalage pour s'enthousiasmer (voir de nouveau figure A : Xavi pour Pedro).

J'adore Barcelone et je suis heureux de ce nouveau triomphe, mais désolé : je préfère le petit grain de folie en plus, celui d'une autre équipe de camarades d'école, les perdants magnifiques de l'Argentine 2006. José Pekerman avait façonné son équipe encore plus directement que Pep Guardiola, pur produit de la maison catalane.

Points communs entre l'Argentine 2006 et le Barcelone d'aujourd'hui ? Javier Mascherano et surtout Lionel Messi, qui ne retrouvera pas de sitôt une bande de compatriotes aussi bien armée pour l'aider à remporter le trophée suprême.

L'autre roi du pétrole sur la planète football, Sepp Blatter, a obtenu le départ de son ancien sponsor et désormais rival Mohamed Bin Hammam. Le patron de la FIFA a été lui-aussi mis en cause dans les sordides affaires de corruption mais son mode de fonctionnement est plus subtil : au lieu de sortir son chéquier, il achète les patrons de fédérations en distribuant généreusement mais en toute transparence l'argent des sponsors.

Blatter aussi paraît en fin de règne. Les successeurs à plus ou moins long terme semblent tout trouvés : Franz Beckenbauer ou de préférence Monsieur Propre, Michel Platini. Songez que même la K-League sud-coréenne a été touchée par un scandale de matchs truqués.

Bien sûr, le Barça peut encore nous surprendre et nous faire rêver. Bien sûr, Sir Alex n'a pas dit son dernier mot (et Javier Hernandez a encore de belles années devant lui). Bien sûr, Sepp Blatter ne quittera pas si facilement sa forteresse zurichoise.

Et bien sûr, je fais un peu la fine bouche. Allez, ce millénaire nous a encore offert une belle finale et du beau jeu.

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Original: "Fins de règnes" (20110529)

Exclusif : les palmarès 2011 ! (2011)

Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir... mais cette fois-ci finie la rigolade : impossible désormais de se réfugier derrière son petit doigt ou plutôt les gros sourcils de Domenech, la crise annuelle du PSG, la scoumoune de l'Ohème.
 
Car en 2010, après avoir touché le fond à Knysna, le foot et le jeu ont repris leurs droits. D'ailleurs, le Ballon d'Or sacrera très prochainement un gentleman, qu'il s'agisse de Xavi, Iniesta ou Messi.
Tiens, à propos, le re-voilà le lauréat BO 2011 : étincelant tout au long de l'année, Lionel Messi a cependant laissé la Champions League 2011 au Arsenal de Fabregas et de Wenger (enfin couronné en Europe après avoir échoué en finale de C2, C3 et C1). 
Ejecté au printemps du Real Madrid, José Mourinho récupère en été le fauteuil de son tombeur en huitièmes : "je souhaite à Claude Puel bien du plaisir à Bernabeu... mais je me demande comment il a pu supporter ce Bernard Lacombe pendant si longtemps".
Toujours au rayon entraîneurs, Sir Alex Ferguson a préféré prendre une retraîte bien méritée plutôt que de continuer dans un club amateur : comme la moitié de la Premier League, Man Utd s'est retrouvé rétrogradé par la toute nouvelle DNCG Anglaise. La Russie remplace l'Ukraine et la Pologne comme organisateur de l'Euro 2012 - première décision symbolique de Vladimir Poutine après son anschluss de ces deux pays.
Nouveau sponsor de Lille, le Qatar offre gratuitement un stade flambant neuf au Champion de France 2010-2011... mais le Stade Pierre Mauroy s'avère un château de sable totalement injouable et dès la reprise, les spectateurs désertent les tribunes climatisées à -19 degrés en plein été.
Dans la foulée de son nettoyage sans kärcher du Parc des Princes, Robin Leproux fait disparaître tous les vieux croutons du comité central du plénum de la FFF, rase les moustaches de Thierez, et place aux commandes le K.G.B, un triumvirat de tueurs à la réputation bien établie : Sylvain Kastendeutch, Jacques Glassman, Maxime Bossis.

Le foot français peut enfin respirer, mais le plus gros scandale de paris sportifs de l'histoire pointe déjà son nez. Il éclatera à la veille du Championnat d'Europe, mais gardons cela pour l'année prochaine.

Tous mes voeux

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* voir livrées précédentes : "Exclusif ! Les palmarès 2010", "Exclusif ! Les palmarès 2009", "Exclusif - les palmarès 2008" - "Exclusif - les palmarès 2007" - "Exclusif - les palmarès 2006".

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Original: "Exclusif : les palmarès 2011 !" (20100105)

Pep v. The Special One - Chocs et Classiques

Barca-Real ? Par définition, le sommet de la Liga. Ajoutez pour cette édition un contexte euphorique (la sélection sur le toît de l'Europe et du monde) et quelques duels d'anthologie (Messi-CR7, Guardiola-Mourinho), sans oublier bien sûr le Ballon d'Or 2010 (probablement sur le terrain et pourquoi pas sous les traits du premier nommé)... voilà de quoi mettre en appétit tous les amateurs de football, et renvoyer au vestiaire les sempiternels relents de Guerre d'Espagne.
Si la Ligue des Champions nous offre désormais de façon quasi aussi récurente des sommets entre les habituels géants européens, ces affiches ne peuvent jamais avoir la même saveur qu'un bon clasico des familles. Au niveau européen, on a plutôt l'impression de voir des marques s'affronter, des franchises.
Il s'agit pourtant des mêmes clubs. Mais Barca-Real en Liga ou Arsenal-Tottenham en Premier League, ça relève de l'intemporel.

C'est la différence entre un choc et un classique : le choc est un objet médiatique d'apparence sportive, le classique un événement culturel à objet sportif. 

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Original: "Pep v. The Special One - Chocs et Classiques" (20101128)

FIFA Ballon d'Or 2010 (2010)

La globalisation du Ballon d'Or France Football et la création du joueur de l'année FIFA nous auront offert quelques années de confusion mais tout rentre dans l'ordre : les deux institutions ont convergé vers une formule unique (le meilleur entraîneur et la meilleure joueuse FIFA sont intégrés, les experts foots FF s'ajoutent aux joueurs et entraîneurs avec un calendrier plus adapté à l'année calendaire (résultats le 11 janvier 2011). 

Reste à trouver le vainqueur. Eto'o a enfin sa chance pour peu que les inséparables Xavi et Iniesta se partagent trop de suffrages, mais l'Espagne tient clairement la cote, et le batave Sneijder (devant Robben pour son parcours en C1) a sur le Camerounais l'avantage d'avoir atteint la finale suprême. Si l'on ajoute l'incontournable et brillantissime Lionel Messi, également favori, Forlan et Casillas auront franchement du mal à atteindre le podium dans cette liste très dense et réduite à 23 happy few : 

7 Espagnols : Iker Casillas et Xabi Alonso (Real Madrid), Cesc Fabregas (Arsenal), Andres Iniesta, Carles Puyol, Xavi Hernandez (FC Barcelone), David Villa (Valence CF et FC Barcelone) 
5 Allemands : Miroslav Klose, Philipp Lahm, Thomas Müller, Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Mesut Özil (Werder Brême et Real Madrid) 
3 Brésiliens : Daniel Alves (FC Barcelone), Julio Cesar et Maicon (Inter Milan) 
2 Néerlandais : Arjen Robben (Bayern Munich) et Wesley Sneijder (Inter Milan) 
1 Ivoirien : Didier Drogba (Chelsea) 
1 Camerounais : Samuel Eto'o (Inter Milan) 
1 Uruguayen : Diego Forlan (Atletico Madrid) 
1 Ghanéen : Asamoah Gyan (Rennes et Sunderland) 
1 Argentin : Lionel Messi (FC Barcelone) 
1 Portugais : Cristiano Ronaldo (Real Madrid) 

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Original: "FIFA Ballon d'Or 2010" (20101026)

Dommage (2010)

Comme beaucoup sans doute, je rêvais d'une demi-finale Brésil-Ghana sans trop y croire. L'Uruguay a arraché sa qualification comme au tour précédent, avec la complicité d'adversaires bien généreux, c'était prévisible. Pour les Pays-Bas, la surprise vient moins du résultat que de la manière : les Néerlandais avaient le jeu pour empêcher le Brésil d'aller au bout, mais n'ont même pas eu besoin de le sortir de l'emballage.

Les Auriverde leur ont offert une victoire trop facile en arrêtant de jouer en début de seconde période après avoir concédé un but limite gag, et bien sûr en n'arrivant pas à tuer le match avant la mi-temps. Welsley Snijder a fait ce qu'il fallait comme il fallait, Arjen Robben nous a fait regretter le très élégant Dennis Bergkamp en se enchaînant les dribbles persos, chutes spectaculaires et faux cris de douleur, et van Bommel, fidèle à lui-même, a collectionné les fautes à 40 m. En face, Kaka et compagnie ont certes fait admirer leur toucher de balle, mais c'est Maicon qui a survolé les débats par son sérieux et son tranchant. Lui peut quitter la compétition la tête haute.

Asamoah Gyan aussi : s'il a loupé l'occasion de sa vie avec ce pénalty au bout de la prolongation, il a eu le courage de le tirer, comme d'autres tout aussi décisifs avant. Ce Ghana peut avoir des regrets, mais il est tombé avec les armes, pas comme le Nigéria ou le Cameroun.

Bon. Je suppose que maintenant l'Allemagne va éliminer l'Argentine et le Paraguay l'Espagne. Pour la crédibilité de cette Coupe du Monde, je souhaiterais autant éviter de voir le Paraguay en demies. Quant à l'Argentine, elle est prévenue : après 1990 et 2006 elle sait à quoi s'attendre. Et l'exemple Brésilien pourrait servir : les gris-gris c'est joli, mais il en faut plus pour battre un ténor européen.

Et l'Argentine 2010 demeure nettement inférieure à l'Argentine 2006. Elle marque beaucoup mais jusqu'à présent, question attaquants, j'ai été beaucoup plus convaincu par le duo bavarois Thomas Muller - Miroslav Klose que par Higuain.

OK. Messi-Tevez, c'est encore autre chose.

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Original: "Dommage" (20100703)

Messi en forme (2010)

Cette Coupe du Monde est maintenant bien lancée. En dépit du score étriqué contre le Nigéria (1-0) et des loupés de Gonzalo Higuain (son duel à distance avec Milito parait mal engagé), l'Argentine est au niveau et Messi en forme. Reste à confirmer pendant un mois, ce qui n'est pas vraiment acquis. Don Diego, pavarotique avec sa barbichette, a pu tester la profondeur de son banc sans affecter la vitesse de jeu de sa sélection.

Inversement, pas d'inquiétude pour l'Angleterre de Capello si ce nul face aux States (1-1) s'inscrit dans la préparation progressive à l'Italienne. Les US confirment pour leur part un parcours solide en Coupe des Confédérations et la montée en puissance inéluctable d'un futur grand du football mondial.

Confirmation également pour la Corée du Sud : à défaut de se qualifier pour les huitièmes, les guerriers taeguk auront au moins glané une victoire en Coupe du Monde pour la troisième édition consécutive (KOR-GRE 2-0). Surtout, ils n'ont jamais donné l'impression d'être en danger, à part peut-être sur la toute première action grecque. La qualité du collectif s'est spectaculairement améliorée depuis l'année dernière, et les trois générations de joueurs fonctionnent enfin parfaitement ensemble. Le jeune gardien JUNG Sung-ryong, encore un peu léger sur ses sorties, a mille fois plus rassuré que le vieillissant Lee Won-jae. De bon augure pour l'avenir, y compris à court terme : cette équipe peut poser des problèmes à l'Argentine.

Pour la troisième journée, trois affiches assez exotiques : je suivrai en priorité Algérie - Slovénie avec un bon espoir pour les Fennecs, mais Serbie-Ghana peut donner. Allemagne-Australie parait a priori trop déséquilibré, mais qui sait...
footlog 2010
* déjà


Voir aussi le calendrier, les pronos.


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Original: "Messi en forme" (20100613)

Messi, Messi, Messi, Messi (2010)

L'issue du match ne faisait pas grand mystère : sans Fabregas, Gallas et Arshavin, Arsenal n'avait aucune chance d'inquiéter Barcelone. Et pourtant, l'exploit était réellement à portée de main... mais Lionel a frappé. Quatre fois.
Beau joueur (même si tous les entraîneurs rêvent de ce genre d'excuse pour faire avaler un nouvel échec), Wenger a confirmé que la meilleure équipe l'avait emporté, et que l'Argentin restait le meilleur joueur du monde.

Sur le chemin vers un second Ballon d'Or consécutif pour Messi : l'Inter Milan de José Mourinho, et surtout une Coupe du Monde où l'Argentine semble malheureusement plus avoir à perdre qu'à gagner.

A mes yeux, le vainqueur du jour reste Michel Platini. Une Champions League plus ouverte et joueuse, une Europa League sur de bonnes bases, une réelection garantie les doigts dans le nez... seule ombre au tableau, cet Euro 2012 envoyé dans ses pattes par ses meilleurs ennemis et dont l'organisation bat de l'aile avec le désespoir du goéland emmazouté dans le sillage du chalutier cher à Canto.

Blatter a ses propres croix à porter : on ne peut guère plus lui coller les émeutes raciales en AfSud sur le dos, mais après le drame togolais de l'hiver dernier* l'humeur n'est décidément pas à la fête.

Alors on s'enthousiasme pour une petite souris sud-américaine menant l'orchestre catalan dans un remake de fantasia, avec nos yeux d'enfants scotchés sur nos samedis dessins animés ou nos mercredis coupe d'europe qui alimenteront nos rêves insouciants à l'heure du JT.

footlog 2010
* voir "Not So Happy New Year"

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Original: "Messi, Messi, Messi, Messi" (20100407)

Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence (2009)

Le suspense pour cette édition 2009 portait sur d'une part sur la seconde et la troisième place du podium, et d'autre part sur l'ampleur de l'avance de Lionel Messi sur ses poursuivants.
Avec 240 points d'avance, Leo bat un record, même s'il ne permet pas de remonter bien loin : le nombre de jurés a explosé depuis la mondialisation du BO.

La seconde place de Cristiano Ronaldo, avec une nette avance là aussi, s'explique peut-être aussi par la diversité des jurés. La logique donnait la paire Xavi-Iniesta favorite, forte de l'exceptionnel triplé catalan. Grâce au transfert d'Ibrahimovic, le Barca place d'ailleurs 5 joueurs dans les 7 premiers.

Comme prévu, Giggs fait une ultime pige très honorable, et Rooney se place en embuscade pour la suite. Moins exposé, Cesc Fabregas se maintient à distance. Nouvelle déception pour Karim Benzema, seul nominé à se retrouver capot. Quant à Gourcuff, il grapille les quelques points qu'il était en mesure d'espérer après sa vraie première année pleine sous les projecteurs.

Au final, une fois de plus, beaucoup de talent et de joueurs de rupture.

footlog 2009

1. Lionel Messi (ARG, FC Barcelone) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (POR, Manchester United / Real Madrid) : 233 pts
3. Xavi (ESP, FC Barcelone) : 170 pts
4. Andrès Iniesta (ESP, FC Barcelone) : 149 pts
5. Samuel Eto'o (CMR, FC Barcelone / Inter Milan) : 75 pts
6. Kaka (BRA, Milan AC / Real Madrid) : 58 pts
7. Zlatan Ibrahimovic (SVE, Inter Milan / FC Barcelone) : 50 pts
8. Wayne Rooney (ENG, Manchester United): 35 pts
9. Didier Drogba (CIV, Chelsea): 33 pts
10. Steven Gerrard (ENG, Liverpool) : 32 pts
11. Fernando Torres (ESP, Liverpool): 22 pts
12. Cesc Fabregas (ESP, Arsenal) : 13 pts
13. Edin Dzeko (BIH, Wolfsburg) : 12 pts
14. Ryan Giggs (WAL, Manchester United) : 11 pts
15. Thierry Henry (FRA, FC Barcelone) : 9 pts
16. Luis Fabiano (BRA, FC Séville)
     Nemanja Vidic (SRB, Manchester United)
     Iker Casillas (ESP, Real Madrid): 8 pts
19. Diego Forlan (URU, Atletico Madrid) : 7 pts
20. Yoann Gourcuff (FRA, Bordeaux) : 6 pts
21. Andreï Archavine (RUS, Arsenal)
     Julio Cesar (BRA, Inter Milan)
     Frank Lampard (ENG, Chelsea) : 5 pts
24. Maicon (BRA, Inter Milan) : 4 pts
25. Diego (BRA, Werder Brême / Juventus Turin) : 3 pts
26. David Villa (ESP, Valence)
     John Terry (ENG, Chelsea) : 2 pts
28. Franck Ribéry (FRA, Bayern Munich)
     Yaya Touré (CIV, FC Barcelone) : 1 pt
30. Karim Benzema (FRA, Lyon / Real Madrid): 0 pt


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Original: "Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence" (20091201)

20190111

Ballon d'Or - Palmarès (2009)

De Matthews à Messi, d'Albert à Zidane, les lauréats du Ballon d'Or France Football depuis sa création en 1956 :

Matthews (1956)
di Stefano (1957, 1959)
KOPA (1958)
Suarez (1960)
Sivori (1961)
Masopust (1962)
Yachine (1963)
Law (1964)
Eusebio (1965)
B. Charlton (1966)
Albert (1967)
Best (1968)
Rivera (1969)
G. Muller (1970)
Cruyff (1971, 1973, 1974)
Beckenbauer (1972, 1976)
Blokhine (1975)
Simonsen (1977)
Keegan (1978, 1979)
Rummenigge (1980, 1981)
P. Rossi (1982)
PLATINI (1983, 1984, 1985)
Belanov (1986)
Gullit (1987)
Van Basten (1988, 1989, 1992)
Matthaus (1990)
PAPIN (1991)
R. Baggio (1993)
Stoitchkov (1994)
Weah (1995)
Sammer (1996)
Ronaldo (1997, 2002)
ZIDANE (1998)
Rivaldo (1999)
Figo (2000)
Owen (2001)
Nedved (2003)
Chevtchenko (2004)
Ronaldinho (2005)
Cannavaro (2006)
Kaka (2007)
C. Ronaldo (2008)
Messi (2009)


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Original: "Ballon d'Or - Palmarès" (20091120)

Ballon d'Or 2009 (2009)

France Football a livré sa liste des 29 nominés pour la course à la seconde place derrière Lionel Messi, incontournable Ballon d'Or 2009. Une livrée assez classique sur l'axe Europe - AmSud, avec trois Africains pour renforcer la légitimité mondiale, mais aucun Asiatique à se mettre sous la dent*. 

Cristiano Ronaldo abandonnera donc son trophée acquis l'an dernier, voire le podium sur lequel j'aimerais bien voir s'installer un Fabregas, un Xavi, un Iniesta ou un Eto'o. Rooney risque de devoir patienter un peu, et j'attends de voir comment il rosit sous le soleil sud-africain (Linecker s'était plutôt pas mal extrait de la fournaise mexicaine il y a - bon sang déjà - près d'un quart de siècle).

En fait, il y a du talent et de la jeunesse à revendre dans cette liste, avec une bonne demi-douzaine de joueurs susceptibles de brandir le titre individuel suprême dans les années à venir. On surveillera les premiers points grapillés par certains, et les dernières miettes collectées par de plus anciens. Pour Giggs, c'est vraisemblablement la dernière chance. Pour Henry, tout dépendra probablement du résultat du barrage contre l'Irlande en novembre prochain : l'édition 2010 sera réservée aux participants à la grande fête du football, avec une prime aux vainqueurs sur les meilleurs joueurs (pas toujours le même casting).

footlog 2009

ADDENDUM 200912 : "Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence"

* Les 29+1:
Andreï Archavine (Russie, Arsenal)
Karim Benzema (France, Lyon puis Real Madrid)
Iker Casillas (Espagne, Real Madrid)
Cristiano Ronaldo (Portugal, Manchester United puis Real Madrid)
Diego (Brésil, Werder Brême puis Juventus Turin)
Didier Drogba (Côte d'Ivoire, Chelsea)
Edin Dzeko (Bosnie, Wolfsburg)
Samuel Eto'o (Cameroun, FC Barcelone puis Inter Milan)
Cesc Fabregas (Espagne, Arsenal)
Fernando Torres (Espagne, Liverpool)
Diego Forlan (Uruguay, Atletico Madrid)
Steven Gerrard (Angleterre, Liverpool)
Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United)
Yoann Gourcuff (France, Bordeaux)
Thierry Henry (France, FC Barcelone)
Zlatan Ibrahimovic (Suède, Inter Milan puis FC Barcelone)
Iniesta (Espagne, FC Barcelone)
Julio Cesar (Brésil, Inter Milan)
Kakà (Brésil, Milan AC puis Real Madrid)
Frank Lampard (Angleterre, Chelsea)
Maicon (Brésil, Inter Milan)
Lionel Messi (Argentine, FC Barcelone)
Luis Fabiano (Brésil, FC Séville)
Franck Ribéry (France, Bayern Munich)
Wayne Rooney (Angleterre, Manchester United)
John Terry (Angleterre, Chelsea)
Nemanja Vidic (Serbie, Manchester United)
David Villa (Espagne, Valence)
Xavi (Espagne, FC Barcelone)
Yaya Touré (Côte d'Ivoire, FC Barcelone)


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Original: "Ballon d'Or 2009" (20091020)

La Coupe à Toto des Nations a grandi (2009)

Année impaire, année misère. Ni Coupe du Monde, ni Championnat d'Europe des Nations. On peut donc s'intéresser au football, au vrai. Et accorder le Ballon d'Or au meilleur joueur de la planète, même s'il n'a aucune chance de participer à ces grandes fêtes. 

D'accord, les années impaires la Ligue des Champions écrase tout mais songez qu'en 1995, George Weah n'avait même pas atteint la finale. Bon. Le pauvre homme cumulait les handicaps : Libérien ET joueur du PSG... ce trophée donne une petite idée de son talent balle au pied.

Messi a gagné la C1 et la Liga, joue pour un pays prétendant au titre suprême l'an prochain en Afrique du Sud, et méritera tout autant son Ballon d'Or, mais ce que je retiens pour le moment de cette année, c'est comment trois compétitions nationales, européennes et internationales de second plan connaissent une importante phase de transition : 
  • Coupe de la Ligue Française : sous la pression du diffuseur (France Télévisions), la Ligue a finalement décidé de ne pas euthanasier son bébé. Pour le moment tout du moins.
  • Europa League : sous perfusion depuis la mort de la C2 et l'avènement de la LC, la C3 essaye enfin de repartir sur de nouvelles bases.
  • Coupe des Confédérations : pour sa sixième édition, cette ado semble avoir enfin atteint la mâturité.
La Coupe à Toto des Nations couronne pour la 3e fois le Brésil, qui confirme son statut de favori pour l'an prochain : le groupe de Dunga a de la gueule et autrement plus de tenue que la Ferme des Célébrités du Mondial 2006... et ce pays a l'habitude de remporter le titre chaque fois que la FIFA plante son barnum sur un nouveau continent (USA 1994, Corée-Japon 2002).

Mais à l'instar de l'Intertoto, la CCF a cette fâcheuse tendance à coûter cher : la saison suivante se termine plus souvent sur les rotules pour ses participants. Plutôt que de chercher à ressembler à une mini-Coupe du Monde, la Coupe des Confédérations devrait peut-être laisser tomber le match pour la 3e place.

La compétition se joue désormais à fond et confirme, après la spectaculaire édition 2005 en Allemagne, son succès sportif. Le brillant parcours des Yanks (tombeurs de l'Espagne et échouant de peu en finale) a apporté une touche franchement raffraichissante. A l'image de Bob Bradley, un coach issu du sérail universitaire, la principale puissance économique et démographique de la CONCACAF décolle enfin sur des bases saines. Le meilleur reste à venir, pour peu que la génération produite par les "soccer mums" des années Clinton s'épanouisse au sein de la MLS comme de la sélection nationale.

Comme d'habitude, les "petites" confédérations sont à l'honneur avec les USA en finale et l'AfSud sur la troisième marche du podium. La CONCACAF comptait déjà un vainqueur (le Mexique en 1999) et la CAF un finaliste (le Cameroun en 2003), tout comme l'AFC (Japon 2001) et même l'OFC (Australie 1997). 

Même la France a remporté le titre, c'est tout dire (les deux fois, Domenech s'occupait encore des espoirs).

C'est ce qui fait le charme du concept, justifie l'existence de la compétition, et tire vraiment le foot mondial vers le haut.

Et si on restera toujours loin de l'atmosphère particulière d'une Coupe du Monde, on s'en rapproche peu à peu.

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Original: "La Coupe à Toto des Nations a grandi" (20090630)

Barca Barca Barca (2009)

Maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : j'avais un faible pour les Catalans. Quelque part, je préfère le sourire espiègle de Messi au rictus excédé de Cristiano Ronaldo lorsqu'ils loupent un dribble, le touchant et lyrique discours de Pep Guardiola au Patois écossais de Sir Alex lorsqu'ils exposent leur tactique, la noblesse de la lutte anti-franquiste associée au maillot Blaugrana à la douleur de la lutte des classes associée à celui des Red Devils lorsque les marketeurs de ces deux multinationales essayent de vendre à de vrais supporters des pans d'histoire qui ne leur appartiennent pas. 

Bien sûr, Park Ji-sung ne sera jamais Champion du Monde, et il avait plus besoin de cette C1 dans son palmarès qu'un Thierry Henry.

Bien sûr, Eric Cantona n'a pas eu la Palme d'Or du meilleur acteur pour son auto-parodie dans "LooKing for Eric".

Bien sûr, la Ligue des Champions refuse de se donner deux années de suite au même club, histoire de faire croire aux gogos qu'elle a été fondée sur d'authentiques préoccupations sportives.

Bien sûr, on verra les mêmes têtes l'an prochain. Avec probablement le grand retour de La Maison Blanche madrilène, sur un air wengerien de chevauchée des Ribéry, ou sur un rythme plus lent, genre rasta Rafa. La Vieille Dame italienne repassera nous faire coucou et l'ACM Kaka.

Lyon reviendra peut-être en deuxième semaine. Bordeaux passera peut-être le premier tour, si Gourcuff résiste aux sirènes berlusconiennes et à une saison et demie de titularisation intensive. L'Ohème 2010 refera peut-être le coup de l'Ahèçème 2004 avec Dédé à la barre.

Mais je n'aurais pas le plaisir de voir mon cher PSG se faire étriller en préliminaires par l'APOEL Nicosie.

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Original: "Barca Barca Barca" (20090528)

Sans Messi ni KI Sung-yong (2009)

La Coupe du Monde 2010 ira probablement à l'Argentine ou au Brésil, voire au Nigéria ou à l'Espagne. L'Espagne ? Elle a enfin réussi à assumer un rôle de favori dans une grande compétition.

Le Nigéria ? Y'a pas je les sens bien, ces petits (cf "Chambre avec vue").

Le Brésil ? Avant d'accueillir la Coupe du Monde 2014 pour enfin l'emporter chez eux, ils ont gagné sur tous les continents et se sont déjà arrangés pour arracher le premier trophée en Amérique du Nord (USA 1994) et en Asie (Corée-Japon 2002).

L'Argentine ? Ils pourraient nous refaire le coup de 1974-1978 sur 2006-2010 : meilleure équipe sur le terrain injustement défaite en cours de route, vainqueurs de l'édition suivante avec un jeu moins chatoyant mais plus efficace.

Moins chatoyant ? Avec Maradona aux manettes et Messi à la baguette ?

Yes, we can : la grande innovation du Pibe de Oro se situe au niveau mental : il a su insuffler une culture de la gagne et du maillot national à une bande de talents déjà reconnus au plus haut niveau mais déstabilisés par l'absence de résultats de la sélection.

Et la France ? Elle est à sa place, autour de la 10e en Europe à en croire le très généreux FF. Sa défaite contre l'Argentine peut être considérée comme un progrès, et presque une claque salutaire avant le double choc contre la terrifiante Lituanie.

J'ai été autrement plus convaincu par l'évolution de la Corée du Sud, qui a bêtement laissé échapper 2 points dans la course à l'Afrique du Sud face à de bien faibles Iraniens (1-1). Sans pour autant confiner au génie (les deux formations naviguent dans les 40èmes rugissants des classements FIFA), les Coréens ont nettement progressé depuis leurs matchs de l'an dernier contre les Saoudiens, joué vite vers l'avant, osé, frappé de loin avec pertinence et conviction. Mais le très bedonnant LEE Woon-jae a oublié de placer un défenseur sur sa ligne sur un coup-franc à distance platinienne... heureusement, Park Ji-sung a sauvé la journée suite à une frappe du très très très prometteur numéro 16 KI Sung-yong (également appelé KI Sung-yeung pour une raison qui m'échappe).

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Original: "Sans Messi ni KI Sung-yong" (20090213)