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20190111

Ballon d'Or - Palmarès (2009)

De Matthews à Messi, d'Albert à Zidane, les lauréats du Ballon d'Or France Football depuis sa création en 1956 :

Matthews (1956)
di Stefano (1957, 1959)
KOPA (1958)
Suarez (1960)
Sivori (1961)
Masopust (1962)
Yachine (1963)
Law (1964)
Eusebio (1965)
B. Charlton (1966)
Albert (1967)
Best (1968)
Rivera (1969)
G. Muller (1970)
Cruyff (1971, 1973, 1974)
Beckenbauer (1972, 1976)
Blokhine (1975)
Simonsen (1977)
Keegan (1978, 1979)
Rummenigge (1980, 1981)
P. Rossi (1982)
PLATINI (1983, 1984, 1985)
Belanov (1986)
Gullit (1987)
Van Basten (1988, 1989, 1992)
Matthaus (1990)
PAPIN (1991)
R. Baggio (1993)
Stoitchkov (1994)
Weah (1995)
Sammer (1996)
Ronaldo (1997, 2002)
ZIDANE (1998)
Rivaldo (1999)
Figo (2000)
Owen (2001)
Nedved (2003)
Chevtchenko (2004)
Ronaldinho (2005)
Cannavaro (2006)
Kaka (2007)
C. Ronaldo (2008)
Messi (2009)


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Original: "Ballon d'Or - Palmarès" (20091120)

Ballon d'Or 2009 (2009)

France Football a livré sa liste des 29 nominés pour la course à la seconde place derrière Lionel Messi, incontournable Ballon d'Or 2009. Une livrée assez classique sur l'axe Europe - AmSud, avec trois Africains pour renforcer la légitimité mondiale, mais aucun Asiatique à se mettre sous la dent*. 

Cristiano Ronaldo abandonnera donc son trophée acquis l'an dernier, voire le podium sur lequel j'aimerais bien voir s'installer un Fabregas, un Xavi, un Iniesta ou un Eto'o. Rooney risque de devoir patienter un peu, et j'attends de voir comment il rosit sous le soleil sud-africain (Linecker s'était plutôt pas mal extrait de la fournaise mexicaine il y a - bon sang déjà - près d'un quart de siècle).

En fait, il y a du talent et de la jeunesse à revendre dans cette liste, avec une bonne demi-douzaine de joueurs susceptibles de brandir le titre individuel suprême dans les années à venir. On surveillera les premiers points grapillés par certains, et les dernières miettes collectées par de plus anciens. Pour Giggs, c'est vraisemblablement la dernière chance. Pour Henry, tout dépendra probablement du résultat du barrage contre l'Irlande en novembre prochain : l'édition 2010 sera réservée aux participants à la grande fête du football, avec une prime aux vainqueurs sur les meilleurs joueurs (pas toujours le même casting).

footlog 2009

ADDENDUM 200912 : "Ballon d'Or 2009 : Messi survole la concurrence"

* Les 29+1:
Andreï Archavine (Russie, Arsenal)
Karim Benzema (France, Lyon puis Real Madrid)
Iker Casillas (Espagne, Real Madrid)
Cristiano Ronaldo (Portugal, Manchester United puis Real Madrid)
Diego (Brésil, Werder Brême puis Juventus Turin)
Didier Drogba (Côte d'Ivoire, Chelsea)
Edin Dzeko (Bosnie, Wolfsburg)
Samuel Eto'o (Cameroun, FC Barcelone puis Inter Milan)
Cesc Fabregas (Espagne, Arsenal)
Fernando Torres (Espagne, Liverpool)
Diego Forlan (Uruguay, Atletico Madrid)
Steven Gerrard (Angleterre, Liverpool)
Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United)
Yoann Gourcuff (France, Bordeaux)
Thierry Henry (France, FC Barcelone)
Zlatan Ibrahimovic (Suède, Inter Milan puis FC Barcelone)
Iniesta (Espagne, FC Barcelone)
Julio Cesar (Brésil, Inter Milan)
Kakà (Brésil, Milan AC puis Real Madrid)
Frank Lampard (Angleterre, Chelsea)
Maicon (Brésil, Inter Milan)
Lionel Messi (Argentine, FC Barcelone)
Luis Fabiano (Brésil, FC Séville)
Franck Ribéry (France, Bayern Munich)
Wayne Rooney (Angleterre, Manchester United)
John Terry (Angleterre, Chelsea)
Nemanja Vidic (Serbie, Manchester United)
David Villa (Espagne, Valence)
Xavi (Espagne, FC Barcelone)
Yaya Touré (Côte d'Ivoire, FC Barcelone)


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Original: "Ballon d'Or 2009" (20091020)

ECA : une Euro Super League 0% pur beurre (2009)

FF a sérieusement agité le landerneau en évoquant un nouveau projet de superligue européenne à trois étages par l'Association des Clubs Européens (ECA). 

Sur le papier (ou plus vraisemblablement en projection Powerpoint), ce projet me semble une proposition de consultant peu au fait de la réalité du foot européen, et l'ECA devrait vite l'enterrer.

Car dans l'affaire, ce sont les plus ardents promoteurs d'une superligue à l'européenne qui risquent de se retrouver les premiers lésés.
Le systeme de relégation / promotion a du sens au niveau sportif, et c'est d'ailleurs ce qui fait le succès durable des championnats nationaux, mais il introduit la glorieuse incertitude du sport dans un modèle fondé sur sa destruction : toute la sécurité du modèle américain repose sur la garantie de participer à la ligue majeure chaque année, quoi qu'il advienne. Des mécaniques artificielles comme le salary cap ou les tours de draft ont été progressivement introduites pour éviter qu'une franchise domine trop longtemps ses adversaires (NB: les économistes noteront au passage qu'en sport comme ailleurs, le stade ultime du libéralisme s'avère souvent tout sauf libéral).

Si je suis un grand club, j'hésite avant de m'embarquer dans une telle galère, surtout quand je constate les limites des phases de poule en Ligue des Champions. Ici, j'ai tous les désavantages de la ligue fermée à l'américaine (ex risques de perte d'identité et d'aliénation de la base populaire) et tous ceux des championnats ouverts actuels (ex risque de relégation).

En fait, ce plan batard combine differents systèmes sans revendiquer une coherence ni une ligne claire.

On ne peut pas avoir a la fois le beurre, l’argent du beurre, la crémière, l’agent de la crémière, et comme sponsor la Parmalat.


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Original: "ECA : une Euro Super League 0% pur beurre" (20090319)

PAULETA en Paulitique ? (2008)

Pauleta vient de prendre officiellement sa retraîte. Ou plutôt d'officialiser le caractère définitif de son absence de contrat de joueur pro, effective depuis cet été (le PSG le remerciant de l'avoir sauvé... en le remerciant). 

Toujours aussi cohérent avec ses principes, le jeune homme a refusé de s'exiler pour des contrées exotiques (les Açores n'ayant rien de la contrée exotique ni de l'exil pour un natif de l'archipel). Seuls Paris ou le Benfica étaient en mesure de le faire changer d'avis, tant pis pour eux...

... et tant pis pour moi puisque dans l'histoire, j'ai perdu mon âme soeur sur le terrain. Le seul joueur auquel je pouvais sinon m'identifier (avec mes pieds carrés !), du moins partager une certaine approche du jeu.

Pauleta n'est ni le plus doué, ni le plus puissant, ni le plus rapide, ni le meilleur dribbleur, mais il compense avec la lecture du jeu et des trajectoires. Ce n'est pas un créateur, mais il crée des occasions. C'est un vrai buteur, avec ce qu'il faut de malice, mais il a le sens du collectif et le respect du maillot. Je ne l'ai vu déraper qu'une seule fois, au Parc, en pleine crise du club, et son vilain coup a logiquement débouché sur une expulsion.

France Football m'a offert l'occasion de le rencontrer il y a deux ans* dans un Face aux Lecteurs décontracté Porte d'Auteuil. L'homme correspondait parfaitement à l'image que je m'en faisais, mais j'avoue avoir été impressionné par ses qualités de diplomate, de politique, et pas seulement au sens trivial du terme. Pauleta sait comment fonctionne un club et ses composants, comment exploiter les media, mais il a aussi des principes sains, un véritable amour du jeu, et le sens de la vocation. Je ne serais pas surpris de le voir mettre ces qualités trop rares à profit.

Comme un Platini, Pauleta gaspillerait son talent à se cantonner à un rôle d'entraîneur ou même de formateur, moins tributaire du court terme. Qu'il passe un peu de temps sur le terrain pour sa fondation, très bien, mais il peut aussi aider le foot portugais et européen à progresser.

Laissons-lui le temps de savourer ses premiers moments de liberté en famille. Mais donnons-lui aussi la chance d'approcher d'autres surfaces de réparation, où il puisse étudier le jeu et ses acteurs avant de se créer la bonne occasion.

* cf "Face à Pauleta" (20061115)

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Original: "PAULETA en Paulitique ?" (20081118)

Ballon d'Or 2008 - les 30 nominés (2008)

FF a livré sa liste de nominés réduite à 30 happy few (cf ci-dessous). Une saine initiative pour améliorer la sélectivité de l'exercice - la rédaction doit être soulagée de ne plus avoir à se creuser la tête au petit jeu des nominations politiquement correctes (un Irakien, vite, quelqu'un a-t-il un Irakien sous le coude pour faire le cinquantième ?). 

Les deux seules vraies questions portent sur :
  • l'ordre de sortie de Messi et Ronaldo - avantage au premier en valeur pure, mais le second semble archifavori au regard de sa saison exceptionnelle et constante.
  • le nom de l'Espagnol qui les accompagnera sur le podium : il serait dommage que les jurés favorisent Torres ou même Villa, Fabregas ou Casillas me semblant fondamentalement plus doués. On aura sans doute droit à deux ou trois Ibères dans le top 5.

Au rayon tricolore, je vois mal Benzema passer devant Ribéry après son Euro 2008 totalement loupé (merci Raymond). Un Bleu dans le top 10 (voire mieux si les Russes entrent en hibernation, si l'Allemagne accorde 5 points à l'ancien Marseillais, et si celui-ci sort un mois de folie) constituerait une belle consolation pour un pays végétant dans le ventre mou de l'Europe*. Que dire du Brésil...
Bon. Je me lance : Ronaldo - Messi - Villa - Casillas - Ribéry

Allemagne : Michael Ballack (Chelsea)
Angleterre : Steven Gerrard (Liverpool FC), Frank Lampard (Chelsea), Wayne Rooney (Manchester United)
Argentine : Sergio Agüero (Atletico Madrid), Lionel Messi (FC Barcelone)
Brésil : Kakà (Milan AC)
Cameroun : Samuel Eto'o (FC Barcelone)
Côte d'Ivoire : Didier Drogba (Chelsea)
Espagne : Iker Casillas (Real Madrid), Cesc Fabregas (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Marcos Senna (Villarreal), Fernando Torres (Liverpool FC), David Villa (Valence CF), Xavi (FC Barcelone)
France : Karim Benzema (Lyon), Franck Ribéry (Bayern Munich)
Italie : Gianluigi Buffon (Juventus Turin), Luca Toni (Bayern Munich)
Pays-Bas : Edwin van der Sar (Manchester United), Rafael van der Vaart (Hambourg SV puis Real Madrid), Ruud van Nistelrooy (Real Madrid)
Portugal : Cristiano Ronaldo (Manchester United), Pepe (Real Madrid)
Russie : Andreï Archavine (Zénith Saint-Pétersbourg), Youri Zhirkov (CSKA Moscou)
Serbie : Nemanja Vidic (Manchester United)
Suède : Zlatan Ibrahimovic (Inter Milan)
Togo : Emmanuel Adebayor (Arsenal)


* non Michel, je ne fais pas allusion à tes abdos de patron de l'UEFA

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Original: "" (20081020)

20181128

France Football a 60 ans (2007)

Dominique Rocheteau sur sa moto à la veille du France-Pays Bas décisif pour la qualification à la Coupe du Monde 1982 : "à l'Orange, ça passe ou ça casse". Ce n'est pas mon premier FF ni le plus ancien de ma collection, mais je n'en ai pas loupé un numéro depuis. Au bout de dix ans, il m'a même fallu passer au mode abonné : pas question de louper la Bible du mardi même avec quelques jours de décalage (bonus : à cette époque pré-webienne, un exemplaire de France Football ouvrait bien des portes dans la petite communauté des footeux francophones de Séoul).

Sur ce gros quart de siècle, la Coupe du Monde 1982 demeure toujours un sommet. Si l'Algérie et le Cameroun ne s'étaient pas fait voler au premier tour, on avait probablement droit à une finale plus réjouissante que cet Allemagne-Italie. J'étais trop jeune pour la bande à Pelé mais avouez que ce Brésil 1982 avait du chien. Mettons Valdir Perez (gardien de quoi ?) de côté et observons la bête de près : Leandro, Oscar, Luizinho, Junior en défense, Socrates, Zico, Falção et Cerezo au milieu, et  Eder devant pour compenser de sa frappe démente les limites de Serginho. Ajoutez Telê Santana aux manettes et pour la dernière fois à l'écran ce toucher de balle unique, déjà disparu l'édition suivante (avec ses stars vieillissantes, et les seuls missiles de Josimaaaaar en guise de feu d'artifice)... Pas fait mieux depuis.

Même avec l'Euro 84 de qui vous savez, le Dynamo de Loba, le Milan de Sacchi, le Barca de Johan, l'OM de 1989, l'académie de l'ASEC Mimosas de Guillou, et certainement pas avec la bande à Jacquet de 1998 (un groupe admirable mais un jeu sans surprise).

Le foot français est devenu champion et mixte, le foot européen est devenu post-Bosman et post-Heisel, et le foot mondial est devenu business et politique. France Football a dû attendre ses 60 piges et la concurrence du FIFA Player of the Year Award pour rendre son Ballon d'Or mondial. A peine moins pour ouvrir son site web et ressusciter sa Fantasy League (souvenez vous des seventies, où ça se jouait au nombre d'étoiles FF collectées par chaque joueur). L'éphémère France Foot 2 a disparu mais FF livre désormais deux fois par semaine (et quotidiennement sur internet) ses résultats des championnats les plus glamours aux plus obscurs, ses coups de coeur et ses coups de gueule, sa vision du jeu et des joueurs.

Le Ballon d'Or est mondial, et FF lui aussi sait se faire business et politique : FF fait de la pub et du sponsoring TV. FF fait des infidélités à Canal+ et convole avec TF1... FF grandit, mais reste le même. En fait, FF reste le même parce qu'il grandit : changer de dimension était indispensable pour conserver son indépendance.

Exploiter des espaces, créer des décalages, toujours rester en mouvement... telle est l'essence du jeu.

Bon anniversaire et merci.

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Original: France Football a 60 ans (20070928)

20181126

France Football parasité par la Beeb (2007)

Un FF rouge et blanc au coeur du foot, tout le monde connait. Ces initiales, ce code couleur, ce thème, bien sûr, appartiennent à France Football.

Sauf que ce média-ci parle Anglais et porte l'étendard de la BBC. "Football Focus" débarque sur les écrans force annonces et roulements de tambours. TA-DAAA :



Pas assez sexy et trop proche de l'original ? La Beeb propose aussi une version stretch :



Canto et Wenger ne leur suffisaient pas ?

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Original: France Football parasité par la Beeb (20070130)

20180207

Face à Pauleta (20061115)

Décidément, FF sait recevoir. Non content d'héberger gratuitement ces misérables blogules, mon hebdo favori m'a invité à rencontrer Pedro Miguel Carreiro Resendes en son jardin (vaste pelouse de 2 hectares, pas de fleurs mais 46.000 sièges multicolores du plus bel effet, et le tout à un jet de fumigène de la Porte d'Auteuil).



Autour d'un bon déjeuner sur les terres d'Alain Cayzac (qui nous gratifia d'un coucou amical), les amateurs de beau jeu conviés à ce Face aux Lecteurs de France Football ont à tour de rôle confessé un penchant commun pour le club de la capitale. Résultat de cette réunion style Alcooliques Anonymes : le club peut s'en sortir s'il persiste dans sa voie actuelle. La seule. La vraie. L'éternelle.

Pauleta, lui, est incurable.

Il ne peut pas se passer du but. Et il ne peut pas se passer d'être un type bien.

Si vous en doutez encore, consultez la Bible de mardi prochain.



PS : deux avants-centre se cachent sur cette image (votre serviteur derrière son appareil photo). J'en profite pour demander à Bernard Pivot comment s'écrit le pluriel d'"avant-centre"... Une chose est sûre : pendant la Coupe du Monde, Pedro n'a reçu qu'un seul centre. De la part de Figo à la 3e minute de Portugal-Angola*. En revanche, Christiano Ronaldo n'aura eu de cesse de se mettre en avant devant les caméras.

* cf "Non persevare diabolicum" (20060612)

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Original: Face à Pauleta (20061115)

20071011

Références - La Bible

La Bible
(messes les mardi et vendredi) :
France Football - pour tout savoir sur la planète futchebol, du championnat azéri aux ongles cassés dans le vestiaire de l'ASJ Soyaux / du PFG (Paris Foot Gay) / de l'Ohème, de la Coupe d'Europe Débiles-Foireux à la tacataquetique du Jean Fernandez...